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Jérémie, Bruno et Christopher sont en train de contourner les Açores par l’ouest. Leur long bord de près du Cap Vert jusqu’à cet archipel portugais s’est enfin terminé. Depuis hier matin, Maître CoQ a en effet pu ouvrir ses voiles, il glisse maintenant à une allure plus rapide et confortable vers le Nord Nord Est, vers le golfe de Gascogne.
Le « près » est l’allure la moins agréable qui soit en mer. Contre le vent, contre les vagues, le barreur (ou le pilote automatique) doit réussir à placer au mieux l’étrave du bateau pour qu’il fende la houle de la façon la plus fluide possible, tout en gardant son cap et sa vitesse. À chaque vague, l’étrave se soulève puis redescend, il faut alors l’accompagner pour que cette phase soit la plus douce possible.
Pour faire court, au près, le bateau cogne dans chaque vague, des embruns balaient régulièrement le pont, l’équipage est secoué… Et, pour couronner le tout, un bateau n’est jamais vraiment rapide à cette allure-là.
Bref, après quatre jours et quatre nuits de ce régime-là, l’équipage Maître CoQ a apprécié de changer de régime ! A 5h ce mercredi matin, Maitre CoQ naviguait par 38°58 Nord et 30°70 Ouest, cap au 10.
Jérémie et son équipe vont désormais pouvoir faire route directe vers la France, mais la météo va se corser dès demain à l’approche d’une dépression venue de l’ouest. Le ciel va se couvrir, ça va souffler, mais, cette fois, ce sera dans le « bon » sens !
Jérémie a quand même réussi à se reposer et il a déjà retrouvé son moral de battant ! Il n’a désormais plus qu’une hâte : repartir à la rencontre des salariés Maître CoQ et des éleveurs pour les remercier de leur soutien et leur présenter les courses à venir…
Les caprices de Sainte Hélène
En course, les solitaires sont eux en quête de vent. L’anticyclone de Sainte Hélène semble jouer avec leurs trajectoires, s’étirant au fur et à mesure que les marins tentent des options pour le contourner.
L’actuel leader, Armel Le Cléac’h, a pris le parti de couper au plus court, quitte à traverser une zone de vent faible ; tandis que certains de ses poursuivants essaient de contourner encore ce système météo en incurvant toujours plus leur route vers le Brésil pour aller y chercher des brises portantes et puissantes : les premières brises venues du grand sud.
Verdict d’ici un à deux jours…
Message de Jérémie, reçu le mardi 27 novembre
"Bonjour à tous !
La vie est meilleure Au large des Acores:Au large des Acores © Team Maître CoQ depuis ce matin : fini le près et la mer casse bateau. Nous contournons les Açores, et nous allons pouvoir attraper du vent portant.
Nous avons une belle journée de beau temps devant nous et ensuite nous allons naviguer dans du vent fort devant un front jusqu'à notre arrivée en France. Nous naviguons à 80% du potentiel du bateau afin de ne pas tirer dessus.
Nous essayons de faire quelques menus travaux à bord et, surtout, de faire des job-lists pour le chantier d'hiver et la saison à venir.
Un grand merci à tous ceux qui m'ont témoigné leur soutien ces derniers jours : salariés de Maitre CoQ, partenaires, éleveurs, amis de toutes parts. J'aurais tant voulu toujours être en course pour eux, mais il faut de la réussite sur un Vendée Globe et ma mésaventure, ainsi que celle de Vincent, sont malheureusement là pour le rappeler.
J'ai en tous cas hâte de vous retrouver à terre et de continuer avec vous vers d’autres courses !
À bientôt,"
Jérémie.
Pour faire court, au près, le bateau cogne dans chaque vague, des embruns balaient régulièrement le pont, l’équipage est secoué… Et, pour couronner le tout, un bateau n’est jamais vraiment rapide à cette allure-là.
Bref, après quatre jours et quatre nuits de ce régime-là, l’équipage Maître CoQ a apprécié de changer de régime ! A 5h ce mercredi matin, Maitre CoQ naviguait par 38°58 Nord et 30°70 Ouest, cap au 10.
Jérémie et son équipe vont désormais pouvoir faire route directe vers la France, mais la météo va se corser dès demain à l’approche d’une dépression venue de l’ouest. Le ciel va se couvrir, ça va souffler, mais, cette fois, ce sera dans le « bon » sens !
Jérémie a quand même réussi à se reposer et il a déjà retrouvé son moral de battant ! Il n’a désormais plus qu’une hâte : repartir à la rencontre des salariés Maître CoQ et des éleveurs pour les remercier de leur soutien et leur présenter les courses à venir…
Les caprices de Sainte Hélène
En course, les solitaires sont eux en quête de vent. L’anticyclone de Sainte Hélène semble jouer avec leurs trajectoires, s’étirant au fur et à mesure que les marins tentent des options pour le contourner.
L’actuel leader, Armel Le Cléac’h, a pris le parti de couper au plus court, quitte à traverser une zone de vent faible ; tandis que certains de ses poursuivants essaient de contourner encore ce système météo en incurvant toujours plus leur route vers le Brésil pour aller y chercher des brises portantes et puissantes : les premières brises venues du grand sud.
Verdict d’ici un à deux jours…
Message de Jérémie, reçu le mardi 27 novembre
"Bonjour à tous !
La vie est meilleure Au large des Acores:Au large des Acores © Team Maître CoQ depuis ce matin : fini le près et la mer casse bateau. Nous contournons les Açores, et nous allons pouvoir attraper du vent portant.
