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Au mois d'août, de la diversité au menu !
Mardi 7 Août – Cie Kitschnette : Aux p’tits oignons : 21h30 - Remblai

Spectacle La Déferlante (art de rue)

Une femme belle et désirable convoque le public à la recherche du grand Amour.

Elle est venue trouver le nouvel élu de son cœur. Romantique et passionnée, elle va lui cuisiner un repas « aux p'tits oignons ». Mais tout ne se passe pas exactement comme elle l'avait rêvé.

La préparation des oignons déclenchent des larmes qu'elle n'arrive plus à maîtriser. Cette perte de contrôle dévoile ce qu'elle cache derrière sa séduction...


Jeudi 9 Août – Fills Monkey : Incredible Drum Show : 21h30 – Jardin du Tribunal

Spectacle La Déferlante (duo rythmique burlesque)

Le Duo Yann Coste (No one is innocent, Anais) et Sébastien Rambaud (JMPZ), Tour à tour, batteur, mime, comédien, jongleur, ils s'entrechoquent à travers une série de tableaux humorythmiques !
Quand les deux batteurs se rencontrent en 2005, ils décident de composer ensemble autour de l'instrument un spectacle ludique et humoristique pour un public de 7 à 77 ans.
Ils décident au printemps 2011 de confier leur spectacle aux mains expertes du metteur en scène Gil Galliot.
Ensemble ils en feront un "Incredible Drum Show" !
Un spectacle à l'anglaise, très original, drôle et ultra rythmé.

A voir absolument.

Vendredi 10 Août – Journal Intime suivi de Trio Marc Dupret, Bruno Chevillon, Eric Echampard : 21h00 – Jardin du Tribunal

Festival Vague de Jazz

Gratuit

Samedi 11 Août – Le Nouch : 21h00

Danse folklorique

Créé en 1950 sous la direction de Monsieur Léo David, le "Nouch" a franchi un à un les échelons le menant au sommet de la hiérarchie.

Il ne compte plus ses représentations ni les pays où il s'est produit mais ce qui est sûr, c'est que l'âme qui l'habite est restée intacte, tout comme est resté intact l'esprit de famille qui associe les différentes générations ayant contribuées au succès de cette troupe.

... Le Nouch, c'est le conteur d'un passé toujours familier, car sans cesse retrouvé.

C'est aussi le héraut impavide du beau nom de notre ville dont, tour à tour, l'Europe, l'Amérique et l'Afrique nous renvoyèrent l'écho mieux qu'un faire-valoir des Sables, le Nouch est aujourd'hui l'emblème...

Le Nouch a pris part aux plus importantes des manifestations folkloriques qui ont eu lieu en France.

Le Nouch, le nœud en patois local; nœud d'amitié entre le visiteur et le pêcheur, de solidarité entre les "frères de la côte", de continuité dans le flux et le reflux des modes et dans les exigences du modernisme.
Rédigé par Les Sables Info le Lundi 30 Juillet 2012 à 22:18 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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A la question posée hier lors de la vacation radio* sur sa stratégie à venir, le Normand Halvard Mabire, skipper du monocoque de la Class40 « Campagne de France » avait répondu laconiquement : « Faire de l’est ». Et de l’est, il a fait. Au degré près. A la précision de sa trajectoire, il a ajouté la vitesse, et son bilan du matin parle de lui-même. A l’exception de Sébastien Rogues (Eole Generation-GDF SUEZ), aussi véloce que lui ces dernières 24 heures, Mabire, épaulé pour cette Transat Québec Saint-Malo des seuls Miranda Merron et Christian Bouroullec, a décroché ses principaux rivaux d’hier, reléguant ce matin Fabrice Amedeo (Geodis) à plus de 57 milles, l’Allemand Jörg Riechers (Mare) à plus de 79 ! Cinquième au général, le vaillant Aurélien Ducroz pointe son 40 pieds Latitude Neige-Longitude Mer à…137 milles du Normand. L’écrémage du voilier aux couleurs de la marque phare des Maitres Laitiers du Cotentin se poursuit, dans un vent de sud-ouest propice aux glissades sous grand spinnacker, un luxe pour nombre de bateaux désormais privés de cette arme fatale (Mare, IXBlue…). Attention cependant ; Sébastien Rogues « a pris sa roue » et fonce à son vent, bénéficiant des mêmes conditions de portant.


