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On ne le dit jamais assez : tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie, une course n’est jamais finie. Hier encore, Milan Kolacek (Follow Me) et Giancarlo Pedote (Prysmian) pensaient pouvoir se battre pour la première place. C’était sans compter le positionnement décalé dans le nord d’Aymeric Chappellier, qui recueille ici les fruits d’une navigation particulièrement inspirée depuis le départ des Sables d’Olonne. Savoir être au bon endroit est parfois encore plus efficace qu’aller vite.
Au point de 17 heures, Aymeric Chappellier filait en route directe vers la ligne d’arrivée à près de 7 nœuds quand Giancarlo Pedote se débattait dans un vent refusant, avant de pouvoir virer de bord vers l’ouest de l’île de Sao George. Derrière ces deux-là, Milan Kolacek ayant poussé son contre-bord pour éviter Terceira très loin dans le sud, se trouvait en position délicate, directement sous la menace de Nicolas Boidevezi (Fondation Terrevent.org). On savait que l’arrivée sur les îles pouvait redistribuer les cartes, Aymeric Chappellier l’a démontré de la meilleure des manières. Il pourrait être sur la ligne d’arrivée aux alentours de 21 heures (TU+2) soit en début de soirée aux Açores dont l’heure d’été est le temps universel. Les arrivées devraient se succéder une bonne partie de la nuit, mais nul doute que le skipper rochelais a su se placer au bon endroit au bon moment. Il lui reste juste à se garder des derniers pièges de l’archipel portugais, notamment de veiller à ne pas tomber dans les dévents de la côte est de Faial. Mais ça commence à sentir bon…
Série : le podium n’est pas joué
En Série, Justine Mettraux (TeamWork) continue son cavalier seul. En revanche la bagarre risque d’être serrée pour les places d’honneur. Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer) semble en excellente position en vue de la bascule des vents au nord-ouest. Pour la troisième place, tout devrait se jouer entre Ian Lipinski (Althing) et Clément Bouyssou (Groupe Accueil Négoce). Mais ils devront se méfier de Simon Koster (Go 4 It) et Damien Cloarec (Damien Cloarec cherche Sponsor) très bien placés au nord de la flotte. Une quinzaine de milles de retard ne constitue pas, à cette échelle, un handicap définitif et l’exemple de la Tortue inspirée est là pour le rappeler.
Pour le reste de la flotte, il va rester encore des milles à parcourir. La journée de mercredi et surtout celle de jeudi promettent des vents assez forts à forts et les dernières heures ne vont pas s’apparenter à une balade de santé. Plusieurs navigateurs ont d’ailleurs avoué des préoccupations techniques qui risquent de peser leur poids dans la gestion de cette fin de course. Ainsi Ian Lipinski et Clément Bouyssou doivent surveiller leur gréement, de même que Yoann Tricault (C-possible). D’autres ont signalé des bricoles multiples comme Arnaud Gentien (Zébulon) qui est aux prises avec un pilote récalcitrant. Enfin Geoff Duniam (Mad Spaniel) a vu son récepteur BLU noyé par une vague. Le seul concurrent anglophone encore en lice, ne peut donc plus recevoir la météo. Néanmoins, la direction de course continue de transmettre chaque jour imperturbablement les prévisions dans la langue de Shakespeare après la vacation française. Une mission est une mission.
Classement au 7 août à 18h (TU+2)
Prototypes :
1 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 33,2 milles de l’arrivée
2 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 11,2 milles
3 Follow Me – Milan Kolacek, à 31,1 milles
4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 34,8 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 80,2 milles
Série :
1 Team Work – Justine Mettraux, à 123,1 milles de l’arrivée
2 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir, à 27,7 milles
3 Althing – Ian Lipinski, à 31,1 milles
4 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 38,5 milles
5 Elect-Râ – Jonas Gerkens à 42,8 milles.
Série : le podium n’est pas joué
En Série, Justine Mettraux (TeamWork) continue son cavalier seul. En revanche la bagarre risque d’être serrée pour les places d’honneur. Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer) semble en excellente position en vue de la bascule des vents au nord-ouest. Pour la troisième place, tout devrait se jouer entre Ian Lipinski (Althing) et Clément Bouyssou (Groupe Accueil Négoce). Mais ils devront se méfier de Simon Koster (Go 4 It) et Damien Cloarec (Damien Cloarec cherche Sponsor) très bien placés au nord de la flotte. Une quinzaine de milles de retard ne constitue pas, à cette échelle, un handicap définitif et l’exemple de la Tortue inspirée est là pour le rappeler.
Pour le reste de la flotte, il va rester encore des milles à parcourir. La journée de mercredi et surtout celle de jeudi promettent des vents assez forts à forts et les dernières heures ne vont pas s’apparenter à une balade de santé. Plusieurs navigateurs ont d’ailleurs avoué des préoccupations techniques qui risquent de peser leur poids dans la gestion de cette fin de course. Ainsi Ian Lipinski et Clément Bouyssou doivent surveiller leur gréement, de même que Yoann Tricault (C-possible). D’autres ont signalé des bricoles multiples comme Arnaud Gentien (Zébulon) qui est aux prises avec un pilote récalcitrant. Enfin Geoff Duniam (Mad Spaniel) a vu son récepteur BLU noyé par une vague. Le seul concurrent anglophone encore en lice, ne peut donc plus recevoir la météo. Néanmoins, la direction de course continue de transmettre chaque jour imperturbablement les prévisions dans la langue de Shakespeare après la vacation française. Une mission est une mission.
