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Le mercredi, 11è jour de course depuis le départ du Vendée Globe, le skipper britannique Mike Golding vient de s'extraire du Pot au Noir, qu'il a traversé relativement plus facilement que la tête de flotte. Après avoir repris 200 milles, il revient au contact du peloton de leaders. Ce mercredi après-midi, Gamesa progresse en 7è position et son skipper s'apprête à couper la 22è fois la ligne équatoriale.
" 22, cela commence à faire ! Cela ne compte pas vraiment pour moi, si ce n'est que cela montre la chance que j'ai. Cela fait presque peur d'imaginer que cela fait tant de fois que je franchis cette ligne équatoriale", confie Golding alors qu'il lui reste 130 milles avant de faire son entrée dans l'hémisphère sud.
" C'est sûr le Pot au Noir peut se montrer vraiment horrible parfois. Je me souviens qu'au retour du Vendée Globe 2000, il avait très virulent. Mais, cette fois-ci, cela a été relativement facile, un peu "toujours tout droit" ! Je pense que j'ai ralenti trois fois de manière significative. A présent, je suis assez impatient de revenir pour le traverser, dans l'autre sens cette fois ! "
Engagé pour la 4è fois sur le Vendée Globe, Mike Golding imagine que c'est peut-être la dernière fois qu'il coupera l'équateur pour rejoindre l'hémisphère sud sur un tour du monde en solitaire. Mais, à ce stade de la course, ses préoccupations sont ailleurs. Chef de file du petit groupe qu'il forme avec les skippers expérimentés Jean Le Cam sur SynerCiel et Dominique Wavre à bord de Mirabaud, le skipper de Gamesa estime que le trio a navigué intelligemment à travers le Pot au Noir, et que tous ont su saisir les opportunités qui se présentaient à eux.
"Sur ce parcours, il faut vraiment savoir prendre les chances qui peuvent nous être offertes, et tous les trois nous avions la chance d'être plus à l'ouest. Nous étions placés au meilleur endroit. Je pense que nous avons navigué de manière similaire. Dans le pot au noir, on ne peut pas se permettre de tourner en rond, et de multiplier les changements de voiles. Il faut choisir un plan de voilure suffisamment adapté pour encaisser les rafales de vent dans les grains, et continuer à avancer tout le temps."
" Depuis, le départ, il est intéressant de s'interroger sur le nombre de bateaux qui ont dû se retirer à cause d'un problème technique, et ce d'autant plus que nous n'avons pas encore rejoint les mers australes. J'espère, bien sûr, que le taux de défection ne sera pas si élevé dans le Sud, mais je ne peux m'empêcher de penser que s'il doit y avoir d'autres abandons, cela touchera des bateaux du groupe de tête, dans les 8-10 premiers. Je ne voudrais vraiment pas que cela m'arrive. Est-ce que cela va changer ma façon de naviguer ? Pas du tout. Il s'agit juste de ne pas le perdre de vue."
" A l'avenir, nous allons progresser dans les alizés de sud-est. La descente ne va pas forcément être très rapide, puisqu'ils ont tendance à tourner à droite. L'anticyclone de l'hémisphère sud est bien installé, il génère une grosse dorsale qui va être notre prochain obstacle, un peu comme le pot au noir. Nous avons bien travaillé pour le traverser, j'espère qu'on pourra faire pareil avec ces hautes pressions.
Pour l'instant, mon souci majeur à bord, c'est que j'ai du beurre partout dans le bateau, il a complètement fondu avec la chaleur."
Mike Goding vient d'apprendre la décision du jury du Vendée Globe, qui lui a attribué une pénalité de 30 minutes pour ne pas avoir respecté les instructions de navigation concernant la séparation du trafic maritime au passage du cap Finisterre.
Vacation du jour : les orages du pot au noir, la chaleur tropicale et le rythme en tête de course…
Tous les deux jours environ, Mike Golding intervient par téléphone à la vacation en direct avec le PC parisien du Vendée Globe (à partir de 13h, heure française, en langue anglaise). Voici ce qu'il a dit ce mercredi 21 novembre :
" Je vais bien, avec tout dehors dans les alizés du sud-est sur une route vers le sud. Progressivement, la brise se renforce, le ciel est bleu et dégagé. Les conditions de navigation sont très agréables. Bien évidemment, il fait très, très chaud, mais ce n'est pas si désagréable. Il n'y a pas grand chose à faire à part bien faire marcher le bateau."
