Les Sables d'Olonne Info

Ce matin à la maison de la presse j'ai rencontré Eveline Thomer, écrivain vendéenne. Elle était venue dédicacer son 12ème livre intitulé : "Une pluie de neige". Un roman qu'elle dédie à ces lecteurs, ceux d'hier, ceux d'aujourd'hui et ceux de demain. De livre en livre, de salon en salon, ils forment, selon elle, une chaîne d'amitié.
"Après avoir été dessinatrice sur soie, Eveline Thomer se consacre à la littérature. Ses onze premiers romans remportent de nombreux prix littéraires. La maison d'en haut, Madeleine et ses deux maris, Drôle d'héritage, Une longue absence, Quand le soleil se cache, sélectionnés par la FNAC et le choix des libraires, et parus chez Geste éditions, sont des succès de librairie".

Résumé du livre : "Une pluie de neige" s'abat sur la banlieue Ouest le 20 décembre 2010 et paralyse toute l'île de France. Barbara, Bérénice, Jade et Arthur font connaissance dans les embouteillages monstrueux et passent la nuit dans un centre commercial. Cette insolite rencontre va bouleverser leur vie. ils ignorent qu'ils sont liés par un incroyable secret.
De l'île de Ré, enchanteresse, à la captivante île aux Moines en passant par la Vendée, ils se revoient, s'attachent, se dévoilent. Comme une mosaïque, leur passé refait surface. Dans le regard de l'autre chacun cherche sa vérité et le lien mystérieux qui les unit.
"Entre humour et émotion, l'auteur campe des personnages forts et fragiles, attachants et nous fait vivre une histoire troublante, moderne au dénouement époustouflant."

Je remercie Eveline Thomer pour son accueil, sa sympathie et sa gentillesse.

Tout s'est bien passé : grues et portiques ont fait leur ouvrage au millimètre près, sur la zone technique du port de la Trinité-sur-Mer. Tout le Safran Sailing Team était présent pour l'occasion, aux petits soins pour ce bateau sur lequel ils viennent de travailler trois mois durant. "C'est une étape sympa" commente Marc Guillemot. "Pour schématiser, après un hiver forcément besogneux sous les hangars du chantier on retrouve l'eau, la mer, les vagues. Et nous allons pouvoir nous entraîner avant de nous attaquer au programme de courses. Pour toute l'équipe qui a fait un super travail cet hiver, c'est un moment symbolique important."

A 8 mois du Vendée Globe, un bateau optimisé

Marc résume à grands traits ce long chantier d’hiver : « globalement, nous avons fait un bon coup de cosmétique sur le bateau suite à l’incident avec PRB et Virbac-Paprec au départ de la Transat B to B, à Saint Barth’. Il a fallu réparer et repeindre et puis bien sûr nous avons essayé de mener à bien quelques évolutions ». Sans entrer dans les détails – forcément confidentiels – « nous avons optimisé les ballasts, pour en tirer le meilleur profit quant à la performance du bateau dans la perspective du Vendée Globe. Cela n’a l’air de rien sur le papier mais c’est en réalité un énorme boulot car les ballasts sont des systèmes complexes, avec de la plomberie, du passage à travers des cloisons structurelles, etc. Nous avons aussi travaillé sur le mât, les systèmes de communication, la quille… » L’idée générale ? « Fiabiliser tout ce qui avait déjà bien fonctionné et améliorer quelques autres points. Etre toujours plus fiable, c’est aussi un vecteur de performance. On a encore gagné de la masse, mais aussi du couple de redressement à certaines allures, par exemple. »

Valider, régler, naviguer…

Le programme désormais est d’abord de bien finaliser les derniers tests de jauge – autrement dit valider si le bateau après modifications est bien toujours dans les règles de la classe IMOCA. C’est le cas tous les ans et cela ne devrait pas poser de souci puisque les modifications apportées l’ont été en connaissance de cause. Puis… Safran va naviguer bien sûr ! Marc Guillemot : « nous allons naviguer en entraînement pour régler le mât qui vient d’être réinstallé. Puis dès la semaine prochaine nous ferons les tests des nouvelles voiles ».

L'escale aura duré 3h00 au total (le minimum autorisé par les instructions de course). Grâce à l'aide précieuse d'Alexandro du Montereal Yacht Club, de ses collègues du port de Bayona et Luis Guervos qui a organisé cette assistance technique, tout s'est parfaitement déroulé.

