|
Un Saint-Laurent déjà, à moitié, dompté...
Sous un grand soleil et poussée par une petite brise portante, la flotte de la Québec Saint Malo s'est élancée hier, dimanche 22 juillet, à 17h20 heure française, sur le Saint-Laurent. Après une bonne douzaine d'heures de course, les concurrents ont déjà « descendu » la moitié du fleuve québécois. Le Team groupe Picoty a bien négocié ces premières heures de course. Pointés en 14e position ce lundi, ils ne sont qu'à une quinzaine de milles des premiers, et la transat ne fait que commencer.
L'une des grandes difficultés de la Québec Saint-Malo réside dans les toutes premières heures de course. Pas d'échauffement possible sur cette épreuve : les premiers milles peuvent être décisifs, il faut être à son maximum d'entrée de jeu et ne faire aucune erreur, comme le soulignait Jacques Fournier avant le départ.
Après le coup d'envoi hier, le trio du Team Groupe Picoty a réussi à se mettre à l'abri des forts courants contraires qui ont bloqué quelques concurrents sur ce tout début de parcours.
Ce lundi matin, ils exploitent au mieux la brise portante de 6 à 7 nœuds qui souffle actuellement sur le Saint-Laurent et enchaînent les empannages, au largue, sous spi, à 9 - 10 nœuds, le long de la rive Ouest du fleuve.
Jacques, Jean-Christophe et Arnaud sont d'ailleurs régulièrement parmi les bateaux les plus rapides de la flotte des Class40 de cette Québec Saint-Malo... à suivre !
L'une des grandes difficultés de la Québec Saint-Malo réside dans les toutes premières heures de course. Pas d'échauffement possible sur cette épreuve : les premiers milles peuvent être décisifs, il faut être à son maximum d'entrée de jeu et ne faire aucune erreur, comme le soulignait Jacques Fournier avant le départ.
Après le coup d'envoi hier, le trio du Team Groupe Picoty a réussi à se mettre à l'abri des forts courants contraires qui ont bloqué quelques concurrents sur ce tout début de parcours.
Ce lundi matin, ils exploitent au mieux la brise portante de 6 à 7 nœuds qui souffle actuellement sur le Saint-Laurent et enchaînent les empannages, au largue, sous spi, à 9 - 10 nœuds, le long de la rive Ouest du fleuve.
Jacques, Jean-Christophe et Arnaud sont d'ailleurs régulièrement parmi les bateaux les plus rapides de la flotte des Class40 de cette Québec Saint-Malo... à suivre !
Tags :
Arnaud Boissières
Jacques Fournier
Jean-Christophe Caso
La Transat Québec Saint Malo
Les Sables d'Olonne
Skipper
Voile
Commentaires (0)
Les Sables Info
Le grand fleuve Saint-Laurent, fidèle à son image et à sa réputation forgée tout au long des 7 précédentes éditions, ne tarde pas à opérer une impitoyable sélection au sein de la flotte des 25 voiliers engagés. Après un départ hier à la mi-journée heure de Québec, qui a enchanté par sa majesté et son intensité la foule considérable massée sur les berges de la Cité de Champlain, les premières singularités d’un parcours qui impose en plus des caprices du fleuve, les passages obligés devant 6 villes « partenaires » n’ont pas tardé à faire quelques victimes qui déplorent après environ 12 heures de course près d’une trentaine de milles de retard sur les leaders.
Le Canadien Robert Patenaude (Perséverance), le Belge Denis Van Weynbergh (Proximedia) et le Français Jean-Edouard Criquioche (Sevenstar Yachttransport) ont ainsi été lâchés par le gros du peloton et subissent dans la nuit Québécoise toute la puissance du courant contraire.
La bagarre en tête de la flotte des 20 Class40 de l’épreuve fait rage ; les nombreux changements de leaders attestent de l’âpreté de la lutte et on a vu ainsi et à titre d’exemple tout au long des premières douze heures de course pointer au commandement le très inspiré Stéphane Le Diraison (IX Blue), auteur en fin d’après-midi de la première initiative gagnante du jour, en glissant seul au plus près de la rive Nord du fleuve pour atteindre en premier la marque de la Malbaie. Le Diraison a depuis quelque peu rétrogradé en milieu de flotte et c’est au cœur de la nuit Québécoise, et à 7 heures française aujourd’hui, Fabrice Amédéo et son Geodis qui se sont portés au commandement. Ils régatent quasiment bord à bord avec l’un des favoris de l’épreuve, le Français Thierry Bouchard (Comiris-Elior) et devancent d’un gros mile un jeune et tonitruant duo composé du marin-montagnard Aurélien Ducroz (Latitude Neige - Longitude Mer), auteur d’un époustouflant départ hier dans le coup de canon et de Sébastien Rogues (Generation Eole GDF SUEZ), auteur d’un époustouflant départ hier dans le coup de canon.
Les autres favoris de la course, le tenant du titre Halvard Mabire (Campagne de France), l’expérimenté Belge Michel Kleinjans (Roaring Forty 2) et le redouté Allemand Jorg Riechers (Mare) sont en embuscade à une poignée de mille.
Les monocoques de 40 pieds de tête progressent à bonne allure, 9 nœuds et plus dans un vent bien calé au secteur ouest, vers Rimouski qu’ils devraient atteindre à la mi-journée heure française.