Nous avons une belle journée de beau temps devant nous et ensuite nous allons naviguer dans du vent fort devant un front jusqu'à notre arrivée en France. Nous naviguons à 80% du potentiel du bateau afin de ne pas tirer dessus.
Nous essayons de faire quelques menus travaux à bord et, surtout, de faire des job-lists pour le chantier d'hiver et la saison à venir.
Un grand merci à tous ceux qui m'ont témoigné leur soutien ces derniers jours : salariés de Maitre CoQ, partenaires, éleveurs, amis de toutes parts. J'aurais tant voulu toujours être en course pour eux, mais il faut de la réussite sur un Vendée Globe et ma mésaventure, ainsi que celle de Vincent, sont malheureusement là pour le rappeler.
J'ai en tous cas hâte de vous retrouver à terre et de continuer avec vous vers d’autres courses !
À bientôt,"
Jérémie.
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Les Sables Info
Depuis 2004, la ville des Sables d'Olonne (+10 000 habitants) obéit annuellement à la règle des 8% de la population sondée lors du recensement.
En 2013, cette grande enquête réalisée par l'INSEE débutera le jeudi 17 janvier pour se terminer le samedi 23 février 2013.
Durant cette période, des agents recenseurs iront à la rencontre des foyers sablais tirés au sort par l'INSEE. Munis de leur carte tricolore signée du Député-Maire Louis Guédon et de leurs formulaires, les agents recenseurs seront répartis sur la ville pour questionner les 1615 habitants concernés.
Préalablement formés par l'Institut national de la statistique et des études économiques les agents recenseurs devront faire remplir une feuille de logement par résidence ainsi qu'un bulletin individuel pour chaque personne habitante du lieu.
Les foyers visités seront dans un premier temps prévenus par courrier.
Pour rappel, le recensement permet de connaître la population résidant en France. Il fournit des statistiques sur le nombre d'habitants et sur leurs caractéristiques : âge, profession exercée, déplacements quotidiens, conditions de logement, etc. Il apporte également des informations sur les logements. Les résultats du recensement éclairent les décisions publiques en matière d'équipements collectifs (écoles, hôpitaux, etc.). Ils aident également les professionnels à mieux évaluer le parc de logements, les entreprises à mieux connaître leur clientèle potentielle ou les disponibilités de main-d'œuvre, les associations à mieux répondre aux besoins de la population.
Le recensement est un acte civique obligatoire. Les réponses sont strictement confidentielles et transmises à l'INSEE, seul organisme habilité à les exploiter. Les agents recenseurs sont également tenus au secret professionnel et à un devoir de discrétion.
http://www.le-recensement-et-moi.fr/
En 2013, cette grande enquête réalisée par l'INSEE débutera le jeudi 17 janvier pour se terminer le samedi 23 février 2013.
Durant cette période, des agents recenseurs iront à la rencontre des foyers sablais tirés au sort par l'INSEE. Munis de leur carte tricolore signée du Député-Maire Louis Guédon et de leurs formulaires, les agents recenseurs seront répartis sur la ville pour questionner les 1615 habitants concernés.
Préalablement formés par l'Institut national de la statistique et des études économiques les agents recenseurs devront faire remplir une feuille de logement par résidence ainsi qu'un bulletin individuel pour chaque personne habitante du lieu.
Les foyers visités seront dans un premier temps prévenus par courrier.
Pour rappel, le recensement permet de connaître la population résidant en France. Il fournit des statistiques sur le nombre d'habitants et sur leurs caractéristiques : âge, profession exercée, déplacements quotidiens, conditions de logement, etc. Il apporte également des informations sur les logements. Les résultats du recensement éclairent les décisions publiques en matière d'équipements collectifs (écoles, hôpitaux, etc.). Ils aident également les professionnels à mieux évaluer le parc de logements, les entreprises à mieux connaître leur clientèle potentielle ou les disponibilités de main-d'œuvre, les associations à mieux répondre aux besoins de la population.
Le recensement est un acte civique obligatoire. Les réponses sont strictement confidentielles et transmises à l'INSEE, seul organisme habilité à les exploiter. Les agents recenseurs sont également tenus au secret professionnel et à un devoir de discrétion.
http://www.le-recensement-et-moi.fr/
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Les Sables d'Olonne Info
Mike Golding se réjouit de retrouver le Grand Sud, l'un des moments clés de ce Vendée Globe, d'un mois environ jusqu'au cap Horn. Réputé pour sa vitesse et sa ténacité, Mike Golding, qu'on appelle "le Roi des mers du Sud", connaît aussi les dangers de l'océan austral, il avait démâté alors qu'il était en tête de flotte sur la dernière édition.
Mike Golding : "il n'y a pas eu d'infraction au règlement". Photo : © Mike Golding Yacht Racing
"C'est vrai que je suis impatient de sentir que je pointe l'étrave dans la bonne direction, et d'abattre vite les milles. Bien sûr, j'ai conscience des dangers, surtout au regard de la façon selon laquelle s'est terminée la dernière édition pour moi. Le mauvais temps est inévitable, et le fait qu'il y'a toujours le risque qu'il y ait un peu de glace, cela suscite quelques appréhensions."
La Direction de Course a mis en place sept portes des glaces virtuelles, qui matérialisent un passage obligé entre deux points, afin que la flotte progresse toujours au nord des plus gros icebergs. Avant le départ de la course, CLS, l'organisation responsable du suivi de la dérive des glaces dans les mers australes, a détaillé le dispositif lors d'un briefing en présence de tous les skippers.
