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Emanuel Proweller
"LES NUITS ET LES JOURS" d’EMANUEL PROWELLER
Du 1er décembre 2012 au 10 mars 2013
La peinture d’Emanuel Proweller (1918-1981), dans le Paris artistique des années cinquante où culmine le débat sur ce que doit être un art désormais officiellement abstrait, s’inscrit en porte-à-faux et réconcilie les contraires. D’abord affiliée à l’abstraction géométrique, traitée en couleurs pures et en aplats, elle entame un retour vers la figure dès le début des années cinquante, bien avant la célébration des mouvements pop et de la nouvelle figuration. L’extrême dépouillement de ses compositions, quel qu’en soit l’objet, cercles et carrés, moulin à café ou corps de femme, ne varie pas. L’œuvre de Proweller, haute en couleurs et forte de raccourcis saisissants, manie avec bonheur humour et tendresse et érige le sujet modeste en emblème intemporel. Tout son oeuvre porte le sceau d'une abstraction rigoureuse. Proweller, loin du rejet ou de la surenchère, excelle à rendre le sujet modeste en captant l'essentiel. En cela
il reste un abstrait radical, qui synthétise son sujet, le réduit à quelques lignes droites ou serpentines et quelques accords colorés.
LES CROISIÈRES CITROEN d'ALEXANDRE IACOVLEFF
Du 1er décembre 2012 au 10 mars 2013
Né à Saint-Pétersbourg, en 1887, Alexandre Iacovleff arrive à Paris en 1919 où il devient un portraitiste à la mode. Mais il demeure avant tout un peintre voyageur, fin observateur embarqué comme peintre officiel au sein des deux expéditions terrestres lancées par André Citroën : en 1924, la Croisière noire traverse le continent africain et en 1932, la croisière jaune conduit les explorateurs de la Perse jusqu’à la Chine.
De ces épopées, Iacovleff rapporte un nombre considérable de dessins, surtout des portraits des visages croisés mais aussi quelques magnifiques paysages venus d’ailleurs. Son style classique, à l’écart du tourbillon des avant-gardes artistiques, privilégie une restitution fidèle, suivant un point de vue ethnographique, de son modèle. Ce qui ne l’empêche pas, par l’extrême élégance de son trait et par un maniement virtuose de la sanguine, du fusain et du pastel, de brosser l’humeur de son époque, tentée alors par un certain retour à l’ordre et par un renouveau de la peinture figurative.
Ce sont quelques uns de ces précieux souvenirs, témoins artistiques et documentaires d’une époque, que vous pourrez contempler dans cette exposition proposée en écho à la 7ème édition du Vendée Globe. Cette exposition bénéficie du mécénat de la compagnie Alain GUENANT SA et de CGI.
MUSÉE DE L’ABBAYE SAINTE-CROIX, rue de Verdun, 85100 Les Sables d’Olonne.
Téléphone : 02 51 32 01 16.
Mail : musee@lessablesdolonne.fr
www.lemasc.fr
Tarif normal : 5,10 €, demi-tarif : 2,55 €, gratuit tous les 1er dimanches de chaque mois.
Jours et horaires d’ouverture : du 16 septembre au 14 juin : tous les après-midi, sauf lundi et jours fériés, de 14h30 à 17h30
Du 1er décembre 2012 au 10 mars 2013
La peinture d’Emanuel Proweller (1918-1981), dans le Paris artistique des années cinquante où culmine le débat sur ce que doit être un art désormais officiellement abstrait, s’inscrit en porte-à-faux et réconcilie les contraires. D’abord affiliée à l’abstraction géométrique, traitée en couleurs pures et en aplats, elle entame un retour vers la figure dès le début des années cinquante, bien avant la célébration des mouvements pop et de la nouvelle figuration. L’extrême dépouillement de ses compositions, quel qu’en soit l’objet, cercles et carrés, moulin à café ou corps de femme, ne varie pas. L’œuvre de Proweller, haute en couleurs et forte de raccourcis saisissants, manie avec bonheur humour et tendresse et érige le sujet modeste en emblème intemporel. Tout son oeuvre porte le sceau d'une abstraction rigoureuse. Proweller, loin du rejet ou de la surenchère, excelle à rendre le sujet modeste en captant l'essentiel. En cela
il reste un abstrait radical, qui synthétise son sujet, le réduit à quelques lignes droites ou serpentines et quelques accords colorés.
LES CROISIÈRES CITROEN d'ALEXANDRE IACOVLEFF
Du 1er décembre 2012 au 10 mars 2013
Né à Saint-Pétersbourg, en 1887, Alexandre Iacovleff arrive à Paris en 1919 où il devient un portraitiste à la mode. Mais il demeure avant tout un peintre voyageur, fin observateur embarqué comme peintre officiel au sein des deux expéditions terrestres lancées par André Citroën : en 1924, la Croisière noire traverse le continent africain et en 1932, la croisière jaune conduit les explorateurs de la Perse jusqu’à la Chine.
De ces épopées, Iacovleff rapporte un nombre considérable de dessins, surtout des portraits des visages croisés mais aussi quelques magnifiques paysages venus d’ailleurs. Son style classique, à l’écart du tourbillon des avant-gardes artistiques, privilégie une restitution fidèle, suivant un point de vue ethnographique, de son modèle. Ce qui ne l’empêche pas, par l’extrême élégance de son trait et par un maniement virtuose de la sanguine, du fusain et du pastel, de brosser l’humeur de son époque, tentée alors par un certain retour à l’ordre et par un renouveau de la peinture figurative.
Ce sont quelques uns de ces précieux souvenirs, témoins artistiques et documentaires d’une époque, que vous pourrez contempler dans cette exposition proposée en écho à la 7ème édition du Vendée Globe. Cette exposition bénéficie du mécénat de la compagnie Alain GUENANT SA et de CGI.
MUSÉE DE L’ABBAYE SAINTE-CROIX, rue de Verdun, 85100 Les Sables d’Olonne.
Téléphone : 02 51 32 01 16.
Mail : musee@lessablesdolonne.fr
www.lemasc.fr
Tarif normal : 5,10 €, demi-tarif : 2,55 €, gratuit tous les 1er dimanches de chaque mois.
Jours et horaires d’ouverture : du 16 septembre au 14 juin : tous les après-midi, sauf lundi et jours fériés, de 14h30 à 17h30
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Actualité
Alexandre Iacovleff
Culture
Emanuel Proweller
Exposition
Les Sables d'Olonne
Vendée
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Les Sables d'Olonne Info
Il faut une part de chance pour s'extirper rapidement du pot au noir, cette zone d'incertitude qui résiste aux systèmes de prévisions météorologiques les plus affûtés. Mais le talent des meilleurs est peut-être de faire que cette chance advienne, à l'image d'Armel le Cléac'h (Banque Populaire), qui parvient, sûrement aux prix de manœuvres et de réglages incessants, à maintenir sa position de leader conquise dans la nuit de vendredi dernier.