A bord de Latitude Neige-Longitude Mer - Copyright : Latitude Neige-Longitude Mer
A bord de Latitude Neige-Longitude Mer - Copyright : Latitude Neige-Longitude Mer
Loin devant la grande explication des Class40, Erwan Le Roux (FenêtréA Cardinal 3) progresse à belle allure et à grands coups d’empannages vers la marque du Fastnet. Ses deux adversaires directs dans la classe Open en route pour le sud de l’Irlande, s’ils ont abandonné toute idée de victoire, mettent un point d’honneur à gagner de haute lutte la place de dauphin. Gilles Lamiré a trouvé la bonne carburation pour son Défi Saint-Malo Agglo qui cavale à grande vitesse aux basques d’Erik Nigon (Vers un Monde sans Sida) 30 milles dans son nord.

C’est le médecin Québécois Robert Patenaude et son équipage amateur de Persévérance qui ferme la marche des 25 concurrents toujours en course vers Saint-Malo, quelques 360 milles derrière le leader Mabire. Une nouvelle dépression enfle sur la route des monocoques de 40 pieds, très sévère celle-là, écrasant l’anticyclone des Açores et resserrant le gradient sur la route des concurrents. Erwan Le Roux met du charbon pour rester en avant de celle-ci et franchir le rocher du Fastnet avant les 30 nœuds et plus annoncés, qui peuvent faire de ce petit coin au sud de l’Irlande une infernale bouilloire. La flotte des 40 pieds va accrocher toute la journée le versant sud de cette zone très ventée qui va les propulser plein est vers Saint-Malo. Une nouvelle journée humide, grise et inconfortable, mais rapide s’avance.

* Vacation radio avec les coureurs à suivre chaque jour à 12h en direct sur le site http://www.transatquebecstmalo.com //www.transatquebecstmalo.com/

Les mots de la nuit….

Stéphane Le Diraison (IXBlue), en tête après Saint-Pierre et Miquelon est hélas l’auteur d’une des plus « belle » dégringolade au classement, 10ème à 170 milles du leader. Il livre ses explications :
« Les météorologues se démènent pour en prévoir l'évolution et rencontrent encore aujourd'hui les pires difficultés pour prédire leur genèse... Je veux parler des dépressions bien sûr ! Vous savez ce temps maussade typique de la toussaint : vent, pluie, grisaille. Pour notre joie à tous les dépressions estivales sont de plus en plus toniques et nous font confondre l'été et l'automne. Imaginez notre privilège : nous venons d'assister en direct à la création d'une perturbation atlantique ! Et pour cela nous y avons mis du cœur : absorbés par la réparation de notre grand spi (emporté par une rafale hargneuse au passage de Saint-Pierre et Miquelon) nous décidions momentanément de nous positionner sur l'orthodromie, c’est à dire la route la plus courte pour rejoindre Saint-Malo - afin pensions nous, de ne pas prendre de risque…Notre passage au vent des côtes de Terre-Neuve sous le soleil a provoqué l'ire d'Eole, le dieu des vents. Il s'est vengé sournoisement en nous mijotant une dépression aux petits oignons : la trajectoire de son centre se confondant avec la notre ! Savoureux ! La chute du baromètre était saluée par une rotation du vent qui inexorablement s'est orienté dans notre axe tandis qu'à seulement 50 milles dans notre sud nos petits camarades bénéficiaient de vents portants leur permettant de nous fausser compagnie sans vergogne ! En quelques heures la course basculait : notre seule défense possible était de gagner vers le sud pour échapper au prés serré - punition ultime. Corollaire de loi de Murphy : un défaut sur la chaussette du grand spi entraîne une déchirure, plus tard une forte rafale sollicite la réparation qui ne tient pas, le spi se déchire complètement et tombe à l'eau, la manœuvre de récupération épuisante, la contrariété et l'énergie dépensée pour la réparation entraîne un mauvais choix stratégique par omission, le recalage fait perdre un maximum de distance sur nos concurrents, pour finir le grand spi est inutilisable alors que nous en aurions bien besoin, le ralentissement occasionné va nous exposer d'avantage aux vents les plus forts de la dépression... ou comment un détail fait basculer une course !Nous n'avons pas dit notre dernier mot ! Tant que la ligne d'arrivée ne sera pas franchie nous vendrons chèrement notre peau !!! »

