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17/12/2018
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Lors des questions au gouvernement au Sénat jeudi 15 octobre 2015, Manuel Valls a réaffirmé sa volonté de poursuivre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Pour justifier ses propos, il a répété comme des mantras des « arguments » dont l’inexactitude a été maintes fois démontrée.
Il est incompréhensible que le Premier ministre ne soit pas en mesure de baser une décision qui engage les finances publiques sur la base d’éléments factuels, détaillés à nombreuses reprises (notamment par les travaux de l’Atelier citoyen ou des Naturalistes en lutte), plutôt que sur les affirmations péremptoires de groupes d’influence ayant un intérêt purement financier et spéculatif à voir le projet se réaliser.
Nous sommes aujourd’hui même au troisième anniversaire du début de la calamiteuse opération « César » qui devait faire « place nette » à Notre-Dame-des-Landes. Après tant de temps passé, les services de l’État n’ont-ils donc pas été en mesure d’ouvrir une réflexion de fond sur les arguments de l’opposition, ni même seulement d’en prendre connaissance ?
Non, Monsieur Valls, les nuisances aériennes n'augmentent pas sur Nantes, le trafic en mouvements ne croît presque pas et les avions sont de moins en moins bruyants.
Non le lac de Grandlieu n'est pas menacé par les avions mais par les problèmes de qualité d'eau, ce qui n'a rien à voir.
Non le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes n'est pas « bon pour l'environnement ». Comment le serait-il alors qu'il détruit des zones humides, que l'absence de compensation est un secret de Polichinelle, et que l’énergie gaspillée pour sa construction pourrait largement être déployée à moindre frais pour réaménager l’aéroport existant ?
Qu’est ce qui est le plus inquiétant, que le Premier ministre ne connaisse pas le dossier ou qu’il fasse mine de ne pas le connaître pour favoriser les lobbies du béton ?
Comment le croire lorsqu'il dit « comprendre ceux qui ceux qui s'opposent au projet lui-même de manière pacifique » alors que le gouvernement qu'il dirige les méprise totalement depuis des années : pas de réponse aux courriers, pas de rendez-vous, pas de transmission de documents publics.
Violence de ce mépris, violence des propos tenus sur les occupants de la ZAD, violence de la répression, est-ce la seule réponse de l’État français ?
Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est l’exemple parfait de ce qui nous a conduits à la veille de catastrophes environnementales désormais difficilement évitables.
A la veille de la COP21, le gouvernement s’honorerait à prendre en considération l’important travail de fond du mouvement d’opposition et d’abandonner un projet aussi inutile que dispendieux et destructeur.
Pour justifier ses propos, il a répété comme des mantras des « arguments » dont l’inexactitude a été maintes fois démontrée.
Il est incompréhensible que le Premier ministre ne soit pas en mesure de baser une décision qui engage les finances publiques sur la base d’éléments factuels, détaillés à nombreuses reprises (notamment par les travaux de l’Atelier citoyen ou des Naturalistes en lutte), plutôt que sur les affirmations péremptoires de groupes d’influence ayant un intérêt purement financier et spéculatif à voir le projet se réaliser.
Nous sommes aujourd’hui même au troisième anniversaire du début de la calamiteuse opération « César » qui devait faire « place nette » à Notre-Dame-des-Landes. Après tant de temps passé, les services de l’État n’ont-ils donc pas été en mesure d’ouvrir une réflexion de fond sur les arguments de l’opposition, ni même seulement d’en prendre connaissance ?
Non, Monsieur Valls, les nuisances aériennes n'augmentent pas sur Nantes, le trafic en mouvements ne croît presque pas et les avions sont de moins en moins bruyants.
Non le lac de Grandlieu n'est pas menacé par les avions mais par les problèmes de qualité d'eau, ce qui n'a rien à voir.
Non le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes n'est pas « bon pour l'environnement ». Comment le serait-il alors qu'il détruit des zones humides, que l'absence de compensation est un secret de Polichinelle, et que l’énergie gaspillée pour sa construction pourrait largement être déployée à moindre frais pour réaménager l’aéroport existant ?
Qu’est ce qui est le plus inquiétant, que le Premier ministre ne connaisse pas le dossier ou qu’il fasse mine de ne pas le connaître pour favoriser les lobbies du béton ?
Comment le croire lorsqu'il dit « comprendre ceux qui ceux qui s'opposent au projet lui-même de manière pacifique » alors que le gouvernement qu'il dirige les méprise totalement depuis des années : pas de réponse aux courriers, pas de rendez-vous, pas de transmission de documents publics.
Violence de ce mépris, violence des propos tenus sur les occupants de la ZAD, violence de la répression, est-ce la seule réponse de l’État français ?
Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est l’exemple parfait de ce qui nous a conduits à la veille de catastrophes environnementales désormais difficilement évitables.
A la veille de la COP21, le gouvernement s’honorerait à prendre en considération l’important travail de fond du mouvement d’opposition et d’abandonner un projet aussi inutile que dispendieux et destructeur.
Notre Dame des Landes
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