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On le répète à l’envie, la Transat Québec Saint-Malo, en plus de son incontestable intérêt sportif, projette marins et amoureux de belles histoires de mer au cœur des grandes heures des explorations et des navigations à la voile des 16ème et 17ème siècles. Après les tumultes du Saint-Laurent sur lequel plane toujours les ombres de Jacques Cartier et Samuel de Champlain, l’immense baie du Saint-Laurent propose aux 25 équipages toujours et plus que jamais en course, d’investir les parages des Iles de la Madeleine pour les multicoques, et l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon pour l’ensemble de la flotte. Une double chicane que Erwan Le Roux (FenêtréA Cardinal) a en partie négocié, après son franchissement cette nuit des Iles de la Madeleine, et qui va se concrétiser pour les 24 autres voiliers par une navigation insulaire toute en finesse au ras des cailloux puisque les instructions de course imposent de se glisser entre les îles de Langlade et l’île Saint-Pierre à laisser sur tribord. Un nouveau moment puissant en images et fort en émotion pour les 103 marins de la course heureux et surpris de trouver en baie du Saint-Laurent des conditions musclées qui préfigurent déjà les schémas atlantiques à venir.
- Prochaine et dernière terre avant l’Europe, Saint-Pierre et Miquelon
- Riechers imprime le tempo
- Erwan Le Roux entre sagesse et performance
- Partouche seule victime du Saint-Laurent
Riechers seul contre tous
Quelque peu ralenti à la mi-journée par un petit recalage dans l’est rendu nécessaire par la brutale rotation des vents de nord-ouest au secteur sud-est, l’Allemand Joerg Riechers (Mare) est bien, depuis sa prise de pouvoir au passage de la marque de Sainte-Anne-des-Monts dans la nuit de lundi à mardi le solide leader que l’on attendait. En compagnie de sa « All-Star Team » Rémi Aubrun, Sam Manuard et Ryan Breymaier, il n’a cessé d’appuyer sur l’accélérateur depuis Percé au point de porter un moment son avance à 44 milles. Son petit recalage évoqué plus haut le remet à une portée moins conséquente de ces poursuivants les plus acharnés, le quatuor infernal qui semble se relayer pour donner à cette chasse un tempo des plus soutenu aux allures de « reaching » si appréciées des Class40. Premier de cordée dans cet exercice de poursuite en ce 4ème après-midi de course, Fabrice Amédéo (Geodis) prend à son tour un relais appuyé qui relègue momentanément Thierry Bouchard (Comiris-Elior) et Sébastien Rogues (Generation Eole- GDF Suez) à une dizaine de milles. Le marin montagnard Aurélien Ducroz (Latitude Neige-Longitude Mer), remarquable depuis les premières minutes de course, cravache pour demeurer au plus près de ce bloc leader désormais sous la menace de se voir « avalé » par le peloton qu’emmène présentement Stéphane Lediraison (IXBlue).
La baie du Saint-Laurent a considérablement ouvert le terrain de jeu des Class40 qui, une fois la dernière marque de Percé franchie, ont profité du vent fort de nord-ouest pour entrer enfin dans un exercice de vitesse pure, on l’imagine, très apprécié des marins soumis à tous les caprices du Saint-Laurent depuis le départ dimanche dernier de Québec. C’est le médecin Québécois Robert Patenaude (Persévérance) qui est ce soir le dernier concurrent à profiter à son tour des conditions propices à accumuler les milles au compteur. Le gros de la flotte pourrait tirer avantage du passage à Saint-Pierre pour achever de se regrouper et entrer collé-serré en Atlantique.
Le Roux a de quoi voir venir
Erwan Le Roux (FenêtréA Cardinal) gère avec une belle maîtrise le matelas d’avance cumulé dans le Saint-Laurent. Son dauphin se nomme toujours Erik Nigon (Vers un Monde sans Sida), qui s’est aligné dans son sillage quelques 80 milles en retrait. Les trajectoires des deux Multi50 laissent encore ouverte la possibilité pour ces deux équipages de contourner Miquelon par le Nord, avant de plonger vers Saint-Pierre. Un choix conditionné par la puissance du vent de sud-est qui contraint les barreurs à « abattre », à s’éloigner du lit du vent, pour soulager leurs trimarans. Inscrit lui-aussi dans la classe Open de cette 8ème édition de la Transat Québec Saint-Malo, à bord de son monocoque de 50 pieds Vento di Sardegna, l’italien Andrea Mura s’est porté, conformément au challenge qu’il s’est lui-même fixé, à hauteur du meilleur Class40, et ce duel pour l’honneur ne constitue jamais qu’un nouvel élément d’intérêt dans cette transat décidément riche en changements de physionomie.
Partouche, seule victime du Saint-Laurent
C’est un épisode suffisamment rare dans la longue histoire de la course pour être souligné, le Saint-Laurent n’avait jusqu’à hier soir, retenu aucun concurrent pour cause d’avarie. Il en fallait sans doute un pour conserver au puissant fleuve sa redoutable réputation et c’est Christophe Coatnoan qui aura été le premier à informer la direction de course de sa nécessité d’observer une petite escale technique à Gaspé. Suite à la rupture d’une ferrure sur le bout-dehors de son Class40 Partouche, Christophe Coatnoan a ainsi indiqué, peu avant 19h (1h00 du matin heure française), à Jean-Claude Maltais, directeur de course de la Transat Québec Saint-Malo, qu’il se déroutait vers la Marina de Gaspé afin de réparer. Sur place, un soudeur professionnel attendait le bateau afin d’effectuer la réparation et Partouche est reparti à 6 heures de matin heure française.
Les échos de la mer
Erik Nigon, Vers un Monde sans Sida
« On ne peut pas dire qu'on peut la jouer cool dans le coin. Après 36h de conditions de vent on va dire soutenu et surtout avec une mer en bouilloire qui a mis à mal (de mer) les 3/4 de l’équipage on se retrouve à nouveau dans de la molle à la sortie du golfe du Saint-Laurent. A l'instant précis c'est à dire 14h TU (16h pour la France et 10h à Québec pour ceux qui ont la flemme d'aller regarder sur Google...) nous avons 0 nœud de vent depuis une heure et un reste de clapot à vous avaler les tablettes de Mercalm comme on engloutit les pichets de Belle Gueule sur les bords du bassin Louise !