C’est sans surprise le trimaran FenêtreA Cardinal de Erwan Le Roux qui ouvre la route toutes classes confondues vers l’embouchure de l’immense fleuve. Avec près de 170 milles parcourus, le trimaran le plus moderne de la flotte des Multi50 a déjà paré la marque obligée de La Malbaie (dès 16 heures hier après-midi) et atteint à l’heure où nous écrivons ces lignes la bouée mouillée devant Rimouski. Il semble avoir pour le moment tué dans l’œuf le duel annoncé avec le trimaran de 60 pieds Défi Saint-Malo Agglo qui régate en compagnie de Un Monde sans Sida d’Erik Nigon quelques 50 milles en retrait.
Pour découvrir la cartographie, position des bateaux toutes les 15 minutes dans le Saint-Laurent : http://transat.korem.com/course
La bagarre en tête de la flotte des 20 Class40 de l’épreuve fait rage ; les nombreux changements de leaders attestent de l’âpreté de la lutte et on a vu ainsi et à titre d’exemple tout au long des premières douze heures de course pointer au commandement le très inspiré Stéphane Le Diraison (IX Blue), auteur en fin d’après-midi de la première initiative gagnante du jour, en glissant seul au plus près de la rive Nord du fleuve pour atteindre en premier la marque de la Malbaie. Le Diraison a depuis quelque peu rétrogradé en milieu de flotte et c’est au cœur de la nuit Québécoise, et à 7 heures française aujourd’hui, Fabrice Amédéo et son Geodis qui se sont portés au commandement. Ils régatent quasiment bord à bord avec l’un des favoris de l’épreuve, le Français Thierry Bouchard (Comiris-Elior) et devancent d’un gros mile un jeune et tonitruant duo composé du marin-montagnard Aurélien Ducroz (Latitude Neige - Longitude Mer), auteur d’un époustouflant départ hier dans le coup de canon et de Sébastien Rogues (Generation Eole GDF SUEZ), auteur d’un époustouflant départ hier dans le coup de canon.
Les autres favoris de la course, le tenant du titre Halvard Mabire (Campagne de France), l’expérimenté Belge Michel Kleinjans (Roaring Forty 2) et le redouté Allemand Jorg Riechers (Mare) sont en embuscade à une poignée de mille.
Les monocoques de 40 pieds de tête progressent à bonne allure, 9 nœuds et plus dans un vent bien calé au secteur ouest, vers Rimouski qu’ils devraient atteindre à la mi-journée heure française.
C’est sans surprise le trimaran FenêtreA Cardinal de Erwan Le Roux qui ouvre la route toutes classes confondues vers l’embouchure de l’immense fleuve. Avec près de 170 milles parcourus, le trimaran le plus moderne de la flotte des Multi50 a déjà paré la marque obligée de La Malbaie (dès 16 heures hier après-midi) et atteint à l’heure où nous écrivons ces lignes la bouée mouillée devant Rimouski. Il semble avoir pour le moment tué dans l’œuf le duel annoncé avec le trimaran de 60 pieds Défi Saint-Malo Agglo qui régate en compagnie de Un Monde sans Sida d’Erik Nigon quelques 50 milles en retrait.
Pour découvrir la cartographie, position des bateaux toutes les 15 minutes dans le Saint-Laurent : http://transat.korem.com/course
Commentaires (0)
Les Sables Info
En janvier dernier, le projet de port de plaisance porté par la commune de BRETIGNOLLES SUR MER, a reçu un avis défavorable de la commission d'enquête publique. Depuis cette date, les initiatives des tenants et des opposants au port se multiplient, divisant chaque fois un peu plus la population brétignollaise.
Ce ne sont ni les manifestations, ni les initiatives, prises parfois au mépris du respect des dispositions légales et réglementaires, qui influeront sur l’issue de ce dossier.
A la suite de récents agissements inadmissibles, le préfet appelle chacun au calme et à la raison.
Ce ne sont ni les manifestations, ni les initiatives, prises parfois au mépris du respect des dispositions légales et réglementaires, qui influeront sur l’issue de ce dossier.
A la suite de récents agissements inadmissibles, le préfet appelle chacun au calme et à la raison.
Commentaires (0)
Les Sables Info
Le départ de la 8ème édition de la Transat Québec Saint-Malo a été donné ce dimanche à 11 heures 20 locales (17 heures 20 Françaises) très précises pour les 20 monocoques de 40 pieds et à 11 heures 35 (17 heures 35 Françaises) pour les grands Multis et Monos de la Classe Open. Conformément aux prévisions, les concurrents se sont élancés au portant dans un vent d’ouest-sud-ouest, d’une petite dizaine de nœuds soufflant exactement dans l’axe du grand fleuve. Ils ont longé sous spi les plaines d’Abraham à l’ombre du célèbre château Frontenac, sous les regards de milliers de spectateurs massés sur les hauteurs, et accompagnés d’un nombre très important d’embarcations de toutes sortes.
Ducroz ouvre le bal
Aurélien Ducroz, sur son Class40 Latitude Neige – Longitude Mer, avec à la tactique le redoutable Eric Péron, a franchi dans le coup de canon la ligne de départ et a ouvert la voie tribord amure et sous grand spi vers le vieux port de Québec. De très stratégiques et non moins délicats empannages sont à venir avant de parer l’île d’Orléans. Remarquablement lancés dans le sillage de Ducroz, les Amédéo (Geodis), Coatnoan (Partouche), Tabardel (Bleu) et Riechers (Mare) glissent bord à bord dans le sillage du leader sur un fleuve parfaitement aplani.
