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On le répète à l’envie, la Transat Québec Saint-Malo, en plus de son incontestable intérêt sportif, projette marins et amoureux de belles histoires de mer au cœur des grandes heures des explorations et des navigations à la voile des 16ème et 17ème siècles. Après les tumultes du Saint-Laurent sur lequel plane toujours les ombres de Jacques Cartier et Samuel de Champlain, l’immense baie du Saint-Laurent propose aux 25 équipages toujours et plus que jamais en course, d’investir les parages des Iles de la Madeleine pour les multicoques, et l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon pour l’ensemble de la flotte. Une double chicane que Erwan Le Roux (FenêtréA Cardinal) a en partie négocié, après son franchissement cette nuit des Iles de la Madeleine, et qui va se concrétiser pour les 24 autres voiliers par une navigation insulaire toute en finesse au ras des cailloux puisque les instructions de course imposent de se glisser entre les îles de Langlade et l’île Saint-Pierre à laisser sur tribord. Un nouveau moment puissant en images et fort en émotion pour les 103 marins de la course heureux et surpris de trouver en baie du Saint-Laurent des conditions musclées qui préfigurent déjà les schémas atlantiques à venir.
- Prochaine et dernière terre avant l’Europe, Saint-Pierre et Miquelon
- Riechers imprime le tempo
- Erwan Le Roux entre sagesse et performance
- Partouche seule victime du Saint-Laurent
Riechers seul contre tous
Quelque peu ralenti à la mi-journée par un petit recalage dans l’est rendu nécessaire par la brutale rotation des vents de nord-ouest au secteur sud-est, l’Allemand Joerg Riechers (Mare) est bien, depuis sa prise de pouvoir au passage de la marque de Sainte-Anne-des-Monts dans la nuit de lundi à mardi le solide leader que l’on attendait. En compagnie de sa « All-Star Team » Rémi Aubrun, Sam Manuard et Ryan Breymaier, il n’a cessé d’appuyer sur l’accélérateur depuis Percé au point de porter un moment son avance à 44 milles. Son petit recalage évoqué plus haut le remet à une portée moins conséquente de ces poursuivants les plus acharnés, le quatuor infernal qui semble se relayer pour donner à cette chasse un tempo des plus soutenu aux allures de « reaching » si appréciées des Class40. Premier de cordée dans cet exercice de poursuite en ce 4ème après-midi de course, Fabrice Amédéo (Geodis) prend à son tour un relais appuyé qui relègue momentanément Thierry Bouchard (Comiris-Elior) et Sébastien Rogues (Generation Eole- GDF Suez) à une dizaine de milles. Le marin montagnard Aurélien Ducroz (Latitude Neige-Longitude Mer), remarquable depuis les premières minutes de course, cravache pour demeurer au plus près de ce bloc leader désormais sous la menace de se voir « avalé » par le peloton qu’emmène présentement Stéphane Lediraison (IXBlue).
La baie du Saint-Laurent a considérablement ouvert le terrain de jeu des Class40 qui, une fois la dernière marque de Percé franchie, ont profité du vent fort de nord-ouest pour entrer enfin dans un exercice de vitesse pure, on l’imagine, très apprécié des marins soumis à tous les caprices du Saint-Laurent depuis le départ dimanche dernier de Québec. C’est le médecin Québécois Robert Patenaude (Persévérance) qui est ce soir le dernier concurrent à profiter à son tour des conditions propices à accumuler les milles au compteur. Le gros de la flotte pourrait tirer avantage du passage à Saint-Pierre pour achever de se regrouper et entrer collé-serré en Atlantique.
