Les Sables d'Olonne Info

Des aquarellistes français parmi les plus grands et de nombreux peintres vendéens ont répondu présent à cette chaîne de solidarité, de générosité afin de rendre hommage aux victimes de la tempête Xynthia. Une trentaine d'artistes proposeront cinquante oeuvres mises en vente d'une valeur de 30 à 1500 €. Vous y trouverez des tableaux peints avec de la peinture à huiles, des aquarelles et des gravures. Cette exposition se tiendra à l'Icam (école d'ingénieurs) de La Roche-sur-Yon, au 28, boulevard d'Angleterre le dimanche 5 février, entre 15h00 et 18h00. Le fruit de cette vente extraordinaire servira à financer un mémorial en hommage aux 29 victimes de la tempête à la Faute-sur-Mer. Les artistes, aquarellistes et peintres vendéens, ont accepté d'offrir une ou plusieurs de leurs oeuvres. Cette manifestation culturelle et solidaire est organisée par l'association « Soutien des artistes aux victimes de La Faute-sur-Mer ».
Réservez dès maintenant votre place pour l'exposition (10 € par personne) et vous recevrez le catalogue de l'exposition.
Pour connaître les prix des oeuvres : contact@artistes-pour-xynthia.com
Les artistes : ABADIE Lélie, BAUD Anita, BELLANGER Dominique, BERNARD Michel, BOURDIN Hervé, CHAUVIN David, DEBUSSCHERE Christoff, DESCHARD Jean-Luc, ECHAVIDRE Frédérique, ESTRADE Daniel, FOLLY Marc, GABORIT Jean, GUERIN-GUDEFIN Fabienne, KARPINSKA Ewa, LAMARTI Abdou, LESERRE Gérard, MIGNÉ Philippe, MONTÉCOT Marie-Line, MORELLE Jean-Louis, PASQUIET Henri-Paul, PIGNON Joseph, PINCHON Reine-Marie, RETIF Jean-Claude, RICOLLEAU Denis, ROBION Josette,TAUPIN Michèle, TROUSSICOT Henry-Pierre, VAILLANT-BIRAULT Anne, ZDZIEBLO Thierry.
Voir les oeuvres de chaque artiste clic ici

“Je sais aujourd’hui saluer la beauté” Suite aux dérives des prothèses mammaires et maintenant l’extension du danger à l’application du botox, que vont devenir nos femmes ? Vont-elles naturellement supporter le poids des ans ? Bien que le sujet soit loin d’être drôle, je ne peux m’empêcher, pour l’avoir vécu dans mon entourage, de me demander si certaines pratiques soumises aux dictats de la mode, aux canons de la beauté et à l’apparence en société sont réellement justifiées. Les raisons invoquées pour de telles interventions étant la plupart du temps futiles voir puériles - l’expression d’attitudes très Jet set parisienne ou lyonnaise et motivées par les rencontres dans les endroits branchés/tendance/people. J’admets que certains cas majeurs et handicapant méritent une intervention, mais est-ce la majorité ? Ces questions me venaient à l’esprit en allant chercher mes huîtres chez Mme Denise X. qui aurait pu se faire opérer de toutes les protubérances possibles, mais qui avait d’autres soucis, et je crois, bien plus existentiels. C’est en lui parlant de son métier d’ostréicultrice que je me suis souvenu de l’organisation, le 13 janvier, d’un colloque régional aux Sables d’Olonne sur les femmes “Présentes et essentielles dans les activités de la terre et de la mer, débat et tables rondes seront proposés sur la place des femmes, leur évolution et leur formation dans le monde maritime et agricole”. Et là encore je constatai le décalage entre la réalité de la vie quotidienne des femmes en France et la densité que l’on pouvait donner à une info qui n’en touchait réellement que 30 000. On parle rarement des femmes qui travaillent dans les champs, sur la mer, dans les PME..., de leur arthrose, leur mal de dos, des courbatures et des crevasses... Et même si c’est la vie, et un choix de vie... comme on dit... C’est choisir quoi, en fonction de quoi et avec quoi ? Exemple : Discriminations contre les femmes dans une ville nouvelle, Bet Shemesh, à l'ouest de Jérusalem. De violents incidents ont eu lieu entre forces de l'ordre et ultra-orthodoxes qui réclament une séparation stricte entre hommes et femmes. Ils ont notamment installé des pancartes dans leur quartier exhortant à séparer les hommes et les femmes dans la rue. L'un d'entre eux aurait “craché sur une fillette de 8 ans au motif qu'elle n'aurait pas été vêtue assez pudiquement”. Une majorité d'Israéliens s'inquiètent de l'expansion démographique vertigineuse de la communauté ultra-orthodoxe, largement dépendante des subsides de l'Etat. Les femmes ultra-orthodoxes ont en moyenne 7,5 enfants, plus du double de la moyenne nationale. ...Un nouveau marché PIP... De tout temps “l’homme-religieux” contraint et exploite la femme, dans tous les pays, et si nous avions l’humilité d’avouer que les femmes d’Europe en ont souffert et que certaines en souffrent encore. Mais “la femme est l’avenir de l’homme” un espoir, et toujours elle finit par avoir gain de cause : En Birmanie, pour les élections partielles fixées au 1er avril, le gouvernement, a entamé un dialogue avec Aung San Suu Kyi qui était il y a peu considérée comme leur pire ennemi. Elle avait déjà indiqué récemment qu'elle se présenterait, pour la première fois de sa vie, aux législatives partielles Suu Kyi a passé la majorité de son temps privée de liberté depuis 1990. Mais son rapport avec le pouvoir a beaucoup changé après les élections de novembre 2010 et sa libération, une semaine plus tard. Sur la sincérité des réformes en cours, the "Lady" de 66 ans s'est montrée très optimiste. "Je pense qu'il y aura une élection pleinement démocratique de mon vivant, mais je ne sais pas combien de temps je vais vivre", a-t-elle déclaré à Rangoon lors d'une interview avec la télévision britannique BBC. C’est pourquoi j’aime les femmes, dans leur grandeur et leurs minauderies, dans leur liberté de se faire ou non modifier les seins, dans les choix de vie rude ou futile, dans les convictions politiques, dans l’acceptation et la maîtrise de la douleur, dans l’amour, la générosité et la beauté...