J'oubliais, il pleut, ça hésite entre crachin breton et averse Gaspésienne ce qui fait qu'on commence à mijoter doucement dans la combinaison et que je vais bientôt donner consigne de l'enlever avant de rentrer dans le bateau et même si ça tombe dru. C'est pas difficile on n'arrive plus à sentir le doux remugle des saucissons qui pendent accrochés au coupe circuit moteur !
Coté course croisière on a un peu râlé quand il fallait tirer des bords dans 25 noeuds et la marmite locale pour aller à Gaspé et Percé mais quand on a découvert la côte (oui à 200m sinon on voyait surtout la pluie et la brume) on a été soufflés, c'est absolument magnifique, Gaspé avec ses coteaux tout en nuances de vert du plus lumineux au plus profond et la Roche Percé, bien cachée avec son ile à coté et ses myriades de volatiles diverses ... Et c'est ti pas magique quand vous tournez la marque de Gaspé que le comité de course (bravo les gars pour venir nous pointer et saluer un par un aux marques de parcours dans vos cirés sur les zodiacs !) vous prévienne attention en repartant il y a 3 baleines bleues sur la route...
Ensuite entre Percé et le Sud des Iles de la Madeleine on a bien reçu la mer et le vent. On est resté sous toilé pour ne pas tout casser dans une mer croisée et courte comme on trouve en Iroise ou dans le Golfe de Biscai (là je ne vous aiderai pas, à vous de trouver...)
Depuis on oscille entre pas de vent et reaching léger et il nous reste 145 milles pour arriver à Saint-Pierre, dernière marque de parcours avant de prendre le large...»
Stéphane Le Diraison, IXBlue
« Connaissez-vous l'île aux lièvres ? C'est une île magnifique dans l'embouchure du Saint-Laurent mais c'est aussi le cauchemar du régatier. Nous aurions dû nous méfier de cette île qui porter un nom louche. Après avoir passé la première marque de course avec une solide avance, nous avons eu le temps de savourer le paysage, arrêtés sans vent pendant des heures alors que nos concurrents nous dépassaient tous inexorablement par le sud. Des loups de mer saluaient de hurlements sauvages et inquiétants notre escale inopinée.
Seulement 15 heures après le départ, pas simple de repartir avec une balle dans le pied ! La course rime désormais avec remontée : notre pointage du jour en 6ème position récompense l'énergie que nous avons déployée pour revenir dans le match !
Je passe sous silences les problèmes divers et variés : rupture du bras du bout dehors un quart d'heure après le départ, électronique du bord défectueuse, rupture de la drisse de solent, Le bateau commence à souffrir d'une saison dense.
Tout cela relève de l'anecdote quand dans la baie de Gaspé nous croisons une baleine bleue, ou encore des phoques entrain de pécher au large de Sainte-Anne-des-Monts et surtout en regard des paysages sublimes qui jalonnent le parcours ! Pour ne rien gâter les couleurs sont extraordinaires - magique !!! »
Denis Van Weynbergh, Proximedia
« Bonjour des Proximen, Le Saint-Laurent nous laissera des souvenirs inoubliables et des images pleins la tête. On a tout eu. Du portant à fond, de la pétole type côte d'azur, à un détail près, on était entouré de baleines et de phoques pendant 10 heures. C'est sûr on en trouve aussi sur les plages méditerranéenne, mais ce ne sont pas les mêmes... (autant pour moi). Hier soir un sublime coucher de soleil avec le bateau SevenStar (Jean-Edouard Criquioche ndlr) en toile de fond (oui, oui, en toile de fond, il était bien derrière nous). Et ce matin, un non moins sublime passage à Percé. Après cela, un tout bel envoi de spi...Et lorsque l'on est sorti pour le changer, au moment d'aller sur la plage avant...Craaac!!!!, le spi en deux morceaux, deux pour le prix d'un...Là c'est sûr, " Y va moins bien aller". La morale du jour: " A force de vouloir envoyer du bois...On se prend une bûche... »
Pour suivre la flotte : http://transat.korem.com/course
Téléchargez les dernières positions : içi
- Riechers imprime le tempo
- Erwan Le Roux entre sagesse et performance
- Partouche seule victime du Saint-Laurent
Riechers seul contre tous
Quelque peu ralenti à la mi-journée par un petit recalage dans l’est rendu nécessaire par la brutale rotation des vents de nord-ouest au secteur sud-est, l’Allemand Joerg Riechers (Mare) est bien, depuis sa prise de pouvoir au passage de la marque de Sainte-Anne-des-Monts dans la nuit de lundi à mardi le solide leader que l’on attendait. En compagnie de sa « All-Star Team » Rémi Aubrun, Sam Manuard et Ryan Breymaier, il n’a cessé d’appuyer sur l’accélérateur depuis Percé au point de porter un moment son avance à 44 milles. Son petit recalage évoqué plus haut le remet à une portée moins conséquente de ces poursuivants les plus acharnés, le quatuor infernal qui semble se relayer pour donner à cette chasse un tempo des plus soutenu aux allures de « reaching » si appréciées des Class40. Premier de cordée dans cet exercice de poursuite en ce 4ème après-midi de course, Fabrice Amédéo (Geodis) prend à son tour un relais appuyé qui relègue momentanément Thierry Bouchard (Comiris-Elior) et Sébastien Rogues (Generation Eole- GDF Suez) à une dizaine de milles. Le marin montagnard Aurélien Ducroz (Latitude Neige-Longitude Mer), remarquable depuis les premières minutes de course, cravache pour demeurer au plus près de ce bloc leader désormais sous la menace de se voir « avalé » par le peloton qu’emmène présentement Stéphane Lediraison (IXBlue).