Le Roux a de quoi voir venir
Erwan Le Roux (FenêtréA Cardinal) gère avec une belle maîtrise le matelas d’avance cumulé dans le Saint-Laurent. Son dauphin se nomme toujours Erik Nigon (Vers un Monde sans Sida), qui s’est aligné dans son sillage quelques 80 milles en retrait. Les trajectoires des deux Multi50 laissent encore ouverte la possibilité pour ces deux équipages de contourner Miquelon par le Nord, avant de plonger vers Saint-Pierre. Un choix conditionné par la puissance du vent de sud-est qui contraint les barreurs à « abattre », à s’éloigner du lit du vent, pour soulager leurs trimarans. Inscrit lui-aussi dans la classe Open de cette 8ème édition de la Transat Québec Saint-Malo, à bord de son monocoque de 50 pieds Vento di Sardegna, l’italien Andrea Mura s’est porté, conformément au challenge qu’il s’est lui-même fixé, à hauteur du meilleur Class40, et ce duel pour l’honneur ne constitue jamais qu’un nouvel élément d’intérêt dans cette transat décidément riche en changements de physionomie.
Partouche, seule victime du Saint-Laurent
C’est un épisode suffisamment rare dans la longue histoire de la course pour être souligné, le Saint-Laurent n’avait jusqu’à hier soir, retenu aucun concurrent pour cause d’avarie. Il en fallait sans doute un pour conserver au puissant fleuve sa redoutable réputation et c’est Christophe Coatnoan qui aura été le premier à informer la direction de course de sa nécessité d’observer une petite escale technique à Gaspé. Suite à la rupture d’une ferrure sur le bout-dehors de son Class40 Partouche, Christophe Coatnoan a ainsi indiqué, peu avant 19h (1h00 du matin heure française), à Jean-Claude Maltais, directeur de course de la Transat Québec Saint-Malo, qu’il se déroutait vers la Marina de Gaspé afin de réparer. Sur place, un soudeur professionnel attendait le bateau afin d’effectuer la réparation et Partouche est reparti à 6 heures de matin heure française.
Les échos de la mer
Erik Nigon, Vers un Monde sans Sida
« On ne peut pas dire qu'on peut la jouer cool dans le coin. Après 36h de conditions de vent on va dire soutenu et surtout avec une mer en bouilloire qui a mis à mal (de mer) les 3/4 de l’équipage on se retrouve à nouveau dans de la molle à la sortie du golfe du Saint-Laurent. A l'instant précis c'est à dire 14h TU (16h pour la France et 10h à Québec pour ceux qui ont la flemme d'aller regarder sur Google...) nous avons 0 nœud de vent depuis une heure et un reste de clapot à vous avaler les tablettes de Mercalm comme on engloutit les pichets de Belle Gueule sur les bords du bassin Louise !
J'oubliais, il pleut, ça hésite entre crachin breton et averse Gaspésienne ce qui fait qu'on commence à mijoter doucement dans la combinaison et que je vais bientôt donner consigne de l'enlever avant de rentrer dans le bateau et même si ça tombe dru. C'est pas difficile on n'arrive plus à sentir le doux remugle des saucissons qui pendent accrochés au coupe circuit moteur !
Coté course croisière on a un peu râlé quand il fallait tirer des bords dans 25 noeuds et la marmite locale pour aller à Gaspé et Percé mais quand on a découvert la côte (oui à 200m sinon on voyait surtout la pluie et la brume) on a été soufflés, c'est absolument magnifique, Gaspé avec ses coteaux tout en nuances de vert du plus lumineux au plus profond et la Roche Percé, bien cachée avec son ile à coté et ses myriades de volatiles diverses ... Et c'est ti pas magique quand vous tournez la marque de Gaspé que le comité de course (bravo les gars pour venir nous pointer et saluer un par un aux marques de parcours dans vos cirés sur les zodiacs !) vous prévienne attention en repartant il y a 3 baleines bleues sur la route...
Ensuite entre Percé et le Sud des Iles de la Madeleine on a bien reçu la mer et le vent. On est resté sous toilé pour ne pas tout casser dans une mer croisée et courte comme on trouve en Iroise ou dans le Golfe de Biscai (là je ne vous aiderai pas, à vous de trouver...)