La France est le premier consommateur de cannabis en Europe et la consommation a doublé entre 1990 et 2000. En 2000, plus de 50 % des 18 ans ont expérimenté le Tetrahydrocannabinol, substance active du Cannabis en France.
La loi du 31 décembre 1970 interdit et pénalise l'usage de toute substance classée comme stupéfiant. L'usager de stupéfiants encourt un an d'emprisonnement (article L. 628 du Code de la Santé Publique). La prise de Cannabis comme de tout autre toxique est un marqueur des troubles de l'humeur (trouble bipolaire) et un facteur de risque concernant l'entrée dans la schizophrénie.
Michel Bourin est Professeur de Pharmacologie à l’Université de Nantes. Il est aussi professeur associé du Département de Psychiatrie de l’Université d’Edmonton dans l’ Alberta au Canada et de l’Université de Craiova en Roumanie. Il est par ailleurs Docteur Honoris Causa de l’Université de Craiova en Roumanie et de l’Université de Tartu en Estonie. Il est psychiatre spécialiste des troubles bipolaires et expert auprès de l’OMS des problèmes de dépendance. Michel Bourin est éditeur en chef de Frontiers in Psychopharmacology. Il a publié une douzaine de livres et plus de 500 articles dans des revues française ou anglosaxonnes.
Vente des billets sur place. Abonnement: 16€ - Ticket à l'unité: 3.50€, gratuit pour les scolaires et pour les abonnés à la saison culturelle.
Pour plus d'informations: Annie Tyffers au 02.51.23.16.63.

Venez découvrir et débattre sur des sujets riches et variés à la salle de conférences de l'abbaye Sainte-Croix lors des conférences de l'Université permanente, un mercredi par mois.
Programme 2012 :
- Mercredi 11 janvier avec Michel Bourin : Aspects médico-légaux d'une drogue dite "douce" : le cannabis.
- Mercredi 8 février avec Guy Hollman : Mondialisation : qui gagne et qui perd ?
- Mercredi 14 mars avec Henri Copin : L'Indochine et les échanges culturels : l'Ecole des Beaux-Arts de Hanoï, peintres français et artistes.
- Mercredi 4 avril avec Martine Champ : Anti-oxydants, oméga 3 ou 6, prébiotiques. Faut-il en ajouter dans nos assiettes ?
- Mercredi 9 mai avec Roland Depierre : Bonheur et sagesses orientales.
Rendez-vous Salle de conférences de l'abbaye Ste-Croix à partir de 15h00.
Abonnement : 16€ / Ticket à l'unité : 3,50€.
Gratuit pour les scolaires et les abonnés à la saison culturelle.
http://www.univ-nantes.fr