A noter les options au plus près de la rive Sud du Saint-Laurent choisies par Denis Van Weynbergh (Proximedia), Halvard Mabire (Campagne de France) et Sébastien Rogues (Eole Generation – GDF SUEZ)
Andrea Mura lance la Transat des Open
C’est l’Italien Andrea Mura et son grand monocoque Vento di Sardegna qui a le premier coupé la ligne de départ chez les Open. Les multicoques, prudents, se sont donnés de la marge avant de dérouler les gennakers. Erwan Le Roux (FenêtréA Cardinal) a rapidement enclenché le mode vitesse pour griller la politesse d’Erik Nigon (Vers un monde sans Sida) tandis que Gilles Lamiré (Défi Saint-Malo Agglo) fermait la marche des multicoques.
Un grand duel d’empannages débute sous un chaud soleil, et pour le plus grand bonheur des Québécois venus apprécier au plus près le départ de cette grande course classique transatlantique.
Derniers bruits de pontons…
Louis Duc (Avis Immobilier)
« On est content de partir, après un très bon moment à Québec. Les choses se présentent bien. On jette un dernier coup d'œil aux fichiers météo plus pour se déstresser et rentrer à fond dans notre course. On part dans des conditions assez sympas, avec du portant peut-être un peu mollissant cette nuit. On pourrait dans quelques jours avoir un peu de près soutenu. On connait en transat nos choix de route mais sur Québec Saint-Malo, puisqu'on part dans un fleuve, les choses sont beaucoup plus aléatoires. Cela perturbe nos habitudes de départ. Habituellement, on sait à trois jours ce qui nous attend, et ici, on s'attend à bon nombre de surprises... »
Jean-Edouard Criquioche (Sevenstar Yachttransport)
« La météo est super pour partir et s'amariner ; deux soucis cependant : on va être nombreux sur la ligne de départ, avec un fort courant et un chenal étroit. On part sous spi de 200 m2 et il va falloir faire très attention car notre champ de vision à la barre se trouve limité. Certains équipages peuvent être agressifs. Ce sera un peu comme un départ de F1. L'autre point qui me souci, ce sont les baleines. Il y en beaucoup dans le Saint-Laurent, et la nuit, cela devient un peu la roulette russe. Les points de passage limitent la stratégie. Mais c'est le parcours et nous l'acceptons. Nous avons plaisir à montrer nos bateaux et on se réjouit que tant de villes aient souhaité nous voir passer. »
Stéphane le Diraison (IX Blue)
« De l'envie, de l'impatience, et du soulagement. Depuis que j'ai remonté le Saint-Laurent, j'ai envie d'y retourner en régate cette fois. Il y a des interrogations sur le départ. L'embouchure du fleuve est énorme et cette partie de la course va être déterminante. Il va falloir être dans le coup tout de suite. Ce sera une régate jusqu'à Saint-Pierre et Miquelon. Après, on se mettra plus en mode course au large. Mon bateau est rapide, avec un équipage compétent. On y croit. On espère être devant mais tous les équipages sont au top et ce sera dur de faire la différence. »
Fabrice Amédéo (Geodis)
« On est toujours un peu tendu avant le départ. Il est important de bien réussir son entrée dans la course. On a bien dormi, malgré le concert de Pink Floyd sous nos fenêtres. On est très soudé et content de partir. Le premier tronçon est très compliqué, avec des courants et des effets de sites où le vent se renforce très fortement. Il faudra être vigilant aux rondins, aux mammifères marins et aux concurrents. Car le chenal est étroit. Pas d'options dans le fleuve. Il faudra être devant car le courant va s'inverser pour ceux de l'arrière et ceux qui seront devant vont creuser sur ceux qui seront derrière. Ils seront les premiers à toucher la dépression au sortir du Saint-Laurent. On ne part pas comme sur une transat classique, mais comme sur une étape du tour de France à la voile. Loic Le Garrec en arrive, donc il sera dans le rythme. Il y a deux courses dans la course, d'abords une régate inshore dans le fleuve, puis une transat. Armel Tripon sera hors quart dans le fleuve, avec deux hommes sur le pont, puis nous prendrons le rythme océanique avec deux quarts de deux. J'avais trouvé la Solidaire du Chocolat plus dure que la Route du Rhum, à 110% du bateau en permanence. On sera cette fois à 120% et je pense que vous nous verrez très fatigué à Saint-Malo.