Depuis on oscille entre pas de vent et reaching léger et il nous reste 145 milles pour arriver à Saint-Pierre, dernière marque de parcours avant de prendre le large...»
Stéphane Le Diraison, IXBlue
« Connaissez-vous l'île aux lièvres ? C'est une île magnifique dans l'embouchure du Saint-Laurent mais c'est aussi le cauchemar du régatier. Nous aurions dû nous méfier de cette île qui porter un nom louche. Après avoir passé la première marque de course avec une solide avance, nous avons eu le temps de savourer le paysage, arrêtés sans vent pendant des heures alors que nos concurrents nous dépassaient tous inexorablement par le sud. Des loups de mer saluaient de hurlements sauvages et inquiétants notre escale inopinée.
Seulement 15 heures après le départ, pas simple de repartir avec une balle dans le pied ! La course rime désormais avec remontée : notre pointage du jour en 6ème position récompense l'énergie que nous avons déployée pour revenir dans le match !
Je passe sous silences les problèmes divers et variés : rupture du bras du bout dehors un quart d'heure après le départ, électronique du bord défectueuse, rupture de la drisse de solent, Le bateau commence à souffrir d'une saison dense.
Tout cela relève de l'anecdote quand dans la baie de Gaspé nous croisons une baleine bleue, ou encore des phoques entrain de pécher au large de Sainte-Anne-des-Monts et surtout en regard des paysages sublimes qui jalonnent le parcours ! Pour ne rien gâter les couleurs sont extraordinaires - magique !!! »
Denis Van Weynbergh, Proximedia
« Bonjour des Proximen, Le Saint-Laurent nous laissera des souvenirs inoubliables et des images pleins la tête. On a tout eu. Du portant à fond, de la pétole type côte d'azur, à un détail près, on était entouré de baleines et de phoques pendant 10 heures. C'est sûr on en trouve aussi sur les plages méditerranéenne, mais ce ne sont pas les mêmes... (autant pour moi). Hier soir un sublime coucher de soleil avec le bateau SevenStar (Jean-Edouard Criquioche ndlr) en toile de fond (oui, oui, en toile de fond, il était bien derrière nous). Et ce matin, un non moins sublime passage à Percé. Après cela, un tout bel envoi de spi...Et lorsque l'on est sorti pour le changer, au moment d'aller sur la plage avant...Craaac!!!!, le spi en deux morceaux, deux pour le prix d'un...Là c'est sûr, " Y va moins bien aller". La morale du jour: " A force de vouloir envoyer du bois...On se prend une bûche... »
Pour suivre la flotte : http://transat.korem.com/course
Téléchargez les dernières positions : içi
- Riechers imprime le tempo
- Erwan Le Roux entre sagesse et performance
- Partouche seule victime du Saint-Laurent
Riechers seul contre tous
Quelque peu ralenti à la mi-journée par un petit recalage dans l’est rendu nécessaire par la brutale rotation des vents de nord-ouest au secteur sud-est, l’Allemand Joerg Riechers (Mare) est bien, depuis sa prise de pouvoir au passage de la marque de Sainte-Anne-des-Monts dans la nuit de lundi à mardi le solide leader que l’on attendait. En compagnie de sa « All-Star Team » Rémi Aubrun, Sam Manuard et Ryan Breymaier, il n’a cessé d’appuyer sur l’accélérateur depuis Percé au point de porter un moment son avance à 44 milles. Son petit recalage évoqué plus haut le remet à une portée moins conséquente de ces poursuivants les plus acharnés, le quatuor infernal qui semble se relayer pour donner à cette chasse un tempo des plus soutenu aux allures de « reaching » si appréciées des Class40. Premier de cordée dans cet exercice de poursuite en ce 4ème après-midi de course, Fabrice Amédéo (Geodis) prend à son tour un relais appuyé qui relègue momentanément Thierry Bouchard (Comiris-Elior) et Sébastien Rogues (Generation Eole- GDF Suez) à une dizaine de milles. Le marin montagnard Aurélien Ducroz (Latitude Neige-Longitude Mer), remarquable depuis les premières minutes de course, cravache pour demeurer au plus près de ce bloc leader désormais sous la menace de se voir « avalé » par le peloton qu’emmène présentement Stéphane Lediraison (IXBlue).
