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Photo : Vincent Curutchet
Les skippers du Vendée Globe sont, pendant leur tour du monde, sous la responsabilité d’Hélène Conway-Mouret, Ministre déléguée des Français de l’étranger. Mme La Ministre était sur le quai le samedi 10 novembre quand SynerCiel a largué les amarres et elle continue de prendre des nouvelles du skipper qu’elle a vu partir. Ce matin, c’est par téléphone que Jean Le Cam a pu s’entretenir avec « sa » Ministre.
Mme La Ministre : « Bonjour Jean »
Jean Le Cam : « Bonjour ! »
Mme La Ministre : « J’ai beaucoup d’admiration et de respect pour ce que vous accomplissez. Comment allez-vous après 41 jours de mer ? »
Jean Le Cam : « Ca va bien. Je suis toujours un peu courbaturé de mon planté mais ça se remet doucement. En ce moment, il faut pas mal manœuvrer car les conditions changent souvent. Mais ce matin, le temps est plutôt correct en comparaison à ce que l’on a eu la veille. »
Mme La Ministre : « Les conditions ne sont pas évidentes. Comment parvenez-vous à vous reposer et à ne pas vous épuiser ? »
Jean Le Cam : « On arrive quand même à se reposer. Avec le temps, on s’habitue au rythme. Certes, on dort rarement plus de 4 heures par nuit et ces périodes de sommeil sont entrecoupées. Mais cela suffit pour avoir l’esprit clair. Sur une course comme celle-ci, on peut dire merci au pilote automatique ! »
Mme La Ministre : « J’imagine que ce qui vous fait tenir, ce sont aussi vos bons repas. J’ai entendu dire qu’à bord de SynerCiel, on mangeait bien ! »
Jean Le Cam : « Ah oui ! Je mange bien et c’est important. Pour les fêtes j’aurai même le droit à des repas améliorés. Mais bon, Noël tout seul, ça n’est pas d’un joyeux extraordinaire. »
Mme La Ministre : « Sachez que nous serons nombreux à penser à vous pour Noël et je ne doute pas que votre équipe et votre famille vous contacteront. Bon vent Jean et j’espère pouvoir être aux Sables D’Olonne pour vous accueillir et boucler la boucle. »
Classement du 21 décembre à 12h
1er : Macif - François Gabart à 11 240 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 6,1 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 555,9 milles du premier
6e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1 702,6 milles du premier.
Mme La Ministre : « Bonjour Jean »
Jean Le Cam : « Bonjour ! »
Mme La Ministre : « J’ai beaucoup d’admiration et de respect pour ce que vous accomplissez. Comment allez-vous après 41 jours de mer ? »
Jean Le Cam : « Ca va bien. Je suis toujours un peu courbaturé de mon planté mais ça se remet doucement. En ce moment, il faut pas mal manœuvrer car les conditions changent souvent. Mais ce matin, le temps est plutôt correct en comparaison à ce que l’on a eu la veille. »
Mme La Ministre : « Les conditions ne sont pas évidentes. Comment parvenez-vous à vous reposer et à ne pas vous épuiser ? »
Jean Le Cam : « On arrive quand même à se reposer. Avec le temps, on s’habitue au rythme. Certes, on dort rarement plus de 4 heures par nuit et ces périodes de sommeil sont entrecoupées. Mais cela suffit pour avoir l’esprit clair. Sur une course comme celle-ci, on peut dire merci au pilote automatique ! »
Mme La Ministre : « J’imagine que ce qui vous fait tenir, ce sont aussi vos bons repas. J’ai entendu dire qu’à bord de SynerCiel, on mangeait bien ! »
Jean Le Cam : « Ah oui ! Je mange bien et c’est important. Pour les fêtes j’aurai même le droit à des repas améliorés. Mais bon, Noël tout seul, ça n’est pas d’un joyeux extraordinaire. »
Mme La Ministre : « Sachez que nous serons nombreux à penser à vous pour Noël et je ne doute pas que votre équipe et votre famille vous contacteront. Bon vent Jean et j’espère pouvoir être aux Sables D’Olonne pour vous accueillir et boucler la boucle. »
Classement du 21 décembre à 12h
1er : Macif - François Gabart à 11 240 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 6,1 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 555,9 milles du premier
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Les Sables Info
- Bertrand de Broc aux prises avec l'accumulation de soucis techniques
- Navigation pénible dans des conditions difficiles qui l'obligent à lever le pied.