" Je pense que je tire des vrais bénéfices de ma progression de ces derniers jours, avec une traversée réussie du pot au noir. Il faut saisir les opportunités qui se présentent. Parfois, il faut savoir rester derrière et attendre le bon moment pour revenir dans le jeu. C'est très bien, d'être revenu plus près du groupe de tête, plutôt que celui de derrière ! "
" Le pot au noir désigne la zone de convergence entre les systèmes météorologiques du nord et du sud. Cette zone est très active, il s'agit d'une ligne de basses pressions qui circule au nord de l'équateur. Souvent, on s'imagine une zone de calmes. Elle peut être relativement calme, mais elle est en fait très dynamique, elle génère beaucoup de nuages, elle est aussi à l'origine des cyclones. Tous les ouragans qui touchent les Caraïbes, puis la côte est des Etats-Unis, se forment dans le pot au noir. Quand vous la traversez, le vent peut passer de zéro à 35 nœuds en quelques secondes. Les plus gros orages peuvent se suivre sur le radar. Ils génèrent beaucoup de vent devant, ce qui est bien pour avancer vite, mais ensuite ils donnent lieu à des éclairs, de fortes pluies, suivis d'un grand vide derrière. Il s'agit de rester à l'avant de ces gros nuages, sans se faire piéger sous eux. "
" La prochaine étape, la dorsale anticyclonique s'annonce importante. C'est le dernier passage avant les mers australes. Si vous êtes loin derrière à ce stade de la course, c'est dur de revenir ensuite. Ma position actuelle dans la course est plutôt satisfaisante. Si on envisage la course dans sa globalité, elle correspond à ce que j'avais imaginé à ce stade du parcours. "
" C'est vrai que quelques skippers sont partis comme des flèches et ont attaqué ce Vendée Globe bille en tête, ils ont été très rapides. Mais à présent que la couse est bien lancée, tout le monde a trouvé son rythme. Il est rapide, mais à mesure que nous descendrons dans le sud, il se stabilisera. En tout cas, si vous essayez de maintenir un rythme aussi intense, quelque chose risque de céder. "
"Pour supporter la chaleur équatoriale, nous avons des boissons spéciales riches en minéraux, mais l'eau reste aussi une très bonne chose. Il est difficile de s'alimenter, on perd l'appétit quand il fait très chaud. La chose la plus importante est d'éviter le plus possible de s'exposer directement au soleil. Si vous avez des changement de voiles à faire, c'est assez toujours assez difficile. Il faut faire attention de boire beaucoup et de prendre soin de soi. L'un des pires ennemis reste le sel de mer. Il faut se rincer pour éviter le plus possible que les éruptions cutanées et les petites blessures ne s'aggravent sous l'effet de la chaleur dans cet environnement iodé. Toutes les petites blessures, éraflures, égratignures que vous avez pu vous faire au début de la course commencent à faire très, très mal. On a presque envie de rejoindre vite l'océan austral pour les températures chutent un peu."
" C'est sûr le Pot au Noir peut se montrer vraiment horrible parfois. Je me souviens qu'au retour du Vendée Globe 2000, il avait très virulent. Mais, cette fois-ci, cela a été relativement facile, un peu "toujours tout droit" ! Je pense que j'ai ralenti trois fois de manière significative. A présent, je suis assez impatient de revenir pour le traverser, dans l'autre sens cette fois ! "
Engagé pour la 4è fois sur le Vendée Globe, Mike Golding imagine que c'est peut-être la dernière fois qu'il coupera l'équateur pour rejoindre l'hémisphère sud sur un tour du monde en solitaire. Mais, à ce stade de la course, ses préoccupations sont ailleurs. Chef de file du petit groupe qu'il forme avec les skippers expérimentés Jean Le Cam sur SynerCiel et Dominique Wavre à bord de Mirabaud, le skipper de Gamesa estime que le trio a navigué intelligemment à travers le Pot au Noir, et que tous ont su saisir les opportunités qui se présentaient à eux.
"Sur ce parcours, il faut vraiment savoir prendre les chances qui peuvent nous être offertes, et tous les trois nous avions la chance d'être plus à l'ouest. Nous étions placés au meilleur endroit. Je pense que nous avons navigué de manière similaire. Dans le pot au noir, on ne peut pas se permettre de tourner en rond, et de multiplier les changements de voiles. Il faut choisir un plan de voilure suffisamment adapté pour encaisser les rafales de vent dans les grains, et continuer à avancer tout le temps."
" Depuis, le départ, il est intéressant de s'interroger sur le nombre de bateaux qui ont dû se retirer à cause d'un problème technique, et ce d'autant plus que nous n'avons pas encore rejoint les mers australes. J'espère, bien sûr, que le taux de défection ne sera pas si élevé dans le Sud, mais je ne peux m'empêcher de penser que s'il doit y avoir d'autres abandons, cela touchera des bateaux du groupe de tête, dans les 8-10 premiers. Je ne voudrais vraiment pas que cela m'arrive. Est-ce que cela va changer ma façon de naviguer ? Pas du tout. Il s'agit juste de ne pas le perdre de vue."
" A l'avenir, nous allons progresser dans les alizés de sud-est. La descente ne va pas forcément être très rapide, puisqu'ils ont tendance à tourner à droite. L'anticyclone de l'hémisphère sud est bien installé, il génère une grosse dorsale qui va être notre prochain obstacle, un peu comme le pot au noir. Nous avons bien travaillé pour le traverser, j'espère qu'on pourra faire pareil avec ces hautes pressions.
Pour l'instant, mon souci majeur à bord, c'est que j'ai du beurre partout dans le bateau, il a complètement fondu avec la chaleur."
Mike Goding vient d'apprendre la décision du jury du Vendée Globe, qui lui a attribué une pénalité de 30 minutes pour ne pas avoir respecté les instructions de navigation concernant la séparation du trafic maritime au passage du cap Finisterre.
Vacation du jour : les orages du pot au noir, la chaleur tropicale et le rythme en tête de course…
Tous les deux jours environ, Mike Golding intervient par téléphone à la vacation en direct avec le PC parisien du Vendée Globe (à partir de 13h, heure française, en langue anglaise). Voici ce qu'il a dit ce mercredi 21 novembre :
" Je vais bien, avec tout dehors dans les alizés du sud-est sur une route vers le sud. Progressivement, la brise se renforce, le ciel est bleu et dégagé. Les conditions de navigation sont très agréables. Bien évidemment, il fait très, très chaud, mais ce n'est pas si désagréable. Il n'y a pas grand chose à faire à part bien faire marcher le bateau."