J'ai de plus en plus de mal à « courir pour les beaux paysages ». Au contact d'Armel, j'ai de plus en plus envie de gagner. On est dans la même position qu'avant la Solidaire du Chocolat où personne ne nous attendait sur le podium, et je crois que tout est possible. »
Christophe Lebas (Transport COHERANCE)
« Ça fait deux jours que je suis là, je vais prendre les choses comme elles viennent mais cette course aurait mérité 10 ans d’étude pour comprendre les choses du fleuve. Je le connais sur le papier, mais ça serait bien de ne pas tomber dans ses pièges. Comme je suis cherbourgeois, je suis né dans le courant, je connais bien, ça va peut-être m’aider dans la navigation. »
Aurélien Ducroz (Latitude Neige – Longitude Mer)
« Je suis très heureux d’être là et je rêvais de prendre le départ d’une nouvelle transat depuis que j’ai cassé mon bateau l’année dernière aux Açores. J’y suis et je suis du coup très impatient et super ravi. On a un beau bateau un bon équipage, on va se donner les moyens de faire de belles choses. C’est difficile de se faire une idée de ce qui nous attend sur le fleuve. On appréhende un peu c’est certain. J’ai eu la chance de faire le convoyage aller et du coup de me faire déjà une première impression. Les conditions vont être faciles au départ, ça devrait nous faciliter la tâche. »
Gilles Lamiré (Défi Saint-Malo Agglo)
« Je suis super excité. Cette fois on y est. On a la chance d’avoir une super météo pour le départ. Pour les multicoques, ça va aller très vite, mais il y a toujours cette incertitude sur le Saint-Laurent. On a une porte pour dégager assez vite et après sur l’Atlantique on sera à l’abri des gros coups de vent, normalement. FenêtréA Cardinal est le favori, mais notre bateau est optimisé à bloc. On a un peu plus de toiles du coup on va essayer d’en tirer le maximum. »
Erwan Leroux (FenêtréA Cardinal)
« Ça va être une belle fête. Il devrait y avoir beaucoup de monde sur le fleuve et j’espère que ça sera un moment inoubliable pour nous et pour les spectateurs. A priori on a un peu de vent, du soleil, la fête sera complète. Le but est de sortir du Golfe du Saint-Laurent le plus vite possible avec le front pour ensuite attraper l’anticyclone. Les portes sont une bonne initiative pour apporter le spectacle aux gens. Monter nos bateaux aussi près du rivage c’est vraiment un plus, même si on risque de passer assez vite. »
Aurélien Ducroz, sur son Class40 Latitude Neige – Longitude Mer, avec à la tactique le redoutable Eric Péron, a franchi dans le coup de canon la ligne de départ et a ouvert la voie tribord amure et sous grand spi vers le vieux port de Québec. De très stratégiques et non moins délicats empannages sont à venir avant de parer l’île d’Orléans. Remarquablement lancés dans le sillage de Ducroz, les Amédéo (Geodis), Coatnoan (Partouche), Tabardel (Bleu) et Riechers (Mare) glissent bord à bord dans le sillage du leader sur un fleuve parfaitement aplani.
A noter les options au plus près de la rive Sud du Saint-Laurent choisies par Denis Van Weynbergh (Proximedia), Halvard Mabire (Campagne de France) et Sébastien Rogues (Eole Generation – GDF SUEZ)
Andrea Mura lance la Transat des Open
C’est l’Italien Andrea Mura et son grand monocoque Vento di Sardegna qui a le premier coupé la ligne de départ chez les Open. Les multicoques, prudents, se sont donnés de la marge avant de dérouler les gennakers. Erwan Le Roux (FenêtréA Cardinal) a rapidement enclenché le mode vitesse pour griller la politesse d’Erik Nigon (Vers un monde sans Sida) tandis que Gilles Lamiré (Défi Saint-Malo Agglo) fermait la marche des multicoques.
Un grand duel d’empannages débute sous un chaud soleil, et pour le plus grand bonheur des Québécois venus apprécier au plus près le départ de cette grande course classique transatlantique.
Derniers bruits de pontons…
Louis Duc (Avis Immobilier)
« On est content de partir, après un très bon moment à Québec. Les choses se présentent bien. On jette un dernier coup d'œil aux fichiers météo plus pour se déstresser et rentrer à fond dans notre course. On part dans des conditions assez sympas, avec du portant peut-être un peu mollissant cette nuit. On pourrait dans quelques jours avoir un peu de près soutenu. On connait en transat nos choix de route mais sur Québec Saint-Malo, puisqu'on part dans un fleuve, les choses sont beaucoup plus aléatoires. Cela perturbe nos habitudes de départ. Habituellement, on sait à trois jours ce qui nous attend, et ici, on s'attend à bon nombre de surprises... »
Jean-Edouard Criquioche (Sevenstar Yachttransport)
« La météo est super pour partir et s'amariner ; deux soucis cependant : on va être nombreux sur la ligne de départ, avec un fort courant et un chenal étroit. On part sous spi de 200 m2 et il va falloir faire très attention car notre champ de vision à la barre se trouve limité. Certains équipages peuvent être agressifs. Ce sera un peu comme un départ de F1. L'autre point qui me souci, ce sont les baleines. Il y en beaucoup dans le Saint-Laurent, et la nuit, cela devient un peu la roulette russe. Les points de passage limitent la stratégie. Mais c'est le parcours et nous l'acceptons. Nous avons plaisir à montrer nos bateaux et on se réjouit que tant de villes aient souhaité nous voir passer. »
Stéphane le Diraison (IX Blue)
« De l'envie, de l'impatience, et du soulagement. Depuis que j'ai remonté le Saint-Laurent, j'ai envie d'y retourner en régate cette fois. Il y a des interrogations sur le départ. L'embouchure du fleuve est énorme et cette partie de la course va être déterminante. Il va falloir être dans le coup tout de suite. Ce sera une régate jusqu'à Saint-Pierre et Miquelon. Après, on se mettra plus en mode course au large. Mon bateau est rapide, avec un équipage compétent. On y croit. On espère être devant mais tous les équipages sont au top et ce sera dur de faire la différence. »
Fabrice Amédéo (Geodis)
« On est toujours un peu tendu avant le départ. Il est important de bien réussir son entrée dans la course. On a bien dormi, malgré le concert de Pink Floyd sous nos fenêtres. On est très soudé et content de partir. Le premier tronçon est très compliqué, avec des courants et des effets de sites où le vent se renforce très fortement. Il faudra être vigilant aux rondins, aux mammifères marins et aux concurrents. Car le chenal est étroit. Pas d'options dans le fleuve. Il faudra être devant car le courant va s'inverser pour ceux de l'arrière et ceux qui seront devant vont creuser sur ceux qui seront derrière. Ils seront les premiers à toucher la dépression au sortir du Saint-Laurent. On ne part pas comme sur une transat classique, mais comme sur une étape du tour de France à la voile. Loic Le Garrec en arrive, donc il sera dans le rythme. Il y a deux courses dans la course, d'abords une régate inshore dans le fleuve, puis une transat. Armel Tripon sera hors quart dans le fleuve, avec deux hommes sur le pont, puis nous prendrons le rythme océanique avec deux quarts de deux. J'avais trouvé la Solidaire du Chocolat plus dure que la Route du Rhum, à 110% du bateau en permanence. On sera cette fois à 120% et je pense que vous nous verrez très fatigué à Saint-Malo.