Pour suivre la flotte : http://transat.korem.com/course

Téléchargez les dernières positions : ici

Retrouvez toutes les vacations avec les concurrents : ici
Rédigé par Les Sables Info le Lundi 30 Juillet 2012 à 22:07 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Ils sont à cent cinquante milles des Sables d’Olonne pour les premiers et vont devoir encore patienter avant de larguer des écoutes et d’ouvrir les voiles. Le soleil sur les pontons, au départ des Sables d’Olonne, avait peut-être masqué une réalité. Les premiers jours de course n’auraient rien d’une sinécure. Du près, encore du près, toujours du près, tel devrait être le menu des solitaires pour les prochains jours.


Les Sables – Les Açores – Les Sables : Condamnés au purgatoire
Le bord de près jusqu’à la bouée de dégagement en rade des Sables d’Olonne n’était pas qu’une parenthèse. Il ne faisait qu’annoncer ce qui allait être le quotidien des concurrents des Sables – Les Açores – Les Sables durant les premiers jours de course. Pas d’entrée en matière en douceur, cette course commence avec une prime aux durs au mal, aux solides sans états d’âme…

Cueillis à froid

La première nuit s’est révélée plus sportive que prévue avec un vent assez instable, des grains parfois puissants qui ont rappelé aux solitaires que l’été n’est pas toujours synonyme de glissades en tee-shirt et short sous un grand soleil. Pour l’heure, c’est ciré complet de rigueur, gite en permanence et amarinage des navigateurs. Qu’on ne s’y trompe pas : personne ou presque n’échappe à l’estomac barbouillé, à la tentation du repli sur soi et du laisser faire. Mais les plus motivés ou les plus expérimentés savent que c’est aussi maintenant que l’on peut faire la différence. Il faut prendre sur soi, s’imposer des règles de vie strictes, se forcer à rester en état de vigilance… Bien manger, bien dormir, être attentif aux variations du vent, aux nuages, sont quelques uns des impératifs qui permettent de rester aux avant-postes. A ce petit jeu, deux groupes mènent la danse. Un premier ensemble, calé quasiment sur l’orthodromie, a profité d’une première bascule pour se recaler dans la nuit. Le deuxième groupe, trente milles plus au nord, a lui aussi exploité la bascule de la nuit, mais s’est repositionné très rapidement vers le nord-ouest. Difficile de dire qui tient la corde : les hommes du sud pointent en tête, mais c’est aussi à la faveur de leur position proche de la route directe. Ceux du nord devraient, à l’inverse, les premiers à pouvoir exploiter les variations du vent à venir. C’est peut-être l’ampleur de la rotation qui dira lesquels avaient raison. Au passage du front, les hommes du nord ont bénéficié de quelques heures avec un vent franchement adonnant. Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) en a profité pour faire un recentrage en jouant sur la vitesse de son bateau et mène du même coup la danse des hommes du nord. C’est aussi ce qu’on fait les leaders en bateaux de série où cinq concurrents naviguent à vue : Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer), Renaud Mary (www.runo.fr, Ian Lipinski (Althing), Justine Mettraux (Team Work) et Simon Koster (Go 4 It) naviguent à vue… une situation idéale pour faire marcher son bateau au maximum de son potentiel. Plus au sud, seul Jean-Marie Oger (Acebi) parvient à faire de la résistance.