" Je pense que je tire des vrais bénéfices de ma progression de ces derniers jours, avec une traversée réussie du pot au noir. Il faut saisir les opportunités qui se présentent. Parfois, il faut savoir rester derrière et attendre le bon moment pour revenir dans le jeu. C'est très bien, d'être revenu plus près du groupe de tête, plutôt que celui de derrière ! "
" Le pot au noir désigne la zone de convergence entre les systèmes météorologiques du nord et du sud. Cette zone est très active, il s'agit d'une ligne de basses pressions qui circule au nord de l'équateur. Souvent, on s'imagine une zone de calmes. Elle peut être relativement calme, mais elle est en fait très dynamique, elle génère beaucoup de nuages, elle est aussi à l'origine des cyclones. Tous les ouragans qui touchent les Caraïbes, puis la côte est des Etats-Unis, se forment dans le pot au noir. Quand vous la traversez, le vent peut passer de zéro à 35 nœuds en quelques secondes. Les plus gros orages peuvent se suivre sur le radar. Ils génèrent beaucoup de vent devant, ce qui est bien pour avancer vite, mais ensuite ils donnent lieu à des éclairs, de fortes pluies, suivis d'un grand vide derrière. Il s'agit de rester à l'avant de ces gros nuages, sans se faire piéger sous eux. "
" La prochaine étape, la dorsale anticyclonique s'annonce importante. C'est le dernier passage avant les mers australes. Si vous êtes loin derrière à ce stade de la course, c'est dur de revenir ensuite. Ma position actuelle dans la course est plutôt satisfaisante. Si on envisage la course dans sa globalité, elle correspond à ce que j'avais imaginé à ce stade du parcours. "
" C'est vrai que quelques skippers sont partis comme des flèches et ont attaqué ce Vendée Globe bille en tête, ils ont été très rapides. Mais à présent que la couse est bien lancée, tout le monde a trouvé son rythme. Il est rapide, mais à mesure que nous descendrons dans le sud, il se stabilisera. En tout cas, si vous essayez de maintenir un rythme aussi intense, quelque chose risque de céder. "
"Pour supporter la chaleur équatoriale, nous avons des boissons spéciales riches en minéraux, mais l'eau reste aussi une très bonne chose. Il est difficile de s'alimenter, on perd l'appétit quand il fait très chaud. La chose la plus importante est d'éviter le plus possible de s'exposer directement au soleil. Si vous avez des changement de voiles à faire, c'est assez toujours assez difficile. Il faut faire attention de boire beaucoup et de prendre soin de soi. L'un des pires ennemis reste le sel de mer. Il faut se rincer pour éviter le plus possible que les éruptions cutanées et les petites blessures ne s'aggravent sous l'effet de la chaleur dans cet environnement iodé. Toutes les petites blessures, éraflures, égratignures que vous avez pu vous faire au début de la course commencent à faire très, très mal. On a presque envie de rejoindre vite l'océan austral pour les températures chutent un peu."
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Les Sables Info
J+12. Cette deuxième semaine de course a été intense pour Jean-Pierre Dick : passage de pot au noir complexe et superbe régate au contact. Le skipper niçois a franchi l’équateur, pour la treizième fois, hier à 14h25. Ce jeudi, Virbac-Paprec 3 navigue au large de Fernando de Noronha en 5ème position à 70 milles du leader, Armel Le Cléac’h. Dans une ambiance brésilienne, Jean-Pierre se prépare à aborder l’anticyclone de Sainte-Hélène avant de mettre le clignotant à gauche, direction le grand sud.
A propos de sa position actuelle
JP Dick : « Je suis en position d’attaque, je vais voir un peu comment cela se passe. Comme dirait Didier Deschamps : ‘techniquement et tactiquement, cela me va’. Malgré la pénalité qui m’a été infligée, je m’en tire pas mal, j’ai un peu gagné sur PRB cette nuit. On verra ce que cela donne avec Macif et Poujoulat. Virbac-Paprec 3 navigue au près assez rapide, dans du vent qui risque de monter dans la journée. J’étudie une météo à plus long terme pour anticiper le passage de l’anticyclone de Sainte Hélène et les premières dépressions dans le grand sud.»
Une nuit réparatrice à bord de Virbac-Paprec 3
JP Dick : « C’était assez calme cette nuit au près. J’en ai profité pour me reposer, j’ai dormi 4 à 5 heures par tranches de 1h. Je suis bien requinqué. Je suis dans un bon cycle, plus décontracté. Je n’ai pas encore eu le temps d’écouter de la musique et lire des livres. En revanche, je profite des plaisirs culinaires avec des bons lyophilisés des familles. Hier soir, c’était canard au menu et des galettes St Michel au dessert ! »
Ambiance Brésilienne à bord
JP Dick : « Les côtes brésiliennes s’approchent, c’est signe de chaleur, de musique, de fête. Cela me rappelle de bons souvenirs notamment l’émission de radio avec Pierre-Louis Castelli (ndlr : journaliste à France Inter qui anime aujourd’hui la vacation officielle) à l’arrivée victorieuse de la Transat Jacques Vabre 2005 avec Loïck Peyron, c’est un pays que j’aime bien. J’ai des cacahouètes brésiliennes que je savoure à bord. J’adore l’Atlantique Sud, c’est un bel océan, assez calme au début mais qui devient plus vigoureux ensuite.»
Souvenirs d’enfance de Fernando de Noronha
JP Dick : « J’ai toujours une forme de nostalgie en passant à côté de cette île. C’est une croisière que nous devions faire avec mon père, un rêve de père et de fils que nous n’avons pas pu accomplir. Je n’y suis toujours pas allé et ça commence à me chatouiller ! »
Classement à 12h :
1. Armel Le Cleac'h / Banque Populaire à 20 854,4 milles de l'arrivée
2. François Gabart / Macif à 55,1 milles du leader
3. PRB/ Vincent Riou à 61,7 milles du leader
5. Jean-Pierre Dick / Virbac-Paprec 3 à 70,1 milles du leader.
JP Dick : « Je suis en position d’attaque, je vais voir un peu comment cela se passe. Comme dirait Didier Deschamps : ‘techniquement et tactiquement, cela me va’. Malgré la pénalité qui m’a été infligée, je m’en tire pas mal, j’ai un peu gagné sur PRB cette nuit. On verra ce que cela donne avec Macif et Poujoulat. Virbac-Paprec 3 navigue au près assez rapide, dans du vent qui risque de monter dans la journée. J’étudie une météo à plus long terme pour anticiper le passage de l’anticyclone de Sainte Hélène et les premières dépressions dans le grand sud.»
