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Copyright photo : © Thierry Martinez/Mirabaud
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Les concurrents du Vendée Globe ont parcouru plus de 1500 milles depuis le départ samedi ; ils naviguent actuellement au large du détroit de Gibraltar et visent dores et déjà les Canaries. Ils ont par la même occasion changé de système météorologique, passant du froid et de l'humidité du Golfe de Gascogne à la douceur des alizés du nord-est ; les cirés sont certes encore de rigueur, mais plus pour longtemps : les skippers vont bientôt pouvoir les sécher et se promener en T-shirt sur le pont de leur voilier. Et tout cela en moins de quatre jours, propulsés par le vent, en solitaire… !

« Par rapport à mes différentes expériences, c'est vrai que c'est parti très vite », analyse Dominique. « Et là, nous nous préparons à aborder une phase de la course généralement plutôt agréable d'un point de vue climatique, avec des températures en hausse, des vents contrôlables et une houle maniable. En revanche, le vent a bien faibli ces dernières heures, et je préférais nettement surfer les vagues sous gennaker. »

Comme c'est souvent le cas, le vent a faibli à l'arrière de la flotte dans un premier temps, ralentissant Team Plastique, Energa, Votre Nom Autour du Monde et Initiatives Cœur. Sam Davies, Dominique Wavre et Arnaud Boissières ont été affectés plus tard, en début de soirée, tandis que le groupe de tête a été touché ce matin. Conséquence logique, les écarts se sont creusés au fil de la nuit.

Dominique et ses concurrents vont donc bénéficier très prochainement d'un repos (évidemment très relatif) bien mérité après les trois semaines passées aux Sables d'Olonne, au départ toujours très stressant pour les skippers et à la traversée du Golfe de Gascogne. « On va profiter au mieux de ces conditions clémentes, car ça ne va pas durer », conclut Dominique. D'autant plus qu'un passage orageux est prévu dès demain.

Le départ du Vendée Globe est l'un des temps forts de la compétition ; le public se masse dès 6 heures du matin le long du canal de Port Olona, afin de bénéficier d'une place de choix parmi les 150'000 visiteurs tandis que les plus chanceux, les amis et les parents ont accès au ponton; un lieu où la charge émotionnelle s'avère extrême.

Au-delà de la performance sportive, de la gestion du chronomètre et des adversaires, le départ et surtout les heures qui le précèdent est un moment extrêmement émouvant, qui s'étale sur plus de quatre heures, lors desquelles les marins doivent non seulement se concentrer sur leur course, la météorologie, la préparation des derniers détails mais aussi gérer leurs émotions et celles de leurs proches.

Dominique a prouvé lors de ce départ qu'il était très loin d'être un loup de mer solitaire… Une délégation de près de cent personnes portant les couleurs de Mirabaud, menée par Antonio Palma, Associé et CEO de la banque, est venue lui souhaiter bon vent. Le Conseil municipal de la ville de Genève, conduit par Jean-Charles Rielle, a fait de même, tout comme des centaines de supporters et amis de Dominique, répartis sur le ponton, la digue de Port Olona ou les nombreuses embarcations venues assister au départ. « Ce soutien est extrêmement émouvant, ça fait chaud au coeur », a déclaré ce dernier. Avant de lâcher les amarres, de saluer le public et de mettre le cap sur le grand large. Avec 24'000 devant son étrave !

Mardi 13 Novembre 2012

Classement de Dominique : 12è
DTL : +194.1 nm
DTF : 23299.6 nm
Position : 38° 19'22''N 14° 55'53''O
Vitesse : 6.8 nds
Météo : Un anticyclone se décale vers l'est en s'affaiblissant. Dépression orageuse se creusant prévue dès le 14.

Menu : Les derniers restes de sandwiches et de produits frais embarqués aux Sables d'Olonne, avec aussi : Muesli noisettes, Poulet aux herbes, Aligot aveyronnaise et mousse au chocolat.

Classement général :
13/11/2012 - 12:00 GMT
1 MACIF - François Gabart 0.0 nm
2 Cheminées Poujoulat - Bernard Stamm +28.1 nm
3 Banque Populaire - Armel Le Cléac'h +44.8 nm
4 Gamesa - Mike Golding 77.5 nm
5 Virbac Paprec 3 - Jean-Pierre Dick +81.5 nm
...
12 Mirabaud - Dominique Wavre +194.1 nm

Pour voir toutes les vidéos de Dominique, cliquez ici
Rédigé par Les Sables Info le Mardi 13 Novembre 2012 à 15:33 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Ce n’est ni un point de passage, ni une porte, mais la latitude de Gibraltar marque une étape dans cette toute première partie de course. Toujours accroché à sa place de leader, François Gabart a été le premier cette nuit à franchir cette latitude. Avec Madère, Les Canaries et le Cap Vert devant l’étrave, le programme des prochains jours est alléchant mais il faudra, avant cela, sortir sans trop d’encombre de la complexe situation météo de ces prochaines heures.