"La Direction de Course a récemment déplacé la première porte (la porte des Aiguilles, ndlr) d'un degré au nord et de 7 degrés à l'est, ce qui ne change pas grand chose. Derrière ce premier waypoint, il ne semble pas que nous ayons besoin de plonger dans le sud. Les routages nous font passer proches de la route directe, il faudra juste faire attention de bien arrondir les angles. C'est essentiel pour ne pas se retrouver vent arrière, on a besoin de se positionner pour bénéficier d'un bon angle de vent."
Mike Golding a souvent su tirer profit de la navigation dans l'océan austral, ce qui lui a valu le surnom de "Roi des mers du Sud".
"Dans le Sud, je navigue de la même manière, je reste assez conservateur, mais si le bateau a envie d'accélérer, je vais vite. Il ne s'agit pas de faire des changements incessants, mais de sentir la bonne configuration. Je suis prudent, mais j'adapte le rythme en fonction des modèles météo. Pour être sincère, cette philosophie date de la Global Challenge Race (tour du monde en équipage, ndlr), où vous ne manoeuvrez pas à chaque prise de quart, ou variation du vent.
Mais tous le monde réuni ici navigue bien, et Jean Le Cam, qui est à côté de moi, est un expert des mers australes. C'est bien de naviguer proche de lui, et il me fera vite savoir si je suis trop lent. Mais je ne veux pas faire la course avec lui, ce n'est pas le plus important. Ce qui compte , c'est là où vous vous situez au passage du cap Horn, avant la remontée de l'Atlantique. J'aimerais pouvoir être dans la même situation à ce moment là de la course.
Dans les mers australes, on ne pense pas au temps que cela va durer. On prend chaque jour comme il vient. 30 jours environ c'est long, et nous allons débuter une longue route vers l'ouest. Chaque marque géographique est un repère : cap Bonne Espérance, cap Leeuwin, Nouvelle-Zélande, et le cap Horn. Le tronçon entre la Nouvelle-Zélande et le cap Horn est le plus long, mais à ce stade-là vous êtes déjà bien dans le rythme."
Graham Tourell, dit "Gringo", boat captain de Gamesa nous livre son analyse des conditions météo que Mike Golding et le reste de la flotte vont rencontrer dans les sept prochains jours.
"Les prochaines 48 heures s'annoncent particulièrement stressantes pour tous ceux qui suivent la course à terre. La décision de Mike de rester à l'ouest s'annonce bonne, et on s'attend à voir l'écart avec le duo de tête se réduire.
Depuis mon dernier point, il y a eu une scission aux avant-postes de la flotte. D'un côté Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) essaye de couper au plus court, et François Gabart (Macif) ne le suit pas sur cette route. Leurs bateaux sont identiques, il sera intéressant de voir quelle stratégie paye.
En ce qui concerne le reste de la flotte, le groupe de l'ouest semble avoir plus confiance dans son routage. Pour eux, il y avait moins de risques de privilégier l'ouest, dans la mesure où ils devaient bénéficier plus tôt d'une brise établie. L'inconvénient, c'est qu'ils ont plus de milles à parcourir, mais ils devraient quand même gagner sur les leaders.
Au regard de ce mercredi, les prochaines 24 heures s'annoncent cruciales pour Armel et Alex Thomson (Hugo Boss). Leur choix de couper court peut porter ses fruits, mais la porte peut aussi se fermer sur eux. Il vont probablement progresser dans des vents légers et contraires, une brise très variable avant de s'établir. De leur côté, ceux qui progressent à l'ouest vont commencer à bénéficier d'un flux de nord-ouest de 15-20 noeuds, qui va se renforcer progressivement : ce sera leur ticket d'entrée pour le sud."
Pour Mike, les vents instables de ces dernières 48 heures vont vite se faire oublier, à mesure qu'il entre dans l'océan austral.
L'océan austral a une mauvaise réputation, et à juste titre. On l'aborde avec appréhension et inquiétude. C'est la même chose pour Mike, mais il a toujours été parmi les plus rapides et il réputé pour son expérience, il a navigué sous ces latitudes tellement de fois. Qui plus est, il est en confiance avec son bateau et son environnement.
Les skippers vont commencer à suivre la dérive des glaces. Le CLS, responsable de l'observation du comportement des glaces est en contact avec la Direction de Course, et la conseille pour le positionnement des portes des glaces, qui influence leur stratégie de course.
Au regard des prévisions pour la fin de semaine, plonger loin dans le sud ne sera pas nécessaire. Un flux de vent s'établit pour emmener la flotte tout droit jusqu'à la première porte des glaces."
Jusqu'à présent, la course a déjà été très intense, et nous ne sommes pas encore dans le Grand Sud. A terre, nous croisons les doigts pour toutes les équipes."
Golding a mis de côté la frustration occasionnée par réclamation faite à l'encontre de plusieurs concurrents de la flotte IMOCA, pour non respect des règles de course concernant la séparation du trafic maritime au cap Finisterre. Mais il fait les remarques suivantes :
"D'abord et avant tout chose, je suis connu pour être un marin qui respecte les règles en mer, et les règles de course. Jamais je ne mettrais mon bateau, ma vie, ou quelqu'un d'autre en danger pour des raisons d'ordre tactique. Point final.
Lorsque j'ai reçu la notification de protestation, mon équipe a contacté le Centre de coordination de sauvetage maritime (MRCC) de Madrid / Finisterre, qui supervise les stations côtières surveillant le TSS (dispositif de séparation du trafic) au tour de la péninsule ibérique. Le MRCC a confirmé qu'à aucun moment, aucune violation n'a été enregistrée. S'il y avait eu un incident ou une transgression du RIPAM (Règlement international pour prévenir les abordages en mer), le MRCC aurait identifié et pris contact directement avec le bateau (ou l'équipe à terre si le bateau ne répond pas) afin de le notifier.