La baie du Saint-Laurent a considérablement ouvert le terrain de jeu des Class40 qui, une fois la dernière marque de Percé franchie, ont profité du vent fort de nord-ouest pour entrer enfin dans un exercice de vitesse pure, on l’imagine, très apprécié des marins soumis à tous les caprices du Saint-Laurent depuis le départ dimanche dernier de Québec. C’est le médecin Québécois Robert Patenaude (Persévérance) qui est ce soir le dernier concurrent à profiter à son tour des conditions propices à accumuler les milles au compteur. Le gros de la flotte pourrait tirer avantage du passage à Saint-Pierre pour achever de se regrouper et entrer collé-serré en Atlantique.
Le Roux a de quoi voir venir
Erwan Le Roux (FenêtréA Cardinal) gère avec une belle maîtrise le matelas d’avance cumulé dans le Saint-Laurent. Son dauphin se nomme toujours Erik Nigon (Vers un Monde sans Sida), qui s’est aligné dans son sillage quelques 80 milles en retrait. Les trajectoires des deux Multi50 laissent encore ouverte la possibilité pour ces deux équipages de contourner Miquelon par le Nord, avant de plonger vers Saint-Pierre. Un choix conditionné par la puissance du vent de sud-est qui contraint les barreurs à « abattre », à s’éloigner du lit du vent, pour soulager leurs trimarans. Inscrit lui-aussi dans la classe Open de cette 8ème édition de la Transat Québec Saint-Malo, à bord de son monocoque de 50 pieds Vento di Sardegna, l’italien Andrea Mura s’est porté, conformément au challenge qu’il s’est lui-même fixé, à hauteur du meilleur Class40, et ce duel pour l’honneur ne constitue jamais qu’un nouvel élément d’intérêt dans cette transat décidément riche en changements de physionomie.
Partouche, seule victime du Saint-Laurent
C’est un épisode suffisamment rare dans la longue histoire de la course pour être souligné, le Saint-Laurent n’avait jusqu’à hier soir, retenu aucun concurrent pour cause d’avarie. Il en fallait sans doute un pour conserver au puissant fleuve sa redoutable réputation et c’est Christophe Coatnoan qui aura été le premier à informer la direction de course de sa nécessité d’observer une petite escale technique à Gaspé. Suite à la rupture d’une ferrure sur le bout-dehors de son Class40 Partouche, Christophe Coatnoan a ainsi indiqué, peu avant 19h (1h00 du matin heure française), à Jean-Claude Maltais, directeur de course de la Transat Québec Saint-Malo, qu’il se déroutait vers la Marina de Gaspé afin de réparer. Sur place, un soudeur professionnel attendait le bateau afin d’effectuer la réparation et Partouche est reparti à 6 heures de matin heure française.
Les échos de la mer
Erik Nigon, Vers un Monde sans Sida
« On ne peut pas dire qu'on peut la jouer cool dans le coin. Après 36h de conditions de vent on va dire soutenu et surtout avec une mer en bouilloire qui a mis à mal (de mer) les 3/4 de l’équipage on se retrouve à nouveau dans de la molle à la sortie du golfe du Saint-Laurent. A l'instant précis c'est à dire 14h TU (16h pour la France et 10h à Québec pour ceux qui ont la flemme d'aller regarder sur Google...) nous avons 0 nœud de vent depuis une heure et un reste de clapot à vous avaler les tablettes de Mercalm comme on engloutit les pichets de Belle Gueule sur les bords du bassin Louise !
J'oubliais, il pleut, ça hésite entre crachin breton et averse Gaspésienne ce qui fait qu'on commence à mijoter doucement dans la combinaison et que je vais bientôt donner consigne de l'enlever avant de rentrer dans le bateau et même si ça tombe dru. C'est pas difficile on n'arrive plus à sentir le doux remugle des saucissons qui pendent accrochés au coupe circuit moteur !
Coté course croisière on a un peu râlé quand il fallait tirer des bords dans 25 noeuds et la marmite locale pour aller à Gaspé et Percé mais quand on a découvert la côte (oui à 200m sinon on voyait surtout la pluie et la brume) on a été soufflés, c'est absolument magnifique, Gaspé avec ses coteaux tout en nuances de vert du plus lumineux au plus profond et la Roche Percé, bien cachée avec son ile à coté et ses myriades de volatiles diverses ... Et c'est ti pas magique quand vous tournez la marque de Gaspé que le comité de course (bravo les gars pour venir nous pointer et saluer un par un aux marques de parcours dans vos cirés sur les zodiacs !) vous prévienne attention en repartant il y a 3 baleines bleues sur la route...
Ensuite entre Percé et le Sud des Iles de la Madeleine on a bien reçu la mer et le vent. On est resté sous toilé pour ne pas tout casser dans une mer croisée et courte comme on trouve en Iroise ou dans le Golfe de Biscai (là je ne vous aiderai pas, à vous de trouver...)
Depuis on oscille entre pas de vent et reaching léger et il nous reste 145 milles pour arriver à Saint-Pierre, dernière marque de parcours avant de prendre le large...»
Stéphane Le Diraison, IXBlue
« Connaissez-vous l'île aux lièvres ? C'est une île magnifique dans l'embouchure du Saint-Laurent mais c'est aussi le cauchemar du régatier. Nous aurions dû nous méfier de cette île qui porter un nom louche. Après avoir passé la première marque de course avec une solide avance, nous avons eu le temps de savourer le paysage, arrêtés sans vent pendant des heures alors que nos concurrents nous dépassaient tous inexorablement par le sud. Des loups de mer saluaient de hurlements sauvages et inquiétants notre escale inopinée.
Seulement 15 heures après le départ, pas simple de repartir avec une balle dans le pied ! La course rime désormais avec remontée : notre pointage du jour en 6ème position récompense l'énergie que nous avons déployée pour revenir dans le match !
Je passe sous silences les problèmes divers et variés : rupture du bras du bout dehors un quart d'heure après le départ, électronique du bord défectueuse, rupture de la drisse de solent, Le bateau commence à souffrir d'une saison dense.