La baie du Saint-Laurent a considérablement ouvert le terrain de jeu des Class40 qui, une fois la dernière marque de Percé franchie, ont profité du vent fort de nord-ouest pour entrer enfin dans un exercice de vitesse pure, on l’imagine, très apprécié des marins soumis à tous les caprices du Saint-Laurent depuis le départ dimanche dernier de Québec. C’est le médecin Québécois Robert Patenaude (Persévérance) qui est ce soir le dernier concurrent à profiter à son tour des conditions propices à accumuler les milles au compteur. Le gros de la flotte pourrait tirer avantage du passage à Saint-Pierre pour achever de se regrouper et entrer collé-serré en Atlantique.
Le Roux a de quoi voir venir
Erwan Le Roux (FenêtréA Cardinal) gère avec une belle maîtrise le matelas d’avance cumulé dans le Saint-Laurent. Son dauphin se nomme toujours Erik Nigon (Vers un Monde sans Sida), qui s’est aligné dans son sillage quelques 80 milles en retrait. Les trajectoires des deux Multi50 laissent encore ouverte la possibilité pour ces deux équipages de contourner Miquelon par le Nord, avant de plonger vers Saint-Pierre. Un choix conditionné par la puissance du vent de sud-est qui contraint les barreurs à « abattre », à s’éloigner du lit du vent, pour soulager leurs trimarans. Inscrit lui-aussi dans la classe Open de cette 8ème édition de la Transat Québec Saint-Malo, à bord de son monocoque de 50 pieds Vento di Sardegna, l’italien Andrea Mura s’est porté, conformément au challenge qu’il s’est lui-même fixé, à hauteur du meilleur Class40, et ce duel pour l’honneur ne constitue jamais qu’un nouvel élément d’intérêt dans cette transat décidément riche en changements de physionomie.
Partouche, seule victime du Saint-Laurent
C’est un épisode suffisamment rare dans la longue histoire de la course pour être souligné, le Saint-Laurent n’avait jusqu’à hier soir, retenu aucun concurrent pour cause d’avarie. Il en fallait sans doute un pour conserver au puissant fleuve sa redoutable réputation et c’est Christophe Coatnoan qui aura été le premier à informer la direction de course de sa nécessité d’observer une petite escale technique à Gaspé. Suite à la rupture d’une ferrure sur le bout-dehors de son Class40 Partouche, Christophe Coatnoan a ainsi indiqué, peu avant 19h (1h00 du matin heure française), à Jean-Claude Maltais, directeur de course de la Transat Québec Saint-Malo, qu’il se déroutait vers la Marina de Gaspé afin de réparer. Sur place, un soudeur professionnel attendait le bateau afin d’effectuer la réparation et Partouche est reparti à 6 heures de matin heure française.
Les échos de la mer
Erik Nigon, Vers un Monde sans Sida
« On ne peut pas dire qu'on peut la jouer cool dans le coin. Après 36h de conditions de vent on va dire soutenu et surtout avec une mer en bouilloire qui a mis à mal (de mer) les 3/4 de l’équipage on se retrouve à nouveau dans de la molle à la sortie du golfe du Saint-Laurent. A l'instant précis c'est à dire 14h TU (16h pour la France et 10h à Québec pour ceux qui ont la flemme d'aller regarder sur Google...) nous avons 0 nœud de vent depuis une heure et un reste de clapot à vous avaler les tablettes de Mercalm comme on engloutit les pichets de Belle Gueule sur les bords du bassin Louise !