Le MRCC peut agir avec fermeté, et le fait régulièrement, avec des amendes importantes dans de tels cas. Il s'avère cependant que le 11 novembre, lorsque la flotte du Vendée Globe est passée sous le contrôle de l'AIS et du radar HD, et alors que le MRCC était au courant du passage de la flotte de la course, aucun des bateaux n'a été identifié comme étant en violation du RIPAM, aucun incident les concernant n'a été enregistré.
Je ne peux pas parler pour les autres concurrents, mais quand Gamesa a coupé le coin de la zone, j'étais sur le pont, et il n'y avait aucun navire sur l'AIS, le radar ou en visibilté. J'avais aussi une oreille attentive à la VHF, canal 16. Gamesa n'a rencontré aucun navire, donc il n'y a pas eu d'infraction au règlement.
Le jury, peut-être pour de bonnes raisons, est juste rentré en contact par email, ce qui est assez restrictif pour un navigateur solitaire. Avec ce qu'il se passait sur l'eau et avec oeil ouvert sur le trafic, il était difficile d'accorder du temps à cette protestation, et de faire appel. A présent que chacun des skippers a réparé sa pénalité, cela donne l'impression de reconnaître la culpabilité, alors que ce n'est pas le cas.
Mais à présent, je ne me focalise plus là-dessus. Plutôt que de regarder sur qui est derrière, je me concentre sur ce qui arrive, et la suite de ce Vendée Gobe."
La Direction de Course a mis en place sept portes des glaces virtuelles, qui matérialisent un passage obligé entre deux points, afin que la flotte progresse toujours au nord des plus gros icebergs. Avant le départ de la course, CLS, l'organisation responsable du suivi de la dérive des glaces dans les mers australes, a détaillé le dispositif lors d'un briefing en présence de tous les skippers.
"La Direction de Course a récemment déplacé la première porte (la porte des Aiguilles, ndlr) d'un degré au nord et de 7 degrés à l'est, ce qui ne change pas grand chose. Derrière ce premier waypoint, il ne semble pas que nous ayons besoin de plonger dans le sud. Les routages nous font passer proches de la route directe, il faudra juste faire attention de bien arrondir les angles. C'est essentiel pour ne pas se retrouver vent arrière, on a besoin de se positionner pour bénéficier d'un bon angle de vent."
Mike Golding a souvent su tirer profit de la navigation dans l'océan austral, ce qui lui a valu le surnom de "Roi des mers du Sud".
"Dans le Sud, je navigue de la même manière, je reste assez conservateur, mais si le bateau a envie d'accélérer, je vais vite. Il ne s'agit pas de faire des changements incessants, mais de sentir la bonne configuration. Je suis prudent, mais j'adapte le rythme en fonction des modèles météo. Pour être sincère, cette philosophie date de la Global Challenge Race (tour du monde en équipage, ndlr), où vous ne manoeuvrez pas à chaque prise de quart, ou variation du vent.
Mais tous le monde réuni ici navigue bien, et Jean Le Cam, qui est à côté de moi, est un expert des mers australes. C'est bien de naviguer proche de lui, et il me fera vite savoir si je suis trop lent. Mais je ne veux pas faire la course avec lui, ce n'est pas le plus important. Ce qui compte , c'est là où vous vous situez au passage du cap Horn, avant la remontée de l'Atlantique. J'aimerais pouvoir être dans la même situation à ce moment là de la course.
Dans les mers australes, on ne pense pas au temps que cela va durer. On prend chaque jour comme il vient. 30 jours environ c'est long, et nous allons débuter une longue route vers l'ouest. Chaque marque géographique est un repère : cap Bonne Espérance, cap Leeuwin, Nouvelle-Zélande, et le cap Horn. Le tronçon entre la Nouvelle-Zélande et le cap Horn est le plus long, mais à ce stade-là vous êtes déjà bien dans le rythme."
Graham Tourell, dit "Gringo", boat captain de Gamesa nous livre son analyse des conditions météo que Mike Golding et le reste de la flotte vont rencontrer dans les sept prochains jours.
"Les prochaines 48 heures s'annoncent particulièrement stressantes pour tous ceux qui suivent la course à terre. La décision de Mike de rester à l'ouest s'annonce bonne, et on s'attend à voir l'écart avec le duo de tête se réduire.
Depuis mon dernier point, il y a eu une scission aux avant-postes de la flotte. D'un côté Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) essaye de couper au plus court, et François Gabart (Macif) ne le suit pas sur cette route. Leurs bateaux sont identiques, il sera intéressant de voir quelle stratégie paye.
En ce qui concerne le reste de la flotte, le groupe de l'ouest semble avoir plus confiance dans son routage. Pour eux, il y avait moins de risques de privilégier l'ouest, dans la mesure où ils devaient bénéficier plus tôt d'une brise établie. L'inconvénient, c'est qu'ils ont plus de milles à parcourir, mais ils devraient quand même gagner sur les leaders.
Au regard de ce mercredi, les prochaines 24 heures s'annoncent cruciales pour Armel et Alex Thomson (Hugo Boss). Leur choix de couper court peut porter ses fruits, mais la porte peut aussi se fermer sur eux. Il vont probablement progresser dans des vents légers et contraires, une brise très variable avant de s'établir. De leur côté, ceux qui progressent à l'ouest vont commencer à bénéficier d'un flux de nord-ouest de 15-20 noeuds, qui va se renforcer progressivement : ce sera leur ticket d'entrée pour le sud."
Pour Mike, les vents instables de ces dernières 48 heures vont vite se faire oublier, à mesure qu'il entre dans l'océan austral.