J'ai de plus en plus de mal à « courir pour les beaux paysages ». Au contact d'Armel, j'ai de plus en plus envie de gagner. On est dans la même position qu'avant la Solidaire du Chocolat où personne ne nous attendait sur le podium, et je crois que tout est possible. »
Christophe Lebas (Transport COHERANCE)
« Ça fait deux jours que je suis là, je vais prendre les choses comme elles viennent mais cette course aurait mérité 10 ans d’étude pour comprendre les choses du fleuve. Je le connais sur le papier, mais ça serait bien de ne pas tomber dans ses pièges. Comme je suis cherbourgeois, je suis né dans le courant, je connais bien, ça va peut-être m’aider dans la navigation. »
Aurélien Ducroz (Latitude Neige – Longitude Mer)
« Je suis très heureux d’être là et je rêvais de prendre le départ d’une nouvelle transat depuis que j’ai cassé mon bateau l’année dernière aux Açores. J’y suis et je suis du coup très impatient et super ravi. On a un beau bateau un bon équipage, on va se donner les moyens de faire de belles choses. C’est difficile de se faire une idée de ce qui nous attend sur le fleuve. On appréhende un peu c’est certain. J’ai eu la chance de faire le convoyage aller et du coup de me faire déjà une première impression. Les conditions vont être faciles au départ, ça devrait nous faciliter la tâche. »
Gilles Lamiré (Défi Saint-Malo Agglo)
« Je suis super excité. Cette fois on y est. On a la chance d’avoir une super météo pour le départ. Pour les multicoques, ça va aller très vite, mais il y a toujours cette incertitude sur le Saint-Laurent. On a une porte pour dégager assez vite et après sur l’Atlantique on sera à l’abri des gros coups de vent, normalement. FenêtréA Cardinal est le favori, mais notre bateau est optimisé à bloc. On a un peu plus de toiles du coup on va essayer d’en tirer le maximum. »
Erwan Leroux (FenêtréA Cardinal)
« Ça va être une belle fête. Il devrait y avoir beaucoup de monde sur le fleuve et j’espère que ça sera un moment inoubliable pour nous et pour les spectateurs. A priori on a un peu de vent, du soleil, la fête sera complète. Le but est de sortir du Golfe du Saint-Laurent le plus vite possible avec le front pour ensuite attraper l’anticyclone. Les portes sont une bonne initiative pour apporter le spectacle aux gens. Monter nos bateaux aussi près du rivage c’est vraiment un plus, même si on risque de passer assez vite. »
Commentaires (0)
Les Sables Info
Retrouvez une comédie de Ray Cooney ce samedi 21 juillet à la Chaume à partir de 21h00.
La Troupe Garnache s'installe aux Sables d'Olonne
"Jean, chauffeur de taxi, mène une double vie méthodiquement organisée. Epoux de Mathilde à Montreuil et de Charlotte à Ivry, il alterne entre ses deux foyers sans éveiller de soupçons. Jusqu'au jour où ses deux enfants, Alix et Guillaume, qui ne se connaissent pas, chattent sur internet, découvrent qu'ils ont de multiples points communs et décident de se rencontrer."
En cas d'intempéries les spectacles sont déplacés à l'auditorium Saint- Michel.
Renseignements : 06 16 28 62 28.
http://www.lesouffleurdarundel.fr
Tarif réduit : 6 euros, tarif plein : 8 euros, gratuit pour les enfants de - 12ans.
En cas d'intempéries les spectacles sont déplacés à l'auditorium Saint- Michel.
Renseignements : 06 16 28 62 28.
http://www.lesouffleurdarundel.fr
Tarif réduit : 6 euros, tarif plein : 8 euros, gratuit pour les enfants de - 12ans.
Commentaires (0)
Les Sables Info
Le concours des premières scènes a réuni une foule passionnée de théâtre amateur dans la Tour d'Arundel ce vendredi 20 juillet.
Hier soir, Monsieur Jeff, Calouss, Philippe Perrault et EdWina ont su réchauffer le coeur du public. Ces 4 jeunes artistes mixaient skeatchs et humour pour le plaisir des spectateurs. EdWina, avec son dynamisme, expliquait les désagréments rencontrés dans le métro. Ainsi un défilé de personnages irrésistiblement drôles s'en suit : une personne âgée, "le gros plein de sueur", une mère de famille, le musicien mendiant...
Calouss, aux multiples facettes, propose le débriefing d’un club de gym qui tourne au règlement de compte, des vannes et des jeux de mots en rafales, le tout parsemé de passages musicaux délirant. Il n'hésite pas à faire participer le public dans la peau d'un de ses personnages.