Classement au 7 août à 18h (TU+2)
Prototypes :
1 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 33,2 milles de l’arrivée
2 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 11,2 milles
3 Follow Me – Milan Kolacek, à 31,1 milles
4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 34,8 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 80,2 milles
Série :
1 Team Work – Justine Mettraux, à 123,1 milles de l’arrivée
2 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir, à 27,7 milles
3 Althing – Ian Lipinski, à 31,1 milles
4 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 38,5 milles
5 Elect-Râ – Jonas Gerkens à 42,8 milles.
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Les Sables Info
L’histoire de la Transat Québec Saint-Malo est intimement liée à l’histoire de la course au large depuis maintenant 28 ans. 28 années d’évolution des supports, qu’ils soient sur une ou plusieurs coques. 28 années de rencontres avec des marins hommes et femmes qui ont marqué l’histoire des grandes courses océaniques et qui ont tous aimé et animé ce parcours si atypique entre terre et mer, îles et mammifères. L’édition 2012 restera marquée par l’incroyable doublé d’Halvard Mabire sur Camapagne de France et le niveau très élevé dans cette Class40 qui a largement contribué au succès de cette 8e édition de la Transat Québec Saint-Malo.
Départ de la Transat Québec Saint Malo, Copyright : Stéphanie Cotnoir
Elle n’est pas une parenthèse dans le calendrier des courses océaniques, elle est « LA » Transat d'ouest en est. Piégeuse, exigeante, physique, belle et surprenante, les superlatifs ne manquent pas pour la décrire et il suffit de lire les messages envoyés par les marins pendant plus de 10 jours pour s’en rendre compte. Sitôt arrivés, ces mêmes marins trouvent même de nouveaux descriptifs afin de parler de cette grande classique. Avec 25 engagés dont 20 Class40, le niveau était au rendez-vous même si la classe Open a manqué de concurrence pour les Multi50. La Transat a toujours été le témoin des changements dans les modes de navigations, des Maxis trimarans et monocoques à la magnifique classe des ORMA en passant par la classe FICO, Multi50 et Class40. Il est fort à parier que de nouveaux supports lâcheront les chevaux sur le Saint-Laurent lors des prochaines éditions. Les modes et la crise changent la donne, mais la Transat Québec Saint-Malo offre cette opportunité à des armateurs et à des marins de toujours avoir cette fenêtre ouverte sur l’Atlantique.
Un succès populaire
De Québec à Saint-Malo en passant par La Malbaie, Rimouski, Matane, Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé et Percé (Circuit, 6 villes 6 bouées) et, bien entendu, Saint-Pierre et Miquelon, les spectateurs ont accompagné l’ensemble des participants par des milliers d’applaudissements et d’encouragements. La proximité des marins avec les spectateurs a été l’un des points clés du succès à Québec et même Saint-Malo, en pleine saison estivale, a offert le meilleur accueil aux marins.
Sylvain Gagné, Président de Voile International Québec :
« Cette édition était déjà pour nous réussie au départ, avec un plateau de 25 bateaux cohérent, surtout en ces années de crise. Une arrivée groupée, de belles batailles, une traversée sans incident… les coureurs ont aimé le Saint-Laurent et apprécié la traversée de l'Atlantique avec de belles dépressions. Je suis aussi très heureux de la participation du public tant à Québec qu'à Saint-Malo. L'idée des « 6 bouées, 6 villes » a permis de mieux faire partager la course par le public le long du fleuve et les marins ont adoré. C'était un défi technique, mais les coureurs ont pu découvrir les richesses du fleuve, avec ses paysages et sa faune. Et puis cela aide aussi le public québécois à découvrir cette voile hauturière, et peut-être à créer des vocations. L'accueil à Saint-Malo est magnifique, donc oui ! Le succès sportif et public est au rendez-vous.
Le scénario de la course a effectivement redonné un certain lustre à cette grande classique. Les marins aiment cette transat. C'est là la garantie de la pérennité de la Transat Québec Saint-Malo.
Notre objectif est toujours d'avoir au départ le plus grand nombre de bateaux possibles. Les absents ont eu tort. Certaines classes vont peut-être revoir leur position. On va travailler pour présenter des flottes homogènes.
Le maillage entre Québec et Saint-Malo, la Bretagne doit être raffermie. Il faut continuer à travailler pour que les échanges entre le Québec et la Bretagne se multiplient. »
D’un point de vue sportif
Inutile de revenir sur l’incroyable performance du très expérimenté Halvard Mabire sur Campagne de France et du très rapide Erwan Leroux sur son trimaran de 50 pieds FenêtréA Cardinal 3, car nous l’avons largement traité au fil des jours, mais l’un des points principaux et le niveau de préparation des équipages qui ont tous réussi, malgré quelques petits soucis mécaniques, à rejoindre Saint-Malo après plus de 3000 milles de course. 25 partants, 25 arrivées et des conditions mémorables pour une traversée express. L’Atlantique dans sa mansuétude à tout de même lâché une belle dépression afin d’ajouter cette pincée de poivre pour pimenter encore un peu plus la course.