L'océan austral a une mauvaise réputation, et à juste titre. On l'aborde avec appréhension et inquiétude. C'est la même chose pour Mike, mais il a toujours été parmi les plus rapides et il réputé pour son expérience, il a navigué sous ces latitudes tellement de fois. Qui plus est, il est en confiance avec son bateau et son environnement.
Les skippers vont commencer à suivre la dérive des glaces. Le CLS, responsable de l'observation du comportement des glaces est en contact avec la Direction de Course, et la conseille pour le positionnement des portes des glaces, qui influence leur stratégie de course.
Au regard des prévisions pour la fin de semaine, plonger loin dans le sud ne sera pas nécessaire. Un flux de vent s'établit pour emmener la flotte tout droit jusqu'à la première porte des glaces."
Jusqu'à présent, la course a déjà été très intense, et nous ne sommes pas encore dans le Grand Sud. A terre, nous croisons les doigts pour toutes les équipes."
Golding a mis de côté la frustration occasionnée par réclamation faite à l'encontre de plusieurs concurrents de la flotte IMOCA, pour non respect des règles de course concernant la séparation du trafic maritime au cap Finisterre. Mais il fait les remarques suivantes :
"D'abord et avant tout chose, je suis connu pour être un marin qui respecte les règles en mer, et les règles de course. Jamais je ne mettrais mon bateau, ma vie, ou quelqu'un d'autre en danger pour des raisons d'ordre tactique. Point final.
Lorsque j'ai reçu la notification de protestation, mon équipe a contacté le Centre de coordination de sauvetage maritime (MRCC) de Madrid / Finisterre, qui supervise les stations côtières surveillant le TSS (dispositif de séparation du trafic) au tour de la péninsule ibérique. Le MRCC a confirmé qu'à aucun moment, aucune violation n'a été enregistrée. S'il y avait eu un incident ou une transgression du RIPAM (Règlement international pour prévenir les abordages en mer), le MRCC aurait identifié et pris contact directement avec le bateau (ou l'équipe à terre si le bateau ne répond pas) afin de le notifier.
Le MRCC peut agir avec fermeté, et le fait régulièrement, avec des amendes importantes dans de tels cas. Il s'avère cependant que le 11 novembre, lorsque la flotte du Vendée Globe est passée sous le contrôle de l'AIS et du radar HD, et alors que le MRCC était au courant du passage de la flotte de la course, aucun des bateaux n'a été identifié comme étant en violation du RIPAM, aucun incident les concernant n'a été enregistré.
Je ne peux pas parler pour les autres concurrents, mais quand Gamesa a coupé le coin de la zone, j'étais sur le pont, et il n'y avait aucun navire sur l'AIS, le radar ou en visibilté. J'avais aussi une oreille attentive à la VHF, canal 16. Gamesa n'a rencontré aucun navire, donc il n'y a pas eu d'infraction au règlement.
Le jury, peut-être pour de bonnes raisons, est juste rentré en contact par email, ce qui est assez restrictif pour un navigateur solitaire. Avec ce qu'il se passait sur l'eau et avec oeil ouvert sur le trafic, il était difficile d'accorder du temps à cette protestation, et de faire appel. A présent que chacun des skippers a réparé sa pénalité, cela donne l'impression de reconnaître la culpabilité, alors que ce n'est pas le cas.
Mais à présent, je ne me focalise plus là-dessus. Plutôt que de regarder sur qui est derrière, je me concentre sur ce qui arrive, et la suite de ce Vendée Gobe."
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Les Sables Info
Il y en a pour tous les goûts, pour tous les âges, les filles ou les garçons, ou ceux qui préfèrent s'évader avec de la science-fiction, le manga est un genre artistique foisonnant. Voilà donc l'occasion idéale de réviser ses a priori et découvrir des dessins aussi variés qu'étonnants.
Du 5 au 9 novembre derniers, 12 jeunes ont participé à un atelier MANGA, proposé par le service jeunesse de la mairie dans le cadre du Ticket ART.
Les artistes en herbe sont partis d'une feuille blanche, ont réfléchi à un scénario, une mise en scènes, aux personnages, aux mouvements, aux expressions, aux couleurs ...
Grâce aux conseils avertis de l'animateur Jean Michel Rackelboom (ATELIER JM) et à leur motivation, ils ont réussi à créer des dessins originaux qui seront exposés au Point Information Course du Vendée Globe du lundi 3 décembre au lundi 17 décembre aux heures d'ouverture de 11h à 13h30 et de15h à 19h.
Entrée gratuite
Les artistes en herbe sont partis d'une feuille blanche, ont réfléchi à un scénario, une mise en scènes, aux personnages, aux mouvements, aux expressions, aux couleurs ...
Grâce aux conseils avertis de l'animateur Jean Michel Rackelboom (ATELIER JM) et à leur motivation, ils ont réussi à créer des dessins originaux qui seront exposés au Point Information Course du Vendée Globe du lundi 3 décembre au lundi 17 décembre aux heures d'ouverture de 11h à 13h30 et de15h à 19h.
Entrée gratuite
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Les Sables Info
La saison se termine en beauté et les jardins de La Mérinière se préparent déjà pour une nouvelle saison prochaine. Une année de plus où ils continueront d'offrir à son public de merveilleuse surprises !
Alors que l'automne s'est installé dans ses quartiers, aux jardins de La Mérinière c'est le moment de commencer les plantations des bulbes printaniers. Iris, Jacinthes, Tulipes, Crocus... le printemps tiendra toutes ses promesses !