Monsieur Jeff passe d’un sujet à l’autre et se pose plein de questions ; les réponses sont toujours les plus inattendues. Avec un parler bien franc et un genre décalé font de cet artiste un virtuose du non-sens.
Philippe Perrault n'avait qu'un seul but c'est faire rire, pari réussi le public s'est régalé. L'artiste dépeint des personnages que l'on rencontre dans la vie de tous les jours.
Après chacune des prestations, l'ensemble du public a voté pour choisir le meilleur des jeunes humoristes. A chacun ses goûts !
Calouss, aux multiples facettes, propose le débriefing d’un club de gym qui tourne au règlement de compte, des vannes et des jeux de mots en rafales, le tout parsemé de passages musicaux délirant. Il n'hésite pas à faire participer le public dans la peau d'un de ses personnages.
Monsieur Jeff passe d’un sujet à l’autre et se pose plein de questions ; les réponses sont toujours les plus inattendues. Avec un parler bien franc et un genre décalé font de cet artiste un virtuose du non-sens.
Philippe Perrault n'avait qu'un seul but c'est faire rire, pari réussi le public s'est régalé. L'artiste dépeint des personnages que l'on rencontre dans la vie de tous les jours.
Après chacune des prestations, l'ensemble du public a voté pour choisir le meilleur des jeunes humoristes. A chacun ses goûts !
Commentaires (0)
Les Sables Info
Et si un skipper non francophone remportait pour la première fois la Transat Québec Saint-Malo ? Cette hypothèse longtemps caressée à l’aube de chacune des sept éditions précédentes de la grande traversée depuis le Nouveau Monde vers le vieux continent, n’a jamais été aussi proche de se réaliser qu’en cet été 2012. La classe « reine » de ce millésime, celle des monocoques de 40 pieds, forte de 20 engagés, comprend en effet pas moins de sept entités battant pavillon étranger, Allemand, Américain, Canadien, ou Belge. L’étude un peu attentive des potentiels humains et techniques de ces projets non francophones aboutit imparablement à la même conclusion ; c’est bien parmi les coureurs non francophones de la flotte que se trouve peut-être le vainqueur de Saint-Malo. Halvard Mabire (Campagne de France), tenant du titre et postulant affirmé à sa propre succession, et Sam Manuard, l’architecte de génie embarqué à bord de l’une de ses « créations », « Mare » à l’Allemand Jörg Riechers, ne disent pas autre chose…
L’Allemand Riechers grandissime favori
Vainqueur de deux épreuves majeures de l’année en Class40, la Solidaire du Chocolat et l’Atlantic Cup, le Hambourgeois Jörg Riechers semble prolonger à bord de son Mach 40 « Mare » signé Manuard la réputation « d’épouvantail » initiée lors de ses années en Mini 6,50. La combinaison hommes-bateau semble en effet rassembler « sur le papier » tous les ingrédients du succès. Jörg embarque Manuard, mais aussi le très précieux Rémi Aubrun, marin unanimement apprécié pour sa polyvalence, et le baroudeur américain Ryan Bremeyer fraîchement débarqué d’un sprint supersonique à travers l’Atlantique en trimaran MOD 70 (Musandam Oman sail). « Mare est un super bateau, très optimisé et que Jörg (Riechers) a minutieusement préparé. Son équipage est redoutable et j’en fais les « super favori » de cette Québec Saint-Malo. » explique Halvard Mabire, qui mène depuis un an une formidable campagne de courses autour du monde à bord de son Pogo 2S « Campagne de France ». Son œil aiguisé porte un intérêt soutenu à l’autre Allemand de la course, le journaliste-navigateur Mathias Blumencron dont le plan Rogers « Red » mené avec expertise par ses trois équipiers allemands sera « sans aucun doute très près du podium ». Ce n’est qu’au troisième niveau de son analyse qu’un premier postulant français apparaît dans ce tour d’horizon parfaitement subjectif et assumé comme tel, livré par le tenant du titre. « Stéphane Le Diraison part avec trois très bons marins, issus comme lui de la Classe Mini, avec Bertrand Delesne, Vincent Barnaud et Eric Mézières qui maîtrisent parfaitement leur Pogo 2.»
Pléthore de candidats aux accessits…
Et c’est bien là une autre grande spécificité de cette course décidément hors du commun que Mabire tient à souligner : « Le niveau des équipages est très relevé, et dans le sillage théorique de Riechers, dont le palmarès de l’année justifie à lui seul ce statut de favori, ils ne sont pas moins de 5 ou 6 voiliers à jouer la victoire finale ! Et de citer pêle-mêle Thierry Bouchard et les hommes de son puissant Akilaria RC2, Aloys Le Claquin et le sistership de Mare « Jack in the box » et Sébastien Rogues sur l’autre Akilaria RC2 « Eole Génération-GDF Suez ». « J’en oublie certainement tant le niveau est élevé, et les différences entre les équipages et les bateaux ténues ; Le « Geodis » de Fabrice Amedeo et Armel Tripon sera sans aucun doute aux avant-postes » poursuit Mabire, qui affirme nonobstant être capable, avec son équipage réduit à trois, avec Miranda Mirron et Christian Bourroullec, de tenir la cadence et de tirer avantage, le cas échéant, de son choix de partir « léger » . « Les plans Farr avec l’Américain Dave Rearick et le Belge Michel Kleinjans seront à n’en point douter redoutables. Rearick a très bien marché durant l’Atlantic Cup et se présente avec un équipage enthousiaste et dynamique autour de la jeune américaine Emma Creighton elle aussi issue de la Classe Mini. »
Jacques Fournier sur son Pogo 40S « Groupe Picoty » s’est entouré, lui aussi, de marins reconnus, Jean-Christophe Caso et Arnaud Boissières ; « Il ne peut être totalement oublié des pronostiques… »
Des Machines…
« Si la météo se confirme, nous partons sur du petit temps. Dans ces conditions et si les bateaux sont au poids de la jauge, il n’y aura pas beaucoup d’écarts entre les concurrents. Nous sommes à peu près tous sur un pied d’égalité en terme de performance. Il n’y a pas de différence majeure.»