- L’aventure continue et la ténacité du marin demeure
Voilà quelques jours que l'océan Indien, s'il n'a pas sorti sa hache de guerre, n'en a pas moins entamé un lent travail de sape. A l'instar d'autres concurrents, comme Bernard Stamm, Alex Thomson, Bertrand de Broc doit faire face à une accumulation de petites avaries. Mis bout à bout ces problèmes techniques rendent la vie à bord de Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets plus difficile. Alors que les conditions de mer exigent une vigilance de tous les instants, le navigateur solitaire a dû, ce matin encore, sortir la boite à outils pour réparer l'hydrogénérateur, un outil indispensable pour fabriquer de l'énergie. Il attend aussi de pouvoir se mettre à l'abri au sud de la Nouvelle-Zélande pour intervenir sur la plage avant, et finir de remplacer, sur une mer plus calme, l'emmagasineur de voiles d'avant.
"Pour moi, les travaux ont commencé très tôt ce matin. C'est un vrai atelier à bord ! J'ai pu réparer l'hydrogénérateur qui faisait des siennes : la faute à l'usure des bouts pour le monter et le descendre. Ca, c'est fait ! J'ai commencé aussi à me pencher sur la question des réparations à faire à l'avant. Je n'en ai pas forcément pour très longtemps, pas plus de deux heures, mais il faut que j'attende des conditions plus raisonnables pour ne pas prendre des risques inconsidérés. Il faut que j'aille au bout du bout dehors*", explique Bertrand lors d'une vacation avec ses partenaires ce vendredi en début d'après-midi.
Vivement la toile du temps...
En début de semaine, dans des vents forts, avec des rafales à 50 noeuds sur une mer chaotique, l'emmagasineur des voiles d'avant s'est détaché de l'avant du bateau, il est venu cogner la coque au niveau de l'étrave. Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets déplore un impact, que le skipper a pu colmater partiellement. Aucune voie d'eau n’a été constatée, mais Bertrand envisage néanmoins, quand les conditions le permettront, une réparation plus solide, pour entamer la traversée du Pacifique Sud dans de bonnes dispositions. Par ailleurs, tant qu'il n'aura pu installer une pièce de rechange à l'extrémité extérieure du bout dehors, le marin dispose d'une garde-robe plus réduite. Il ne peut pas porter la toile du temps, et se laisser propulser par le souffle du Grand Sud.
"Ca va, même si c'est vrai que j'aurais vraiment préféré être plus dans la course. Je suis un peu frustré sportivement, et il me tarde de mettre le bateau en configuration pour attaquer le vif du sujet dans le Grand Sud. J'ai hâte de naviguer d'une manière qui corresponde plus au bateau, qui mérite d'être mieux placé dans la flotte", confie-t-il.
Toutes ces petites avaries, si elles ne mettent pas en cause la marche du bateau, ne permettent plus de le pousser au meilleur de son potentiel. Toujours en 11è position, Bertrand de Broc n'est pas en mesure de tenir le même rythme que ses deux plus proches concurrents : Arnaud Boissières (Akena Vérandas) qui le précède de 400 milles environ, et surtout Tanguy de Lamotte (Initiatives Coeur) qui revient dans son tableau arrière. De quoi toucher le moral du compétiteur, à défaut de pouvoir entamer la combativité du solitaire.
"Ici, ce n'est pas la fin du monde !"
Après 40 jours de course, dans l'environnement grisâtre et hostile des Quarantièmes, Bertrand ne perd pas de vue que traverser ces mers reste un privilège rare, et souhaite apprécier chaque mille pris sur cette longue route à sa juste valeur. "Même si je passe beaucoup trop de temps à bricoler, j'essaye de toujours trouver un peu de plaisir. J'ai la chance de pouvoir profiter de spectacles grandioses, notamment des ballets des albatros, des pétrels et de ces autres oiseaux noirs qui suivent le vent. J'aime prendre le temps de les contempler. Je n'ai pas à l’esprit que l'hydro, ou l'emmagasineur, il y a aussi tant de belles images que je veux pas rater", ajoute-t-il. Et de conclure : "En tout cas, je peux vous assurer qu'ici, ce n'est pas la fin du monde!"