Avec 81,6 milles parcourus dans la nuit, il affiche la plus rapide progression du groupe de tête. Il pourrait même toucher, d'ici une cinquantaine de milles, des vents de sud est un peu plus frais, oscillant entre 10 et 15 nœuds. Mais la zone reste encore potentiellement très instable et ce beau scénario peut encore changer. Dans le sillage d'Armel, un groupe très compact composé de François Gabart (Macif), Vincent Riou (PRB), Jean Pierre Dick (Virbac Paprec 3), Alex Thompson (Hugo Boss) et Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), non localisé la dernière heure, lutte pour grappiller le moindre mille. Riou semble avoir produit beaucoup d'efforts pour se défaire de l'emprise de Thompson, revenu hier soir à moins d'un mille de son tableau arrière. Il devance ce matin l'Anglais de plus de 10 milles...
Bientôt le pot au noir
Derrière, Mike Golding (Gamesa), Jean le Cam (Synerciel) et Dominique Wavre (Mirabaud) poursuivent leur descente à bonne vitesse mais ralentissent inexorablement. Le pot au noir est maintenant tout proche et ses premiers effets se font sentir. A 150 milles dans leur sillage, Arnaud Boissières (Akena Verandas), 10e, poursuit une course sage, toujours bien installé dans les alizés de nord-est. A la latitude du Cap Vert, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) continu sa belle remontée, trois nœuds au dessus de Tanguy Delamotte (Initiatives Coeur). Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) revient également progressivement dans la course en se réalignant sur l'axe de la route, après sa réparation de grand-voile à l'abri des Iles Canaries. Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), toujours menacé par l'extension d'une zone anticyclonique parvient à maintenir une moyenne supérieure à 10 nœuds sur les dernières 24 heures. La trajectoire de Gutek (Energa) laisse supposer qu'il est toujours aux prises avec des soucis de pilote automatique...
Bientôt le pot au noir
Derrière, Mike Golding (Gamesa), Jean le Cam (Synerciel) et Dominique Wavre (Mirabaud) poursuivent leur descente à bonne vitesse mais ralentissent inexorablement. Le pot au noir est maintenant tout proche et ses premiers effets se font sentir. A 150 milles dans leur sillage, Arnaud Boissières (Akena Verandas), 10e, poursuit une course sage, toujours bien installé dans les alizés de nord-est. A la latitude du Cap Vert, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) continu sa belle remontée, trois nœuds au dessus de Tanguy Delamotte (Initiatives Coeur). Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) revient également progressivement dans la course en se réalignant sur l'axe de la route, après sa réparation de grand-voile à l'abri des Iles Canaries. Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), toujours menacé par l'extension d'une zone anticyclonique parvient à maintenir une moyenne supérieure à 10 nœuds sur les dernières 24 heures. La trajectoire de Gutek (Energa) laisse supposer qu'il est toujours aux prises avec des soucis de pilote automatique...
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Les Sables Info
Noël arrive aux Atlantes. Le sapin scintillant, la neige d'argent. Le beau rêve blanc !
Selon Florent Marchet : "Parce que Noël, c'est comme la grippe, ça arrive chaque année et on ne peut pas y faire grand chose. Pour un Noël réussi, il faut surtout ne pas trop en demander. Vous devez savoir que 78% des conflits familiaux ont lieu à cette période. Concentrez-vous donc sur l'essentiel: les cadeaux, le sapin, la dinde, la bûche, les chocolats, le champagne et bien sûr Noël's Songs, l'album qui vous redonnera du baume au cœur."
Florent Marchet, auteur de trois albums remarqués (Gargilesse en 2004, Rio Baril en 2007 et Courchevel en 2010), s’entoure de musiciens, de choristes et de chanteurs. Accompagné de son Santa Claus Orchestra, l'artiste revisite les traditionnelles chants de Noël (Douce nuit, Vive le vent) pour célébrer la magie d'une fête qui a perdu de son authenticité. Il mêle ainsi un répertoire païen, des chants religieux sur des créations originales, avec le décor et les costumes qui s'imposent, le tout agrémenté de textes et de poèmes.
"Noël's Songs" est un album regroupant 18 standards de Noël. Le tout est remis à la sauce Marchet. Avec originalité, sensibilité, reconnaissance et parfois ironie, le jeune chanteur nous réconcilie avec ces mélodies qui ont bercé notre enfance. Et en cette période de fêtes, quoi de plus sympathique que d’écouter des chants de Noël ?
Florent brille également dans le répertoire français avec Les Neiges Finlande d'Edith Piaf ou Joyeux Noël de Barbara.
Rendez-vous le 1er décembre aux Atlantes à partir de 20h30.
Tarif C : 15€ tarif normal - 9€ tarif réduit
Placement libre assis.
A voir en famille à partir de 8 ans.
Florent Marchet, auteur de trois albums remarqués (Gargilesse en 2004, Rio Baril en 2007 et Courchevel en 2010), s’entoure de musiciens, de choristes et de chanteurs. Accompagné de son Santa Claus Orchestra, l'artiste revisite les traditionnelles chants de Noël (Douce nuit, Vive le vent) pour célébrer la magie d'une fête qui a perdu de son authenticité. Il mêle ainsi un répertoire païen, des chants religieux sur des créations originales, avec le décor et les costumes qui s'imposent, le tout agrémenté de textes et de poèmes.
"Noël's Songs" est un album regroupant 18 standards de Noël. Le tout est remis à la sauce Marchet. Avec originalité, sensibilité, reconnaissance et parfois ironie, le jeune chanteur nous réconcilie avec ces mélodies qui ont bercé notre enfance. Et en cette période de fêtes, quoi de plus sympathique que d’écouter des chants de Noël ?
Florent brille également dans le répertoire français avec Les Neiges Finlande d'Edith Piaf ou Joyeux Noël de Barbara.
Rendez-vous le 1er décembre aux Atlantes à partir de 20h30.
Tarif C : 15€ tarif normal - 9€ tarif réduit
Placement libre assis.
A voir en famille à partir de 8 ans.
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Les Sables Info
Des vitesses qui chutent, des masses nuageuses qui s’étalent sur des dizaines de milles, des orages, des grains, des vents erratiques : pas de doute, la tête de flotte est bien entrée dans le pot au noir.
- La tête de flotte est dans le pot au noir, le peloton s’apprête à y entrer
- Jérémie Beyou annonce son abandon
- Alex Thomson répare sa barre de liaison et cherche à remettre en marche l’hydrogénérateur
En tête de cortège, le panache blanc d’Armel Le Cléac’h est un bon indicateur de l’activité de la Zone de Convergence Inter Tropicale (ZCIT). Hier le navigateur de Banque Populaire pouvait encore espérer passer sans encombre, mais, dans la nuit de dimanche à lundi, la donne a changé radicalement. De nombreuses petites cellules convectives se sont formées et la route du leader comme de ses poursuivants peut s’avérer semée d’embuches. Pour reprendre une image culinaire, la formation des grains est aléatoire et pourrait s’apparenter à la naissance des bulles dans une casserole, quand on fait bouillir de l’eau. A ce petit jeu, il faut savoir être réactif, essayer d’anticiper les phénomènes à quelques heures près et compter sur le coup de pouce du destin. On a vu plusieurs fois des concurrents, éloignés de quelques centaines de mètres à peine, connaître des fortunes opposées : l’un partant avec une risée et retrouvant progressivement du vent, quand l’autre restait scotché sur place pendant des heures. Ajoutons à ce tableau les orages et la foudre qui peuvent endommager l’électronique embarquée et l’on comprendra que le plat peut être parfois salement épicé.
