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Le dernier millier de milles pour Marc Guillemot...
Engagé depuis 4 jours et demi dans sa tentative contre le prestigieux record de l'Atlantique nord, Marc Guillemot devrait passer en fin d’après midi la barre des 1000 milles à couvrir d’ici le cap Lizard. Safran a pour le moment 95 milles d’avance sur le chrono à battre d’Alex Thomson. Objectif : arriver samedi avant 22h27 heure française.
« Il y a de la mer et le vent est devenu irrégulier. La preuve : Safran marche à 20 nœuds au moment où je parle, alors que voilà une minute nous étions à 16 nœuds. La visibilité est un tout petit peu meilleure, j’ai même eu droit à un semblant de ligne d’horizon. Mais il ne faut pas se tromper : c’est ambiance grisaille, brume et crachin… ». Marc Guillemot le concède : il est exigeant ce mythique record entre New York et le cap Lizard. Tribord amûres dans un vent de sud-ouest d’environ 25 nœuds, la machine est sollicitée, le marin aussi. Au beau milieu de l’Atlantique, la série de quatre empannages d’hier a été sportive et il faut lutter contre la fatigue qui s’installe. « J’ai fait une sieste de deux heures cette nuit, la deuxième depuis le départ. C’était nécessaire, j’étais épuisé. »
100 milles d’avance
Alors qu’il évolue 400 milles plus au nord qu’Alex Thomson en juillet 2012, le skipper de Safran explique : « Hier, j’ai donc fait deux bords de recadrage vers le nord : un de quatre heures le matin et un de deux heures le soir. Tout simplement parce qu’il y a plus de pression au nord (plus de vent, ndr) et même si l’angle au vent est un peu moins favorable là-haut, j’ai décidé de jouer cette carte ». Logiquement, avec ces deux bords en travers de la route directe, Safran a investi (momentanément) une petite partie de son avance sur le chrono à battre d’Alex Thomson : l’avance de Marc Guillemot reste néanmoins de l’ordre d’une centaine de milles ce mardi en début d’après-midi.
Arrivée samedi ?
En fin d’après-midi, Marc passera la barre des mille derniers milles à couvrir d’ici le cap Lizard. Il lui restera alors un peu plus de quatre jours pour espérer faire mieux que 8 jours et 21 heures. Sur le papier, tenir une moyenne supérieure à 250 milles par 24 heures paraît jouable à bord d’un 60 pieds, mais prudence…
« Ce n’est ni gagné ni perdu d’avance ! » prévient le skipper de Safran. « Car je pense que le final sera incertain, voire délicat. Si nous réussissons à battre le record, cela pourrait se compter au mieux en heures. Disons que pour l’instant, je me vois arriver dans la journée de samedi, mais impossible d’être plus précis. »
Safran doit couper la ligne avant 22h27 le 6 juillet pour inscrire son nom sur les tablettes. Si possible aussi en sortant vainqueur du duel qui l’oppose en temps réel à Energa, le bateau du Polonais Zbigniew Gutkowski. Les deux hommes sont quasi à égalité au milieu de l’Atlantique. « C’est un record difficile » commente encore le skipper de Safran, « il ne faut surtout pas faire de calcul mathématique en se basant sur la première moitié du parcours que nous avons avalée en 3 jours et 8 heures ! Le vent était plus soutenu et surtout beaucoup plus régulier qu’il ne va l’être désormais. »
A suivre ...
En bref : A midi heure française mardi 2 juillet 2013, après 4 jours et 11 heures de mer depuis son départ de New York, Safran naviguait par 49°11’58 Nord / 33°56'48 Ouest. Distance parcourue : 1828 milles. Distance au but : 1112 milles. Vitesse : 17,1 noeuds. Cap : plein est (90°). Avance sur le record d'Alex Thomson : 96 milles.
Cartographie comparative des routes de Safran et Hugo Boss sur le site www.safran-sailingteam.com
« Il y a de la mer et le vent est devenu irrégulier. La preuve : Safran marche à 20 nœuds au moment où je parle, alors que voilà une minute nous étions à 16 nœuds. La visibilité est un tout petit peu meilleure, j’ai même eu droit à un semblant de ligne d’horizon. Mais il ne faut pas se tromper : c’est ambiance grisaille, brume et crachin… ». Marc Guillemot le concède : il est exigeant ce mythique record entre New York et le cap Lizard. Tribord amûres dans un vent de sud-ouest d’environ 25 nœuds, la machine est sollicitée, le marin aussi. Au beau milieu de l’Atlantique, la série de quatre empannages d’hier a été sportive et il faut lutter contre la fatigue qui s’installe. « J’ai fait une sieste de deux heures cette nuit, la deuxième depuis le départ. C’était nécessaire, j’étais épuisé. »
100 milles d’avance
Alors qu’il évolue 400 milles plus au nord qu’Alex Thomson en juillet 2012, le skipper de Safran explique : « Hier, j’ai donc fait deux bords de recadrage vers le nord : un de quatre heures le matin et un de deux heures le soir. Tout simplement parce qu’il y a plus de pression au nord (plus de vent, ndr) et même si l’angle au vent est un peu moins favorable là-haut, j’ai décidé de jouer cette carte ». Logiquement, avec ces deux bords en travers de la route directe, Safran a investi (momentanément) une petite partie de son avance sur le chrono à battre d’Alex Thomson : l’avance de Marc Guillemot reste néanmoins de l’ordre d’une centaine de milles ce mardi en début d’après-midi.
Arrivée samedi ?
En fin d’après-midi, Marc passera la barre des mille derniers milles à couvrir d’ici le cap Lizard. Il lui restera alors un peu plus de quatre jours pour espérer faire mieux que 8 jours et 21 heures. Sur le papier, tenir une moyenne supérieure à 250 milles par 24 heures paraît jouable à bord d’un 60 pieds, mais prudence…
« Ce n’est ni gagné ni perdu d’avance ! » prévient le skipper de Safran. « Car je pense que le final sera incertain, voire délicat. Si nous réussissons à battre le record, cela pourrait se compter au mieux en heures. Disons que pour l’instant, je me vois arriver dans la journée de samedi, mais impossible d’être plus précis. »
Safran doit couper la ligne avant 22h27 le 6 juillet pour inscrire son nom sur les tablettes. Si possible aussi en sortant vainqueur du duel qui l’oppose en temps réel à Energa, le bateau du Polonais Zbigniew Gutkowski. Les deux hommes sont quasi à égalité au milieu de l’Atlantique. « C’est un record difficile » commente encore le skipper de Safran, « il ne faut surtout pas faire de calcul mathématique en se basant sur la première moitié du parcours que nous avons avalée en 3 jours et 8 heures ! Le vent était plus soutenu et surtout beaucoup plus régulier qu’il ne va l’être désormais. »
A suivre ...
En bref : A midi heure française mardi 2 juillet 2013, après 4 jours et 11 heures de mer depuis son départ de New York, Safran naviguait par 49°11’58 Nord / 33°56'48 Ouest. Distance parcourue : 1828 milles. Distance au but : 1112 milles. Vitesse : 17,1 noeuds. Cap : plein est (90°). Avance sur le record d'Alex Thomson : 96 milles.
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