Jean-Claude Maltais, directeur de course :
« Je suis très satisfait de l'épreuve. L'intérêt sportif était au rendez-vous. On a eu de belles arrivées, Erwan Le Roux bien sûr, mais aussi Halvard Mabire, le "vieux sage" pourchassé par les jeunots et qui a fini par leur damer le pion. Le Maître a donné la leçon aux jeunes et c'est là une belle page de l'histoire de la course qui a été écrite. Je remercie les coureurs d'avoir pris le temps, dans des conditions de navigation pourtant très difficiles, d'écrire chaque jour leurs impressions, leurs sentiments du large et de nous faire partager des horizons inconnus du grand public.
La partie québécoise de la course sur la Saint-Laurent s'est très bien passée. À chaque bouée de passage, il y avait beaucoup de monde avec un véritable échange entre le public québécois et les navigateurs.
La Transat Québec Saint-Malo a trouvé sa formule en terme de parcours, mais nous réfléchissons certainement à une fréquence différente, pourquoi pas sur un rythme tous les deux ans. La vie des classes de bateau évolue très vite et nous ne pouvons pas à ce jour prédire ce que sera l'état des flottes dans les différentes classes qui nous intéressent et que notre course intéresse, Class40, Multi50, MOD70, IMOCA, 52 pieds monotypes, etc. »
Patrice Drouin, Président Directeur Général de GESTEV :
« Pour cette première course à la voile que nous organisons nous avons eu la chance d’avoir le soutien nécessaire des gens qui travaillaient sur les autres éditions de la Transat, les gens de Voile internationale Québec. Ils nous ont assistés afin que nous puissions intégrer de la meilleure façon possible. Nous voulions être à la hauteur des attentes, mais aussi pouvoir nous intégrer de la meilleure des façons dans ce milieu.
L’un des points les plus importants était aussi d’avoir tous les marins à bon port à l’arrivée. De ce côté c’est une véritable réussite.
Nous sommes organisateurs d’événements de ski au Québec et les similitudes avec la voile résident en fait dans l’accueil des gens et des participants qui sont ici des marins. On a tenté d’accueillir de la meilleure des façons ces marins à Québec pour qu’ils puissent bénéficier de tous les services possibles, réparations, informations… Il était plus facile de gérer ça à Québec, mais nous avons aussi dû gérer l’accueil ici à Saint-Malo et notre expérience nous a permis justement de gérer cette problématique de travailler loin de chez soi. Nous avons également pu compter sur l’aide des personnes ici à Saint-Malo.
D’un point de vue communication, c’est un peu différent. À Québec, nous contrôlons la communication du départ jusqu’à Saint-Pierre et après c’est un peu le no man’s Land. Les marins sont livrés à eux-mêmes. C’est un peu la particularité de la course au large. Il faut arriver à transmettre au public les histoires et ce qui se passe sur l’eau. Il faut rendre cette information disponible et compréhensible pour le plus grand nombre. Ça c’est particulier et nous n’avions jamais vécu ça.
La Transat Québec Saint-Malo est sur un rythme tous les 4 ans et à l’avenir pour Québec nous avons l’ambition d’organiser une course tous les ans. Ça sera une grande nouveauté pour nous, mais nous désirons vraiment avoir une continuité dans les événements de voile au Québec. Tout est possible et nous allons travailler dans ce sens. »
Un succès populaire
De Québec à Saint-Malo en passant par La Malbaie, Rimouski, Matane, Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé et Percé (Circuit, 6 villes 6 bouées) et, bien entendu, Saint-Pierre et Miquelon, les spectateurs ont accompagné l’ensemble des participants par des milliers d’applaudissements et d’encouragements. La proximité des marins avec les spectateurs a été l’un des points clés du succès à Québec et même Saint-Malo, en pleine saison estivale, a offert le meilleur accueil aux marins.
Sylvain Gagné, Président de Voile International Québec :
« Cette édition était déjà pour nous réussie au départ, avec un plateau de 25 bateaux cohérent, surtout en ces années de crise. Une arrivée groupée, de belles batailles, une traversée sans incident… les coureurs ont aimé le Saint-Laurent et apprécié la traversée de l'Atlantique avec de belles dépressions. Je suis aussi très heureux de la participation du public tant à Québec qu'à Saint-Malo. L'idée des « 6 bouées, 6 villes » a permis de mieux faire partager la course par le public le long du fleuve et les marins ont adoré. C'était un défi technique, mais les coureurs ont pu découvrir les richesses du fleuve, avec ses paysages et sa faune. Et puis cela aide aussi le public québécois à découvrir cette voile hauturière, et peut-être à créer des vocations. L'accueil à Saint-Malo est magnifique, donc oui ! Le succès sportif et public est au rendez-vous.