Sainte alliance
Les classements reprendront véritablement leur sens, une fois le groupe de tête sorti du pot au noir. D’ici là, on peut assister à des retournements de situation, à des rebondissements vaudevillesques. D’Armel Le Cléac’h, leader, à Vincent Riou (PRB), cinquième, tout est encore possible. Alex Thomson peut avoir lui aussi son mot à dire. A bord d’Hugo Boss, le skipper gallois a réalisé un petit exploit en se maintenant au contact des premiers, tout en réparant la barre de liaison de ses deux safrans, endommagée par son hydrogénérateur qui s’était désolidarisé du tableau arrière. Pour Alex, il faut maintenant réparer cette autre pièce, car le navigateur, de son propre aveu, ne dispose pas de suffisamment de gazole à bord pour boucler son tour avec son seul moteur comme producteur d’énergie. Derrière lui, Dominique Wavre (Mirabaud), Mike Golding (Gamesa) et Jean Le Cam (SynerCiel) avancent en rangs serrés. Le navigateur breton a bien tenté de proposer à son homologue helvète une sainte alliance contre la perfide Albion, mais il n’est pas certain que la négociation aboutisse. Ces trois-là sont sans aucun doute ceux qui possèdent le plus d’expérience cumulée des tours du monde. Ils ont choisi de naviguer à leur propre rythme, sachant que la route est encore longue.
Jérémie abattu mais combatif
Jérémie Beyou a donc jeté l’éponge. Joint ce midi à la vacation, alors qu’il était au mouillage devant les îles du Cap Vert, le skipper de Maître CoQ a expliqué qu’il ne pouvait pas réparer par ses propres moyens et qu’en conséquence, il devait abandonner. Mais Jérémie ne compte pas en rester là. Assuré du soutien de son partenaire pour les quatre ans à venir, il va d’abord réparer sur place avant de convoyer son bateau vers Les Sables d’Olonne. Viendra ensuite, le temps de la réflexion et des propositions. Jérémie Beyou n’étant pas homme à fourrer sa tête dans le sable, nul doute que l’on devrait l’entendre assez vite pour faire des propositions d’une part et pointer à nouveau l’étrave de son Maître CoQ au départ des courses océaniques avant le prochain [Vendée Globe]url:.http://www.vendeeglobe.org/fr/actualites.html De quoi avoir hâte à 2016…
Classement le 19/11 - 16h00 :
1 - Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 21319,6 milles de l’arrivée
2 - François Gabart (MACIF) à 26,8 milles du leader
3 - Jean Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) à 33,0 milles du leader
4 - Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) à 36,2 milles du leader
5 - Vincent Riou (PRB) à 59,3 milles du leader.
"Le diagnostic est clair : la façon dont j’ai amarré la tête de quille hier (dimanche), c’est la meilleure des façons de l’amarrer ; cela m’a permis de ramener le bateau à l’abri des côtes. En revanche, l’analyse que l’on a pu faire, c’est que cela ne permet pas de mettre quelque charge que ce soit sur la tête de quille. On risque de la casser. Cela ne permet donc pas de faire un Vendée Globe, d’aller dans les mers du Sud... Et même en naviguant sous-toilé, cela ne fonctionnerait pas. Donc, pour être très clair, j’ai fait sauter mon plomb de moteur et je me dirige vers l’île Saint Vincent où mon équipe technique m’attend. La course est finie. Je suis déçu aussi pour toutes les personnes qui m’ont fait confiance, Stéphane Sallé (ndlr : directeur général de Maître CoQ) en premier lieu, et toutes les personnes qui m’envoient des messages depuis hier, les éleveurs partenaires de Maître CoQ… tous sont derrière moi. Je suis en colère. Cela n’aurait pas dû arriver. Est-ce que l’on a tapé quelque chose ? Il y a des butées de jauge sur le vérin de quille : est-ce que cela a pu fragiliser la pièce ? Est-ce la pièce elle-même ? Il est beaucoup trop tôt pour le dire. Un fournisseur en hydraulique va venir, on va expertiser tout cela. Ça va prendre pas mal de temps."
Jérémie Beyou (FRA, Maître CoQ)
"(A propos de sa réparation de la barre de liaison des safrans) Ce n’était pas vraiment le bon moment pour faire cela mais pour être honnête, nous n’avions pas vraiment le choix. Ça a l’air d’aller mais il faut toujours réparer l’hydrogénérateur. Je vais peut-être m’y mettre aujourd’hui, si j’arrive à progresser dans le pot au noir. Je me suis arrangé pour continuer à faire avancer le bateau pendant ce temps-là, je n’ai pas senti le besoin de m’arrêter, le bateau allait vite et bien. Je suis très triste pour Jérémie Beyou mais je me doutais que ça pouvait arriver quand j’ai découvert qu’il avait cassé son vérin de quille. La veille, je me disais qu’on allait être ensemble pendant tout le tour du monde. Cette course est très dure. C’est pareil pour Sam Davies et tous ceux qui ont dû abandonner comme Kito (de Pavant), c’est très triste quand ça arrive."
Alex Thomson (GBR, Hugo Boss)
"(A propos de la coalition France-Suisse évoquée par Jean Le Cam) « Je leur souhaite bonne chance ! La nuit a été bonne, j’étais en train de dormir quand vous m’avez appelé. On est concentré à 100% sur la stratégie du pot au noir parce que, selon l’endroit où on y rentre, les logiciels de routage donnent un point de sortie sensiblement différent et il reste très peu de temps pour choisir la route optimale. Pour l’instant, le pot au noir est au centre de toutes nos attentions et non les bateaux qui nous entourent."
Mike Golding (GBR, Gamesa)
"Il n’y a plus beaucoup de soleil ce matin. C’était un peu le 14 juillet cette nuit, il y avait beaucoup d’éclairs. La première douche a été bien violente et comme j’étais dehors à manœuvrer, ça m’a bien rincé. Je fais sécher ce qui a été mouillé lors de la manœuvre."
Armel Le Cléac’h (FRA, Banque Populaire)
"Ça va chaudement, il fait bon. Le ciel est un peu plus bleu qu’hier, c’est une super journée qui commence. J’ai de l’alizé, 12 nœuds de vent, un peu moins que les autres donc je vais forcément un peu moins vite.
J’ai eu quelques mails qui sont arrivés en rafale ce matin pour ma fête (ndlr : c’est la Saint Tanguy) mais ce n’est pas un événement auquel je prête beaucoup d’attention, même à terre. Pour moi, c’est une journée comme les autres."