Trois abandons et un pit stop

Dans ces conditions, hommes et matériel souffrent. Rien d’étonnant donc que quelques concurrents connaissent des avaries. Gageons que certains se sont bien gardés d’ébruiter sur les ondes leurs petites misères. Malheureusement, pour trois d’entre eux, la course s’arrête prématurément. C’est tout d’abord Hugo Plantet (FT Marine) qui démâtait en début de soirée, dimanche. Antoine Rioux (Festival des Pains) jetait lui aussi l’éponge après avoir connu des problèmes de court-circuit électrique, qu’il n’est pas parvenu à résoudre. Enfin Becky Scott (Artemis) devait renoncer dans la journée de lundi, privée de pilote automatique. Julien Marcelet (Hissons les Voiles en Nord Pas-de-Calais) ne s’est pas posé de question. Victime d’une rupture de sa cadène d’étai, il faisait route sur Les Sables d’Olonne où l’attendait un comité d’accueil dévoué à sa cause. Après deux heures d’arrêt à jouer du poste à soudure, le Nordiste reprenait la mer avec près de 80 milles de retard sur la tête de flotte. Mais la route est encore longue jusqu’à l’archipel portugais.

Classement au 30 juillet à 16h (TU+2)

Prototypes :

1 - Prysmian – Giancarlo Pedote, à 1116,1 milles de l’arrivée

2 - Chasseur de Primes – Etienne Bertrand, à 7,2 milles

3 - La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 7,9 milles

4 - Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 8,1 milles

5 - Follow Me – Milan Kolacek, à 9,2 milles

Série :

1 - Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 1138,9 milles de l’arrivée

2 - www.runo.fr - Renaud Mary à 0,2 milles

3 - Acebi – Jean-Marie Oger, à 1,6 milles

4 - Althing – Ian Lipinski, à 1,6 milles

5 - Team Work – Justine Mettraux, à 2,1 milles

Horaires des classements

Retrouvez les classements et la mise à jour de la cartographie chaque jour à 8h - 12h - 16h - 20h (heure française) sur le site : www.lessables-lesacores.com
Rédigé par Les Sables Info le Lundi 30 Juillet 2012 à 21:50 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Le skipper du monocoque Class40 « Campagne de France », Halvard Mabire, et ses deux équipiers, la Britannique Miranda Merron et Christian Bouroullec se sont emparés cette nuit du commandement de la 8ème Transat Québec Saint-Malo. Détenteur du titre depuis sa victoire en 2008, Mabire sait qu’il a, cette année, une opposition de tout premier plan et la bataille qu’il livre depuis tout juste une semaine et le départ de Québec ne fait qu’augmenter en intensité. La flotte entrée samedi en Atlantique subit les passages de dépressions très actives qui mettent hommes (et femmes) et matériels à rude épreuve. A la course d’endurance s’ajoute pour cette classe terriblement homogène l’impérieuse nécessité d’une stratégie sans défaut. Stéphane Le Diraison, (IXBlue) leader hier sur une option au nord de la flotte s’en souviendra, relégué en ce dimanche après-midi à la 11ème place, près de 120 milles derrière Mabire et ses poursuivants adeptes d’une route sud au plus près de l’arrivée des forts vents de secteur sud-est de la dépression. Dans le vent et l’omniprésente humidité, la flotte va progresser toute la journée plein est et à bonne allure vers Saint-Malo désormais seulement éloigné de l’étrave de Campagne de France d’environ 1 400 milles.


Miranda Merron à bord de Campagne de France Copyright :Campagne de France
Miranda Merron à bord de Campagne de France Copyright :Campagne de France
Les Class40 font le grand écart
La flotte s’étire en ce deuxième dimanche de course en longitude et de petites cassures apparaissent dans le peloton. Rien de sérieux pour les Sébastien Rogues (Eole Generation GDF-SUEZ), discret et efficace second, Jörg Riechers (Mare) qui se doit de jouer son va-tout travers au vent car privé de grand spinnacker dès que le vent tournera à l’ouest, ou Fabrice Amedeo (Geodis) « dans la roue » de l’Allemand, à 20,5 milles du leader. Plus irritants peut-être les 40 milles et plus qui séparent désormais cette nouvelle « bande des 4 » du peloton qu’emmène le remarquable Aurélien Ducroz (Latitude Neige-Longitude Mer), grand animateur de ce début de course mais qui tarde à bénéficier de la rotation du vent du sud-est au sud dont profitent les leaders. Dans son sillage, une dizaine de Class40 s’accroche sur plus de 85 milles, avant qu’une nouvelle cassure n’apparaisse au sein de cette classe avec quatre bateaux, dont l’américain David Rearick (Bodacious Dream) relégué à plus de 190 milles ou Benoit Parnaudeau (Transport Cohérence) qui pointe à près de 300 milles de la tête de course. L’activité de ces dépressions en Atlantique pourrait ainsi favoriser l’arrivée des premiers Class40 dès samedi prochain 4 août au matin.