Le scénario de la course a effectivement redonné un certain lustre à cette grande classique. Les marins aiment cette transat. C'est là la garantie de la pérennité de la Transat Québec Saint-Malo.
Notre objectif est toujours d'avoir au départ le plus grand nombre de bateaux possibles. Les absents ont eu tort. Certaines classes vont peut-être revoir leur position. On va travailler pour présenter des flottes homogènes.
Le maillage entre Québec et Saint-Malo, la Bretagne doit être raffermie. Il faut continuer à travailler pour que les échanges entre le Québec et la Bretagne se multiplient. »
D’un point de vue sportif
Inutile de revenir sur l’incroyable performance du très expérimenté Halvard Mabire sur Campagne de France et du très rapide Erwan Leroux sur son trimaran de 50 pieds FenêtréA Cardinal 3, car nous l’avons largement traité au fil des jours, mais l’un des points principaux et le niveau de préparation des équipages qui ont tous réussi, malgré quelques petits soucis mécaniques, à rejoindre Saint-Malo après plus de 3000 milles de course. 25 partants, 25 arrivées et des conditions mémorables pour une traversée express. L’Atlantique dans sa mansuétude à tout de même lâché une belle dépression afin d’ajouter cette pincée de poivre pour pimenter encore un peu plus la course.
Jean-Claude Maltais, directeur de course :
« Je suis très satisfait de l'épreuve. L'intérêt sportif était au rendez-vous. On a eu de belles arrivées, Erwan Le Roux bien sûr, mais aussi Halvard Mabire, le "vieux sage" pourchassé par les jeunots et qui a fini par leur damer le pion. Le Maître a donné la leçon aux jeunes et c'est là une belle page de l'histoire de la course qui a été écrite. Je remercie les coureurs d'avoir pris le temps, dans des conditions de navigation pourtant très difficiles, d'écrire chaque jour leurs impressions, leurs sentiments du large et de nous faire partager des horizons inconnus du grand public.
La partie québécoise de la course sur la Saint-Laurent s'est très bien passée. À chaque bouée de passage, il y avait beaucoup de monde avec un véritable échange entre le public québécois et les navigateurs.
La Transat Québec Saint-Malo a trouvé sa formule en terme de parcours, mais nous réfléchissons certainement à une fréquence différente, pourquoi pas sur un rythme tous les deux ans. La vie des classes de bateau évolue très vite et nous ne pouvons pas à ce jour prédire ce que sera l'état des flottes dans les différentes classes qui nous intéressent et que notre course intéresse, Class40, Multi50, MOD70, IMOCA, 52 pieds monotypes, etc. »
Patrice Drouin, Président Directeur Général de GESTEV :
« Pour cette première course à la voile que nous organisons nous avons eu la chance d’avoir le soutien nécessaire des gens qui travaillaient sur les autres éditions de la Transat, les gens de Voile internationale Québec. Ils nous ont assistés afin que nous puissions intégrer de la meilleure façon possible. Nous voulions être à la hauteur des attentes, mais aussi pouvoir nous intégrer de la meilleure des façons dans ce milieu.
L’un des points les plus importants était aussi d’avoir tous les marins à bon port à l’arrivée. De ce côté c’est une véritable réussite.
Nous sommes organisateurs d’événements de ski au Québec et les similitudes avec la voile résident en fait dans l’accueil des gens et des participants qui sont ici des marins. On a tenté d’accueillir de la meilleure des façons ces marins à Québec pour qu’ils puissent bénéficier de tous les services possibles, réparations, informations… Il était plus facile de gérer ça à Québec, mais nous avons aussi dû gérer l’accueil ici à Saint-Malo et notre expérience nous a permis justement de gérer cette problématique de travailler loin de chez soi. Nous avons également pu compter sur l’aide des personnes ici à Saint-Malo.
D’un point de vue communication, c’est un peu différent. À Québec, nous contrôlons la communication du départ jusqu’à Saint-Pierre et après c’est un peu le no man’s Land. Les marins sont livrés à eux-mêmes. C’est un peu la particularité de la course au large. Il faut arriver à transmettre au public les histoires et ce qui se passe sur l’eau. Il faut rendre cette information disponible et compréhensible pour le plus grand nombre. Ça c’est particulier et nous n’avions jamais vécu ça.