Tanguy de Lamotte (FRA, Initiatives-Cœur)
"Pour le moment je suis assez satisfait. C’est déjà satisfaisant d’être en course vu ce qu’il se passe aux alentours. Là, on est un trio international, France (ndlr : lui-même), Suisse (Wavre), Angleterre (Golding) : allez la France ! Je ne veux pas trop parler de la stratégie qu’on a mise au point tous les trois. On s’était mis d’accord, enfin pas avec Mike Golding, ça c’est sûr (rire). Mais c’est intéressant d’avoir un petit groupe à trois comme ça. Si on devait tomber dans l’ennui à un moment, avec mes deux compères autour de moi, c’est impossible. Ça me plaît bien d’être à la bagarre avec la Suisse et l’Angleterre. On va faire une coalition avec la Suisse contre les Anglais."
Jean Le Cam (FRA, SynerCiel).
- Jérémie Beyou annonce son abandon
- Alex Thomson répare sa barre de liaison et cherche à remettre en marche l’hydrogénérateur
En tête de cortège, le panache blanc d’Armel Le Cléac’h est un bon indicateur de l’activité de la Zone de Convergence Inter Tropicale (ZCIT). Hier le navigateur de Banque Populaire pouvait encore espérer passer sans encombre, mais, dans la nuit de dimanche à lundi, la donne a changé radicalement. De nombreuses petites cellules convectives se sont formées et la route du leader comme de ses poursuivants peut s’avérer semée d’embuches. Pour reprendre une image culinaire, la formation des grains est aléatoire et pourrait s’apparenter à la naissance des bulles dans une casserole, quand on fait bouillir de l’eau. A ce petit jeu, il faut savoir être réactif, essayer d’anticiper les phénomènes à quelques heures près et compter sur le coup de pouce du destin. On a vu plusieurs fois des concurrents, éloignés de quelques centaines de mètres à peine, connaître des fortunes opposées : l’un partant avec une risée et retrouvant progressivement du vent, quand l’autre restait scotché sur place pendant des heures. Ajoutons à ce tableau les orages et la foudre qui peuvent endommager l’électronique embarquée et l’on comprendra que le plat peut être parfois salement épicé.
Sainte alliance
Les classements reprendront véritablement leur sens, une fois le groupe de tête sorti du pot au noir. D’ici là, on peut assister à des retournements de situation, à des rebondissements vaudevillesques. D’Armel Le Cléac’h, leader, à Vincent Riou (PRB), cinquième, tout est encore possible. Alex Thomson peut avoir lui aussi son mot à dire. A bord d’Hugo Boss, le skipper gallois a réalisé un petit exploit en se maintenant au contact des premiers, tout en réparant la barre de liaison de ses deux safrans, endommagée par son hydrogénérateur qui s’était désolidarisé du tableau arrière. Pour Alex, il faut maintenant réparer cette autre pièce, car le navigateur, de son propre aveu, ne dispose pas de suffisamment de gazole à bord pour boucler son tour avec son seul moteur comme producteur d’énergie. Derrière lui, Dominique Wavre (Mirabaud), Mike Golding (Gamesa) et Jean Le Cam (SynerCiel) avancent en rangs serrés. Le navigateur breton a bien tenté de proposer à son homologue helvète une sainte alliance contre la perfide Albion, mais il n’est pas certain que la négociation aboutisse. Ces trois-là sont sans aucun doute ceux qui possèdent le plus d’expérience cumulée des tours du monde. Ils ont choisi de naviguer à leur propre rythme, sachant que la route est encore longue.
Jérémie abattu mais combatif
Jérémie Beyou a donc jeté l’éponge. Joint ce midi à la vacation, alors qu’il était au mouillage devant les îles du Cap Vert, le skipper de Maître CoQ a expliqué qu’il ne pouvait pas réparer par ses propres moyens et qu’en conséquence, il devait abandonner. Mais Jérémie ne compte pas en rester là. Assuré du soutien de son partenaire pour les quatre ans à venir, il va d’abord réparer sur place avant de convoyer son bateau vers Les Sables d’Olonne. Viendra ensuite, le temps de la réflexion et des propositions. Jérémie Beyou n’étant pas homme à fourrer sa tête dans le sable, nul doute que l’on devrait l’entendre assez vite pour faire des propositions d’une part et pointer à nouveau l’étrave de son Maître CoQ au départ des courses océaniques avant le prochain [Vendée Globe]url:.http://www.vendeeglobe.org/fr/actualites.html De quoi avoir hâte à 2016…
Classement le 19/11 - 16h00 :
1 - Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 21319,6 milles de l’arrivée
2 - François Gabart (MACIF) à 26,8 milles du leader
3 - Jean Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) à 33,0 milles du leader
4 - Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) à 36,2 milles du leader
5 - Vincent Riou (PRB) à 59,3 milles du leader.
"Le diagnostic est clair : la façon dont j’ai amarré la tête de quille hier (dimanche), c’est la meilleure des façons de l’amarrer ; cela m’a permis de ramener le bateau à l’abri des côtes. En revanche, l’analyse que l’on a pu faire, c’est que cela ne permet pas de mettre quelque charge que ce soit sur la tête de quille. On risque de la casser. Cela ne permet donc pas de faire un Vendée Globe, d’aller dans les mers du Sud... Et même en naviguant sous-toilé, cela ne fonctionnerait pas. Donc, pour être très clair, j’ai fait sauter mon plomb de moteur et je me dirige vers l’île Saint Vincent où mon équipe technique m’attend. La course est finie. Je suis déçu aussi pour toutes les personnes qui m’ont fait confiance, Stéphane Sallé (ndlr : directeur général de Maître CoQ) en premier lieu, et toutes les personnes qui m’envoient des messages depuis hier, les éleveurs partenaires de Maître CoQ… tous sont derrière moi. Je suis en colère. Cela n’aurait pas dû arriver. Est-ce que l’on a tapé quelque chose ? Il y a des butées de jauge sur le vérin de quille : est-ce que cela a pu fragiliser la pièce ? Est-ce la pièce elle-même ? Il est beaucoup trop tôt pour le dire. Un fournisseur en hydraulique va venir, on va expertiser tout cela. Ça va prendre pas mal de temps."
Jérémie Beyou (FRA, Maître CoQ)
"(A propos de sa réparation de la barre de liaison des safrans) Ce n’était pas vraiment le bon moment pour faire cela mais pour être honnête, nous n’avions pas vraiment le choix. Ça a l’air d’aller mais il faut toujours réparer l’hydrogénérateur. Je vais peut-être m’y mettre aujourd’hui, si j’arrive à progresser dans le pot au noir. Je me suis arrangé pour continuer à faire avancer le bateau pendant ce temps-là, je n’ai pas senti le besoin de m’arrêter, le bateau allait vite et bien. Je suis très triste pour Jérémie Beyou mais je me doutais que ça pouvait arriver quand j’ai découvert qu’il avait cassé son vérin de quille. La veille, je me disais qu’on allait être ensemble pendant tout le tour du monde. Cette course est très dure. C’est pareil pour Sam Davies et tous ceux qui ont dû abandonner comme Kito (de Pavant), c’est très triste quand ça arrive."