Dès son arrivée à Bayona à 3h30 la nuit dernière, le bateau a été incliné à l'aide d'une drisse afin de faire sortir de l'eau le safran endommagé. Le port de Bayona avait mis une pinasse à disposition du Team groupe Picoty pour servir de poste de travail flottant. Ce dispositif, rapidement mis en place, a permis à Jean-Christophe de procéder à la pose des pansements de pâte Epoxy à prise rapide dans la foulée. Le safran a ensuite été poncé et le bateau remis à l'horizontale.

« Même si le profil de ce safran n'est plus parfait, cela devrait tenir. Maintenant, la chasse est ouverte ! Le premier concurrent à shooter est à 100 milles... Un énorme merci Alexandro et ses collègues du port de Bayona ainsi qu'à Luis Guervos. Et merci à tous de vos encouragements et d'être venus si nombreux à Bayona pour notre re-départ : les pontons étaient noirs de monde !... Enfin, il était difficile de vous dénombrer vu le brouillard, mais c'est dans le cœur que nous sentions votre présence... », écrivait Jacques ce matin, ne perdant pas une miette de son humour !

À 4600 milles de Progreso, Jacques et Jean-Christophe vont devoir cravacher dur pour revenir dans la course, mais ils ont de l'énergie et de la motivation à revendre : l'aventure ne fait que commencer !

Coup de fil de Jacques Fournier ce mardi après-midi : « ça peut aller, on glisse vers Bayona. On descend plein Sud comme le reste de la flotte. Grâce à l’absence totale de vent au large, sur la route directe, nous restons au contact de nos concurrents tout en nous dirigeant vers notre port d’escale.

A Bayona, quelqu’un nous attend avec le matériel nécessaire pour réparer. Si tout se passe bien nous ne devrions pas en avoir pour plus de deux heures. Bien sûr, étant donné le niveau de la flotte, cela fera déjà un retard conséquent, nous ne serons plus à la bagarre au contact comme en ce moment, mais on va tout faire pour écourter au maximum ce « pit-stop ».

Concrètement nous allons injecter de la résine dans le profil de safran afin de le consolider et éviter ainsi qu’il ne se délamine au fil des milles.

Nous restons concentrés sur le chronomètre qui s’est déclenché pour nous et pour nous remonter le moral tout à l’heure nous nous sommes vengés sur une délicieuse terrine de sanglier et du chocolat !

Notre objectif est d’oublier au plus vite cet épisode et repartir. Cela ne sert à rien de se morfondre, on s’accroche ! »

Si tout se passe comme prévu, Jacques et Jean-Christophe devraient arriver en milieu de nuit à Bayona et en repartir avant le petit jour.

Les Chiche Capon vous présente son nouveau spectacle Le Olivier Saint John Gogerty à l'Auditorium Saint-Michel à partir de 20h30 le vendredi 27 janvier. Les acteurs ont recréé, en quatre tableaux, une histoire singulière de l'évolution de l'homme, à partir d'une "enquête d'un soir " réalisée dans un pub irlandais " Le Olivier Saint John Gogerty. « Pouvez-vous nous expliquer brièvement votre vision de l'homme de sa naissance à aujourd'hui ? ». Dans ce lieu populaire de Dublin, on y refait le monde chaque soir en parlant de l'actualité. Ce trio comique respecte au maximum la vision de chacun des sondés… "Au début dans le bar, personne n’est d’accord avec personne, alors on passe sur le tout début de l’Homme… Pour la suite et bien tout le monde s’accorde à dire que c’est le progrès qui semble le plus avoir marqué l’évolution de l’homme. Mais alors que certains vantent les avancées de la médecine, d’autres parlent de meilleure productivité agricole alors que d’autres encore s’insurgent et crient contre l’esclavage généralisé… Sans parler de ceux qui vous parlent et reparlent du premier pas sur la lune. Certains, encore, se réjouissent de l’avènement du rock and roll alors que d’autres se plaignent de la perte des traditions… Finalement, les conflits d’intérêts et la loi du plus fort après avoir passé les siècles avec succès, semblent avoir maintenant, un goût d’éternel recommencement". Le pari audacieux lancé par ces clowns d'un nouveau genre. Une pièce extravagante, abracadabrante et pleine d'humour.
Spectacle à partir de 8 ans.
Tél : 02 51 96 85 85, billetterie@otls.fr
Tarif abonnement :19€, 12€ (jeune), Tarif à l'unité : 26€, 22€ (réduit), 16€ (jeune).