La Transat Québec Saint-Malo est sur un rythme tous les 4 ans et à l’avenir pour Québec nous avons l’ambition d’organiser une course tous les ans. Ça sera une grande nouveauté pour nous, mais nous désirons vraiment avoir une continuité dans les événements de voile au Québec. Tout est possible et nous allons travailler dans ce sens. »
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Les Sables Info
Après une semaine de mer, la course bat toujours son plein sur la première étape des Sables-Les Açores-Les Sables. L’affaire se corse même sérieusement pour Aymeric Belloir et ses acolytes aux avant postes de la flotte des bateaux de série. A 300 milles d’Horta, ils connaissent un sérieux coup de frein dans les calmes lancinants d’une bulle anticyclonique. Tout reste à faire, et tout reste possible pour le skipper de Tout le monde chante contre le cancer qui a, depuis quelques jours, cédé le leadership à la navigatrice suisse Justine Mettraux. Une situation qui n’est certainement pas moins confortable alors que le vent s’essouffle et les vitesses chutent en approche de l’arrivée. Il progresse désormais en embuscade à moins de 20 milles derrière, bien décidé à reprendre des honneurs saisis au vol dans ses voiles dès le coup d’envoi…
Eole ne semble décidément pas disposé à faciliter la tâche des solitaires engagés dans la course qui consiste en aller retour entre les côtes vendéennes et l’archipel portugais. Après avoir longtemps servi des brises contraires qui ont freiné leur progression, il coupe à présent les ventilateurs aux abords des îles volcaniques situées au milieu de l’océan. La faute à l’anticyclone éponyme. Depuis 24 heures, la tête de flotte a fait son entrée dans une bulle qui s’étend au large des Açores, et menace de sérieusement semer la zizanie dans les classements. A 300 milles d’un arrivée qu’il semble bien difficile à estimer dans ces conditions où l’aléatoire l’emporte, la guerre des nerfs est bel et bien déclarée.
Face nord et voie du sud
Sur l’eau, Justine Mettraux (Team Work), qui a su tirer profit d’un décalage au nord pour s’emparer avant le week-end de la tête de la flotte, voit désormais ses plus proches poursuivants revenir en force dans son sillage. Les attaques fusent de toutes parts alors que l’atterrissage sur Horta sur l’île de Faial peut se faire, à libre appréciation de chacun, par le nord via Terceira et Graciosa, ou par le sud de Pico comme semble déjà l’envisager le Belge Jonas Gerckens (Elect-Ra), 5è à une trentaine de milles de la chef de file. Réuni dans un mouchoir de un mille avec Ian Lipinski (Althing), le skipper de Tout le monde chante contre le cancer progresse désormais sur une route médiane qui lui laisse la latitude d’ajuster sa trajectoire d’atterrissage au gré de son inspiration.
3è aux premières loges
Gageons qu’Aymeric saura mettre à profit sa riche expérience, ses huit transats et ses trois participations à la Solitaire du Figaro, pour tirer son sillage de ce jeu à haut risque… Rappelons qu’il avait su provoquer la réussite pour s’imposer sur le prologue de la course, disputé dans du tout petit temps. Soulignons aussi qu’il n’avait pas manqué, dès le coup d’envoi au large des Sables d’Olonne, de marquer les esprits pour prendre la tête de la course et endosser le maillot de patron. En 3è position dans des conditions propices à tous les retournements de situation, Aymeric Belloir pointe désormais aux premières loges pour jouer la victoire jusqu’au bout, et ne pas laisser s’échapper les honneurs de ce nouveau départ donné en guise d’arrivée. Il lui faudra résister et se battre jusqu’au dernier mille face à Justine, Ian, Jonas et les autres qui n’ont pas fini de lui donner du fil à retordre. De quoi maintenir un suspense de tous les instants pour des arrivées sous haute tension au sort des Açores. Démon du Mini... quand tu les tiens !
Classement des bateaux de série - 1ère étape Les Sables-Les Açores - lundi 6 août, 16h00
1 - Team Work – Justine Mettraux, à 290 milles de l’arrivée
2 - Althing – Ian Lipinski, à 16,8 milles
3 - Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 17,8 milles
4 - Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou à 26,5 milles
5 – Elect-Rä - Jonas Gerckens à 29,8 milles.
Face nord et voie du sud
Sur l’eau, Justine Mettraux (Team Work), qui a su tirer profit d’un décalage au nord pour s’emparer avant le week-end de la tête de la flotte, voit désormais ses plus proches poursuivants revenir en force dans son sillage. Les attaques fusent de toutes parts alors que l’atterrissage sur Horta sur l’île de Faial peut se faire, à libre appréciation de chacun, par le nord via Terceira et Graciosa, ou par le sud de Pico comme semble déjà l’envisager le Belge Jonas Gerckens (Elect-Ra), 5è à une trentaine de milles de la chef de file. Réuni dans un mouchoir de un mille avec Ian Lipinski (Althing), le skipper de Tout le monde chante contre le cancer progresse désormais sur une route médiane qui lui laisse la latitude d’ajuster sa trajectoire d’atterrissage au gré de son inspiration.
3è aux premières loges
Gageons qu’Aymeric saura mettre à profit sa riche expérience, ses huit transats et ses trois participations à la Solitaire du Figaro, pour tirer son sillage de ce jeu à haut risque… Rappelons qu’il avait su provoquer la réussite pour s’imposer sur le prologue de la course, disputé dans du tout petit temps. Soulignons aussi qu’il n’avait pas manqué, dès le coup d’envoi au large des Sables d’Olonne, de marquer les esprits pour prendre la tête de la course et endosser le maillot de patron. En 3è position dans des conditions propices à tous les retournements de situation, Aymeric Belloir pointe désormais aux premières loges pour jouer la victoire jusqu’au bout, et ne pas laisser s’échapper les honneurs de ce nouveau départ donné en guise d’arrivée. Il lui faudra résister et se battre jusqu’au dernier mille face à Justine, Ian, Jonas et les autres qui n’ont pas fini de lui donner du fil à retordre. De quoi maintenir un suspense de tous les instants pour des arrivées sous haute tension au sort des Açores. Démon du Mini... quand tu les tiens !