François Gabart sur Macif toujours leader
Alors que l’hiver s’installe en France, les 18 solitaires vont petit à petit retrouver des latitudes plus chaudes. Peu avant minuit, François Gabart sur Macif, leader incontesté depuis samedi soir dernier, a été le premier à franchir la latitude de Gibraltar, suivi deux heures plus tard par Bernard Stamm sur Cheminées Poujoulat alors troisième au classement de ce matin mais positionné plus sud qu’Armel Le Cleac’h, deuxième sur Banque Populaire. En moins d’une journée le top 5 a quelque peu évolué, notamment avec la route très à l’ouest de Vincent Riou, qui tente de toucher le premier la dépression qui arrive. Mais à l’heure actuelle, les plus au sud et à l’est de la flotte bénéficient toujours d’un flux constant de nord et d’une quinzaine de nœuds leur permettant de filer entre 13 et 15 nœuds sur une route quasi idéale.

554 milles à combler

C’est désormais une flotte qui s’étale sur 215 milles qui fait route vers le sud ouest. Louis Burton sur Bureau Vallée étant situé le plus au nord, Macif le plus au sud. Mais derrière ce « paquet » un skipper retrouve des couleurs. Bertrand de Broc sur Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets navigue enfin à des vitesses supérieures à 10 nœuds. L’arrivée du vent va lui permettre d’allonger la foulée et enfin se lancer à la poursuite de Zbigniew Gutkowski sur Energa (17e à 422 milles), 132 milles devant et d’Alessandro di Benedetto sur Team Plastique (16e à 396 milles) à 158 milles. Sa collision avant le départ lui coûte cher car les conditions météorologiques ont radicalement changé sur le Golfe de Gascogne en peu de temps, le clouant de nombreuses heures au large de La Corogne. Mais l’histoire reste encore à écrire et le marin n’a pas dit son dernier mot.

A l’ouest du nouveau

Si Vincent Riou accepte de perdre du terrain sur le leader c’est que la raison en vaut très certainement la peine. En effet depuis hier, la route très à l’ouest de PRB se confirme, le reléguant de la 2e à la 5e place en peu de temps. Mais cette option pourrait s’avérer payante dans les prochaines heures avec l’arrivée du front qui génère à l’heure actuelle des vents de plus de 20 nœuds, alors qu’à l’est, le vent s’essouffle inexorablement. Les plus sud pourraient se retrouver ralentis, redistribuant les cartes. Les prochaines 24 heures seront donc cruciales.

Le top 5 au classement de 5 heures (4h UTC)
1- François Gabart (Macif) à 23 158,9 milles de l’arrivée
2- Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 23,8 milles du leader
3- Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) à 27,4 milles
4- Jean Pierre Dick (Virbac Paprec 3) à 52,6 milles
5- Vincent Riou (PRB) à 65,6 milles

Voir la cartographie ici

Rédigé par Les Sables Info le Mardi 13 Novembre 2012 à 09:05 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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- Groupe Bel, heurté par un chalutier, fait route vers Cascais,
- Premiers choix stratégiques dès ce soir.


François Gabart, toujours en tête
François Gabart, toujours en tête
Gravement endommagé après sa collision ce matin avec un chalutier, Groupe Bel fait route vers Cascais (Portugal) où il est attendu vers 20 heures. Pour les 18 solitaires encore en course, l’heure est bientôt aux choix stratégiques au large du Portugal.

Ces 48 premières heures de mer sont à elles seules un concentré de Vendée Globe. Car pendant ces trois prochains mois, il y aura, chaque jour, des hauts et des bas. Des espoirs gagnés et des illusions perdues. Aujourd’hui, le rêve de Kito de Pavant de boucler un jour le tour du monde en solitaire sans escale s’est probablement brisé pour toujours. « J’ai perdu ma bonne étoile et on en a besoin pour faire un truc comme ça. Je crois que le Vendée Globe n’est pas pour moi », regrettait Kito cet après-midi avant d’annoncer officiellement son abandon. Il ne sera probablement pas le seul à voir des années de travail anéanties sur un coup du sort, une casse matérielle. Ces aléas font partie intégrante de la course. Ce pourquoi elle est unique et si dure.