Pour la troisième fois consécutive, AKENA Vérandas est présent sur le village de la Transat Jacques Vabre. L’entreprise dispose d’un stand de 25m² qu’elle a souhaité axer sur le projet voile, une manière pour le numéro 1 de vérandas en France de réaffirmer son soutien à ses deux skippers. Pour l’occasion, les murs des stands ont été tapissés de posters géants d’Arnaud Boissières et de Gérald Véniard et des séances de dédicaces sont régulièrement organisées. « C’est important que nous soyons présents au côté d’Arnaud et de son équipe pour les accompagner et les encourager avant le départ de la course. Il y a un énorme engouement pour le projet AKENA voile dans l’entreprise, les salariés sont tous aux aguets dès qu’Arnaud est en mer » explique Marie-Christine Rouzier, responsable de la Communication d’AKENA Vérandas. Au-delà de la promotion et de la mise en valeur du projet voile, cette opération est aussi l’occasion pour le fabriquant de vérandas de « conforter sa notoriété » dans le secteur à quelques jours de la Foire du Havre - où l’entreprise sera également présente - et de faire connaître ses différents produits. « Le bateau est un support important notamment lors d’évènement comme celui-ci. Cela nous permet de montrer notre ligne de vêtements voile et notre cuvée spéciale « AKENA voile » que nous venons de lancer. Nous distribuons également des brochures pour les personnes qui souhaitent obtenir des informations sur les vérandas » ajoute la responsable communication de l’entreprise. Pour Cali, cette implication de son sponsor est un « soutien moral important ». « Nous nous côtoyons toute l’année, c’est donc un aboutissement. Cela nous permet de partager des moments chaleureux avant le départ de la course en dehors du fait de représenter la marque. »
http://www.akenavoile.com/index.html

Cette année, la course à la voile a démarré le dimanche 25 septembre de la Rochelle avec 76 concurrents (70 navigateurs et 6 navigatrices). L'arrivée à Salvador de Bahia (Brésil) sera prévue pour fin octobre / début novembre. Ce lundi marque à Madère le début d'un nouveau compte à rebours, celui qui égraine dorénavant les jours puis les heures jusqu'à jeudi prochain 13 octobre 13h30 et le départ pour la grande aventure, 3 100 milles d'océan Atlantique entre l'archipel portugais et Salvador de Bahia. Fabienne Robin (708) a franchi la ligne d'arrivée à Funchal jeudi soir après 11 jours 7h00 et 21 minutes en mer. " Je ne vous cache pas la joie que j'ai eu en apercevant la jetée de Funchal qui matérialisait l'arrivée. L'ensemble de la navigation s'est très bien passée et en toute sécurité. Le pilote s'est montré un peu récalcitrant les premiers jours, mais tout est rentré très vite dans l'ordre. L'ensemble du bateau est au point. Je suis donc arrivée à Funchal avec un bateau nickel ! prêt à repartir ! ce qui est assez exceptionnel après 1300 milles parcourus. Cette étape a été très difficile en raison de sa météo très complexe et changeante. J'ai tenté de tirer mon épingle du jeu en essayant une option très ouest mais cela ne m'a pas été favorable. J'ai particulièrement apprécié mes nouvelles voiles qui m'ont permis de faire de bonne vitesse avec un record de 163 Milles en 24 heures !!J 'ai vraiment pris un grand plaisir à cette navigation qui a été pour moi ma plus longue expérience en solitaire. A Funchal après 2 jours de grand repos, je commence à préparer la deuxième étape, qui est trois fois plus longue que la première et qui sera une véritable course d'endurance en passant pas l'inévitable pot au noir...Je suis très enjouée car ce sera pour moi ma première traversée de l'Atlantique et a priori la première d'une longue série..."
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Le Festival International du Film est organisé par EPCCCY. Dans plusieurs lieux de projection, 8 films sont en compétition notamment :
- "Aita" de José Maria de Orbe.
- "Les Chants de Mandrin" de Rabah Ameur-Zaïmeche, Jacques Nolot.
- "Demain" de Christine Laurent, Laure de Clermont-Tonnerre.
- "Le Jour de la Grenouille" de Béatrice Pollet, Josephine de Meaux, Fanny Cottençon.
- "Quality control" de Kevin Jerome Everson.
- "La Maladie du sommeil" de Pierre Bokma, Hippolyte Girardot.
- "La Vita Util" de Jorge Jellinek.
Le huitième film sera communiqué le 5 octobre. Emmanuel Burdeau, ancien rédacteur en chef des ''Cahiers du cinéma'' en a assuré la sélection. Elle offre un panorama du cinéma mondial contemporain. Quant au jury international, il est présidé cette année par Ingrid Caven. Chanteuse et actrice, elle est l'amie du réalisateur Rainer Wemer Fassbinder. Les invités d'honneur seront James L. Brooks, cinéaste et Walter Murch, l’un des plus grands expérimentateurs du cinéma contemporain.
Le meilleur film sera récompensé de prix : Le Grand Prix du Jury, Le Prix de la Presse et Le Prix du Public.
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