Tout cela relève de l'anecdote quand dans la baie de Gaspé nous croisons une baleine bleue, ou encore des phoques entrain de pécher au large de Sainte-Anne-des-Monts et surtout en regard des paysages sublimes qui jalonnent le parcours ! Pour ne rien gâter les couleurs sont extraordinaires - magique !!! »
Denis Van Weynbergh, Proximedia
« Bonjour des Proximen, Le Saint-Laurent nous laissera des souvenirs inoubliables et des images pleins la tête. On a tout eu. Du portant à fond, de la pétole type côte d'azur, à un détail près, on était entouré de baleines et de phoques pendant 10 heures. C'est sûr on en trouve aussi sur les plages méditerranéenne, mais ce ne sont pas les mêmes... (autant pour moi). Hier soir un sublime coucher de soleil avec le bateau SevenStar (Jean-Edouard Criquioche ndlr) en toile de fond (oui, oui, en toile de fond, il était bien derrière nous). Et ce matin, un non moins sublime passage à Percé. Après cela, un tout bel envoi de spi...Et lorsque l'on est sorti pour le changer, au moment d'aller sur la plage avant...Craaac!!!!, le spi en deux morceaux, deux pour le prix d'un...Là c'est sûr, " Y va moins bien aller". La morale du jour: " A force de vouloir envoyer du bois...On se prend une bûche... »
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Les Sables Info
Ils seront finalement 38 skippers au départ de cette quatrième édition des Sables – Les Açores – Les Sables. Pip Hare, faute de financement a dû jeter l’éponge ; la navigatrice britannique ne pourra pas confirmer ses prestations plus qu’honorables lors de la dernière Transat 6.50. Les autres concurrents se sont affrontés pour l’honneur à l’occasion d’un prologue peu venté en baie des Sables d’Olonne.
- Antoine Rioux et Milan Kolacek dominent le prologue,
- Aymeric Belloir vainqueur en série,
- Météo complexe pour la première étape.
On pouvait craindre un prologue tronqué au vu des conditions météorologiques incertaines qui règnent actuellement sur la côte vendéenne. Les vents faibles de nord dominant risquaient en effet de se trouver contrariés par l’établissement de la brise thermique. Finalement, à 12h30, les vents avaient déjà tourné au sud-ouest et le comité de course pouvait envoyer un départ, dans des conditions encore très molles. Au programme, deux tours dans la baie des Sables d’Olonne avec un long bord sous spi tout le long du remblai, pour le plaisir des yeux des estivants massés sur la plage. C’est aussi la vertu d’un prologue de contribuer à rendre la course au large attractive au plus grand nombre.
Les favoris au rendez-vous
Toujours est-il qu’à quelques exceptions près, les favoris ont répondu présent pour ce tour de chauffe pour l’honneur. Avec en premier lieu, un Antoine Rioux (Festival des Pains) en grande forme. Dès la première marque, le skipper granvillais prenait la tête de la course et ne la lâchait plus. Seul Milan Kolacek (Follow Me) parvenait à s’accrocher quand le reste de la flotte peinait à s’extirper des petits airs qui régnaient sur la baie.
En série, Aymeric Belloir (Tout le monde chante contre le cancer) parvenait à contenir les assauts de David Genest (Bingo). Un Nacira de dernière génération contre un Dingo : a priori la bataille semblait inégale, mais les petits airs permettent parfois des renversements de situation inédits. En troisième position Damien Cloarec (Damien Cloarec recherche sponsor) montrait que son adaptation au 6.50 après plusieurs saisons en Figaro Bénéteau se faisait sans douleur.
Il convient malgré tout de garder une certaine mesure sur les résultats du prologue. En baie des Sables d’Olonne, les concurrents ont joué avant tout la prudence, évitant le moindre incident matériel qui pourrait handicaper leur préparation. Le principal objectif reste bien dimanche 29 juillet à 13h02.
Un record qui devrait perdurer
Dimanche donc, les concurrents vont entrer dans le vif du sujet. Et s’il est un point sur lequel tout le monde s’accorde, c’est bien de dire que le record de traversée de 2010 ne sera pas battu. La flotte devrait en effet affronter des conditions météorologiques complexes avec une alternance de vents de face, de calmes et de petites séquences de vents portants. L’anticyclone des Açores semble vouloir s’étendre sur le golfe de Gascogne, mais sur sa face nord, une circulation frontale risque de perturber ce bel ordonnancement. En l’état actuel des choses, la flotte devrait partir dans un régime de vents faibles à modérés de nord-ouest avant de devoir négocier un petit passage de front à la latitude du cap Finisterre. Il faudra ensuite négocier des calmes aux allures portantes pour rejoindre les Açores. Bref ! Il va y avoir du jeu, de la tactique et des coups à jouer entre Les Sables d’Olonne et Horta. Les solitaires vont peut-être rester plus longtemps en mer, mais ils devraient avoir de quoi s’occuper sur la route de l’archipel portugais.
Classement du Prologue
Prototype :
1 Festival des Pains - Antoine Rioux
2 Follow me - Milan Kolacek
3 Chasseur de Primes - Etienne Bertrand
4 Fondation terreetvent.org - Nicolas Boidevezi
5 Prysmian - Giancarlo Pedote
Série :
1 Tout le monde chante contre le cancer - Aymeric Belloir
2 Bingo - David Genest
3 Damien Cloarec cherche Sponsor - Damien Cloarec
4 Team Work - Justine Mettraux
5 Go 4 It - Simon Koster0
Facebook : https://www.facebook.com/#!/LesSablesLesAcores2012
Twitter : #SAS2012
- Aymeric Belloir vainqueur en série,
- Météo complexe pour la première étape.
On pouvait craindre un prologue tronqué au vu des conditions météorologiques incertaines qui règnent actuellement sur la côte vendéenne. Les vents faibles de nord dominant risquaient en effet de se trouver contrariés par l’établissement de la brise thermique. Finalement, à 12h30, les vents avaient déjà tourné au sud-ouest et le comité de course pouvait envoyer un départ, dans des conditions encore très molles. Au programme, deux tours dans la baie des Sables d’Olonne avec un long bord sous spi tout le long du remblai, pour le plaisir des yeux des estivants massés sur la plage. C’est aussi la vertu d’un prologue de contribuer à rendre la course au large attractive au plus grand nombre.