Une nuit réparatrice à bord de Virbac-Paprec 3
JP Dick : « C’était assez calme cette nuit au près. J’en ai profité pour me reposer, j’ai dormi 4 à 5 heures par tranches de 1h. Je suis bien requinqué. Je suis dans un bon cycle, plus décontracté. Je n’ai pas encore eu le temps d’écouter de la musique et lire des livres. En revanche, je profite des plaisirs culinaires avec des bons lyophilisés des familles. Hier soir, c’était canard au menu et des galettes St Michel au dessert ! »
Ambiance Brésilienne à bord
JP Dick : « Les côtes brésiliennes s’approchent, c’est signe de chaleur, de musique, de fête. Cela me rappelle de bons souvenirs notamment l’émission de radio avec Pierre-Louis Castelli (ndlr : journaliste à France Inter qui anime aujourd’hui la vacation officielle) à l’arrivée victorieuse de la Transat Jacques Vabre 2005 avec Loïck Peyron, c’est un pays que j’aime bien. J’ai des cacahouètes brésiliennes que je savoure à bord. J’adore l’Atlantique Sud, c’est un bel océan, assez calme au début mais qui devient plus vigoureux ensuite.»
Souvenirs d’enfance de Fernando de Noronha
JP Dick : « J’ai toujours une forme de nostalgie en passant à côté de cette île. C’est une croisière que nous devions faire avec mon père, un rêve de père et de fils que nous n’avons pas pu accomplir. Je n’y suis toujours pas allé et ça commence à me chatouiller ! »
Classement à 12h :
1. Armel Le Cleac'h / Banque Populaire à 20 854,4 milles de l'arrivée
2. François Gabart / Macif à 55,1 milles du leader
3. PRB/ Vincent Riou à 61,7 milles du leader
5. Jean-Pierre Dick / Virbac-Paprec 3 à 70,1 milles du leader.
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Les Sables Info
Alors que les premiers filent toujours bien calés dans un alizé de sud-est établit entre 12 et 15 nœuds, Mike Golding (Gamesa) vient de passer l'équateur. A part Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) et Tanguy Delamotte (Initiatives coeur), tous les concurrents pénalisés ont réparé dans la nuit.
Pas de grand changement ce matin en tête de flotte. Solide leader depuis près de six jours, Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) parvient à maintenir l'écart qui le sépare de ses poursuivants. A 46 milles dans son sillage sur la route idéale, François Gabart (Macif) s'accroche de belle manière à sa position de dauphin pendant que Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), légèrement décalé à l'ouest, semble baissé un peu de rythme.
Si le classement le donne toujours troisième par rapport au parcours théorique, il semble être un peu décroché ce matin et affiche la plus faible moyenne des dernières 24 h dans le peloton de tête. Vincent Riou (PRB), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) et Alex Thomson (Hugo Boss) naviguent toujours très groupés, séparés d'une dizaine de milles seulement. La performance de l'Anglais, sur un plan Farr construit en 2007, est vraiment remarquable.
Son compatriote Mike Golding (Gamesa) semble également bien pousser sa machine et grappille les milles sur ses compagnons de jeu Dominique Wavre (Mirabaud) et Jean Le Cam (SynerCiel), avec une vitesse supérieure de près de deux nœuds sur son poursuivant suisse, qu'il distance ce matin d'une cinquantaine de milles (même si le classement, calculé sur la route théorique montre un écart de 13 milles seulement). Une avance significative qui lui a permis d'entrer cette nuit, à 3 h 15 précise, dans l'hémisphère sud, pour la 22e fois de son impressionnante carrière de marin...Jean Le Cam et Dominique Wavre devraient le rejoindre de l'autre côté de l'équateur ce matin, respectivement aux alentours de 8 h et de 8 h 30.
Progressions diverses à l'arrière
Derrière, Arnaud Boissière (Akena Verandas) semblait très ralenti sur la fin du passage du pot au noir. A moins d'un nœud de progression sur la dernière heure, il perdait ce matin une trentaine de milles au classement. Il devrait pourtant s'extirper de ces calmes très prochainement. Cette peut être une belle occasion de revenir pour Bertand De Broc (Votre nom autour du monde avec EDM projets), même s'il est également freiné à l'approche de la zone de convergence intertropicale. Si ce passage se passe bien, il pourrait bien rejoindre et doubler le skipper d'Akena Verandas dans deux jours.
Deux autres concurrents se rapprochent à belle vitesse de cette zone de vents erratiques, Javier Sanso en tête. Le skipper espagnol de Acciona 100 % EcoPowered affichait la plus belle progression de la nuit avec 383,2 milles parcourus en 24 h. Avec son poursuivant Tanguy Delamotte, également auteur d'une belle progression (327 milles en 24 h), il est le seul à ne pas avoir encore réparé sa pénalité de deux heures (infligée suite au non respect du règlement visant à prévenir les abordages en mer au passage du Dispositif de Séparation du Trafic (DST) du cap Finisterre). Les deux marins ont jusqu'à minuit heure française pour s'en acquitter. Des soucis qui semblent bien loin des préoccupations d'Alessandro Di Benedetto (Team Plastique). Sous le soleil, à belle allure, soit près de 13 nœuds de moyenne ces dernières 24 h, il a gagné près de 100 milles sur le leader du classement !