J'oubliais, il pleut, ça hésite entre crachin breton et averse Gaspésienne ce qui fait qu'on commence à mijoter doucement dans la combinaison et que je vais bientôt donner consigne de l'enlever avant de rentrer dans le bateau et même si ça tombe dru. C'est pas difficile on n'arrive plus à sentir le doux remugle des saucissons qui pendent accrochés au coupe circuit moteur !
Coté course croisière on a un peu râlé quand il fallait tirer des bords dans 25 noeuds et la marmite locale pour aller à Gaspé et Percé mais quand on a découvert la côte (oui à 200m sinon on voyait surtout la pluie et la brume) on a été soufflés, c'est absolument magnifique, Gaspé avec ses coteaux tout en nuances de vert du plus lumineux au plus profond et la Roche Percé, bien cachée avec son ile à coté et ses myriades de volatiles diverses ... Et c'est ti pas magique quand vous tournez la marque de Gaspé que le comité de course (bravo les gars pour venir nous pointer et saluer un par un aux marques de parcours dans vos cirés sur les zodiacs !) vous prévienne attention en repartant il y a 3 baleines bleues sur la route...
Ensuite entre Percé et le Sud des Iles de la Madeleine on a bien reçu la mer et le vent. On est resté sous toilé pour ne pas tout casser dans une mer croisée et courte comme on trouve en Iroise ou dans le Golfe de Biscai (là je ne vous aiderai pas, à vous de trouver...)
Depuis on oscille entre pas de vent et reaching léger et il nous reste 145 milles pour arriver à Saint-Pierre, dernière marque de parcours avant de prendre le large...»
Stéphane Le Diraison, IXBlue
« Connaissez-vous l'île aux lièvres ? C'est une île magnifique dans l'embouchure du Saint-Laurent mais c'est aussi le cauchemar du régatier. Nous aurions dû nous méfier de cette île qui porter un nom louche. Après avoir passé la première marque de course avec une solide avance, nous avons eu le temps de savourer le paysage, arrêtés sans vent pendant des heures alors que nos concurrents nous dépassaient tous inexorablement par le sud. Des loups de mer saluaient de hurlements sauvages et inquiétants notre escale inopinée.
Seulement 15 heures après le départ, pas simple de repartir avec une balle dans le pied ! La course rime désormais avec remontée : notre pointage du jour en 6ème position récompense l'énergie que nous avons déployée pour revenir dans le match !
Je passe sous silences les problèmes divers et variés : rupture du bras du bout dehors un quart d'heure après le départ, électronique du bord défectueuse, rupture de la drisse de solent, Le bateau commence à souffrir d'une saison dense.
Tout cela relève de l'anecdote quand dans la baie de Gaspé nous croisons une baleine bleue, ou encore des phoques entrain de pécher au large de Sainte-Anne-des-Monts et surtout en regard des paysages sublimes qui jalonnent le parcours ! Pour ne rien gâter les couleurs sont extraordinaires - magique !!! »
Denis Van Weynbergh, Proximedia
« Bonjour des Proximen, Le Saint-Laurent nous laissera des souvenirs inoubliables et des images pleins la tête. On a tout eu. Du portant à fond, de la pétole type côte d'azur, à un détail près, on était entouré de baleines et de phoques pendant 10 heures. C'est sûr on en trouve aussi sur les plages méditerranéenne, mais ce ne sont pas les mêmes... (autant pour moi). Hier soir un sublime coucher de soleil avec le bateau SevenStar (Jean-Edouard Criquioche ndlr) en toile de fond (oui, oui, en toile de fond, il était bien derrière nous). Et ce matin, un non moins sublime passage à Percé. Après cela, un tout bel envoi de spi...Et lorsque l'on est sorti pour le changer, au moment d'aller sur la plage avant...Craaac!!!!, le spi en deux morceaux, deux pour le prix d'un...Là c'est sûr, " Y va moins bien aller". La morale du jour: " A force de vouloir envoyer du bois...On se prend une bûche... »
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