Alex Thomson (GBR, Hugo Boss)
"(A propos de la coalition France-Suisse évoquée par Jean Le Cam) « Je leur souhaite bonne chance ! La nuit a été bonne, j’étais en train de dormir quand vous m’avez appelé. On est concentré à 100% sur la stratégie du pot au noir parce que, selon l’endroit où on y rentre, les logiciels de routage donnent un point de sortie sensiblement différent et il reste très peu de temps pour choisir la route optimale. Pour l’instant, le pot au noir est au centre de toutes nos attentions et non les bateaux qui nous entourent."
Mike Golding (GBR, Gamesa)
"Il n’y a plus beaucoup de soleil ce matin. C’était un peu le 14 juillet cette nuit, il y avait beaucoup d’éclairs. La première douche a été bien violente et comme j’étais dehors à manœuvrer, ça m’a bien rincé. Je fais sécher ce qui a été mouillé lors de la manœuvre."
Armel Le Cléac’h (FRA, Banque Populaire)
"Ça va chaudement, il fait bon. Le ciel est un peu plus bleu qu’hier, c’est une super journée qui commence. J’ai de l’alizé, 12 nœuds de vent, un peu moins que les autres donc je vais forcément un peu moins vite.
J’ai eu quelques mails qui sont arrivés en rafale ce matin pour ma fête (ndlr : c’est la Saint Tanguy) mais ce n’est pas un événement auquel je prête beaucoup d’attention, même à terre. Pour moi, c’est une journée comme les autres."
Tanguy de Lamotte (FRA, Initiatives-Cœur)
"Pour le moment je suis assez satisfait. C’est déjà satisfaisant d’être en course vu ce qu’il se passe aux alentours. Là, on est un trio international, France (ndlr : lui-même), Suisse (Wavre), Angleterre (Golding) : allez la France ! Je ne veux pas trop parler de la stratégie qu’on a mise au point tous les trois. On s’était mis d’accord, enfin pas avec Mike Golding, ça c’est sûr (rire). Mais c’est intéressant d’avoir un petit groupe à trois comme ça. Si on devait tomber dans l’ennui à un moment, avec mes deux compères autour de moi, c’est impossible. Ça me plaît bien d’être à la bagarre avec la Suisse et l’Angleterre. On va faire une coalition avec la Suisse contre les Anglais."
Jean Le Cam (FRA, SynerCiel).
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Les Sables Info
Peu importe la météo, les skippers en tête ne cessent d’accumuler les milles. Impressionnant à ce jeu de vitesse, Jean Pierre Dick fond sur François Gabart, 6 milles devant. À 450 milles de l’équateur et à la porte de la zone de convergence intertropicale, les leaders devraient sérieusement ralentir. Les stratèges vont commencer à abattre leurs cartes et quelques options pourraient se dessiner. En 6e position, si la cadence et les vitesses enregistrées par Hugo Boss ne laissaient rien transpirer hier, Alex Thomson a eu un sérieux problème de barre de liaison de safrans. Une réparation forcée au milieu d’un océan agité lui permet de continuer sa route. À Madère, Samantha Davies devrait prendre la mer d’ici une heure, direction la France mais au moteur tandis qu’à Santo Antao au Cap Vert, Jérémie Beyou tente de trouver une solution pour fixer définitivement sa quille.
Les champs de vent, sa direction et la mer ne semblent pas avoir d’incidence sur la cadence imposée par les leaders depuis quelques jours. Toujours mené d’une main de maître par Armel Le Cleac’h (1er sur Banque Populaire), le groupe leader, composé de François Gabart (2e sur Macif), Jean Pierre Dick (3e sur Virbac Paprec 3), Bernard Stamm (4e sur Cheminées Poujoulat), Vincent Riou (5e sur PRB) et enfin Alex Thomson (6e sur Hugo Boss), file toujours au portant à des vitesses comprises entre 13 et 17 nœuds. Mais la plus belle remontée est à mettre depuis 24h sur le compte du niçois Jean Pierre Dick qui navigue presque un nœuds plus vite que Le Cleac’h et avec 390 milles parcourus en 24 heures.
À moins de 6 milles dans le tableau arrière de Macif, Dick met la pression et se place idéalement pour attaquer le Pot au Noir. Toujours à la lutte pour la 7e place, Mike Golding (7e sur Gamesa), Dominique Wavre (8e sur Mirabaud) et Jean Le Cam (9e sur SynerCiel) se tiennent en 4,7 milles. Leur route, longtemps lointaine, est désormais commune et c’est de front qu’ils naviguent en direction du Pot au Noir. Trois marins qui accumulent une douzaine de tours du monde à eux seuls et qui savent bien qu’une 7e place avant d’attaquer l’équateur n’est pas si mal et que de nombreux changements peuvent encore intervenir
De son côté, Bertrand de Broc (12e sur Votre Nom Autour du Monde), après avoir doublé Tanguy De Lamotte (14e sur Initiatives Cœur) et Javier Sanso (13e sur Acciona) a du travail pour aller chercher Jérémie Beyou (11e sur Maitre Coq) et Arnaud Boissières (10e sur Akéna Vérandas). À l’arrière de la flotte, Gutek sur Energa navigue toujours au ralenti (ces problèmes de pilotes et d’électronique ne semblent pas encore stabilisés), tandis qu’Alessandro Di Benedetto (15e sur Team Plastique) file plein sud et devrait bénéficier de conditions très favorables pour bien glisser vers le sud.
Les problèmes d’Hugo Boss
Hier, Alex Thomson a dû relever ce qui est pour lui le plus gros défi depuis le départ de ce Vendée Globe 2012/2013. En effet, son hydrogénérateur s’est cassé, endommageant au passage la partie tribord de la barre de liaison de ses safrans.
L’incident s’est produit à 11h samedi matin alors que son monocoque avançait à une vingtaine de 20 nœuds. Alex s’est alors trouvé dans l’incapacité de barrer son bateau, qui est alors devenu totalement incontrôlable. Alex a dû immobiliser son bateau pendant une heure - alors que de fortes vagues s’écrasaient sur l’arrière du bateau – afin de rendre le safran tribord à nouveau opérationnel et de pouvoir reprendre la navigation.
“Cette barre est un tube en carbone assez fin, qui fait 3 mètres de long et qui est cassé à deux endroits différent. Malheureusement, il n’y en a pas un de rechange à bord. Pour la réparation, J’ai pris des bandes de carbone et je les ai utilisées comme des attelles au niveau des fissures. Il a d’abord fallu couper ces bandes avec une meule et une lame spéciale que j’avais à bord. Ce n’était pas une partie de plaisir car tout a immédiatement été couvert de poudre de carbone. J’ai fait de la place dans le cockpit et je me suis mis au travail, tout en maintenant une vitesse moyenne de 19 noeuds. Et je ne me suis même pas coupé un doigt et je n’ai pas non plus fait de trou dans la coque! À la fin, j’étais couvert de peinture argentée et de poudre de carbone, le cockpit ressemblait vraiment à l’atelier de Cliff’s! Évidemment, la réparation n’est pas très jolie à voir, mais au moins, ça fonctionne. Tout ça représente quand-même 7 heures de travail et pas mal de rangements ensuite! J’étais crevé mais plutôt content de nous. Un sacré travail d’équipe !» expliquait Alex.