Cette phrase de Samuel Manuard, architecte et coureur au grand large nous révèle un point clé de cette Transat Québec Saint-Malo. Pourtant en se promenant le long du bassin louise au Port de Québec des, les Class40 semblent bien différents… quoique. Entre les Pogo 40 datant de 2006 et les Mach 40 de 2011 et 2012, les bateaux n’ont pas grandis, ne se sont pas élargis ni allongés. En revanche, le dessin de la coque, les entrées d’eau, l’ergonomie des plans de pont et des cockpits sont les grands points de changement de ces dernières années.
« Mon idée en dessinant le Mach 40 était de faire un bateau rapide au reaching et pas trop pénalisé dans le petit temps. Avec le Mach 40 on marque une rupture avec les autres bateaux en terme d’ergonomie avec la protection de l’équipage, un cockpit adapté à un équipage réduit mais aussi dans le concept archi. » Puissant au reaching, rapide dans le petit temps mais aussi confortable car pour bien mener ces machines il faut préserver le marin. Il n’est donc plus rare de découvrir des protections plus larges, des barres franches plus adaptées ou des postes de manœuvres centrés pour une meilleure efficacité.
Ses favoris
« Pour moi Michel Kleinjans sur Roaring Forty 2 est très dangereux. Il a un bateau très récent et une énorme connaissance du large. Il vient de faire la Two Star pour venir ici à Québec avec des conditions assez musclées. Ça va être des costauds. Après il y a quelques équipages français comme Thierry Bouchard sur Comiris-Elior qui est très fort en vitesse. Si les conditions ne sont pas trop extrêmes, ils ont clairement une chance dans le petit temps et peuvent être devant. Il y a aussi Fabrice Amedeo et Armel Tripon sur l’Akilara Geodis. Stéphane Le Diraison sur IX Blue a aussi un très bon bateau et le bon équipage pour le faire tourner. La stratégie n’est pas vraiment claire et si ce n’est pas l’autoroute avec des conditions soutenues, le jeu va être ouvert. Pour le groupe de bateau assez proche de la jauge c’est l’équipage qui va faire la différence, pas le bateau. »
La flotte des Class40 de cette Transat Québec Saint-Malo offre ainsi une saisissante photographie du plateau international de la course au grand large. Le niveau est sans cesse tiré vers le haut et l’internalisation de cette classe y est aussi pour quelque chose. L’hégémonie légendaire des coureurs hexagonaux sur les grandes courses transatlantiques pourrait s’en trouver bousculée. Ce n’est pas le moindre des intérêts de l’épreuve. Résultat de cette bataille Atlantique début août à Saint-Malo pour le sacre d’un équipage qui aura réussi à damer le pion à une concurrence affûté et acharnée.
Vainqueur de deux épreuves majeures de l’année en Class40, la Solidaire du Chocolat et l’Atlantic Cup, le Hambourgeois Jörg Riechers semble prolonger à bord de son Mach 40 « Mare » signé Manuard la réputation « d’épouvantail » initiée lors de ses années en Mini 6,50. La combinaison hommes-bateau semble en effet rassembler « sur le papier » tous les ingrédients du succès. Jörg embarque Manuard, mais aussi le très précieux Rémi Aubrun, marin unanimement apprécié pour sa polyvalence, et le baroudeur américain Ryan Bremeyer fraîchement débarqué d’un sprint supersonique à travers l’Atlantique en trimaran MOD 70 (Musandam Oman sail). « Mare est un super bateau, très optimisé et que Jörg (Riechers) a minutieusement préparé. Son équipage est redoutable et j’en fais les « super favori » de cette Québec Saint-Malo. » explique Halvard Mabire, qui mène depuis un an une formidable campagne de courses autour du monde à bord de son Pogo 2S « Campagne de France ». Son œil aiguisé porte un intérêt soutenu à l’autre Allemand de la course, le journaliste-navigateur Mathias Blumencron dont le plan Rogers « Red » mené avec expertise par ses trois équipiers allemands sera « sans aucun doute très près du podium ». Ce n’est qu’au troisième niveau de son analyse qu’un premier postulant français apparaît dans ce tour d’horizon parfaitement subjectif et assumé comme tel, livré par le tenant du titre. « Stéphane Le Diraison part avec trois très bons marins, issus comme lui de la Classe Mini, avec Bertrand Delesne, Vincent Barnaud et Eric Mézières qui maîtrisent parfaitement leur Pogo 2.»
