“Je sais aujourd’hui saluer la beauté” Suite aux dérives des prothèses mammaires et maintenant l’extension du danger à l’application du botox, que vont devenir nos femmes ? Vont-elles naturellement supporter le poids des ans ? Bien que le sujet soit loin d’être drôle, je ne peux m’empêcher, pour l’avoir vécu dans mon entourage, de me demander si certaines pratiques soumises aux dictats de la mode, aux canons de la beauté et à l’apparence en société sont réellement justifiées. Les raisons invoquées pour de telles interventions étant la plupart du temps futiles voir puériles - l’expression d’attitudes très Jet set parisienne ou lyonnaise et motivées par les rencontres dans les endroits branchés/tendance/people. J’admets que certains cas majeurs et handicapant méritent une intervention, mais est-ce la majorité ? Ces questions me venaient à l’esprit en allant chercher mes huîtres chez Mme Denise X. qui aurait pu se faire opérer de toutes les protubérances possibles, mais qui avait d’autres soucis, et je crois, bien plus existentiels. C’est en lui parlant de son métier d’ostréicultrice que je me suis souvenu de l’organisation, le 13 janvier, d’un colloque régional aux Sables d’Olonne sur les femmes “Présentes et essentielles dans les activités de la terre et de la mer, débat et tables rondes seront proposés sur la place des femmes, leur évolution et leur formation dans le monde maritime et agricole”. Et là encore je constatai le décalage entre la réalité de la vie quotidienne des femmes en France et la densité que l’on pouvait donner à une info qui n’en touchait réellement que 30 000. On parle rarement des femmes qui travaillent dans les champs, sur la mer, dans les PME..., de leur arthrose, leur mal de dos, des courbatures et des crevasses... Et même si c’est la vie, et un choix de vie... comme on dit... C’est choisir quoi, en fonction de quoi et avec quoi ? Exemple : Discriminations contre les femmes dans une ville nouvelle, Bet Shemesh, à l'ouest de Jérusalem. De violents incidents ont eu lieu entre forces de l'ordre et ultra-orthodoxes qui réclament une séparation stricte entre hommes et femmes. Ils ont notamment installé des pancartes dans leur quartier exhortant à séparer les hommes et les femmes dans la rue. L'un d'entre eux aurait “craché sur une fillette de 8 ans au motif qu'elle n'aurait pas été vêtue assez pudiquement”. Une majorité d'Israéliens s'inquiètent de l'expansion démographique vertigineuse de la communauté ultra-orthodoxe, largement dépendante des subsides de l'Etat. Les femmes ultra-orthodoxes ont en moyenne 7,5 enfants, plus du double de la moyenne nationale. ...Un nouveau marché PIP... De tout temps “l’homme-religieux” contraint et exploite la femme, dans tous les pays, et si nous avions l’humilité d’avouer que les femmes d’Europe en ont souffert et que certaines en souffrent encore. Mais “la femme est l’avenir de l’homme” un espoir, et toujours elle finit par avoir gain de cause : En Birmanie, pour les élections partielles fixées au 1er avril, le gouvernement, a entamé un dialogue avec Aung San Suu Kyi qui était il y a peu considérée comme leur pire ennemi. Elle avait déjà indiqué récemment qu'elle se présenterait, pour la première fois de sa vie, aux législatives partielles Suu Kyi a passé la majorité de son temps privée de liberté depuis 1990. Mais son rapport avec le pouvoir a beaucoup changé après les élections de novembre 2010 et sa libération, une semaine plus tard. Sur la sincérité des réformes en cours, the "Lady" de 66 ans s'est montrée très optimiste. "Je pense qu'il y aura une élection pleinement démocratique de mon vivant, mais je ne sais pas combien de temps je vais vivre", a-t-elle déclaré à Rangoon lors d'une interview avec la télévision britannique BBC. C’est pourquoi j’aime les femmes, dans leur grandeur et leurs minauderies, dans leur liberté de se faire ou non modifier les seins, dans les choix de vie rude ou futile, dans les convictions politiques, dans l’acceptation et la maîtrise de la douleur, dans l’amour, la générosité et la beauté...