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Alors qu’il est en qualif’ hors course, au large de la pointe de Penmarch’, le skipper du Mini 6.50 #880 est rattrapé par une dépression. Pendant plus de 12 heures, il va subir des vents jusqu’à 50 nœuds et des vagues de plus de 4 mètres. Il « prend la fuite » (se met dos au vague et dos au vent) mais va se faire rouler par une vague, démâtera avant d’être secouru par la Marine Nationale.
Parti le 1er Octobre 2018 de Lorient, Jean-Baptiste se lance dans sa qualification hors-course. C’est une boucle de 1000 milles qui enroule une bouée nommée Conningbeg au Sud-Est de l’Irlande, descend jusqu’au plateau de Rochebonne au large de La Rochelle, contourne l’ile de Ré et revient à son point de départ. Chaque prétendant à la Mini-Transat doit effectuer ce parcours quand il le souhaite pour se qualifier.
Tout c’est bien passé jusqu’en Irlande, il passe la Conningbeg après 70 heures de mer et entame sa longue descente vers le sud. Vendredi 5 Octobre, alors qu’il est au large des Scilly, il capte un bulletin météo annonçant un avis de grand-frais (force 8). Le vent monte alors jusqu’à 50 nœuds (env. 100 km/h). En bon marin, le skipper affale le maximum de toile. Il arise sa grand-voile jusqu’au 3ème ris et range le solent (voile d’avant), puis met son bateau en « fuite » (dos aux vagues, dos au vent). Pendant plus de 12 heures, il va affronter la tempête, le vent et les vagues qui déferlent. Tout se passe bien jusqu’au samedi 6 14:00 UTC. Le bateau se fait rouler par une vague et chavire. Le skipper est projeté au plafond avec l’ensemble du matériel présent à bord. Le mât est sous l’eau, mais la quille fait son travail et redresse le bateau. La chevauché infernale peut reprendre. Mais à 19:00 UTC, le scénario se répète. De nouveau le bateau est emporté par une déferlante et se retourne. Sauf que cette fois-ci le mât ne reviendra pas. Il se brise et reste dans l’eau.
Le skipper va devoir libérer le mât et demander assistance. Il sera hélitreuillé à bord d’un hélicoptère Caïman de la Marine Nationale et transporté jusqu’à l’hôpital de la Cavale-Blanche à Brest.
Le fait divers a été repris dans de nombreux journaux locaux et le skipper a livré un récit complet de cette aventure au travers de deux articles poignants publiés dans le média Bateaux.com.
https://www.bateaux.com/article/29197/demate-j-ai-helitreuille-pleine-tempete
https://www.bateaux.com/article/29196/femme-de-marin-l-angoisse-de-l-accident-mer-vecu-terre
Tout c’est bien passé jusqu’en Irlande, il passe la Conningbeg après 70 heures de mer et entame sa longue descente vers le sud. Vendredi 5 Octobre, alors qu’il est au large des Scilly, il capte un bulletin météo annonçant un avis de grand-frais (force 8). Le vent monte alors jusqu’à 50 nœuds (env. 100 km/h). En bon marin, le skipper affale le maximum de toile. Il arise sa grand-voile jusqu’au 3ème ris et range le solent (voile d’avant), puis met son bateau en « fuite » (dos aux vagues, dos au vent). Pendant plus de 12 heures, il va affronter la tempête, le vent et les vagues qui déferlent. Tout se passe bien jusqu’au samedi 6 14:00 UTC. Le bateau se fait rouler par une vague et chavire. Le skipper est projeté au plafond avec l’ensemble du matériel présent à bord. Le mât est sous l’eau, mais la quille fait son travail et redresse le bateau. La chevauché infernale peut reprendre. Mais à 19:00 UTC, le scénario se répète. De nouveau le bateau est emporté par une déferlante et se retourne. Sauf que cette fois-ci le mât ne reviendra pas. Il se brise et reste dans l’eau.
Le skipper va devoir libérer le mât et demander assistance. Il sera hélitreuillé à bord d’un hélicoptère Caïman de la Marine Nationale et transporté jusqu’à l’hôpital de la Cavale-Blanche à Brest.
Le fait divers a été repris dans de nombreux journaux locaux et le skipper a livré un récit complet de cette aventure au travers de deux articles poignants publiés dans le média Bateaux.com.
https://www.bateaux.com/article/29197/demate-j-ai-helitreuille-pleine-tempete
https://www.bateaux.com/article/29196/femme-de-marin-l-angoisse-de-l-accident-mer-vecu-terre
b[Qui est Jean-Baptiste Ternon ?]b
A 28 ans, le jeune architecte naval possède un important bagage technique. Outre sa formation et ses expériences professionnelles au sein de différents chantiers et cabinet d’architecture navale, le skipper a accumulé un grand nombre de milles en mer en régate comme en croisière. Ses connaissances théoriques sont mises à profits pour mener son bateau de façon performante et responsable.
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