Si le classement le donne toujours troisième par rapport au parcours théorique, il semble être un peu décroché ce matin et affiche la plus faible moyenne des dernières 24 h dans le peloton de tête. Vincent Riou (PRB), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) et Alex Thomson (Hugo Boss) naviguent toujours très groupés, séparés d'une dizaine de milles seulement. La performance de l'Anglais, sur un plan Farr construit en 2007, est vraiment remarquable.
Son compatriote Mike Golding (Gamesa) semble également bien pousser sa machine et grappille les milles sur ses compagnons de jeu Dominique Wavre (Mirabaud) et Jean Le Cam (SynerCiel), avec une vitesse supérieure de près de deux nœuds sur son poursuivant suisse, qu'il distance ce matin d'une cinquantaine de milles (même si le classement, calculé sur la route théorique montre un écart de 13 milles seulement). Une avance significative qui lui a permis d'entrer cette nuit, à 3 h 15 précise, dans l'hémisphère sud, pour la 22e fois de son impressionnante carrière de marin...Jean Le Cam et Dominique Wavre devraient le rejoindre de l'autre côté de l'équateur ce matin, respectivement aux alentours de 8 h et de 8 h 30.
Progressions diverses à l'arrière
Derrière, Arnaud Boissière (Akena Verandas) semblait très ralenti sur la fin du passage du pot au noir. A moins d'un nœud de progression sur la dernière heure, il perdait ce matin une trentaine de milles au classement. Il devrait pourtant s'extirper de ces calmes très prochainement. Cette peut être une belle occasion de revenir pour Bertand De Broc (Votre nom autour du monde avec EDM projets), même s'il est également freiné à l'approche de la zone de convergence intertropicale. Si ce passage se passe bien, il pourrait bien rejoindre et doubler le skipper d'Akena Verandas dans deux jours.
Deux autres concurrents se rapprochent à belle vitesse de cette zone de vents erratiques, Javier Sanso en tête. Le skipper espagnol de Acciona 100 % EcoPowered affichait la plus belle progression de la nuit avec 383,2 milles parcourus en 24 h. Avec son poursuivant Tanguy Delamotte, également auteur d'une belle progression (327 milles en 24 h), il est le seul à ne pas avoir encore réparé sa pénalité de deux heures (infligée suite au non respect du règlement visant à prévenir les abordages en mer au passage du Dispositif de Séparation du Trafic (DST) du cap Finisterre). Les deux marins ont jusqu'à minuit heure française pour s'en acquitter. Des soucis qui semblent bien loin des préoccupations d'Alessandro Di Benedetto (Team Plastique). Sous le soleil, à belle allure, soit près de 13 nœuds de moyenne ces dernières 24 h, il a gagné près de 100 milles sur le leader du classement !
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Les Sables d'Olonne Info
"Aujourd'hui, j'ai besoin de vous dire ce que j'ai en tête depuis quelques jours. Le courage, ce n'est pas seulement combattre, mais aussi savoir s'arrêter.Je sais que j'ai fait tout ce que je pouvais pour réparer mes problèmes électroniques depuis plusieurs jours.Je sais aussi que mon équipe et mes amis ont fait de leur mieux. Et je suis extrêmement reconnaissant pour le soutien.Mais je ne peux pas continuer comme ça. N'ayant aucun pilote automatique, je ne peux pas courir, et si je ne peux pas courir, je dois abandonner.C'est une décision difficile, une des plus difficiles de ma vie. Mais c'est le Vendée Globe, c'est la puissance de l'océan et vous ne pouvez pas vous y opposer. C'est comme conduire sur la route, de nuit, avec de nombreux virages et de nombreux arbres.Soudain, les lumières s'éteignent et vous ne pouvez pas ralentir. Quelles sont vos chances de survie ? C'est la même chose avec le pilote automatique, si vous naviguez sur l'océan avec les vagues en guise de danger ..."
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Les Sables d'Olonne Info
Premier à toucher les alizés de sud-est, Armel Le Cleac'h (Banque Populaire) a augmenté son avance d'une dizaine de milles sur ses poursuivants, toujours très groupés.
Bientôt l'hémisphère sud !
Ils ne doivent pas être mécontents d'avoir échappé à ce satané pot au noir ! Armel Le Cleac'h, bien installé en patron de flotte, continue à ouvrir la voie et progresse maintenant à 11 nœuds vers l'équateur, distant d'une quarantaine de milles. A cette vitesse, il devrait entrer dans l'hémisphère sud dans la matinée, entre 8 et 9 heures.
Derrière, les vitesses augmentent sensiblement également. François Gabart (Macif), Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), Vincent Riou (PRB) et Alex Thomson (Hugo Boss) naviguent toujours très groupés, même si l'Anglais s'est ce matin fait légèrement distancer, 10 milles derrière le skipper de PRB. A 150 milles dans leur nord-ouest, Mike Golding (Gamesa) en tête, Jean Le Cam (SynerCiel) et Dominique Wavre (Mirabaud) semblent avoir bénéficié d'une traversée du pot au noir beaucoup plus sereine, en ligne droite et sans arrêt buffet. Une belle opération qui leur a permis de refaire la moitié de leur retard.
Chacun son rythme
Espérons que le passage sera également clément pour Arnaud Boissière (Akena Verandas), entré cette nuit dans la zone de convergence intertropicale. Il concède pour l'instant 263 milles de retard à Armel Le Cleac'h. A 447 milles du leader, Bertand de Broc (Votre nom autour du monde avec EDM projets) devrait quant à lui s'approcher de cette zone de vents erratiques dans la nuit de demain. A une vingtaine de milles de Tanguy Delamotte (Initiatives-coeurs), Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) a bien réussi à se recaler en profitant de bons vents pour se recaler à l'ouest et attaquer les alizés plus légers avec un meilleur angle pour descendre vers le sud.
Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), à près de 950 milles du leader dans le nord de Madère poursuit sa descente vers le sud à son rythme et semble prendre beaucoup de plaisir à naviguer au soleil. A 100 km au nord des îles Canaries, Gutek profite actuellement de conditions légères pour poursuivre ses tentatives de réparation du pilote automatique.
Ils ne doivent pas être mécontents d'avoir échappé à ce satané pot au noir ! Armel Le Cleac'h, bien installé en patron de flotte, continue à ouvrir la voie et progresse maintenant à 11 nœuds vers l'équateur, distant d'une quarantaine de milles. A cette vitesse, il devrait entrer dans l'hémisphère sud dans la matinée, entre 8 et 9 heures.
Derrière, les vitesses augmentent sensiblement également. François Gabart (Macif), Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), Vincent Riou (PRB) et Alex Thomson (Hugo Boss) naviguent toujours très groupés, même si l'Anglais s'est ce matin fait légèrement distancer, 10 milles derrière le skipper de PRB. A 150 milles dans leur nord-ouest, Mike Golding (Gamesa) en tête, Jean Le Cam (SynerCiel) et Dominique Wavre (Mirabaud) semblent avoir bénéficié d'une traversée du pot au noir beaucoup plus sereine, en ligne droite et sans arrêt buffet. Une belle opération qui leur a permis de refaire la moitié de leur retard.
Chacun son rythme
Espérons que le passage sera également clément pour Arnaud Boissière (Akena Verandas), entré cette nuit dans la zone de convergence intertropicale. Il concède pour l'instant 263 milles de retard à Armel Le Cleac'h. A 447 milles du leader, Bertand de Broc (Votre nom autour du monde avec EDM projets) devrait quant à lui s'approcher de cette zone de vents erratiques dans la nuit de demain. A une vingtaine de milles de Tanguy Delamotte (Initiatives-coeurs), Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) a bien réussi à se recaler en profitant de bons vents pour se recaler à l'ouest et attaquer les alizés plus légers avec un meilleur angle pour descendre vers le sud.
Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), à près de 950 milles du leader dans le nord de Madère poursuit sa descente vers le sud à son rythme et semble prendre beaucoup de plaisir à naviguer au soleil. A 100 km au nord des îles Canaries, Gutek profite actuellement de conditions légères pour poursuivre ses tentatives de réparation du pilote automatique.
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Les Sables Info
Dominique franchit en ce moment la zone de convergence intertropicale, également dénommée Pot au Noir ; une dénomination qui date du XIXè siècle et qui désignait une situation peu claire et dangereuse.
Plus concrètement, le Pot au Noir est une ceinture de zones de basses pressions entourant la Terre près de l'équateur, d'une épaisseur variable de quelques centaines de kilomètres du nord au sud. Elle est formée par la convergence des masses d'air chaudes et humides anticycloniques provenant des tropiques portées par les alizés, et est caractérisée par des formations importantes de cumulonimbus. Conséquence : des grains, des orages, des rafales brusques et inattendues, ainsi que des calmes plats interminables.
« Cette année, le Pot au Noir est actif », précise Dominique. « Ça veut dire qu'il y a de grosses masses nuageuses, sur deux étages, et que la situation est assez complexe. Je travaille sur cette zone depuis plusieurs jours, car le lieu de franchissement est déterminant pour la suite. J'ai également effectué plusieurs simulations de routages à dix jours, pour commencer à estimer mon entrée dans les mers du sud, car le positionnement actuel a aussi un impact à long terme. »
Dominique navigue actuellement au cœur d'un trio avec Jean Le Cam et Mike Golding ; deux compères qu'il connait bien, et avec lesquels il entretient d'excellentes relations. « Mike navigue sur un voilier dessiné par le même architecte que moi, mais d'une génération plus moderne. Quant à Jean, il navigue sur l'ancien voilier de Loïck Peyron, qui est aussi excellent. Nous ne nous sommes pas vus », précise Dominique. « Nous sommes très proches au classement, mais tout de même séparés en longitude. Et je ne leur ai pas parlé. Par contre j'ai échangé quelques mots avec Jérémie Beyou ; je suis vraiment désolé pour ses problèmes de quille ; ça m'a rappelé de très mauvais souvenirs. En ce qui me concerne, tout va bien. J'ai encore toutes mes voiles en parfait état de marche, et je n'ai rien cassé de sérieux. Je consacre environ deux heures par jour au bricolage, à l'entretien du voilier et à la réparation de points de détail. Mais je n'ai jamais dû ralentir. J'ai la chance de bénéficier d'un voilier qui a été parfaitement préparé par toute mon équipe, et ça se sent ! »
Le soleil, un ami dont il faut se protéger
Il fait actuellement chaud à bord du Mirabaud ; très chaud, même ! « La chaleur est arrivée assez tardivement, et brusquement après le coup de vent d'ouest. Mais je me suis bien adapté », précise Dominique. « J'ai deux ventilateurs à l'intérieur du voilier, et la circulation de l'air est supportable. A l'extérieur, ce n'est pas un problème car il y a presque toujours du vent. »
Dominique n'apprécie pas particulièrement les grandes chaleurs, mais il ne souffre pas de la situation actuelle. « Je me protège le mieux possible du soleil. Je porte une casquette et des T-shirts à manches longues. Ce sont des conditions normales sur cette partie du globe, pour lesquelles nous nous sommes préparés. »
Pas de soucis donc au niveau de la température. En revanche, Dominique raconte être surpris par la quantité de cargos qu'il croise sur sa route. « Je n'en avais encore jamais vu autant dans cette partie du globe », précise-t-il. « Bien sûr, nous avons des instruments toujours plus sophistiqués, qui nous permettent de mieux les identifier. Mais je pense sincèrement qu'il y en a plus qu'avant. Ça implique une veille très active, je suis très prudent. »
Classement :
20/11/2012 - 12:00 GMT
1 Banque Populaire - Armel Le Cléac'h 0.0 nm
2 PRB - Vincent Riou +26.1 nm
3 HUGO BOSS - Alex Thomson +27.2 nm
4 MACIF - François Gabart +27.5 nm
5 Virbac Paprec 3 - Jean-Pierre Dick +27.5 nm
...