Le skipper britannique a depuis enclenché la vitesse supérieure et continue d’afficher de très belles moyennes.
Plus au nord mais hors course, Samantha Davies sur Savéol s’apprête à prendre la mer direction la Bretagne mais au moteur. Une route pas si facile que ça surtout en hiver. Bon courage à Sam et à son équipe pour ce long périple qui sera marqué par plusieurs escales au Portugal et en Espagne.
Plus d'informations : http://www.vendeeglobe.org/fr/
Les champs de vent, sa direction et la mer ne semblent pas avoir d’incidence sur la cadence imposée par les leaders depuis quelques jours. Toujours mené d’une main de maître par Armel Le Cleac’h (1er sur Banque Populaire), le groupe leader, composé de François Gabart (2e sur Macif), Jean Pierre Dick (3e sur Virbac Paprec 3), Bernard Stamm (4e sur Cheminées Poujoulat), Vincent Riou (5e sur PRB) et enfin Alex Thomson (6e sur Hugo Boss), file toujours au portant à des vitesses comprises entre 13 et 17 nœuds. Mais la plus belle remontée est à mettre depuis 24h sur le compte du niçois Jean Pierre Dick qui navigue presque un nœuds plus vite que Le Cleac’h et avec 390 milles parcourus en 24 heures.
À moins de 6 milles dans le tableau arrière de Macif, Dick met la pression et se place idéalement pour attaquer le Pot au Noir. Toujours à la lutte pour la 7e place, Mike Golding (7e sur Gamesa), Dominique Wavre (8e sur Mirabaud) et Jean Le Cam (9e sur SynerCiel) se tiennent en 4,7 milles. Leur route, longtemps lointaine, est désormais commune et c’est de front qu’ils naviguent en direction du Pot au Noir. Trois marins qui accumulent une douzaine de tours du monde à eux seuls et qui savent bien qu’une 7e place avant d’attaquer l’équateur n’est pas si mal et que de nombreux changements peuvent encore intervenir
De son côté, Bertrand de Broc (12e sur Votre Nom Autour du Monde), après avoir doublé Tanguy De Lamotte (14e sur Initiatives Cœur) et Javier Sanso (13e sur Acciona) a du travail pour aller chercher Jérémie Beyou (11e sur Maitre Coq) et Arnaud Boissières (10e sur Akéna Vérandas). À l’arrière de la flotte, Gutek sur Energa navigue toujours au ralenti (ces problèmes de pilotes et d’électronique ne semblent pas encore stabilisés), tandis qu’Alessandro Di Benedetto (15e sur Team Plastique) file plein sud et devrait bénéficier de conditions très favorables pour bien glisser vers le sud.
Les problèmes d’Hugo Boss
Hier, Alex Thomson a dû relever ce qui est pour lui le plus gros défi depuis le départ de ce Vendée Globe 2012/2013. En effet, son hydrogénérateur s’est cassé, endommageant au passage la partie tribord de la barre de liaison de ses safrans.
L’incident s’est produit à 11h samedi matin alors que son monocoque avançait à une vingtaine de 20 nœuds. Alex s’est alors trouvé dans l’incapacité de barrer son bateau, qui est alors devenu totalement incontrôlable. Alex a dû immobiliser son bateau pendant une heure - alors que de fortes vagues s’écrasaient sur l’arrière du bateau – afin de rendre le safran tribord à nouveau opérationnel et de pouvoir reprendre la navigation.
“Cette barre est un tube en carbone assez fin, qui fait 3 mètres de long et qui est cassé à deux endroits différent. Malheureusement, il n’y en a pas un de rechange à bord. Pour la réparation, J’ai pris des bandes de carbone et je les ai utilisées comme des attelles au niveau des fissures. Il a d’abord fallu couper ces bandes avec une meule et une lame spéciale que j’avais à bord. Ce n’était pas une partie de plaisir car tout a immédiatement été couvert de poudre de carbone. J’ai fait de la place dans le cockpit et je me suis mis au travail, tout en maintenant une vitesse moyenne de 19 noeuds. Et je ne me suis même pas coupé un doigt et je n’ai pas non plus fait de trou dans la coque! À la fin, j’étais couvert de peinture argentée et de poudre de carbone, le cockpit ressemblait vraiment à l’atelier de Cliff’s! Évidemment, la réparation n’est pas très jolie à voir, mais au moins, ça fonctionne. Tout ça représente quand-même 7 heures de travail et pas mal de rangements ensuite! J’étais crevé mais plutôt content de nous. Un sacré travail d’équipe !» expliquait Alex.
Le skipper britannique a depuis enclenché la vitesse supérieure et continue d’afficher de très belles moyennes.
Plus au nord mais hors course, Samantha Davies sur Savéol s’apprête à prendre la mer direction la Bretagne mais au moteur. Une route pas si facile que ça surtout en hiver. Bon courage à Sam et à son équipe pour ce long périple qui sera marqué par plusieurs escales au Portugal et en Espagne.
Plus d'informations : http://www.vendeeglobe.org/fr/
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Pour échanger avec les producteurs sur la situation des coopératives du département ou encore l'avancée de l’association régionale des producteurs Lactalis, la section laitière renouvelle cette année encore quatre réunions d’échange ouvertes à tous.
Marie-Thérèse Bonneau, qui est aussi secrétaire générale de la FNPL, sera présente lors de ces quatre rendez-vous :
- Lundi 19 novembre, aux Epesses (petite salle du foyer rural) à 14h30 ;
- Lundi 19 novembre, à Challans, salle de l'ISMA à 20h00 ;
- Vendredi 23 novembre, à Petosse, salle de la mairie à 10h30 ;
- Lundi 26 novembre à La Roche sur Yon, Ecole des Etablières, amphithéâtre des BTS à 20h00.
Marie-Thérèse Bonneau, qui est aussi secrétaire générale de la FNPL, sera présente lors de ces quatre rendez-vous :
- Lundi 19 novembre, aux Epesses (petite salle du foyer rural) à 14h30 ;
- Lundi 19 novembre, à Challans, salle de l'ISMA à 20h00 ;
- Vendredi 23 novembre, à Petosse, salle de la mairie à 10h30 ;
- Lundi 26 novembre à La Roche sur Yon, Ecole des Etablières, amphithéâtre des BTS à 20h00.
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« On dit que les grands champions sont ceux qui se relèvent. Je vais me relever, mais là, il va me falloir un peu de temps… » : colère et tristesse mêlées dans la voix de Jérémie Beyou ce matin au téléphone. Il est impossible de réparer seul, même provisoirement, le vérin de quille de son Maître CoQ. Il ne peut continuer sa route dans des conditions sécuritaires minimum. Il n’y a pas d’autre issue que l’abandon.
Jérémie Beyou a travaillé d’arrache-pied depuis quatre ans pour participer au Vendée Globe. Contraint à l’abandon en 2008 pour avarie technique, il était revenu, cette année, en toute humilité, prendre sa revanche et réaliser son rêve et celui des milliers de salariés Maître CoQ qui le suivent.