Classement des bateaux de série - 1ère étape Les Sables-Les Açores - lundi 6 août, 16h00
1 - Team Work – Justine Mettraux, à 290 milles de l’arrivée
2 - Althing – Ian Lipinski, à 16,8 milles
3 - Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 17,8 milles
4 - Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou à 26,5 milles
5 – Elect-Rä - Jonas Gerckens à 29,8 milles.
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Les Sables Info
La bulle anticyclonique a engendré un joyeux bazar dans les trajectoires des concurrents. Outre le coup de frein, chacun essaye d’avoir sa stratégie personnelle pour sortir du guêpier, subtil mélange entre vision tactique à moyen terme et opportunisme pour saisir les quelques risées qui émaillent le plan d’eau. Certains jouent au nord, d’autres partent au sud quand bien même ils auraient voulu monter en latitude. Personne ne fait vraiment ce qu’il veut, l’essentiel étant de sortir au plus vite de la bulle.
C’est le grand beau sur l’océan à l’approche des Açores où l’anticyclone, pour une fois, se montre fidèle à son image. Vents faibles, variables, et longue houle sont les ingrédients avec lesquels doivent composer les navigateurs. Ce genre de situation, souvent appréciée des équipages de croisière, après plusieurs jours de près dans du médium fort, est paradoxalement le drame des coureurs du large. Il faut traquer la moindre risée, rester concentré à l’extrême sur la marche du bateau, se protéger du soleil, garder l’esprit frais malgré un déficit de sommeil qu’on est en train d’aggraver. Car les milles que l’on peut gagner là comptent souvent double, voire triple. Justine Mettraux est en train d’en faire la démonstration. Arrêtée la première par la bulle anticyclonique, elle comptait alors un peu moins de vingt milles d’avance sur le peloton. Elle a su s’extirper au plus vite en conservant toujours un petit poil de vitesse et au classement de 16h, elle file de nouveau à bonne vitesse vers Horta et compte déjà trente milles d’avance sur des poursuivants toujours plantés dans la molle. A ce tarif, elle pourrait bien disposer d’un matelas d’une quarantaine de milles dès ce soir et, sauf surprise majeure, prendrait une option quasi certaine sur la première étape.
Gardez vous à droite, gardez vous à gauche
En proto, le quatuor d’hier semble bien s’être transformé en trio. L’option sud de Nicolas Boidevezi (Fondation terrevent.org) ne lui a pas rapporté grand chose, six milles en vingt-quatre heures. A 176 milles de l’arrivée, Nicolas possède près de quarante milles de retard sur Milan Kolacek (Follow Me) ce qui signifie qu’en moyenne, il devrait être plus rapide de 25% jusqu’à Horta pour espérer rivaliser. La logique mathématique ne plaide pas forcément en sa faveur, même si l’on sait que la navigation dans les petits airs aime parfois prendre des libertés avec les lois de la statistique.
En revanche, entre les trois rescapés des aléas du classement, rien n’est joué. Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) et Giancarlo Pedote (Prysmian) prennent en tenaille le leader à moins de 15 milles. Difficile pour Milan Kolacek de contrôler deux adversaires qui ont décidé de conserver leur décalage.
Compte à rebours ou métaphores épicuriennes
Derrière les leaders, tous les solitaires sont entrés à leur tour dans la bulle anticyclonique qui barrait la route. Autant pour la tête de flotte, la situation génère un stress évident, autant pour les autres, c’est l’impatience qui doit dominer. La course commence à être longue et les attardés doivent commencer à compter les jours d’escale qui leur seront alloués. Quand on possède une centaine de milles de retard sur la tête de la course, on sait qu’on n’ira pas jouer sur cette étape-là. Il faut alors une sacrée dose de philosophie pour goûter pleinement le plaisir d’être en mer dans des conditions presque idylliques. Alors, on commence à compter les milles, à faire les conversions en heures de course… Et pourtant. La meilleure des solutions c’est de savoir rester dans sa bulle, profiter du moment présent, rester concentré. « Carpe Diem » disait le poète. « Plus facile à dire qu’à faire, on aimerait t’y voir » auraient tendance à répondre, énervés, certains concurrents qui aimeraient bien rallier Horta au plus vite et pouvoir remettre mentalement les compteurs à zéro avant la deuxième étape.
Classement au 6 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Follow Me – Milan Kolacek, à 176,8 milles de l’arrivée
2 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 10 milles
3 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 15 milles
4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 40,7 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 64,1 milles.
Série :
1 Team Work – Justine Mettraux, à 272,1 milles de l’arrivée
2 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir, à 29,9 milles
3 Althing – Ian Lipinski, à 30 milles
4 Elect-Râ – Jonas Gerkens à 35,8 milles
5 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 36,9 milles.