Depuis six ans, la Ville des Sables d’Olonne travaille en étroite collaboration avec la société Jeanne de Laval. Après le succès du Critérium du Dahlia cet été qui a permis de resserrer les liens, les établissements Jeanne de Laval ont offert 12580 bulbes de 74 variétés différentes à la Ville des Sables d’Olonne.
Ces 12580 bulbes sont les invendus de la société et le partenariat engagé entre la Ville des Sables d'Olonne et les établissements Jeanne de Laval permettent à chaque entité de tester diverses variétés de fleurs à développer.
Les 12580 bulbes offerts et les 1500 achetés par la municipalité ont été plantés du 19 au 23 novembre en trois massifs avec dans chaque massif l'une des trois tulipes baptisées en 2008 : "Les Sables d'Olonne", "Vendée-Globe" et "Rose des Vents". En tout, ce sont 14 080 bulbes qui ont été plantés représentant 10 genres différents : tulipe, allium, anémone, camassia, crocus, iris, jacinthe, leucojum, muscari et narcisse. Les plantes bulbeuses à floraison printanière installées dans les massifs de présentation des jardins de la Mérinière seront à découvrir par le public aux mois d’avril et mai 2013 aux Jardins de la Mérinière.
Depuis six ans, la Ville des Sables d’Olonne travaille en étroite collaboration avec la société Jeanne de Laval. Après le succès du Critérium du Dahlia cet été qui a permis de resserrer les liens, les établissements Jeanne de Laval ont offert 12580 bulbes de 74 variétés différentes à la Ville des Sables d’Olonne.
Ces 12580 bulbes sont les invendus de la société et le partenariat engagé entre la Ville des Sables d'Olonne et les établissements Jeanne de Laval permettent à chaque entité de tester diverses variétés de fleurs à développer.
Les 12580 bulbes offerts et les 1500 achetés par la municipalité ont été plantés du 19 au 23 novembre en trois massifs avec dans chaque massif l'une des trois tulipes baptisées en 2008 : "Les Sables d'Olonne", "Vendée-Globe" et "Rose des Vents". En tout, ce sont 14 080 bulbes qui ont été plantés représentant 10 genres différents : tulipe, allium, anémone, camassia, crocus, iris, jacinthe, leucojum, muscari et narcisse. Les plantes bulbeuses à floraison printanière installées dans les massifs de présentation des jardins de la Mérinière seront à découvrir par le public aux mois d’avril et mai 2013 aux Jardins de la Mérinière.
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Les Sables Info
Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) parvient toujours à maintenir son avance en se frayant un chemin dans les vents faibles aux abords de la dorsale nord-ouest de l'anticyclone de Sainte-Hélène. Un peu plus décalés au sud, ses poursuivants les plus menaçants commencent à accélérer à l'avant du front de la dépression qui arrive de l'Argentine, par l'ouest. Derrière, ça glisse toujours très fort.
Mike Golding. Photo : © Lloyd Images
Si la situation météorologique semble toujours complexe et incertaine pour le leader de la flotte, Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), toujours très proche dans la route théorique la plus courte, parvient à conserver le petit matelas d'avance qu'il s'est constitué depuis la semaine dernière. Mais pour combien de temps ? S'il bénéficie toujours de vitesses correctes, tout comme Alex Thomson (Hugo Boss), 2ème dans son sillage à 147 milles ou Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), 3ème à 194 milles, ses concurrents partis au sud en quête de vents portants commencent à sentir les premiers effet du front de la dépression qui s'avance par l'ouest, au large des côtes de l'Argentine.
François Gabart (MACIF) et Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) semblent les mieux placés pour toucher en premier les bénéfices de leur opération courageuse. A plus de 17 noeuds de moyenne sur la dernière heure, ils lâchent les chevaux et commencent à combler leur retard. « Nous voilà enfin partis pour des « chevauchées fantastiques » ! MACIF glisse sur une mer toute plate. La pleine lune (cette fois ci c'est la bonne) le guide. Moi je suis à la bannette, ou 'au pouf' devrais-je dire. Le fond de l'air s'est refroidi. J'ai pris une bonne douche hier en fin de journée et enfilé un ensemble de sous couches neuves. J'ai comme l'impression que je ne vais pas les retirer de si tôt... » confiait le jeune François dans son message de la nuit. Les températures se rafraîchissent....ça accélère...pas de doute, ça commence à sentir le Sud ! Et ça glisse fort également pour Jean Le Cam (SynerCiel), 6ème. Il file à plus de 17 noeuds lui aussi, devant un Mike Golding (Gamesa) légèrement moins rapide. Mais le tonton chasseur le plus rapide de l'ouest ce matin, c'est Dominique Wavre (Mirabaud). Depuis hier, il a mis le turbo pour s'assurer de rester dans le même flux que ses compères Jean et Mike. Au compteur, 381,8 milles parcourus depuis hier à la même heure...
Les milles défilent au portant
Mais le plus rapide de la flotte au classement de 5 h, c'est Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered), 9ème. Sur son plan Owen Clarke dernière génération, lancé fin 2011, le skipper espagnol affiche près de 400 milles parcourus ces dernières 24 h. Il reprends près de 130 milles au leader sur la même période, qui reste tout de même encore éloigné de 600 milles. Très rapide également, Arnaud Boissières (Akena Vérandas), 10ème, a doublé Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur) dans la nuit, malgré la très belle progression de ce dernier qui parvient à maintenir des moyennes de près de 14 noeuds sur la journée. Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) ferme le peloton des poursuivants mais à grande vitesse. C'est le deuxième plus rapide de la flotte des concurrents du Vendée Globe ce matin avec 374,2 milles parcourus depuis hier. Même Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) approche les 300 milles parcourus en 24 h ! Bref, ça glisse fort à l'arrière et les retardataires sont bien placés pour faire le coup de la cuillère. A l'approche de la porte des Aiguilles, ils devraient avoir compensé une bonne partie de leur retard. Un resserrement de la flotte qui promet de beaux runs de vitesse collectifs dans les mers du Sud.