Bataille d’empannages
Aujourd’hui, sur l’eau, il y avait aussi des navigateurs heureux. Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur) était encore plein de ses émotions du départ. Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) se réjouissait de croiser le fer avec Louis Burton (Bureau Vallée), sans parler de François Gabart, en tête depuis bientôt 48 heures. « Ce n’est que le début, mais je pourrai au moins dire que j’aurai été en tête du Vendée Globe une fois dans ma vie » déclarait, la voix fraiche, le skipper de Macif.

Au large du cap Saint Vincent, poussée par un vent de nord-nord est de 15 à 20 nœuds, la flotte glisse sous spi, à coup d’empannages, dans une mer formée. Et quelle que soit la position dans la hiérarchie, il y a de la bagarre à tous les étages. Aux avant-postes, Gabart est sous la menace directe de ses copains du centre d’entrainement de Port La Forêt : Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), Vincent Riou (PRB), Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3).

A l’ouest, du nouveau ?
Pour ce top 5, mais surtout pour ses poursuivants, l’heure des décisions stratégiques a bientôt sonné : continuer à plonger dans le sud, dans un vent qui va bientôt faiblir au nord de Madère sous l’influence d’une dorsale anticyclonique. Ou partir dans l’ouest pour aller chercher une dépression en cours de formation et bénéficier, après sa traversée, de solides vents de nord-ouest. A priori, la tête de flotte peut encore temporiser avant de se décider. Car le vent va d’abord mollir par le nord, pour les retardataires.

En 7e position à 82 milles du leader, Jérémie Beyou (Maître CoQ) passe à l’attaque : il semble avoir clairement choisi la deuxième option. En sera-t-il de même pour ses concurrents directs Mike Golding (Gamesa), Jean Le Cam (SynerCiel), et l’Espagnol Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) ? Quant à la queue de peloton, elle ne devrait pas avoir le choix : il faudra partir vers le large pour ne pas se retrouver tôt ou tard arrêté dans les petits airs !

Pour la première fois depuis le départ samedi après-midi des Sables d’Olonne, la régate prend une tournure stratégique. Les classements, eux, risquent fort de s’en trouver chamboulés.

En bref
La vacation du mardi 13 novembre sera exceptionnellement fermée au public.
En dehors de cette date, le PC Course de Montparnasse est ouvert tous les jours à partir de 10 heures.

Tanguy de Lamotte, FRA, Initiatives-cœur : "Ça va très bien. J’ai mis mes chaussons. Je suis à l’intérieur, j’ai enlevé les bottes pour prendre un café avec vous. Le départ était surchargé d’émotions. Je ne pensais pas que j’allais vivre un moment aussi fort. Je m’en remets petit à petit. Le retour de Marco m’a marqué, je suis triste pour lui, il va nous manquer. En revanche, je suis content que Bertrand ait pu repartir. Je suis bien dans mon rythme, j’ai bien navigué mais j’ai été pas mal debout à cause du trafic."

Arnaud Boissières, FRA, Akena Verandas : "C’est difficile de manœuvrer dans le trafic, on essaye de passer le plus loin possible. Nos bateaux sont rapides donc on peut parfois les dépasser. J’ai d’ailleurs fait la course avec un cargo et j’ai gagné. Là, je me retourne et il y a Bureau Vallée qui me croise derrière."

Bruno Retailleau, Président de la SAEM Vendée : "Kito et Marc, vous allez manquer au Vendée Globe ! Premiers coups durs, premières fortunes de mer dans ce Vendée Globe. C’est avec beaucoup de tristesse que nous voyons Marc Guillemot et Kito de Pavant quitter déjà la course. Ces deux grandes figures de la voile, si attachantes, ne méritaient pas de remiser si vite leurs rêves au port. Je laisse aux spécialistes le soin des explications techniques, qui devront venir en leur temps. Mais au nom de tous les Vendéens et de tous les passionnés du Vendée Globe, je tiens à assurer Marc et Kito de toute notre solidarité. Courage à eux ! Je suis certain que nous les reverrons très vite sur les pontons des Sables, prêts à s’élancer pour une nouvelle aventure. Ce jour là, de nouveau, nous serons tous avec eux !"