Gardez vous à droite, gardez vous à gauche
En proto, le quatuor d’hier semble bien s’être transformé en trio. L’option sud de Nicolas Boidevezi (Fondation terrevent.org) ne lui a pas rapporté grand chose, six milles en vingt-quatre heures. A 176 milles de l’arrivée, Nicolas possède près de quarante milles de retard sur Milan Kolacek (Follow Me) ce qui signifie qu’en moyenne, il devrait être plus rapide de 25% jusqu’à Horta pour espérer rivaliser. La logique mathématique ne plaide pas forcément en sa faveur, même si l’on sait que la navigation dans les petits airs aime parfois prendre des libertés avec les lois de la statistique.
En revanche, entre les trois rescapés des aléas du classement, rien n’est joué. Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) et Giancarlo Pedote (Prysmian) prennent en tenaille le leader à moins de 15 milles. Difficile pour Milan Kolacek de contrôler deux adversaires qui ont décidé de conserver leur décalage.
Compte à rebours ou métaphores épicuriennes
Derrière les leaders, tous les solitaires sont entrés à leur tour dans la bulle anticyclonique qui barrait la route. Autant pour la tête de flotte, la situation génère un stress évident, autant pour les autres, c’est l’impatience qui doit dominer. La course commence à être longue et les attardés doivent commencer à compter les jours d’escale qui leur seront alloués. Quand on possède une centaine de milles de retard sur la tête de la course, on sait qu’on n’ira pas jouer sur cette étape-là. Il faut alors une sacrée dose de philosophie pour goûter pleinement le plaisir d’être en mer dans des conditions presque idylliques. Alors, on commence à compter les milles, à faire les conversions en heures de course… Et pourtant. La meilleure des solutions c’est de savoir rester dans sa bulle, profiter du moment présent, rester concentré. « Carpe Diem » disait le poète. « Plus facile à dire qu’à faire, on aimerait t’y voir » auraient tendance à répondre, énervés, certains concurrents qui aimeraient bien rallier Horta au plus vite et pouvoir remettre mentalement les compteurs à zéro avant la deuxième étape.
Classement au 6 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Follow Me – Milan Kolacek, à 176,8 milles de l’arrivée
2 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 10 milles
3 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 15 milles
4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 40,7 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 64,1 milles.
Série :
1 Team Work – Justine Mettraux, à 272,1 milles de l’arrivée
2 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir, à 29,9 milles
3 Althing – Ian Lipinski, à 30 milles
4 Elect-Râ – Jonas Gerkens à 35,8 milles
5 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 36,9 milles.
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Les Sables Info
Ortho ou loxodromie ? Toujours est-il que pour l’emporter sur cette Transat Québec Saint-Malo 2012, il fallait avoir une trajectoire parfaite, aller vite et arriver à préserver le matériel et les hommes. Halvard Mabire a parfaitement réussi à composer avec cette donne très précise et les poursuivants ont tous tenté, sans succès, de lui barrer la route. Depuis maintenant quelques minutes, plus aucun bateau n’est en course. Avec l’arrivée de Persévérance de Robert Patenaude, la ligne d’arrivée est désormais fermée et sur les 25 concurrents au départ, tous ont réussi cette belle traversée en direction du vieux continent.
Ils n’ont pas seulement remporté la 8e Transat Québec Saint-Malo en étant les plus rapides sur l’eau, ils ont tout simplement parcouru le moins de distance sur le fleuve Saint-Laurent et sur l’Atlantique. Halvard Mabire et Mirand Merron sur Campagne de France ont parcouru 3024 milles tandis que ses poursuivants directs à savoir Jörg Riechers sur Mare et Sébastien Rogue sur Eole Generation-GDF SUEZ cumulent 66 et 70 milles de plus. Ce qui représente plus de 6 heures de navigation à la vitesse moyenne de 10,18, moyenne sur l’Atlantique de Campagne de France. Une trajectoire quasi parfaite, tout du moins idéale pour s’imposer à Saint-Malo. Au tableau de ces milles parcourus, la palme de la distance revient à Aloys Le Claquin sur Jack in the Box en Class40 qui réalise un parcours de 3102 milles soit 74 milles de plus mais en classe Open c’est Georges Leblanc sur Océan Phénix qui parcours le plus de milles avec 3124 milles.
La Persévérance de Robert Patenaude
Ils y sont. Enfin ! Avec un temps de course de 14 jours 23 heures 25 minutes et 37 secondes, Robert Patenaude n’a pas à rougir de sa prestation sur cette course. En terminant 20e de la course, cet équipage québécois ferme la marche et marque la fin de Transat Québec Saint-Malo 2012. Traverser l’Atlantique Nord en 14 jours n’est pas anodin et cette prestation, avec rappelons-le un équipage composé de quelques amateurs, force aussi le respect. Bravo messieurs et merci pour cette belle course. Vous finissez 3e équipage québécois.