Les favoris au rendez-vous
Toujours est-il qu’à quelques exceptions près, les favoris ont répondu présent pour ce tour de chauffe pour l’honneur. Avec en premier lieu, un Antoine Rioux (Festival des Pains) en grande forme. Dès la première marque, le skipper granvillais prenait la tête de la course et ne la lâchait plus. Seul Milan Kolacek (Follow Me) parvenait à s’accrocher quand le reste de la flotte peinait à s’extirper des petits airs qui régnaient sur la baie.
En série, Aymeric Belloir (Tout le monde chante contre le cancer) parvenait à contenir les assauts de David Genest (Bingo). Un Nacira de dernière génération contre un Dingo : a priori la bataille semblait inégale, mais les petits airs permettent parfois des renversements de situation inédits. En troisième position Damien Cloarec (Damien Cloarec recherche sponsor) montrait que son adaptation au 6.50 après plusieurs saisons en Figaro Bénéteau se faisait sans douleur.
Il convient malgré tout de garder une certaine mesure sur les résultats du prologue. En baie des Sables d’Olonne, les concurrents ont joué avant tout la prudence, évitant le moindre incident matériel qui pourrait handicaper leur préparation. Le principal objectif reste bien dimanche 29 juillet à 13h02.
Un record qui devrait perdurer
Dimanche donc, les concurrents vont entrer dans le vif du sujet. Et s’il est un point sur lequel tout le monde s’accorde, c’est bien de dire que le record de traversée de 2010 ne sera pas battu. La flotte devrait en effet affronter des conditions météorologiques complexes avec une alternance de vents de face, de calmes et de petites séquences de vents portants. L’anticyclone des Açores semble vouloir s’étendre sur le golfe de Gascogne, mais sur sa face nord, une circulation frontale risque de perturber ce bel ordonnancement. En l’état actuel des choses, la flotte devrait partir dans un régime de vents faibles à modérés de nord-ouest avant de devoir négocier un petit passage de front à la latitude du cap Finisterre. Il faudra ensuite négocier des calmes aux allures portantes pour rejoindre les Açores. Bref ! Il va y avoir du jeu, de la tactique et des coups à jouer entre Les Sables d’Olonne et Horta. Les solitaires vont peut-être rester plus longtemps en mer, mais ils devraient avoir de quoi s’occuper sur la route de l’archipel portugais.
Classement du Prologue
Prototype :
1 Festival des Pains - Antoine Rioux
2 Follow me - Milan Kolacek
3 Chasseur de Primes - Etienne Bertrand
4 Fondation terreetvent.org - Nicolas Boidevezi
5 Prysmian - Giancarlo Pedote
Série :
1 Tout le monde chante contre le cancer - Aymeric Belloir
2 Bingo - David Genest
3 Damien Cloarec cherche Sponsor - Damien Cloarec
4 Team Work - Justine Mettraux
5 Go 4 It - Simon Koster0
Facebook : https://www.facebook.com/#!/LesSablesLesAcores2012
Twitter : #SAS2012
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Les Sables Info
Chansons françaises avec du vrai texte dedans !
"L'univers de Momo est fait de chansons : « La chanson » celle qui sonne avec guitare. Ses textes ciselés au détail près, sont autant de scénettes de la vie quotidienne dans lesquelles on se retrouve avec délectation. Vient de naître son tout premier album. Un album qui a fait le choix du voyage. Car Momo a la bougeotte et sillonne la planète des Philippines à Rennes. Avec Momo, « une ballade à bicyclette », « au printemps », « c’est la nuit contre l’ombre »! Celle d’un grand voyageur qui nous donne envie de partir vers l’ailleurs." Propos d’Évelyne Adam de France Bleu.
Gratuit.
Scène de l'embarcadère, Quai de la Chaume à partir de 21h30.
Gratuit.
Scène de l'embarcadère, Quai de la Chaume à partir de 21h30.
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Les Sables Info
Comme toujours sur la Québec - Saint-Malo, les forts courants du Saint-Laurent, lorsqu’ils sont contraires à la progression des bateaux, se transforment en véritables « passages à niveau ». Ces coups de frein, aussi réguliers qu’imparables, bloquent les concurrents le temps d’une marée, séparant la flotte en petits groupes.
Le Class40 Groupe Picoty est bien revenu sur le gros du peloton, hier. En revanche, ce peloton (le deuxième « paquet » de la flotte, donc) est désormais un peu détaché du groupe de tête.
Mardi matin, Jacques, Jean-Christophe et Arnaud étaient 15e à une cinquantaine de milles des leaders, à la bagarre avec quelques autres favoris de la course tels que les équipages de Stéphane le Diraison (IX Blue), de Michel Kleinjans (Roarig Forties) ou encore de celui du tenant du titre Halvard Mabire (Campagne de France).
La sortie du Saint-Laurent est proche et l’Atlantique promet de nouveaux rebondissements…
Le Class40 Groupe Picoty est bien revenu sur le gros du peloton, hier. En revanche, ce peloton (le deuxième « paquet » de la flotte, donc) est désormais un peu détaché du groupe de tête.
Mardi matin, Jacques, Jean-Christophe et Arnaud étaient 15e à une cinquantaine de milles des leaders, à la bagarre avec quelques autres favoris de la course tels que les équipages de Stéphane le Diraison (IX Blue), de Michel Kleinjans (Roarig Forties) ou encore de celui du tenant du titre Halvard Mabire (Campagne de France).
La sortie du Saint-Laurent est proche et l’Atlantique promet de nouveaux rebondissements…
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Actualité
Arnaud Boissières
Jacques Fournier
Jean-Christophe Caso
Les Sables d'Olonne
Skipper
Voile
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Les Sables Info
Tous les mardis soirs, Le Petit Marché s'installe "au pied " ( ou plutôt aux roulettes ! ) du Poisson, restaurant situé aux Sables d'Olonne à la Chaume.
Artistes et créateurs exposent leurs productions uniques à la lueur des chandelles, dans une ambiance chaleureuse et poétique.
Venez dénicher la pièce rare d'un créateur, d'un artisan ou d'un artiste français, privilégiez l'achat de qualité et de proximité, pour faire des cadeaux uniques et originaux à des prix abordables.