Le Roux lorgne vers le Fastnet
Loin devant, c’est un Erwan Le Roux tout en maîtrise qui caracole à moins de 900 milles de l’arrivée en longues glissades à plus de 20 nœuds. Il vient d’empanner, changer d’amure au vent arrière, bien calé au nord de l’anticyclone des Açores dans un fort flux d’ouest, pour entamer sa remontée vers la marque de parcours obligée du Fastnet, au sud de l’Irlande. Une petite bulle en villégiature entre Irlande et Saint-Malo empêche à l’heure où nous écrivons ces lignes de préciser son arrivée victorieuse avant mardi prochain en milieu de nuit. Son trimaran FenêtréA Cardinal 3 est le seul voilier de la classe Open à avoir pu, à la faveur d’un ralentissement contrôlé, se glisser dans les flux d’ouest qui bordent les zones de hautes pressions. Erik Nigon sur son multi Vers un Monde sans Sida commence tout juste à apercevoir le bout d’un long tunnel d’errance de 36 heures dans les miasmes de l’anticyclone. Il voit revenir sur lui le trimaran de 60 pieds Défi Saint-Malo Agglo de Gilles Lamiré. Le sprint de ces deux trimarans fort dissemblables sera l’une des curiosités à observer ces prochaines heures. Inscrit lui aussi dans cette classe Open, le monocoque de 50 pieds italien Vento di Sardegna d’Andrea Mura ne suit pas le même parcours que les multicoques. Il fait véritablement course, bien que dans un classement différent, avec les Class40 en route directe vers Saint-Malo. Andrea a aujourd’hui la satisfaction de constater qu’il est pour la première fois depuis le Saint-Laurent parvenu à doubler les véloces monocoques de 40 pieds.

Un leader peut en cacher un autre.
Après une semaine de course, l’heure est au bilan dans la catégorie des Class40. Une catégorie très loin d’être monotone à en juger par le nombre de changements en tête de la course. Depuis le départ de Québec, dimanche dernier, pas moins de 15 changements de leaders sont intervenus. Au classement du nombre de fois en tête, Aurélien Ducroz sur Latitude Neige -Longitude Mer occupe la première place avec 4 passages. Il est suivi par Fabrice Amedeo sur Geodis et Jörg Riechers sur Mare, 3 fois chacun. Stéphane Le Diraison sur IX Blue et Thierry Bouchard sur Comiris-Elior, ont quant à eux occupé deux fois la pôle position, tandis qu’un autre équipage est aussi passé une fois en tête, à savoir Sébastien Rogues sur Eole Generation - GDF SUEZ. Leader actuel au classement général provisoire et détenteur du titre, Halvard Mabire sur Campagne de France est le 7e monocoque à entrer dans ce club pas si fermé des leaders provisoires. 7 Class40 pour 15 changements, autant dire que l’animation sur le Saint-Laurent et sur ce début d’Atlantique est à son apogée, mais les positions actuelles des leaders positionnés sur un axe assez nord sud pourrait une nouvelle fois nous offrir une valse des positions. Le suspens reste entier entre 5 bateaux. Sur la zone Québec Percé du circuit 6 villes 6 bouées, 8 changements en tête de la flotte sont intervenus et depuis Percé, 7 changements.