La Persévérance de Robert Patenaude
Ils y sont. Enfin ! Avec un temps de course de 14 jours 23 heures 25 minutes et 37 secondes, Robert Patenaude n’a pas à rougir de sa prestation sur cette course. En terminant 20e de la course, cet équipage québécois ferme la marche et marque la fin de Transat Québec Saint-Malo 2012. Traverser l’Atlantique Nord en 14 jours n’est pas anodin et cette prestation, avec rappelons-le un équipage composé de quelques amateurs, force aussi le respect. Bravo messieurs et merci pour cette belle course. Vous finissez 3e équipage québécois.
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Les Sables Info
Le Préfet de la Vendée a réuni mercredi 1er août le comité de gestion de l'eau, afin de faire un point sur les niveaux d'eau et les usages.
La pluviométrie, excédentaire depuis le mois d'avril, permet d'avoir le niveau de remplissage des retenues d'eau pour l'alimentation en eau potable le plus élevé de ces dix dernières années.
De même, les niveaux d'eau des nappes souterraines sont actuellement très largement supérieurs à la moyenne.
Même si les précipitations au cours du mois de juillet ont été globalement excédentaires sur l'ensemble du département, certains bassins versants n'ont pas reçu de pluies notables depuis la mi-juillet et les débits de plusieurs cours d'eau viennent de passer en dessous des seuils d'alerte ou de crise.
C'est pourquoi, pour préserver les milieux aquatiques, le Préfet de la Vendée a décidé d'interdire depuis le samedi 4 août 2012, l'ensemble des prélèvements dans les cours d'eau des bassins versants suivants :
- Boulogne
- Vie et Jaunay
- Auzance - Vertone - Ciboule
de maintenir l'interdiction de prélèvement entre 8h et 20h dans les cours d'eau du bassin des Maines et d'imposer cette même contrainte dans les bassins suivants :
- Lay non réalimenté
- Vendée amont
- Sèvre Niortaise et Autise.
Les manœuvres d'ouvrage sur ces secteurs, ainsi que celui du Lay réalimenté, sont soumises à l'accord préalable du service police de l'eau.
La pluviométrie, excédentaire depuis le mois d'avril, permet d'avoir le niveau de remplissage des retenues d'eau pour l'alimentation en eau potable le plus élevé de ces dix dernières années.
De même, les niveaux d'eau des nappes souterraines sont actuellement très largement supérieurs à la moyenne.
Même si les précipitations au cours du mois de juillet ont été globalement excédentaires sur l'ensemble du département, certains bassins versants n'ont pas reçu de pluies notables depuis la mi-juillet et les débits de plusieurs cours d'eau viennent de passer en dessous des seuils d'alerte ou de crise.
C'est pourquoi, pour préserver les milieux aquatiques, le Préfet de la Vendée a décidé d'interdire depuis le samedi 4 août 2012, l'ensemble des prélèvements dans les cours d'eau des bassins versants suivants :
- Boulogne
- Vie et Jaunay
- Auzance - Vertone - Ciboule
de maintenir l'interdiction de prélèvement entre 8h et 20h dans les cours d'eau du bassin des Maines et d'imposer cette même contrainte dans les bassins suivants :
- Lay non réalimenté
- Vendée amont
- Sèvre Niortaise et Autise.
Les manœuvres d'ouvrage sur ces secteurs, ainsi que celui du Lay réalimenté, sont soumises à l'accord préalable du service police de l'eau.
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Les Sables Info
Depuis le mardi 24 juillet, la lettre de fin d'enregistrement du dossier PAC et DPU 2012 est en ligne sur le site Télépac.
L'exploitant a 10 jours ouvrables pour vérifier l'exactitude des données : nombre et valeur prévisionnel unitaire des DPU pour les aides 2012 et le montant prévisionnel de l'aide découplée. Toute information erronée est à signaler à la DDTM, même après les 10 jours de délais de réponse. Une nouvelle foi, la FDSEA dénonce l'absence de courrier pour les exploitations qui n'ont pas accès à Internet de part la situation géographique de leur ferme, et pour ceux qui ne manipulent pas l'outil informatique. La DDTM a connaissance du nom des 4082 télédéclarants. La FDSEA demande de nouveau qu'un courrier dans tous les cas soit envoyé aux exploitants.
Par ailleurs, 50% des aides PAC surface et 80% des aides PMTVA, seront versés à partir du 16 octobre 2012.
http://www.agri85.fr
L'exploitant a 10 jours ouvrables pour vérifier l'exactitude des données : nombre et valeur prévisionnel unitaire des DPU pour les aides 2012 et le montant prévisionnel de l'aide découplée. Toute information erronée est à signaler à la DDTM, même après les 10 jours de délais de réponse. Une nouvelle foi, la FDSEA dénonce l'absence de courrier pour les exploitations qui n'ont pas accès à Internet de part la situation géographique de leur ferme, et pour ceux qui ne manipulent pas l'outil informatique. La DDTM a connaissance du nom des 4082 télédéclarants. La FDSEA demande de nouveau qu'un courrier dans tous les cas soit envoyé aux exploitants.
Par ailleurs, 50% des aides PAC surface et 80% des aides PMTVA, seront versés à partir du 16 octobre 2012.
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