Bernard Stamm, SUI, Cheminées Poujoulat : "On est toujours au portant et ça va mollir. Il faut qu’on parte à l’ouest pour aller chercher du vent plus fort. La première nuit, c’est compliqué. J’ai essayé de me reposer. J’ai quand même réussi à dormir quelques petits moments."

Javier Sanso, ESP, Acciona 100% EcoPowered : "Je vais bien, j’ai un bon rythme, je suis content de ma course jusqu’ici. Je ne veux pas aller trop au sud, mais je ne sais pas encore quelle option je vais prendre. Le temps va certainement changer rapidement, ce sera à moi de m’adapter. Je n’ai pas de problème sur le bateau, j’espère que ça va durer."

François Gabart, FRA, Macif : "Très satisfait, on ne pouvait pas imaginer mieux pour commencer le Vendée Globe. Ce n’est pas le plus important le départ mais c’est bien de commencer comme ça. On a encore du vent, ça glisse bien, on est au portant. Ça va assez vite, grand soleil, conditions plaisantes, pas mal de vagues. Je me suis reposé. J’ai comme objectif de ne pas me fatiguer et je n’ai fait quasiment que dormir la nuit dernière. Il faisait très noir, ça ne servait pas à grand-chose de barrer. J’ai pu me reposer et du coup, j’en ai profité pour aller barrer ce matin quand le jour s’est levé. Je ne sais pas ce que va donner la suite mais je pourrai dire qu’une fois dans ma vie, j’ai été en tête du Vendée Globe."



Rédigé par Les Sables Info le Lundi 12 Novembre 2012 à 23:26 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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48 heures après le coup d’envoi du Vendée Globe 2012, le skipper Maître CoQ, 7e à la mi-journée, est bien positionné pour prendre les premières grandes décisions stratégiques de ce tour du monde en solitaire.
La flotte glisse déjà le long des côtes portugaises dans une brise soutenue, mais, dès la nuit prochaine, le vent devrait se faire de plus en plus léger tandis qu’une dépression arrive par le nord-ouest : des choix tactiques vont s’imposer, Jérémie s’y prépare depuis hier…


Photo : Yvan Zedda
Photo : Yvan Zedda
Quoi de plus naturel pour un marin que de larguer les amarres... mais, lorsqu’il s’agit de partir en solitaire pour un tour du monde, à l’heure des au revoir, même si la joie domine, cette amarre devient soudain plus lourde et plus longue que de coutume...
Samedi matin, sur le ponton du Vendée Globe, Jérémie Beyou a fait le plein de sentiments, le plein d’une énergie qui va le booster tout au long de sa course.

Prendre ses marques
Pas facile, en revanche, après des moments aussi intenses, d’instaurer en quelques heures une routine de solitaire en course, d’autant que la première nuit fut franchement agitée. Jérémie a prudemment préféré commencer par prendre ses marques avant de se lancer tête baissée dans la compétition : « il y avait plein de grains, il fallait régler les voiles en permanence et tout ranger à bord en même temps. Ma priorité était de prendre mes marques, gérer la tactique, faire marcher le bateau avec comme prérogative absolue de préserver le matériel. Certains ont choisi d’attaquer, ce n’est pas ma stratégie, il faut trouver le bon rythme » , notait Jérémie ce matin.

Ce lundi, le skipper Maître CoQ reste ferme sur cette volonté de prudence, le premier objectif étant de rester en course. Et, malheureusement, l’actualité de la course lui donne raison avec déjà deux abandons à déplorer. La stratégie est cependant au cœur des préoccupations de Jérémie Beyou qui, depuis hier, observe les fichiers météo en vue des premières options tactiques de ce tour du monde.

Du vent à l'Ouest
Ce matin, Maître CoQ glissait à 16-17 nœuds, poussé par une brise d’une trentaine de nœuds. Mais dès la nuit prochaine, le vent va progressivement s’évanouir. Une zone de calmes se profile en effet devant les étraves des solitaires du Vendée Globe, tandis qu’une dépression arrive par le nord-ouest. La problématique du moment est donc de se positionner de façon à traverser cette zone de calme au plus court. Jérémie projette d’aller « chercher » les vents générés par la dépression venue du large.

Au pointage de la mi-journée, la trajectoire de Maître CoQ montre clairement le choix tactique de son skipper : ça y est la régate planétaire du Vendée Globe 2012 est bel et bien lancée !