Les changements de leaders à la loupe
. Latitude Neige-Longitude Mer (Meilleur départ)
. IX Blue (premier à La Malbaie)
. Geodis
. Comiris-Elior
. Latitude Neige-Longitude Mer (Premier à Rimouski)
. Eole Generation - GDF SUEZ (Premier à Matane)
. Latitude Neige-Longitude Mer
. Comiris-Elior
Mare (Premier à Saint-Anne-des-Monts, à Gaspé et à Percé)
. Latitude Neige-Longitude Mer
. Geodis (Premier au passage de Saint-Pierre et Miquelon)
. Mare
. Geodis
. IX Blue
. Mare
. Campagne de France

Ils nous disent….
Michel Kleinjans, Roaring Forty 2
« Hier soir, on fonçait sur les bancs « the Flemish Cap » ; le temps était un peu moins extrême mais avec 23/28kn par le travers, ça « gazait bien » et on était bien arrosé et trempé, le temps de se faire un casse-croute dans le feu rouge du carré du bateau avec les ingrédients qui nous ont été donnés par les Québécois, c' est à dire du pain « long life » mais façon artisanale, très bon mais assez difficile à couper en tranches avec nos couteaux pas adaptées, et du saucisson artisanal des Iles de la Madeleines. La scène me faisait penser à un mix d'un film de guerre genre « Das boot » et une peinture naturaliste. Un bon moment. Dehors, ça soufflait et le bateau sautait sur les vagues qu'il rattrapait, c’était d'une magie telle qu’on n’arrête pas de faire ça. Pour l’heure, rien n’est joué et je pense qu’avec les prévisions actuelles, ça va être une arrivé groupée des 12 premiers bateaux, mais dans quel ordre? »

Benoit Parnaudeau, Transport Cohérence
« Nuit agitée sur Transport COHERENCE ; Une « dep » nous est arrivée dessus, nous avons donc eu 30 nœuds de SE. Nous étions donc au près à planter des pieux pendant que les amis devant cavalaient. Le pire dans cette histoire, c'est que cette « dep » continue de monter et donc devant ils n'auront pas ce vent. Ça se complique de plus en plus pour nous. En attendant nous sommes sous spi, le vent va progressivement adonner, le prochain choix tactique sera donc quand déclencher l'empannage. Celui la déterminera notre route à venir (plus nord ou plus sud). Sinon tout va bien à bord, on attend le couscous de Salva…

Ryan Breymaier, Mare
« Nous avons passé la mi-course. Et nous sommes enfin sur de bons rails. Ce n’est pas si facile quand vous avez à bord trois « cadors » de la Classe Mini spécialistes du Solitaire, car chacun d’eux a ses habitudes et prend seul ses décisions. Nous étions jusqu’alors comme un missile sans tête, rapide mais pas toujours dans la bonne direction. Mais à présent, tous les généraux se sont réunis et ont fixé le cap sur une seule et même destination, Saint-Malo. Beaucoup de près et d’allures de reaching nous attendent, ce qui convient parfaitement à notre bateau blessé et nous espérons couvrir un maximum de route avant les vents faibles de la Manche, qui ne seront pas à notre avantage avec notre bout-dehors amputé et notre spi élimé comme du papier à cigarette… »

Pour suivre la flotte : http://transat.korem.com/course

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Tags : Skipper Voile
Rédigé par Les Sables Info le Dimanche 29 Juillet 2012 à 19:50 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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C’était l’ambiance des grands jours sur les pontons de Port Olona. Même dans de belles conditions, le départ d’une course en solitaire est toujours chargé d’émotion. Pour les trois-quarts de la flotte, cette quatrième édition de Les Sables – Les Açores – Les Sables s’apparente à un parcours initiatique et ce, même pour des concurrents aguerris à d’autres joutes comme Damien Cloarec ou Aymeric Belloir (Tout le monde chante contre le cancer), transfuges du circuit Figaro. A l’heure de larguer les amarres, certains s’efforcent de faire bonne figure en blaguant pour masquer leur stress, bien des sourires se figent… D’autres, souvent les plus expérimentés, entrent dans leur bulle et sont déjà presque détachés du monde. Les plus optimistes ne masquent pas leur envie d’y être enfin. Car c’est bien de plaisir qu’il s’agit au final.