La bibliothèque municipale vous invite à sa première rencontre littéraire de l'année le samedi 14 janvier 2012 à partir de11h30 à l'espace adulte autour d'un brunch lecture.
Maylis de Kerangal, Romancière viendra à la rencontre de son public sablais. C'est une femme de lettres française née le 16 juin 1967 à Toulon, elle est membre du collectif Inculte. Auteure de neuf romans, elle publie son premier livre "Je marche sous un ciel de traîne" en 2000 ; en 2003 suivis "La Vie voyageuse", puis "Ni fleurs, ni couronnes" en 2006, et par "Corniche Kennedy" en 2008. Ce dernier roman figure cette année-là dans la sélection de plusieurs prix littéraires comme le Médicis ou le Femina. Pour son dernier roman en date, "Naissance d'un pont" (Verticales), elle emporte à l'unanimité et au premier tour le prix Médicis 2010 . Le livre est la même année en sélection pour les prix Femina, Goncourt, et Flore. Elle vient également de publier un album pour la jeunesse aux éditions hélium, "Nina et les oreillers".
Entrée libre et gratuite.
Renseignements : Ville des Sables d'Olonne 21, place du Poilu de France. Téléphone : 02 51 23 16 00.

Artiste pluridisciplinaire, Claudio Stellato vous convie à un voyage sensoriel troublant. Nous sommes plongés dans un univers sombre et mystérieux où les scènes dupent la perception visuelle des spectateurs. Dans un jeu de force et d'illusion, on est transporté dans un monde où le corps ose au-delà de ses limites, où l’on défie les lois de la physique. Le temps et l’espace se tordent. Dans ce scénario, corps et objets s’entrelacent, combattent et parlent les uns avec les autres, en alternant des moments de calme à des tournures d’évènements inattendues, en cherchant l’imperturbabilité dans le chaos : des portes qui s'ouvrent, un tapis rouge qui "respire", un meuble qui se lève ou tombe... Cet artiste bouleverse la confrontation entre le corps et les objets dans une logique quasi insaisissable. Un monde qui appartient à l'Autre où ce qu'on voit semble impossible.
"L'autre est l’incarnation d’une partie de nous innocente, naïve, vierge d’expérience et libre de ses actes sans limites ni contraintes imposées de l’extérieur ; l’Autre est la folie qu’on porte en nous, c’est une confusion et un instinct, un mélange de raisonnements tordus et de sentiments purs, c’est un enfant dans le corps d’un adulte. À la fin, comme après un spectacle de magie, les gens cherchent à comprendre comment on s’y est pris." déclare Claudio Stellato.
Rendez'-vous avec Claudio Stellato à l' Auditorium Saint-Michel à partir de 20h30.
Tarifs abonnement : 8€, 6€ (jeune), Tarifs à l'unité : 12€, 10€ (réduit), 7€ (jeune).
Renseignement à l'Office de Tourisme au 02 51 96 85 85.

L'histoire : "Courteline, Amour noir" rassemble trois épisodes relatifs à la vie de couple. La Peur des coups, La Paix chez soi, Les Boulingrin mettent en scène un lâche avec une épouse trop belle, un littérateur minable et mesquin avec une petite femme rouée, un couple haineux qui passe son temps à se déchirer et à déchirer son invité jusqu’à la terrible explosion finale, résolument dévastatrice.
Il est donc question ici de rapports hommes- femmes, décrits par l'auteur de manière particulièrement sombre. Les personnages atypiques, teigneux, sans amour véritable sont particulièrement humains. Ils sont dépeints avec une réelle intensité comique. Courteline fait court. Il écrit donc des “saynètes”. La forte intensité comique de ces “saynètes”est terrible, surréelle. La pièce est drôle car Jean-Louis Benoit use de tout son art et trouve la distance avec ce triste comique de génie. Courteline a le sens de l'humour noir surréaliste, le cynisme prolifique et l’art du dialogue. Courteline est un pessimiste, pourvu d’un don d’observation. Toujours proches de la vie ordinaire, de “notre” propre vie, on se reconnaît chez Courteline.
Avec Thomas Blanchard, Ninon Brétécher, Lolita Chammah et Sébastien Thiéry. Retrouvez-les aux Atlantes à partir de 20h30.
Tarifs abonnement : 19 euros, 12 euros (jeune). Tarif à l'unité : 26 euros, 22 euros (réduit), 16 euros (jeune).