Pléthore de candidats aux accessits…
Et c’est bien là une autre grande spécificité de cette course décidément hors du commun que Mabire tient à souligner : « Le niveau des équipages est très relevé, et dans le sillage théorique de Riechers, dont le palmarès de l’année justifie à lui seul ce statut de favori, ils ne sont pas moins de 5 ou 6 voiliers à jouer la victoire finale ! Et de citer pêle-mêle Thierry Bouchard et les hommes de son puissant Akilaria RC2, Aloys Le Claquin et le sistership de Mare « Jack in the box » et Sébastien Rogues sur l’autre Akilaria RC2 « Eole Génération-GDF Suez ». « J’en oublie certainement tant le niveau est élevé, et les différences entre les équipages et les bateaux ténues ; Le « Geodis » de Fabrice Amedeo et Armel Tripon sera sans aucun doute aux avant-postes » poursuit Mabire, qui affirme nonobstant être capable, avec son équipage réduit à trois, avec Miranda Mirron et Christian Bourroullec, de tenir la cadence et de tirer avantage, le cas échéant, de son choix de partir « léger » . « Les plans Farr avec l’Américain Dave Rearick et le Belge Michel Kleinjans seront à n’en point douter redoutables. Rearick a très bien marché durant l’Atlantic Cup et se présente avec un équipage enthousiaste et dynamique autour de la jeune américaine Emma Creighton elle aussi issue de la Classe Mini. »
Jacques Fournier sur son Pogo 40S « Groupe Picoty » s’est entouré, lui aussi, de marins reconnus, Jean-Christophe Caso et Arnaud Boissières ; « Il ne peut être totalement oublié des pronostiques… »
Des Machines…
« Si la météo se confirme, nous partons sur du petit temps. Dans ces conditions et si les bateaux sont au poids de la jauge, il n’y aura pas beaucoup d’écarts entre les concurrents. Nous sommes à peu près tous sur un pied d’égalité en terme de performance. Il n’y a pas de différence majeure.»
Cette phrase de Samuel Manuard, architecte et coureur au grand large nous révèle un point clé de cette Transat Québec Saint-Malo. Pourtant en se promenant le long du bassin louise au Port de Québec des, les Class40 semblent bien différents… quoique. Entre les Pogo 40 datant de 2006 et les Mach 40 de 2011 et 2012, les bateaux n’ont pas grandis, ne se sont pas élargis ni allongés. En revanche, le dessin de la coque, les entrées d’eau, l’ergonomie des plans de pont et des cockpits sont les grands points de changement de ces dernières années.
« Mon idée en dessinant le Mach 40 était de faire un bateau rapide au reaching et pas trop pénalisé dans le petit temps. Avec le Mach 40 on marque une rupture avec les autres bateaux en terme d’ergonomie avec la protection de l’équipage, un cockpit adapté à un équipage réduit mais aussi dans le concept archi. » Puissant au reaching, rapide dans le petit temps mais aussi confortable car pour bien mener ces machines il faut préserver le marin. Il n’est donc plus rare de découvrir des protections plus larges, des barres franches plus adaptées ou des postes de manœuvres centrés pour une meilleure efficacité.
Ses favoris
« Pour moi Michel Kleinjans sur Roaring Forty 2 est très dangereux. Il a un bateau très récent et une énorme connaissance du large. Il vient de faire la Two Star pour venir ici à Québec avec des conditions assez musclées. Ça va être des costauds. Après il y a quelques équipages français comme Thierry Bouchard sur Comiris-Elior qui est très fort en vitesse. Si les conditions ne sont pas trop extrêmes, ils ont clairement une chance dans le petit temps et peuvent être devant. Il y a aussi Fabrice Amedeo et Armel Tripon sur l’Akilara Geodis. Stéphane Le Diraison sur IX Blue a aussi un très bon bateau et le bon équipage pour le faire tourner. La stratégie n’est pas vraiment claire et si ce n’est pas l’autoroute avec des conditions soutenues, le jeu va être ouvert. Pour le groupe de bateau assez proche de la jauge c’est l’équipage qui va faire la différence, pas le bateau. »
La flotte des Class40 de cette Transat Québec Saint-Malo offre ainsi une saisissante photographie du plateau international de la course au grand large. Le niveau est sans cesse tiré vers le haut et l’internalisation de cette classe y est aussi pour quelque chose. L’hégémonie légendaire des coureurs hexagonaux sur les grandes courses transatlantiques pourrait s’en trouver bousculée. Ce n’est pas le moindre des intérêts de l’épreuve. Résultat de cette bataille Atlantique début août à Saint-Malo pour le sacre d’un équipage qui aura réussi à damer le pion à une concurrence affûté et acharnée.
Commentaires (0)
Les Sables Info
Dernières notes
Vendée Globe départ ce dimanche
10/11/2024
Confidences du Vendéen Sébastien Simon
28/10/2024
Politique
La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT par LCP
France
-
Apologie du terrorisme : récit d'une polémique très politique
25/11/2024 19:21 - Romain BRUNET -
Explosion des faillites en France : effet rebond post-Covid ou crise durable ?
25/11/2024 17:12 - David RICH -
Emplois fictifs : le procès de l'ancien Premier ministre François Fillon renvoyé en avril 2025
25/11/2024 14:03 - FRANCE 24 -
Procès des viols de Mazan : peine maximale de 20 ans de prison requise contre Dominique Pelicot
25/11/2024 08:42 - FRANCE 24
Liste de liens
Galerie
Cinéma
|
Expositions
|
Culture et Animations
|
Sports et Nautisme
|
"Les Sables d'Olonne info" est un blog sur l'actualité et l'information de la ville des Sables d'Olonne. Contact : lesablesinfo@aol.fr