L'exposition est magistralement animée par le groupe de talent Zig en Zic ( violon , guitare et chant ) lors de l'apéritif concert organisé par le Poisson à Roulettes à partir de 19 heures .
Tous les mardis de l'été jusqu'au 25 Septembre à partir de 19 heures,
Si vous souhaitez dîner, il est préférable de réserver !
Contact au 02 51 32 47 87.
Artistes et créateurs exposent leurs productions uniques à la lueur des chandelles, dans une ambiance chaleureuse et poétique.
Venez dénicher la pièce rare d'un créateur, d'un artisan ou d'un artiste français, privilégiez l'achat de qualité et de proximité, pour faire des cadeaux uniques et originaux à des prix abordables.
L'exposition est magistralement animée par le groupe de talent Zig en Zic ( violon , guitare et chant ) lors de l'apéritif concert organisé par le Poisson à Roulettes à partir de 19 heures .
Tous les mardis de l'été jusqu'au 25 Septembre à partir de 19 heures,
Si vous souhaitez dîner, il est préférable de réserver !
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Les Sables Info
L’Allemand Jorg Riechers s’est donc emparé tôt ce matin, heure française, de la tête des 20 monocoques de la Class40 de cette 8ème Transat Québec Saint-Malo. Son plan Manuard Mare, ultra favori de l’épreuve, vient confirmer tout ce que ses adversaires redoutaient ; son skipper allemand, épaulé par le trio de choc Manuard-Aubrun-Breymayer navigue sans retenue, convaincu que le premier voilier à parer Saint-Pierre et Miquelon prendra une sérieuse option sur le sacre Malouin. Il imprime, dans le fort vent de secteur Sud qui descend des hauteurs de la Gaspésie, un rythme de plus en plus élevé, et pousse ses adversaires directs réunis en un petit « Club des 4 » bien détaché du peloton, à attaquer vigoureusement en direction des deux dernières marques de passages du Saint-Laurent, Gaspé et sa baie de tous les dangers et Percé, que ce joli monde devrait atteindre au cœur de l’après-midi Québécoise. Deux nouvelles opportunités pour les spectateurs venus en nombre, et parfois jusqu’au milieu de la nuit, d’applaudir et d’encourager les navigateurs lors de chacun des passages obligés de la Malbaie, Rimouski, Matane et Sainte-Anne des Monts. Autant de noms qui ne sont plus qu’un lointain et agréable souvenir pour Erwan Le Roux et les hommes du trimaran FenêtréA Cardinal en route pour un long bord de près au plus fort d’une petite dépression qui sévit entre la Gaspésie et les Iles de la Madeleine, passage obligé pour les concurrents de la classe Open.
Adieu Saint-Laurent et merci aux Québécois…
C’est dans la position qu’il affectionne, celle de leader, que Jörg Riechers négocie en ces premières heures de la matinée Québécoise, « l’atterrissage » sur la baie de Gaspé. « Un changement aussi rapide que judicieux de voile d’avant avec le code 0 nous a permis de doubler Rogues 100 mètres avant la bouée de Sainte-Anne » décrit avec jubilation le nouveau leader de la course. Le vent de secteur Sud est fort, plus de 20 nœuds, et la mer jusqu’à présent parfaitement négociable, protégée par les monts de Gaspésie, commence à prendre des reliefs océaniques de plus en plus inconfortables. C’est dans ce délicat contexte que les principaux acteurs en Class40 de cette Transat Québec Saint-Malo, 8ème du nom, abordent l’avant dernier passage obligé du parcours dans le Saint-Laurent, une bouée mouillée à l’entrée de la baie de Gaspé. Des allures de près qui, à défaut de réjouir les marins, marquent la fin de la palpitante régate aux allures d’étape du tour de France à la voile disputée deux jours durant au plus près des rivages, à vue d’un enthousiaste public Québécois. Changements de leaders, innombrables duels d’empannage, bagarres bord à bord ont ainsi scandé la descente du fleuve et maintenu les équipages au plus haut niveau d’alerte et de concentration. Cinq voiliers s’apprêtent à entrer dès aujourd’hui dans le vif océanique de la course. Derrière Mare, tous, de Thierry Bouchard (Comiris-Elior), Sébastien Rogues (Generation Eole - GDF SUEZ), Fabrice Amédéo (Geodis) ou Aurélien Ducroz (Latitude Neige - Longitude Mer) ont à un moment donné tenu le leadership et vont désormais s’attacher à « coller aux basques » de l’Allemand. Mais derrière ce groupe un moment clairement détaché, nul n’a, et de loin, encore abdiqué. De Stéphane Le Diraison (IX Blue), 6ème à moins de 30 milles, à l’étonnant David Augeix et son vaillant Akilaria EDF Energies Nouvelles 12ème à moins de 40 milles, tous les équipages « mettent du charbon » avec l’espoir d’un regroupement en baie de Gaspé, avant d’attaquer toutes chances préservées un long bord de reaching vers l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon.
On notera au terme de deux haletantes journées sur un Saint-Laurent piégeux à souhait qu’aucun voilier ne déplore d’avaries sérieuses, et que c’est avec l’intégrité parfaitement préservée de leurs voiliers que les 25 équipages toujours en lice quitteront le Saint-Laurent.
La « Percé » d’Erwan Le Roux
Après avoir avalé la bouée de Saint-Anne des Monts hier soir à 20h00, celle de Gaspé à 10h ce matin puis Percé, dernière marque de parcours du Saint-Laurent, à 12h15, le trimaran de 50 pieds d’Erwan Leroux, FenêtréA Cardinal fait désormais route vers l’Ile de La Madeleine. Cependant, les dernières heures de navigation ne sont pas de tout repos pour l’équipage qui doit désormais batailler ferme, au près et dans un vent qui s’est bien renforcé, 25 nœuds de sud à la sortie du fleuve. L’influence Atlantique se fait désormais bien sentir et les cirés ont été sortis des sacs.