Les régatiers prennent le pouvoir
Sur la ligne de départ, mouillée dans le sud immédiat de la bouée du Nouch, le tempérament des régatiers a vite pris le dessus. Les deux compères Aymeric Belloir et Damien Cloarec étaient les plus prompts à se présenter à la bouée de bout de ligne suivi quelques mètres plus loin par Aymeric Chappellier, qui rappelait ainsi qu’il n’avait pas bouffé de la voile olympique pendant quatre ans pour rien. Rapidement les protos prenaient l’ascendant sur les bateaux de série et Aymeric Chappellier s’échappait sur la gauche du plan d’eau suivi comme son ombre par Milan Kolacek (Follow Me) et Antoine Rioux (Festival des Pains). En série Damien Cloarec trouvait rapidement les réglages pour battre à la régulière Aymeric Belloir, tandis que Justine Mettraux (Team Work), bien décalée au vent de la flotte semblait prendre l’ascendant sur ses adversaires.
A la bouée de dégagement, tous les favoris pointaient déjà aux avant-postes. Derrière le trio de tête en proto, Giancarlo Pedote (Prysmian) et Etienne Bertrand (Chasseur de Primes) collaient au train, quand les autres concurrents étaient déjà légèrement distancés. En série, les Nacira confirmaient leur potentiel de vitesse au près.

Une fois franchie la bouée de dégagement, toute la flotte s’est engagée dans un long bord de près bâbord amure, route à l’ouest-nord-ouest. Au moins pour les premières heures de course, l’intention commune est d’aller chercher un front peu actif qui se déplace depuis l’entrée de la Manche vers le littoral atlantique. Derrière ce front, le vent devrait basculer rapidement à l’ouest puis au nord-ouest. Mais auparavant, il aura fallu accepter une montée progressive de la force du vent jusqu’à 25 voire 30 nœuds. Rien d’insurmontable, mais dans ces conditions, la vie à bord d’un Mini devient vite infernale. Le bateau qui tape dans les vagues, l’humidité permanente, les exercices d’équilibriste qu’impose de faire chauffer une simple bouilloire d’eau, vont devenir le quotidien des solitaires pendant quelques jours.

Si la stratégie du début de course semble claire, la grande question va être de savoir jusqu’à quel moment, il faudra pousser ce bord vers l’ouest. Virer trop tôt, c’est prendre le risque de se faire engluer dans les calmes d’une petite cellule anticyclonique centrée sur la route, voire de ne pas pouvoir passer le cap Finisterre d’un seul bord. Trop tard, c’est devoir faire de la route en plus et par la suite, se faire surprendre par une poussée de la dorsale anticyclonique qui semble vouloir prendre ses aises dans l’est des Açores. A bord, les concurrents ne disposent plus comme information extérieure que de la diffusion du bulletin météorologique par la direction de course. Ils vont devoir composer avec les positions des centres d’action, dépressions, anticyclones et fronts, retrouver les réflexes de l’observation des nuages et du baromètre pour se faire une opinion. Enfin, le feeling et l’expérience sont eux aussi d’excellents aides à la décision. C’est aussi le charme des courses de 6,50m que de laisser encore une place aux jeux de la méninge et du hasard.

Passage à la bouée de dégagement :

En série :
1 - Damien Cloarec, (Damien Cloarec cherche sponsors)
2 - Aymeric Belloir, (Tout le monde chante contre le cancer)
3 - Justine Mettraux, (Team Work)
Rédigé par Les Sables Info le Dimanche 29 Juillet 2012 à 18:55 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Les services de l’Etat sont mobilisés au quotidien pour assurer, dans les meilleures conditions, l’hébergement d’urgence des personnes sans abri, dont les demandeurs d’asile qui arrivent toujours plus nombreux dans le département. Toutes les personnes sans abri ou en détresse présentes sur le territoire doivent pouvoir accéder à un hébergement d’urgence leur permettant, de bénéficier de prestations assurant le gîte, le couvert, et l’hygiène ainsi qu’une 1ère évaluation médicale, psychique et sociale.