Le top 5 au classement de 5 heures (4h UTC)
1- Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 19194,7 milles de l’arrivée
2- Alex Thomson (Hugo Boss) à 147,1 milles
3- Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) à 194,7 milles
4- François Gabart (MACIF) à 229,2 milles
5- Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) à 234,1 milles.
François Gabart (MACIF) et Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) semblent les mieux placés pour toucher en premier les bénéfices de leur opération courageuse. A plus de 17 noeuds de moyenne sur la dernière heure, ils lâchent les chevaux et commencent à combler leur retard. « Nous voilà enfin partis pour des « chevauchées fantastiques » ! MACIF glisse sur une mer toute plate. La pleine lune (cette fois ci c'est la bonne) le guide. Moi je suis à la bannette, ou 'au pouf' devrais-je dire. Le fond de l'air s'est refroidi. J'ai pris une bonne douche hier en fin de journée et enfilé un ensemble de sous couches neuves. J'ai comme l'impression que je ne vais pas les retirer de si tôt... » confiait le jeune François dans son message de la nuit. Les températures se rafraîchissent....ça accélère...pas de doute, ça commence à sentir le Sud ! Et ça glisse fort également pour Jean Le Cam (SynerCiel), 6ème. Il file à plus de 17 noeuds lui aussi, devant un Mike Golding (Gamesa) légèrement moins rapide. Mais le tonton chasseur le plus rapide de l'ouest ce matin, c'est Dominique Wavre (Mirabaud). Depuis hier, il a mis le turbo pour s'assurer de rester dans le même flux que ses compères Jean et Mike. Au compteur, 381,8 milles parcourus depuis hier à la même heure...
Les milles défilent au portant
Mais le plus rapide de la flotte au classement de 5 h, c'est Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered), 9ème. Sur son plan Owen Clarke dernière génération, lancé fin 2011, le skipper espagnol affiche près de 400 milles parcourus ces dernières 24 h. Il reprends près de 130 milles au leader sur la même période, qui reste tout de même encore éloigné de 600 milles. Très rapide également, Arnaud Boissières (Akena Vérandas), 10ème, a doublé Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur) dans la nuit, malgré la très belle progression de ce dernier qui parvient à maintenir des moyennes de près de 14 noeuds sur la journée. Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) ferme le peloton des poursuivants mais à grande vitesse. C'est le deuxième plus rapide de la flotte des concurrents du Vendée Globe ce matin avec 374,2 milles parcourus depuis hier. Même Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) approche les 300 milles parcourus en 24 h ! Bref, ça glisse fort à l'arrière et les retardataires sont bien placés pour faire le coup de la cuillère. A l'approche de la porte des Aiguilles, ils devraient avoir compensé une bonne partie de leur retard. Un resserrement de la flotte qui promet de beaux runs de vitesse collectifs dans les mers du Sud.
Le top 5 au classement de 5 heures (4h UTC)
1- Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 19194,7 milles de l’arrivée
2- Alex Thomson (Hugo Boss) à 147,1 milles
3- Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) à 194,7 milles
4- François Gabart (MACIF) à 229,2 milles
5- Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) à 234,1 milles.
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Les Sables Info
Projet lancé en septembre 2011, les Archives municipales des Sables-d'Olonne mettent à disposition aujourd'hui en version numérique le journal La Plage, publié de 1876 à 1924 (sauf interruption de 1915 à 1922). Avec possibilité de recherches en plein texte grâce à la barre outil, les 4205 pages sont accessibles sur le site internet de la ville : http://www.lessablesdolonne.fr/patrimoine/archives-municipales/
Cette démarche s'est inscrite dans un projet national de numérisation et de mise en ligne de la presse écrite française sous l'égide du Ministère de la Culture et du DREST. La numérisation du journal La Plage – Liste officielle des Étrangers a pu être réalisée grâce à une subvention de la DRAC des Pays de la Loire.
Ce projet a été également rendu possible grâce à un très bel exemple de partenariat entre les Archives municipales des Sables-d’Olonne, la Médiathèque Benjamin Rabier de la Roche-sur-Yon Agglomération, la direction du Journal des Sables et la société d’histoire locale OLONA, ceci afin de proposer la collection la plus complète possible aux lecteurs.
Le journal de la plage
Entre 1848 et 1944, à l'image du reste de la France, la presse vendéenne connaît un véritable âge d'or puisque l'on recense 95 journaux dans le département durant cette période. Preuve de cet incroyable essor, la presse sablaise ne compte alors pas moins de 14 titres.
La plage des Sables-d'Olonne est alors un journal incontournable de cette époque florissante de la presse écrite, par son ancienneté (fondation en 1876) et par son exceptionnelle longévité (1 110 numéros pendant 41 années !), très rare pour une parution exclusivement estivale.
Ce journal, créé par Édouard Mayeux (1846-1917), est dirigé par ce dernier jusqu’en août 1914. Éditeur, libraire et publicitaire sablais installé au 6 rue Bisson, on lui doit notamment de très nombreux guides touristiques mais surtout les magnifiques affiches des chemins de fer qui ont fait la renommée des Sables.
Après une large interruption du fait de la Première Guerre mondiale et du décès d'Édouard Mayeux, le journal est repris en 1923 par Tranquille Doré, le directeur du Journal des Sables, avant de s'interrompre définitivement l'année suivante.