Pour suivre Jérémie Beyou sur le Vendée Globe

Maître CoQ Vendée Globe : www.maitrecoq.fr/vendee-globe

Facebook : www.facebook.com/TeamMaitreCoq

Twitter : https://twitter.com/JeremieBeyou

Maître CoQ : www.maitrecoq.fr

Vendée Globe : www.vendeeglobe.org/fr

Rédigé par Les Sables Info le Lundi 12 Novembre 2012 à 14:28 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Le monocoque Groupe Bel skippé par Kito de Pavant a été heurté dans la matinée de lundi par un chalutier au large du Portugal. Les dégâts sont importants mais Kito va bien. Il va désormais rejoindre le port portugais de Cascais.

Au large du Portugal, à environ 70 milles au nord de Cascais, le Groupe Bel de Kito de Pavant a été heurté par un chalutier lundi matin, vers 10h00 (heure française). Selon les premiers détails communiqués par le skipper français à son équipe, les dégâts sont importants : bout-dehors arraché, outrigger bâbord cassé, pont soulevé sur 2 mètres.

Kito de Pavant, qui a réussi à sécuriser le mât de son monocoque, va bien. Selon le skipper de Port-Camargue, le chalutier qui a heurté son bateau n'avait pas actionné son AIS, le système qui permet d'être repéré en permanence.

« Kito a une énorme expérience, il a sécurisé son mât, a indiqué Denis Horeau, le directeur de course, lors de la vacation quotidienne lundi midi. Il devrait rallier en toute sécurité le port de Cascais. »

Groupe Bel fait en effet actuellement route vers le port portugais sous grand voile 2 ris à une vitesse de 9 nœuds. Il évolue dans 20 nœuds de vent de Nord Ouest avec une houle de Nord Ouest de 2,5 mètres de haut.
Rédigé par Les Sables Info le Lundi 12 Novembre 2012 à 13:39 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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- Les leaders s’enrichissent un peu plus
- Navigation à haut risque
- Les prochaines heures…


Avec un Golfe avalé à vitesse grand V et une descente le long de la côte ibérique toute aussi rapide, c’est une deuxième matinée complexe qui attend certains skippers. Cette nuit, le trafic maritime a été au coeur des débats mais l’arrivée de la dorsale et de ses vents faibles favorise un groupe de 5 solitaires, Gabart, Riou, Le Cleac’h, Stamm et Dick qui s’échappent inexorablement vers le sud, tandis qu’au Cap Finisterre les retardataires sont déjà dans une autre course.

Comme à l’accoutumé, les meilleurs places sont celles de devant et cet adage se vérifie une nouvelle fois. Ce ne sont pas Gabart toujours premier, Riou, Le Cleac’h, Stamm et Dick qui diront le contraire. Avec 3 ou 4 noeuds de vitesse en plus que le gros de la flotte, qui se fait déjà rattrapé par la dorsale, les écarts devraient encore se creuser. « Le vent mollit par le nord et les premiers vont inexorablement s'échapper. Les 30 miles de ce matin se sont transformés en 60 et demain, il y en aura 100. » Nous confiait Kito de Pavant sur Groupe Bel dans son message de la nuit.

Si Groupe Bel continue d’évoluer à des vitesses à deux chiffres (14 noeuds), trois bateaux, toujours aux prises avec le Cap Finisterre sont déjà dans le coeur de la dorsale et vont payer encore plus cher ce retard. Tanguy de Lamotte (Initiatives Coeur), Zbigniew Gutowski (Energa), Alessandro di Benedetto (Team Plastique) et Bertrand de Broc (Votre nom autour du Monde avec EDM Projets) sont à plus de 145 milles du leader mais à des vitesses oscillants entre 3,7 et 9,1 noeuds. Les prochaines heures vont être compliquées pour ces solitaires. Une dizaine de concurrents commence d’ailleurs à ralentir à l’image de Samantha Davies en 15e position qui navigue à 10 noeuds à 123,7 milles du leader.

Cargos à gogo

L’autre fait marquant de la nuit est la navigation périlleuse dans l’une des zones les plus fréquentée de l’Atlantique nord en terme de route maritime. Point de convergence du trafic marchand, cette côte nord occidentale de la péninsule Ibérique rassemble tout ce qui peut naviguer sur l’eau, du pétrolier de 350 mètres de long aux nombreux pécheurs, aux immenses portes conteneurs en passant par les bateaux de passagers et autres vraquiers. Sur cette autoroute de la mer, les 60 pieds ont leur place mais à distance. Si certains ont navigué sur une route rectiligne, d’autres marins comme Arnaud Boissières sur Akéna Vérandas, Alex Thomson sur Hugo Boss ont dû traverser ce champ de mines. Avec le système AIS qui permet de visualiser et d’être visualisé par tous, la navigation semble plus simple mais nécessite toujours la plus grande prudence.