9 Mirabaud - Dominique Wavre +165.5 nm.
Mardi 20 Novembre 2012
Classement Dominique : 9è
DTL : +165.5 nm
DTF : 21381.2 nm
Position : 6° 53'6''N 27° 51'26''O
Vitesse : 8.8 nds.
Météo : Vent du nord, 10 nœuds, s'atténuant 2-8 nœuds, mer agitée. Grains orageux avec rafales possibles, 30/35 nœuds.
« Cette année, le Pot au Noir est actif », précise Dominique. « Ça veut dire qu'il y a de grosses masses nuageuses, sur deux étages, et que la situation est assez complexe. Je travaille sur cette zone depuis plusieurs jours, car le lieu de franchissement est déterminant pour la suite. J'ai également effectué plusieurs simulations de routages à dix jours, pour commencer à estimer mon entrée dans les mers du sud, car le positionnement actuel a aussi un impact à long terme. »
Dominique navigue actuellement au cœur d'un trio avec Jean Le Cam et Mike Golding ; deux compères qu'il connait bien, et avec lesquels il entretient d'excellentes relations. « Mike navigue sur un voilier dessiné par le même architecte que moi, mais d'une génération plus moderne. Quant à Jean, il navigue sur l'ancien voilier de Loïck Peyron, qui est aussi excellent. Nous ne nous sommes pas vus », précise Dominique. « Nous sommes très proches au classement, mais tout de même séparés en longitude. Et je ne leur ai pas parlé. Par contre j'ai échangé quelques mots avec Jérémie Beyou ; je suis vraiment désolé pour ses problèmes de quille ; ça m'a rappelé de très mauvais souvenirs. En ce qui me concerne, tout va bien. J'ai encore toutes mes voiles en parfait état de marche, et je n'ai rien cassé de sérieux. Je consacre environ deux heures par jour au bricolage, à l'entretien du voilier et à la réparation de points de détail. Mais je n'ai jamais dû ralentir. J'ai la chance de bénéficier d'un voilier qui a été parfaitement préparé par toute mon équipe, et ça se sent ! »
Le soleil, un ami dont il faut se protéger
Il fait actuellement chaud à bord du Mirabaud ; très chaud, même ! « La chaleur est arrivée assez tardivement, et brusquement après le coup de vent d'ouest. Mais je me suis bien adapté », précise Dominique. « J'ai deux ventilateurs à l'intérieur du voilier, et la circulation de l'air est supportable. A l'extérieur, ce n'est pas un problème car il y a presque toujours du vent. »
Dominique n'apprécie pas particulièrement les grandes chaleurs, mais il ne souffre pas de la situation actuelle. « Je me protège le mieux possible du soleil. Je porte une casquette et des T-shirts à manches longues. Ce sont des conditions normales sur cette partie du globe, pour lesquelles nous nous sommes préparés. »
Pas de soucis donc au niveau de la température. En revanche, Dominique raconte être surpris par la quantité de cargos qu'il croise sur sa route. « Je n'en avais encore jamais vu autant dans cette partie du globe », précise-t-il. « Bien sûr, nous avons des instruments toujours plus sophistiqués, qui nous permettent de mieux les identifier. Mais je pense sincèrement qu'il y en a plus qu'avant. Ça implique une veille très active, je suis très prudent. »
Classement :
20/11/2012 - 12:00 GMT
1 Banque Populaire - Armel Le Cléac'h 0.0 nm
2 PRB - Vincent Riou +26.1 nm
3 HUGO BOSS - Alex Thomson +27.2 nm
4 MACIF - François Gabart +27.5 nm
5 Virbac Paprec 3 - Jean-Pierre Dick +27.5 nm
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9 Mirabaud - Dominique Wavre +165.5 nm.
Mardi 20 Novembre 2012
Classement Dominique : 9è
DTL : +165.5 nm
DTF : 21381.2 nm
Position : 6° 53'6''N 27° 51'26''O
Vitesse : 8.8 nds.
Météo : Vent du nord, 10 nœuds, s'atténuant 2-8 nœuds, mer agitée. Grains orageux avec rafales possibles, 30/35 nœuds.
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Les Sables d'Olonne Info
En cette deuxième semaine de course, dans les dernières longueurs de l’Atlantique Nord, tout va pour le mieux dans le meilleur des « Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets ». Après un week-end dans des conditions favorables – beau temps, belle mer dans un alizé bien établi – Bertrand De Broc semble avoir trouvé la bonne cadence pour tirer pleinement profit des conditions offertes par ce début de circumnavigation planétaire. En 11è position, il a commencé à gagner de précieuses places. Il a ainsi récemment doublé, au large du Cap vert, Tanguy de Lamotte sur Initiatives Cœur. A mesure qu’il se rapproche du Pot au Noir qui se montre particulièrement virulent avec la tête de flotte, il engrange les milles qui le séparent du « top ten ».
Bientôt le saut du Pot…
Dans sa remontée dans les classements, difficile d’ignorer que le skipper du bateau aux milliers de noms et aux étoiles dorées, tire bien malgré lui les bénéfices des abandons marquant ce début Vendée Globe. Le dernier en date, celui de Jérémie Beyou sur Maître CoQ, contraint de jeter l’éponge sur avarie de quille, rappelle combien ce tour du monde est impitoyable, et exige de se concentrer sur sa navigation pour mieux faire fi des risques inhérents à un tel challenge. Pour autant, difficile de ne pas souligner la belle course de Bertrand de Broc qui fait montre, depuis son départ avec douze heures de retard, d’un bon état d’esprit et d’un solide sens marin. « Peaufiner les réglages, bien faire marcher le bateau », tels semblent être les crédos du bord de Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets dont tous les indicateurs sont désormais au vert.