Dans ce contexte, un nombre très important de familles et de personnes isolées sont actuellement hébergées dans des structures financées par l’Etat, ce qui représente un total de 438 personnes hébergées au 27 juillet 2012 pour un financement Etat de près de 2 millions d’euros dont :
- 267 personnes étrangères, en cours de procédure de demande d’asile, hébergées dans le cadre du dispositif d’hébergement d’urgence spécifique aux demandeurs d’asile
- 131 personnes hébergées en Centres d’Accueil pour Demandeurs d’Asile (correspondant à la capacité maximale d’hébergement en CADA disponible en Vendée)
- 40 personnes hébergées dans des structures d’hébergement de droit commun (correspondant à une occupation à hauteur de 30% des capacités).

Cet accueil se réalise avec le précieux soutien d’associations conventionnées avec l’Etat : associations Passerelles de la Roche sur Yon, APSH des Sables d’Olonne et La Croisée de Fontenay le Comte.

Actuellement, les capacités d’accueil en Vendée pour assurer les situations d’urgence sont saturées, compte tenu d’une part de l’afflux important des demandeurs et, d’autre part, de l’occupation du parc par nombre de personnes en situation irrégulière, qui ont donc vocation à quitter le territoire. Dans ce contexte, les partenariats que nouent les services de l’Etat avec les bailleurs sociaux sont indispensables pour augmenter les capacités d’accueil.Pour exemple, une famille composée de 6 personnes arrivée en mai 2012 et prise en charge par l’association Passerelles va pouvoir bénéficier d’un logement stable très prochainement grâce au concours de Vendée habitat. Cela illustre le fait que tous les acteurs, institutionnels et associatifs, agissent sans relâche et en étroite coordination, dans l’intérêt des familles, pour trouver des solutions et ainsi offrir un accueil adapté.

Les questions relatives à la gestion de la demande d’asile sont beaucoup trop lourdes et sensibles pour donner lieu à instrumentalisation. Pour leur part, les services de l’Etat, avec leurs partenaires associatifs, sont pleinement mobilisés par la recherche des meilleures solutions dans le strict respect du droit et dans la totale conscience de la dimension humaine des situations qu’ils ont à connaître. Leur conscience professionnelle, leur engagement et leur dévouement ne peuvent être mis en cause.
Rédigé par Les Sables Info le Vendredi 27 Juillet 2012 à 20:15 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Venez les rencontrer et à vous de jouer... votez !


Romuald Maufras
Romuald Maufras
- C&A
Dernière Démarque avant Triomphe, Ils sont deux (+1), Ils sont beaux (sauf un), Ils sont grands (sauf une), Ils ont une fan (Sophie), Et ils vont vous montrer ce qu'ils ont en rayon humour dégriffé et délire de qualité à un prix compétitif !"

- Eric brulé
décide de rejoindre la civilisation pour nous proposer un univers décalé et teinté de cynisme où se mêle un jeune dépressif, un maquereau roi de la pub ou encore un conférencier dingue de curling.

- Romuald Maufras
a vécu des vacances qui tournent mal, reçu des cadeaux d’anniversaires grotesques et croisé des messieurs « je sais tout » ringards. Quoi de mieux qu’un stand-up sur-vitaminé et des personnages à côté de la plaque pour en rigoler ?

- Aurel dont la verticalité surpasse difficilement le mètre soixante, s'est récemment décidé à devenir un "rigolo", après avoir tentée une carrière de philosophe, d'écrivain, de poète et de basketteur. Cet étourdi aime rire de tout et de n'importe quoi.

Prix libre.

Vendredi 27 juillet 2012, Tour d'arundel - La Chaume à partir de 21h00.
En cas d'intempéries les spectacles sont déplacés à l'auditorium des Sables.
Renseignements : 06 16 28 62 28.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Vendredi 27 Juillet 2012 à 19:31 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Vous pouvez envoyer vos communiqués de presse par mail : Lesablesinfo@aol.fr

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