Si les préoccupations du fleuve sont passées, la grosse difficulté pour Erwan Le Roux se trouve maintenant être la météo. À l’origine, le trimaran devait arriver à se positionner en avant d’une dépression qui allait traverser l’Atlantique, mais malheureusement la tendance se dirige vers une traversée dans la dépression. L’objectif est de naviguer le plus vite possible afin de la devancer. L’équipage ne ménage pas ses efforts et les prochaines heures seront cruciales.
63 milles derrière, Erik Nigon sur Vers un Monde sans Sida occupe une surprenante deuxième place. Cette nuit, un fait de course qui reste encore inexpliqué à nos yeux et dont nous attendons confirmation, a contraint Gilles Lamiré sur Défi Saint-Malo Agglo à rebrousser chemin afin de franchir la bouée de Saint-Anne des Monts. Est-ce le courant qui l’a déporté plus rapidement que prévu vers la sortie alors qu’il naviguait au milieu du fleuve ou est-ce juste un simple oubli de cette marque ? Toujours est-il que cette erreur d’appréciation lui coûte extrêmement cher. Alors qu’il comptait 17 milles d’avance sur le 50 pieds italien Vento di Sardegna d’Andrea Mura et 21 milles sur le troisième trimaran de cette Transat, Vers un Monde sans Sida d’Erik Nigon, Gilles Lamiré rétrograde rapidement en 4e position à 90 milles de FenêtréA Cardinal et 27 milles de Vers un Monde sans Sida. Après les soucis techniques des premières heures de course, ce nouveau coup du sort doit très certainement mettre à mal le moral des malouins.
De son côté, Georges Leblanc sur Océan Phénix est à 160 milles derrière le leader : « Je suis installé à la table à cartes, les yeux rivés sur l’écran, je constate que la trace de notre parcours n’a rien de réjouissant. C’est aberrant, j’y vois des cercles parfaits. Ça ressemble presque aux anneaux olympiques, la similitude s’arrête là. La nuit qui n’est pas froide, mais tellement décevante cède sa place au lever du jour qui nous laisse entrevoir le même paysage que la veille. Si le vent tarde à se pointer, nous ne sommes pas au bout de nos peines. »
5 sur 6
Avec 5 prix attribués sur les 6 prévus et 4 bateaux récompensés, ce circuit 6 villes, 6 bouées est un vrai succès d’autant plus qu’à chaque passage de marque, la fête était au rendez-vous. « Cette nuit à 1h du matin, on est passé au petit village de Saint-Anne de Monts, la bouée était à 50 mètres de la digue, il y avait 50 personnes qui était avec des sifflets, les phares des voitures et qui nous applaudissaient, c’était incroyable. C’était un peu surréaliste et on a eu ça à chaque point de passage. » Commentait Armel Tripon ce matin à la vacation radio.
Seul le prix à Gaspé qui récompense le premier monocoque en Class40 reste à attribuer.
Les Prix :
La Malbaie : Premier voilier toutes catégories – FenêtréA Cardinal d’Erwan Le Roux
Rimouski : Premier monocoque toutes catégories - Latitude Neige – Longitude Mer d’Aurélien Ducroz
Matane : Premier monocoque Class40 – Eole Generation - GDF SUEZ de Sébastien Rogues
Saint-Anne des Monts : Premier monocoque toutes catégories – Mare de Jörg Riechers
Gaspé : Premier monocoque Class40 – En attente
Percé : Premier multicoque toutes classes - FenêtréA Cardinal d’Erwan Le Roux
Pour suivre la flotte, les positions des bateaux sont actualisées toutes les 15 minutes dans le Saint-Laurent : http://transat.korem.com/course
Téléchargez les dernières positions : içi
C’est dans la position qu’il affectionne, celle de leader, que Jörg Riechers négocie en ces premières heures de la matinée Québécoise, « l’atterrissage » sur la baie de Gaspé. « Un changement aussi rapide que judicieux de voile d’avant avec le code 0 nous a permis de doubler Rogues 100 mètres avant la bouée de Sainte-Anne » décrit avec jubilation le nouveau leader de la course. Le vent de secteur Sud est fort, plus de 20 nœuds, et la mer jusqu’à présent parfaitement négociable, protégée par les monts de Gaspésie, commence à prendre des reliefs océaniques de plus en plus inconfortables. C’est dans ce délicat contexte que les principaux acteurs en Class40 de cette Transat Québec Saint-Malo, 8ème du nom, abordent l’avant dernier passage obligé du parcours dans le Saint-Laurent, une bouée mouillée à l’entrée de la baie de Gaspé. Des allures de près qui, à défaut de réjouir les marins, marquent la fin de la palpitante régate aux allures d’étape du tour de France à la voile disputée deux jours durant au plus près des rivages, à vue d’un enthousiaste public Québécois. Changements de leaders, innombrables duels d’empannage, bagarres bord à bord ont ainsi scandé la descente du fleuve et maintenu les équipages au plus haut niveau d’alerte et de concentration. Cinq voiliers s’apprêtent à entrer dès aujourd’hui dans le vif océanique de la course. Derrière Mare, tous, de Thierry Bouchard (Comiris-Elior), Sébastien Rogues (Generation Eole - GDF SUEZ), Fabrice Amédéo (Geodis) ou Aurélien Ducroz (Latitude Neige - Longitude Mer) ont à un moment donné tenu le leadership et vont désormais s’attacher à « coller aux basques » de l’Allemand. Mais derrière ce groupe un moment clairement détaché, nul n’a, et de loin, encore abdiqué. De Stéphane Le Diraison (IX Blue), 6ème à moins de 30 milles, à l’étonnant David Augeix et son vaillant Akilaria EDF Energies Nouvelles 12ème à moins de 40 milles, tous les équipages « mettent du charbon » avec l’espoir d’un regroupement en baie de Gaspé, avant d’attaquer toutes chances préservées un long bord de reaching vers l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon.
On notera au terme de deux haletantes journées sur un Saint-Laurent piégeux à souhait qu’aucun voilier ne déplore d’avaries sérieuses, et que c’est avec l’intégrité parfaitement préservée de leurs voiliers que les 25 équipages toujours en lice quitteront le Saint-Laurent.