Fort de la belle vitesse de progression de l’ordre des 13-14 nœuds affichée ces derniers jours, Bertrand ne manque pas de saisir toutes les opportunités qui se présentent devant son étrave pour reprendre du terrain. Aux avant-postes, la flotte connaît un sérieux coup de frein au passage de la zone propice à tous les rebondissements, le fameux et célèbre Pot au Noir, il en profite pour avaler les milles avec bonheur et réussite. Ce mardi midi, Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets avance déjà 1,5 nœuds plus vite que son plus proche prédécesseur, Arnaud Boissières, 10è à bord d’Akena Vérandas. De quoi gagner quelques précieux milles sur les chemins qui mènent à la Zone de Convergence Inter Tropicale (ZCTI), avant que les coups du Pot ne viennent encore semer un peu la zizanie dans les classements. Particulièrement actif au passage des leaders, il pourrait se montrer plus conciliant avec le peloton de chasse. Affaire à suivre d’ici les prochaines 48 heures, quand Bertrand de Broc ira à son tour en découdre avec la ligne de grains et d’orages qui barre la route vers l’équateur et les eaux de l’Atlantique Sud…
Dernière vacation, Bertrand par téléphone par l’organisation du Vendée Globe le mardi 20 novembre :
« Tout va bien, je profite de conditions bien sympathiques. Je viens de renvoyer le grand gennak dans un bon 18 nœuds. Il n’y a pas un grand soleil, mais il fait très bon. J’ai toujours un peu de bricole à droite et à gauche. Là, je viens de réparer un petit bout de l’hydrogénérateur, et voilà que le téléphone sonne ! Comme quoi, on est toujours très occupé sur ces bateaux-là ! Sans compter que j’ai déjà eu un avant-goût des 40è et 50è au passage d’un coup de vent qui m’a mis dans le vif du sujet. Ce que j’aime bien en mer, c’est trouver les bon réglages et les petites bidouilles pour aller plus vite, et bien faire marcher le bateau que je découvre encore. Je m’efforce de peaufiner donc ! A présent, je me rapproche du Pot au Noir. J’espère qu’il sera plus conciliant qu’avec les premiers. Bien sûr, j’aimerais pouvoir être plus devant, mais il reste 80 jours de nav’ pour se refaire la cerise. »
Dans sa remontée dans les classements, difficile d’ignorer que le skipper du bateau aux milliers de noms et aux étoiles dorées, tire bien malgré lui les bénéfices des abandons marquant ce début Vendée Globe. Le dernier en date, celui de Jérémie Beyou sur Maître CoQ, contraint de jeter l’éponge sur avarie de quille, rappelle combien ce tour du monde est impitoyable, et exige de se concentrer sur sa navigation pour mieux faire fi des risques inhérents à un tel challenge. Pour autant, difficile de ne pas souligner la belle course de Bertrand de Broc qui fait montre, depuis son départ avec douze heures de retard, d’un bon état d’esprit et d’un solide sens marin. « Peaufiner les réglages, bien faire marcher le bateau », tels semblent être les crédos du bord de Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets dont tous les indicateurs sont désormais au vert.
Fort de la belle vitesse de progression de l’ordre des 13-14 nœuds affichée ces derniers jours, Bertrand ne manque pas de saisir toutes les opportunités qui se présentent devant son étrave pour reprendre du terrain. Aux avant-postes, la flotte connaît un sérieux coup de frein au passage de la zone propice à tous les rebondissements, le fameux et célèbre Pot au Noir, il en profite pour avaler les milles avec bonheur et réussite. Ce mardi midi, Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets avance déjà 1,5 nœuds plus vite que son plus proche prédécesseur, Arnaud Boissières, 10è à bord d’Akena Vérandas. De quoi gagner quelques précieux milles sur les chemins qui mènent à la Zone de Convergence Inter Tropicale (ZCTI), avant que les coups du Pot ne viennent encore semer un peu la zizanie dans les classements. Particulièrement actif au passage des leaders, il pourrait se montrer plus conciliant avec le peloton de chasse. Affaire à suivre d’ici les prochaines 48 heures, quand Bertrand de Broc ira à son tour en découdre avec la ligne de grains et d’orages qui barre la route vers l’équateur et les eaux de l’Atlantique Sud…
Dernière vacation, Bertrand par téléphone par l’organisation du Vendée Globe le mardi 20 novembre :
« Tout va bien, je profite de conditions bien sympathiques. Je viens de renvoyer le grand gennak dans un bon 18 nœuds. Il n’y a pas un grand soleil, mais il fait très bon. J’ai toujours un peu de bricole à droite et à gauche. Là, je viens de réparer un petit bout de l’hydrogénérateur, et voilà que le téléphone sonne ! Comme quoi, on est toujours très occupé sur ces bateaux-là ! Sans compter que j’ai déjà eu un avant-goût des 40è et 50è au passage d’un coup de vent qui m’a mis dans le vif du sujet. Ce que j’aime bien en mer, c’est trouver les bon réglages et les petites bidouilles pour aller plus vite, et bien faire marcher le bateau que je découvre encore. Je m’efforce de peaufiner donc ! A présent, je me rapproche du Pot au Noir. J’espère qu’il sera plus conciliant qu’avec les premiers. Bien sûr, j’aimerais pouvoir être plus devant, mais il reste 80 jours de nav’ pour se refaire la cerise. »
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