La plage des Sables-d'Olonne est un bi-hebdomadaire ou tri-hebdomadaire de 4 pages qui parait exclusivement de juillet à mi-septembre, soit en moyenne 25 à 30 numéros chaque été.
Le 1er numéro date du samedi 1er juillet 1876, jour emblématique de l'inauguration du Grand Casino des Sables, construit sous la direction de Gustave Eiffel. Dès cet instant, le journal se fait chaque été le chantre de la station balnéaire sablaise. La ligne éditoriale est des plus simples, d'ailleurs voici comment le journal se décrit lui même : "À tous, Étrangers et Sablais, présents et à venir Salut! Je suis la Plage, fille de la plage que caresse avec amour les flots bleus du vieil Océan. Programme de vos fêtes, compte rendu de vos plaisirs et de vos travaux, écho de vos joies ou de vos tristesses, interprête de vos désirs, de vos souhaits, je reviens, fidèle au rendez-vous annuel, vous distraire, vous être utile.
Indépendante, ne servant aucune coterie ou aucun intérêt personnel, je laisse à d'autres les discussions de la politique, les longs articles, toutes les digressions ennuyeuses ou inopportunes, la prétention et l'ambition. C'est la Trève des Baigneurs".
Cette presse originale comporte en outre sa fameuse « Liste des Étrangers », qui est le recensement exhaustif des personnes venant alors en villégiature aux Sables-d’Olonne. C’est en sorte le "Who’s Who sablais" de la Belle Époque. Parmi les personnalités célèbres, on peut noter la venue du compositeur Saint-Saëns en 1911, mais également celles de Jules Renard ou de Gaston Leroux. Ces listes permettent également de constater le succès croissant de la station balnéaire des Sables-d’Olonne, comme en témoigne la comptabilité de la fréquentation touristique : 4 500 personnes en 1887 contre 15 300 en 1924 !
Le journal fait aussi la part belle aux publicités et réclames des commerçants sablais, qui financent ainsi en grande partie le journal.
Cette démarche s'est inscrite dans un projet national de numérisation et de mise en ligne de la presse écrite française sous l'égide du Ministère de la Culture et du DREST. La numérisation du journal La Plage – Liste officielle des Étrangers a pu être réalisée grâce à une subvention de la DRAC des Pays de la Loire.
Ce projet a été également rendu possible grâce à un très bel exemple de partenariat entre les Archives municipales des Sables-d’Olonne, la Médiathèque Benjamin Rabier de la Roche-sur-Yon Agglomération, la direction du Journal des Sables et la société d’histoire locale OLONA, ceci afin de proposer la collection la plus complète possible aux lecteurs.
Le journal de la plage
Entre 1848 et 1944, à l'image du reste de la France, la presse vendéenne connaît un véritable âge d'or puisque l'on recense 95 journaux dans le département durant cette période. Preuve de cet incroyable essor, la presse sablaise ne compte alors pas moins de 14 titres.
La plage des Sables-d'Olonne est alors un journal incontournable de cette époque florissante de la presse écrite, par son ancienneté (fondation en 1876) et par son exceptionnelle longévité (1 110 numéros pendant 41 années !), très rare pour une parution exclusivement estivale.
Ce journal, créé par Édouard Mayeux (1846-1917), est dirigé par ce dernier jusqu’en août 1914. Éditeur, libraire et publicitaire sablais installé au 6 rue Bisson, on lui doit notamment de très nombreux guides touristiques mais surtout les magnifiques affiches des chemins de fer qui ont fait la renommée des Sables.
Après une large interruption du fait de la Première Guerre mondiale et du décès d'Édouard Mayeux, le journal est repris en 1923 par Tranquille Doré, le directeur du Journal des Sables, avant de s'interrompre définitivement l'année suivante.
La plage des Sables-d'Olonne est un bi-hebdomadaire ou tri-hebdomadaire de 4 pages qui parait exclusivement de juillet à mi-septembre, soit en moyenne 25 à 30 numéros chaque été.
Le 1er numéro date du samedi 1er juillet 1876, jour emblématique de l'inauguration du Grand Casino des Sables, construit sous la direction de Gustave Eiffel. Dès cet instant, le journal se fait chaque été le chantre de la station balnéaire sablaise. La ligne éditoriale est des plus simples, d'ailleurs voici comment le journal se décrit lui même : "À tous, Étrangers et Sablais, présents et à venir Salut! Je suis la Plage, fille de la plage que caresse avec amour les flots bleus du vieil Océan. Programme de vos fêtes, compte rendu de vos plaisirs et de vos travaux, écho de vos joies ou de vos tristesses, interprête de vos désirs, de vos souhaits, je reviens, fidèle au rendez-vous annuel, vous distraire, vous être utile.
Indépendante, ne servant aucune coterie ou aucun intérêt personnel, je laisse à d'autres les discussions de la politique, les longs articles, toutes les digressions ennuyeuses ou inopportunes, la prétention et l'ambition. C'est la Trève des Baigneurs".
Cette presse originale comporte en outre sa fameuse « Liste des Étrangers », qui est le recensement exhaustif des personnes venant alors en villégiature aux Sables-d’Olonne. C’est en sorte le "Who’s Who sablais" de la Belle Époque. Parmi les personnalités célèbres, on peut noter la venue du compositeur Saint-Saëns en 1911, mais également celles de Jules Renard ou de Gaston Leroux. Ces listes permettent également de constater le succès croissant de la station balnéaire des Sables-d’Olonne, comme en témoigne la comptabilité de la fréquentation touristique : 4 500 personnes en 1887 contre 15 300 en 1924 !
Le journal fait aussi la part belle aux publicités et réclames des commerçants sablais, qui financent ainsi en grande partie le journal.
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