À force de ténacité, de démarche auprès de partenaires, d’investissement personnel, d’ouverture sur d’autres circuits et de belles victoires à l’image de celles en 2011 de la Solitaire du Figaro et de la Transat Jacques Vabre, Jérémie a réussi à monter, en dix mois seulement, avec Maître CoQ, un beau projet basé sur l’humain et la performance, pour les quatre années à venir.
Aujourd’hui, ce bel élan est suspendu. Une pièce estimée indestructible, surdimensionnée, révisée a lâché. Mais Jérémie Beyou et Maître CoQ n’en sont qu’aux premières pages de leur histoire commune, l’entreprise vendéenne ayant annoncé la poursuite de son partenariat jusqu’au Vendée Globe 2016.
Un cordage ne peut remplacer du titane
La réparation provisoire effectuée hier par le skipper Maître CoQ pour lui permettre de rallier le Cap Vert ne peut tenir très longtemps. Du textile ne peut remplacer du titane. Et un cordage ne pourra pas résister aux tonnes de charges qui se répercutent dans la tête de quille du monocoque Maître CoQ.
Avec les moyens du bord (le règlement du Vendée Globe n’autorise aucune assistance extérieure), il est tout simplement impossible de réparer, même provisoirement.
Et quand bien même Jérémie aurait pu trouver une solution viable mécaniquement pour fixer sa quille à la verticale, il n’aurait pas pu effectuer un tour du monde dans une telle configuration. Son bateau, comme une majorité des 60 pieds Imoca, est en effet conçu pour naviguer avec une quille basculante, et donc basculée. La répartition des poids et des forces qui s’exercent sur la quille comme sur le gréement est calculée avec un appendice qui n’est jamais dans l’axe du mât. Contrer cela, c’est aller contre l’équilibre du bateau, c’est s’exposer à d’autres soucis techniques.
La seule décision raisonnable et de bon marin à prendre est celle que Jérémie a prise : s’arrêter pour, avec l’aide de son équipe technique, tenter de réparer provisoirement ce vérin de quille et rentrer en France préparer la saison 2013.
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Le diagnostique est clair : la façon dont j’ai amarré la tête de quille hier, c’est la meilleure des façons de l’amarrer, cela m’a permis de ramener le bateau à l’abri des côtes. En revanche, l’analyse que l’on a pu faire de cette attache hier soir et jusqu’en début de nuit, c’est que cela ne permet pas de mettre quelque charge que ce soit sur la tête de quille. On risque de la casser. Cela ne permet donc pas de faire un Vendée Globe, d’aller dans les mers du sud... Et même en naviguant sous-toilé, cela ne fonctionnerait pas.
Donc pour être très clair, j’ai fait sauter mon plomb de moteur et je me dirige vers l’île Saint Vincent où mon équipe technique m’attend. La course est finie.
Il y a beaucoup de frustration et de déception… Je suis déçu aussi pour toutes les personnes qui m’ont fait confiance, Stéphane Sallé (Directeur général de Maître CoQ) en premier lieu et toutes les personnes qui m’envoient des messages depuis hier, les éleveurs partenaires de Maître CoQ… tous sont derrière moi. Je suis en colère. Cela n’aurait pas dû arriver.
Est-ce que l’on a tapé quelque chose ? Il y a des butées de jauge sur le vérin de quille : est-ce que cela a pu fragiliser la pièce ? Est-ce la pièce elle-même ? Il est beaucoup trop tôt pour le dire.
Lorsque c’est arrivé, j’étais tellement nerveux que j’étais mort de rire, tellement je n’y croyais pas. Après j’étais dans un énervement total, complètement concentré sur la réparation. Hier, toute la journée, j’ai été incapable de dormir. Je me suis jeté sur la nourriture, il y a de quoi faire… et j’ai fini par m’écrouler de sommeil. Ce matin, ça va mieux, j’ai l’esprit plus clair.
Dans l’immédiat, la première difficulté va être de rentrer dans le port, il y a juste ce qu’il faut en tirant d’eau. Ensuite, il va falloir tout démonter et ça ne va pas être une mince affaire, car tout est un peu tordu. Un fournisseur en hydraulique va venir, on va expertiser tout cela. Ça va prendre pas mal de temps. »
Stéphane Sallé, Directeur Général de Maître CoQ, présent à la vacation du Vendée Globe, ce lundi : « Comme tu le sais Jérémie, nous sommes partis pour nous inscrire dans la durée avec toi et je suis ici pour redire tout l’engagement, le soutien et la confiance que nous avons envers toi. Sur cette épreuve tu as montré que tu es dans le match. Nous sommes déçus, tous les salariés et les éleveurs le sont avec nous, c'est normal mais nous le sommes moins que toi et ton équipe. Cette déception est aussi le moteur de notre engagement dans la durée. C’est une péripétie, nous en gérons tous les jours, ce n’est pas une raison pour baisser les bras. Il faut passer par-dessus et penser dores et déjà à l'avenir qui s’annonce chargé ! »
Rappel de la chronologie des événements
- Samedi 17 novembre à 23h35 la tête de vérin de quille de Maître CoQ casse net.
- Jérémie Beyou naviguait à une vingtaine de nœuds au portant, dans des conditions sereines, il se reposait à l’intérieur de son bateau.
- Il était à une centaine de milles du Cap Vert, il y avait 25 nœuds de vent et une mer formée.
- Après trois heures d’efforts, il sécurise et bloque sa tête de quille à l’aide de cordages.
- L’avarie a également endommagé un joint d’étanchéité : le bateau prend l’eau, Jérémie doit pomper en permanence.
- Il décide de s’abriter au Cap Vert.
- Nombreux échanges dans la nuit de samedi à dimanche avec l’équipe technique et les experts de « Mer Forte » (l’équipe de Michel Desjoyeaux qui a conçu puis vendu le bateau à Jérémie) pour comprendre et chercher une solution.
- Dimanche soir, 18 novembre, Jérémie est à l’abri.
- Au lever du jour, ce lundi, après avoir longuement réfléchi à toutes les solutions possibles, la mort dans l’âme le skipper Maître CoQ décide de jeter l’éponge, il n’y pas d’autre choix possible.
- Son équipe technique est déjà à Mindelo, prête à intervenir.
- Le travail de réparation sera long, mais Jérémie tient à ramener son bateau en France par la mer.
- Depuis hier matin, les messages de soutien affluent…
Le vérin de quille, qu’est-ce que c’est ?
Il y a un seul vérin par quille. C’est une pièce en titane normalement « indestructible » qui pèse une centaine de kilogrammes. Il faut être à trois pour le manipuler. Impossible et inutile d’en embarquer un de rechange.
Maître CoQ avait la tête de vérin la plus puissante de la flotte de ce Vendée Globe, elle était capable de supporter une charge de 120 tonnes, alors qu’en navigation ce sont des charges de 40 tonnes maximum (10 tonnes en moyenne) qui sont nécessaires pour basculer la quille.
De mémoire d’experts (les responsables de Mer Forte notamment, dont Michel Desjoyeaux), jamais une telle pièce n’avait cassé et personne ne comprend les raisons de cette avarie.
