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À 6h30, ce mercredi matin Jacques Fournier et Jean-Christophe Caso ont pu reprendre le large après leur escale forcée à Bayona pour réparer leur safran.
L'escale aura duré 3h00 au total (le minimum autorisé par les instructions de course). Grâce à l'aide précieuse d'Alexandro du Montereal Yacht Club, de ses collègues du port de Bayona et Luis Guervos qui a organisé cette assistance technique, tout s'est parfaitement déroulé.
Dès son arrivée à Bayona à 3h30 la nuit dernière, le bateau a été incliné à l'aide d'une drisse afin de faire sortir de l'eau le safran endommagé. Le port de Bayona avait mis une pinasse à disposition du Team groupe Picoty pour servir de poste de travail flottant. Ce dispositif, rapidement mis en place, a permis à Jean-Christophe de procéder à la pose des pansements de pâte Epoxy à prise rapide dans la foulée. Le safran a ensuite été poncé et le bateau remis à l'horizontale.
« Même si le profil de ce safran n'est plus parfait, cela devrait tenir. Maintenant, la chasse est ouverte ! Le premier concurrent à shooter est à 100 milles... Un énorme merci Alexandro et ses collègues du port de Bayona ainsi qu'à Luis Guervos. Et merci à tous de vos encouragements et d'être venus si nombreux à Bayona pour notre re-départ : les pontons étaient noirs de monde !... Enfin, il était difficile de vous dénombrer vu le brouillard, mais c'est dans le cœur que nous sentions votre présence... », écrivait Jacques ce matin, ne perdant pas une miette de son humour !
À 4600 milles de Progreso, Jacques et Jean-Christophe vont devoir cravacher dur pour revenir dans la course, mais ils ont de l'énergie et de la motivation à revendre : l'aventure ne fait que commencer !
Coup de fil de Jacques Fournier ce mardi après-midi : « ça peut aller, on glisse vers Bayona. On descend plein Sud comme le reste de la flotte. Grâce à l’absence totale de vent au large, sur la route directe, nous restons au contact de nos concurrents tout en nous dirigeant vers notre port d’escale.
A Bayona, quelqu’un nous attend avec le matériel nécessaire pour réparer. Si tout se passe bien nous ne devrions pas en avoir pour plus de deux heures. Bien sûr, étant donné le niveau de la flotte, cela fera déjà un retard conséquent, nous ne serons plus à la bagarre au contact comme en ce moment, mais on va tout faire pour écourter au maximum ce « pit-stop ».
Concrètement nous allons injecter de la résine dans le profil de safran afin de le consolider et éviter ainsi qu’il ne se délamine au fil des milles.
Nous restons concentrés sur le chronomètre qui s’est déclenché pour nous et pour nous remonter le moral tout à l’heure nous nous sommes vengés sur une délicieuse terrine de sanglier et du chocolat !
Notre objectif est d’oublier au plus vite cet épisode et repartir. Cela ne sert à rien de se morfondre, on s’accroche ! »
Si tout se passe comme prévu, Jacques et Jean-Christophe devraient arriver en milieu de nuit à Bayona et en repartir avant le petit jour.
Dès son arrivée à Bayona à 3h30 la nuit dernière, le bateau a été incliné à l'aide d'une drisse afin de faire sortir de l'eau le safran endommagé. Le port de Bayona avait mis une pinasse à disposition du Team groupe Picoty pour servir de poste de travail flottant. Ce dispositif, rapidement mis en place, a permis à Jean-Christophe de procéder à la pose des pansements de pâte Epoxy à prise rapide dans la foulée. Le safran a ensuite été poncé et le bateau remis à l'horizontale.
« Même si le profil de ce safran n'est plus parfait, cela devrait tenir. Maintenant, la chasse est ouverte ! Le premier concurrent à shooter est à 100 milles... Un énorme merci Alexandro et ses collègues du port de Bayona ainsi qu'à Luis Guervos. Et merci à tous de vos encouragements et d'être venus si nombreux à Bayona pour notre re-départ : les pontons étaient noirs de monde !... Enfin, il était difficile de vous dénombrer vu le brouillard, mais c'est dans le cœur que nous sentions votre présence... », écrivait Jacques ce matin, ne perdant pas une miette de son humour !
À 4600 milles de Progreso, Jacques et Jean-Christophe vont devoir cravacher dur pour revenir dans la course, mais ils ont de l'énergie et de la motivation à revendre : l'aventure ne fait que commencer !
Coup de fil de Jacques Fournier ce mardi après-midi : « ça peut aller, on glisse vers Bayona. On descend plein Sud comme le reste de la flotte. Grâce à l’absence totale de vent au large, sur la route directe, nous restons au contact de nos concurrents tout en nous dirigeant vers notre port d’escale.
A Bayona, quelqu’un nous attend avec le matériel nécessaire pour réparer. Si tout se passe bien nous ne devrions pas en avoir pour plus de deux heures. Bien sûr, étant donné le niveau de la flotte, cela fera déjà un retard conséquent, nous ne serons plus à la bagarre au contact comme en ce moment, mais on va tout faire pour écourter au maximum ce « pit-stop ».
Concrètement nous allons injecter de la résine dans le profil de safran afin de le consolider et éviter ainsi qu’il ne se délamine au fil des milles.
Nous restons concentrés sur le chronomètre qui s’est déclenché pour nous et pour nous remonter le moral tout à l’heure nous nous sommes vengés sur une délicieuse terrine de sanglier et du chocolat !
Notre objectif est d’oublier au plus vite cet épisode et repartir. Cela ne sert à rien de se morfondre, on s’accroche ! »
Si tout se passe comme prévu, Jacques et Jean-Christophe devraient arriver en milieu de nuit à Bayona et en repartir avant le petit jour.
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