L’avenir

Si les premiers concurrents vont encore bénéficier du flux de nord est d’une vingtaine de noeuds, un net ralentissement va s’opérer par l’arrière avec l’arrivée d’une bulle anticyclonique au large du Portugal dès demain mardi.

Descendre le plus vite possible vers le sud est le seul échappatoire possible pour ne pas se laisser engluer et perdre des dizaines de milles au compteur.

Les mots de la nuit

Kito de Pavant, Groupe Bel
« Nous voila déjà au Portugal, j'en profite pour souhaiter une bonne semaine a toute l'équipe Bel Portugal…(et vous tous aussi bien sur) la fatigue se fait sentir mais heureusement, les conditions de navigation sont plus douces que lors de la traversée du golfe de Gascogne. J'ai enfin pu m'offrir 2 siestes d'une demi-heure. Le luxe... d'ailleurs ces conditions de vent sont presque trop douces. Le vent mollit par le nord et les premiers vont inexorablement s'échapper. Les 30 miles de ce matin se sont transformés en 60 et demain, il y en aura 100. Bah! la route est longue, semée d'embûches et de passages à niveau....

Je n'ai pas eu le temps d'écouter de la Zik mais je vous livre les premiers morceaux de ma play list Vendee Globe:
Zoufri Maracas/ Prisson Dorée
Jalabre de Palo / la Flaca
la Rue Ketanou / Sao Lucas
»

Savéol glisse au portant à 30 milles des côtes portugaises sous un magnifique ciel étoilé.
"J’ai eu de la chance car j’ai pu apercevoir des étoiles filantes et, bien entendu, j’ai fait des vœux. C’est agréable de ne plus avoir ce ciel noir menaçant avec des grains à plus de 35 nœuds et la pluie que nous avons eu hier soir. La mer s’est calmée aussi.
Le magnifique ciel dégagé signifie une nuit froide et j’ai donc dormi sous la couverture en laine avec l’alarme en veille pour les navires et les changements de vent. J’ai également réussi à dormir un petit peu, ce qui était nécessaire.
Maintenant je suis devant l’ordinateur en essayant de trouver la meilleure route vers l’Atlantique Sud en fonction des dernières prévisions météo.
Tous mes meilleurs voeux à Marco (Safran) avec qui j’ai couru au contact le dernier Vendée Globe. Je suis vraiment désolée pour son abandon et tu vas nous manquer beaucoup cette fois.
"
Samantha Davies, Savéol

Le top 5 au classement de 5 heures
1- François Gabart (Macif) à 23 476 milles de l’arrivée
2- Vincent Riou (PRB) à 7,5 milles du leader
3- Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 8,1 milles
4- Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) à 22,7 milles
5- Jean Pierre Dick (Virbac paprec 3) à 31,4 milles.

Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Lundi 12 Novembre 2012 à 10:17 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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A 17h45, samedi 10 novembre, Marc Guillemot appelait son équipe à terre pour l'informer d'un choc et d'un bruit, aussitôt suivis d'une gîte brutale.


Après avoir sécurisé le bateau, le skipper de Safran a décidé de faire route sur Les Sables d'Olonne afin de diagnostiquer l'avarie. Marc Guillemot est arrivé à 3h du matin, dimanche, dans le port sablais. Son équipe technique a immédiatement procédé à l'examen du bateau et a constaté la rupture de la quille sous la flottaison.
Ne disposant pas de quille de rechange, Safran ne peut pas repartir en course.??Lundi 13 novembre dans la matinée, le monocoque prendra la mer en remorquage jusqu'à La Trinité-sur-Mer, où il sera mis au sec.??La tête de quille sera soumise à des examens métallurgiques afin de déterminer les causes de cette rupture.?Le groupe Safran accompagne Marc Guillemot depuis 7 ans et le soutient dans ce moment difficile.??Un point presse avec Marc Guillemot est organisé à l'espace Galilée en face du PC presse du Vendée Globe aux Sables d'Olonne dimanche 11 novembre à 11h00.

Source : Equipe Safran.
Rédigé par Les Sables Info le Dimanche 11 Novembre 2012 à 10:51 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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