La « Percé » d’Erwan Le Roux
Après avoir avalé la bouée de Saint-Anne des Monts hier soir à 20h00, celle de Gaspé à 10h ce matin puis Percé, dernière marque de parcours du Saint-Laurent, à 12h15, le trimaran de 50 pieds d’Erwan Leroux, FenêtréA Cardinal fait désormais route vers l’Ile de La Madeleine. Cependant, les dernières heures de navigation ne sont pas de tout repos pour l’équipage qui doit désormais batailler ferme, au près et dans un vent qui s’est bien renforcé, 25 nœuds de sud à la sortie du fleuve. L’influence Atlantique se fait désormais bien sentir et les cirés ont été sortis des sacs.
Si les préoccupations du fleuve sont passées, la grosse difficulté pour Erwan Le Roux se trouve maintenant être la météo. À l’origine, le trimaran devait arriver à se positionner en avant d’une dépression qui allait traverser l’Atlantique, mais malheureusement la tendance se dirige vers une traversée dans la dépression. L’objectif est de naviguer le plus vite possible afin de la devancer. L’équipage ne ménage pas ses efforts et les prochaines heures seront cruciales.
63 milles derrière, Erik Nigon sur Vers un Monde sans Sida occupe une surprenante deuxième place. Cette nuit, un fait de course qui reste encore inexpliqué à nos yeux et dont nous attendons confirmation, a contraint Gilles Lamiré sur Défi Saint-Malo Agglo à rebrousser chemin afin de franchir la bouée de Saint-Anne des Monts. Est-ce le courant qui l’a déporté plus rapidement que prévu vers la sortie alors qu’il naviguait au milieu du fleuve ou est-ce juste un simple oubli de cette marque ? Toujours est-il que cette erreur d’appréciation lui coûte extrêmement cher. Alors qu’il comptait 17 milles d’avance sur le 50 pieds italien Vento di Sardegna d’Andrea Mura et 21 milles sur le troisième trimaran de cette Transat, Vers un Monde sans Sida d’Erik Nigon, Gilles Lamiré rétrograde rapidement en 4e position à 90 milles de FenêtréA Cardinal et 27 milles de Vers un Monde sans Sida. Après les soucis techniques des premières heures de course, ce nouveau coup du sort doit très certainement mettre à mal le moral des malouins.
De son côté, Georges Leblanc sur Océan Phénix est à 160 milles derrière le leader : « Je suis installé à la table à cartes, les yeux rivés sur l’écran, je constate que la trace de notre parcours n’a rien de réjouissant. C’est aberrant, j’y vois des cercles parfaits. Ça ressemble presque aux anneaux olympiques, la similitude s’arrête là. La nuit qui n’est pas froide, mais tellement décevante cède sa place au lever du jour qui nous laisse entrevoir le même paysage que la veille. Si le vent tarde à se pointer, nous ne sommes pas au bout de nos peines. »
5 sur 6
Avec 5 prix attribués sur les 6 prévus et 4 bateaux récompensés, ce circuit 6 villes, 6 bouées est un vrai succès d’autant plus qu’à chaque passage de marque, la fête était au rendez-vous. « Cette nuit à 1h du matin, on est passé au petit village de Saint-Anne de Monts, la bouée était à 50 mètres de la digue, il y avait 50 personnes qui était avec des sifflets, les phares des voitures et qui nous applaudissaient, c’était incroyable. C’était un peu surréaliste et on a eu ça à chaque point de passage. » Commentait Armel Tripon ce matin à la vacation radio.
Seul le prix à Gaspé qui récompense le premier monocoque en Class40 reste à attribuer.
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La Malbaie : Premier voilier toutes catégories – FenêtréA Cardinal d’Erwan Le Roux
Rimouski : Premier monocoque toutes catégories - Latitude Neige – Longitude Mer d’Aurélien Ducroz
Matane : Premier monocoque Class40 – Eole Generation - GDF SUEZ de Sébastien Rogues
Saint-Anne des Monts : Premier monocoque toutes catégories – Mare de Jörg Riechers
Gaspé : Premier monocoque Class40 – En attente
Percé : Premier multicoque toutes classes - FenêtréA Cardinal d’Erwan Le Roux
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Il existe un lien entre le One Man Show d'humour, la Magie, et le Mentalisme... Ne cherchez plus c'est le déjanté Fabien Olicard ! Il surfe sur ces trois axes en roue libre... Le show est dynamique, les rires fusent au rythme d'un texte acéré, et au moment où l'on s'y attend le moins : l'Artiste montre d'incroyables capacités de Mentaliste et de Magicien !
Avec ce personnage sympathique, sûrement grâce au grain de folie qui ne le quitte pas, on assiste à la rencontre du Stand Up et de la magie. Fabien Olicard a remporté de nombreux prix, comme la finale parisienne du train des talents en 2012, Le 1er de l'Humour à Poitiers, ou encore le 1er Prix aux K'DOR du cabaret (Festival parrainé par Patrick Sébastien).
Son spectacle "Mots de Tête" vous fait passer du plateau télévisé, à la folie des peoples, le tout avec beaucoup d'interactivité. Ce nouveau One Man Show a déjà conquis les festivals de Rocquencourt, le festival du rire de Tahiti, et plus de 37 pays en 2011 et affiche complet chaque semaine sur Paris à la "Comédie des 3 bornes"
Renseignements : 06 16 28 62 28 ou http://www.lesouffleurdarundel.fr
Tarif réduit 8 €, tarif plein 10 €, gratuit pour les enfants de - 12 ans.
Tour d'Arundel, La Chaume à partir de 21h00.
Son spectacle "Mots de Tête" vous fait passer du plateau télévisé, à la folie des peoples, le tout avec beaucoup d'interactivité. Ce nouveau One Man Show a déjà conquis les festivals de Rocquencourt, le festival du rire de Tahiti, et plus de 37 pays en 2011 et affiche complet chaque semaine sur Paris à la "Comédie des 3 bornes"
Renseignements : 06 16 28 62 28 ou http://www.lesouffleurdarundel.fr
Tarif réduit 8 €, tarif plein 10 €, gratuit pour les enfants de - 12 ans.
Tour d'Arundel, La Chaume à partir de 21h00.
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