À force de ténacité, de démarche auprès de partenaires, d’investissement personnel, d’ouverture sur d’autres circuits et de belles victoires à l’image de celles en 2011 de la Solitaire du Figaro et de la Transat Jacques Vabre, Jérémie a réussi à monter, en dix mois seulement, avec Maître CoQ, un beau projet basé sur l’humain et la performance, pour les quatre années à venir.
Aujourd’hui, ce bel élan est suspendu. Une pièce estimée indestructible, surdimensionnée, révisée a lâché. Mais Jérémie Beyou et Maître CoQ n’en sont qu’aux premières pages de leur histoire commune, l’entreprise vendéenne ayant annoncé la poursuite de son partenariat jusqu’au Vendée Globe 2016.
Un cordage ne peut remplacer du titane
La réparation provisoire effectuée hier par le skipper Maître CoQ pour lui permettre de rallier le Cap Vert ne peut tenir très longtemps. Du textile ne peut remplacer du titane. Et un cordage ne pourra pas résister aux tonnes de charges qui se répercutent dans la tête de quille du monocoque Maître CoQ.
Avec les moyens du bord (le règlement du Vendée Globe n’autorise aucune assistance extérieure), il est tout simplement impossible de réparer, même provisoirement.
Et quand bien même Jérémie aurait pu trouver une solution viable mécaniquement pour fixer sa quille à la verticale, il n’aurait pas pu effectuer un tour du monde dans une telle configuration. Son bateau, comme une majorité des 60 pieds Imoca, est en effet conçu pour naviguer avec une quille basculante, et donc basculée. La répartition des poids et des forces qui s’exercent sur la quille comme sur le gréement est calculée avec un appendice qui n’est jamais dans l’axe du mât. Contrer cela, c’est aller contre l’équilibre du bateau, c’est s’exposer à d’autres soucis techniques.
La seule décision raisonnable et de bon marin à prendre est celle que Jérémie a prise : s’arrêter pour, avec l’aide de son équipe technique, tenter de réparer provisoirement ce vérin de quille et rentrer en France préparer la saison 2013.
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Le diagnostique est clair : la façon dont j’ai amarré la tête de quille hier, c’est la meilleure des façons de l’amarrer, cela m’a permis de ramener le bateau à l’abri des côtes. En revanche, l’analyse que l’on a pu faire de cette attache hier soir et jusqu’en début de nuit, c’est que cela ne permet pas de mettre quelque charge que ce soit sur la tête de quille. On risque de la casser. Cela ne permet donc pas de faire un Vendée Globe, d’aller dans les mers du sud... Et même en naviguant sous-toilé, cela ne fonctionnerait pas.
Donc pour être très clair, j’ai fait sauter mon plomb de moteur et je me dirige vers l’île Saint Vincent où mon équipe technique m’attend. La course est finie.
Il y a beaucoup de frustration et de déception… Je suis déçu aussi pour toutes les personnes qui m’ont fait confiance, Stéphane Sallé (Directeur général de Maître CoQ) en premier lieu et toutes les personnes qui m’envoient des messages depuis hier, les éleveurs partenaires de Maître CoQ… tous sont derrière moi. Je suis en colère. Cela n’aurait pas dû arriver.
Est-ce que l’on a tapé quelque chose ? Il y a des butées de jauge sur le vérin de quille : est-ce que cela a pu fragiliser la pièce ? Est-ce la pièce elle-même ? Il est beaucoup trop tôt pour le dire.
Lorsque c’est arrivé, j’étais tellement nerveux que j’étais mort de rire, tellement je n’y croyais pas. Après j’étais dans un énervement total, complètement concentré sur la réparation. Hier, toute la journée, j’ai été incapable de dormir. Je me suis jeté sur la nourriture, il y a de quoi faire… et j’ai fini par m’écrouler de sommeil. Ce matin, ça va mieux, j’ai l’esprit plus clair.
Dans l’immédiat, la première difficulté va être de rentrer dans le port, il y a juste ce qu’il faut en tirant d’eau. Ensuite, il va falloir tout démonter et ça ne va pas être une mince affaire, car tout est un peu tordu. Un fournisseur en hydraulique va venir, on va expertiser tout cela. Ça va prendre pas mal de temps. »
Stéphane Sallé, Directeur Général de Maître CoQ, présent à la vacation du Vendée Globe, ce lundi : « Comme tu le sais Jérémie, nous sommes partis pour nous inscrire dans la durée avec toi et je suis ici pour redire tout l’engagement, le soutien et la confiance que nous avons envers toi. Sur cette épreuve tu as montré que tu es dans le match. Nous sommes déçus, tous les salariés et les éleveurs le sont avec nous, c'est normal mais nous le sommes moins que toi et ton équipe. Cette déception est aussi le moteur de notre engagement dans la durée. C’est une péripétie, nous en gérons tous les jours, ce n’est pas une raison pour baisser les bras. Il faut passer par-dessus et penser dores et déjà à l'avenir qui s’annonce chargé ! »
Rappel de la chronologie des événements
- Samedi 17 novembre à 23h35 la tête de vérin de quille de Maître CoQ casse net.
- Jérémie Beyou naviguait à une vingtaine de nœuds au portant, dans des conditions sereines, il se reposait à l’intérieur de son bateau.
- Il était à une centaine de milles du Cap Vert, il y avait 25 nœuds de vent et une mer formée.
- Après trois heures d’efforts, il sécurise et bloque sa tête de quille à l’aide de cordages.
- L’avarie a également endommagé un joint d’étanchéité : le bateau prend l’eau, Jérémie doit pomper en permanence.
- Il décide de s’abriter au Cap Vert.
- Nombreux échanges dans la nuit de samedi à dimanche avec l’équipe technique et les experts de « Mer Forte » (l’équipe de Michel Desjoyeaux qui a conçu puis vendu le bateau à Jérémie) pour comprendre et chercher une solution.
- Dimanche soir, 18 novembre, Jérémie est à l’abri.
- Au lever du jour, ce lundi, après avoir longuement réfléchi à toutes les solutions possibles, la mort dans l’âme le skipper Maître CoQ décide de jeter l’éponge, il n’y pas d’autre choix possible.
- Son équipe technique est déjà à Mindelo, prête à intervenir.
- Le travail de réparation sera long, mais Jérémie tient à ramener son bateau en France par la mer.
- Depuis hier matin, les messages de soutien affluent…
Le vérin de quille, qu’est-ce que c’est ?
Il y a un seul vérin par quille. C’est une pièce en titane normalement « indestructible » qui pèse une centaine de kilogrammes. Il faut être à trois pour le manipuler. Impossible et inutile d’en embarquer un de rechange.
Maître CoQ avait la tête de vérin la plus puissante de la flotte de ce Vendée Globe, elle était capable de supporter une charge de 120 tonnes, alors qu’en navigation ce sont des charges de 40 tonnes maximum (10 tonnes en moyenne) qui sont nécessaires pour basculer la quille.
De mémoire d’experts (les responsables de Mer Forte notamment, dont Michel Desjoyeaux), jamais une telle pièce n’avait cassé et personne ne comprend les raisons de cette avarie.
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