Difficile en effet d'ignorer, que si les soutiens d'entreprises et de particuliers sont arrivés tous azimuts pour lui permettre de prendre le départ, et de vivre son rêve de tour du monde en solitaire collectif, Bertrand de Broc n'a pas disposé du même niveau de préparation que les bateaux de tête qui impriment un tempo d'enfer. Mais là réside sans nul doute la magie du Vendée Globe, une course hors norme où chaque jour suffit sa peine, où chaque jour apporte son lot de fortunes et d'infortunes. Remplacer une galette d'emmagasineur explosée, ou reprendre du poil de la bête, sont autant de petites réussites, qui mises bout à bout emmèneront Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets vers la plus belle des victoires : celle de boucler la boucle d'un tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance. Un exploit en soi.
*Le bout dehors : espar qui permet de porter les voiles d'avant de portant.
"Pour moi, les travaux ont commencé très tôt ce matin. C'est un vrai atelier à bord ! J'ai pu réparer l'hydrogénérateur qui faisait des siennes : la faute à l'usure des bouts pour le monter et le descendre. Ca, c'est fait ! J'ai commencé aussi à me pencher sur la question des réparations à faire à l'avant. Je n'en ai pas forcément pour très longtemps, pas plus de deux heures, mais il faut que j'attende des conditions plus raisonnables pour ne pas prendre des risques inconsidérés. Il faut que j'aille au bout du bout dehors*", explique Bertrand lors d'une vacation avec ses partenaires ce vendredi en début d'après-midi.
Vivement la toile du temps...
En début de semaine, dans des vents forts, avec des rafales à 50 noeuds sur une mer chaotique, l'emmagasineur des voiles d'avant s'est détaché de l'avant du bateau, il est venu cogner la coque au niveau de l'étrave. Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets déplore un impact, que le skipper a pu colmater partiellement. Aucune voie d'eau n’a été constatée, mais Bertrand envisage néanmoins, quand les conditions le permettront, une réparation plus solide, pour entamer la traversée du Pacifique Sud dans de bonnes dispositions. Par ailleurs, tant qu'il n'aura pu installer une pièce de rechange à l'extrémité extérieure du bout dehors, le marin dispose d'une garde-robe plus réduite. Il ne peut pas porter la toile du temps, et se laisser propulser par le souffle du Grand Sud.
"Ca va, même si c'est vrai que j'aurais vraiment préféré être plus dans la course. Je suis un peu frustré sportivement, et il me tarde de mettre le bateau en configuration pour attaquer le vif du sujet dans le Grand Sud. J'ai hâte de naviguer d'une manière qui corresponde plus au bateau, qui mérite d'être mieux placé dans la flotte", confie-t-il.
Toutes ces petites avaries, si elles ne mettent pas en cause la marche du bateau, ne permettent plus de le pousser au meilleur de son potentiel. Toujours en 11è position, Bertrand de Broc n'est pas en mesure de tenir le même rythme que ses deux plus proches concurrents : Arnaud Boissières (Akena Vérandas) qui le précède de 400 milles environ, et surtout Tanguy de Lamotte (Initiatives Coeur) qui revient dans son tableau arrière. De quoi toucher le moral du compétiteur, à défaut de pouvoir entamer la combativité du solitaire.
"Ici, ce n'est pas la fin du monde !"
Après 40 jours de course, dans l'environnement grisâtre et hostile des Quarantièmes, Bertrand ne perd pas de vue que traverser ces mers reste un privilège rare, et souhaite apprécier chaque mille pris sur cette longue route à sa juste valeur. "Même si je passe beaucoup trop de temps à bricoler, j'essaye de toujours trouver un peu de plaisir. J'ai la chance de pouvoir profiter de spectacles grandioses, notamment des ballets des albatros, des pétrels et de ces autres oiseaux noirs qui suivent le vent. J'aime prendre le temps de les contempler. Je n'ai pas à l’esprit que l'hydro, ou l'emmagasineur, il y a aussi tant de belles images que je veux pas rater", ajoute-t-il. Et de conclure : "En tout cas, je peux vous assurer qu'ici, ce n'est pas la fin du monde!"
Difficile en effet d'ignorer, que si les soutiens d'entreprises et de particuliers sont arrivés tous azimuts pour lui permettre de prendre le départ, et de vivre son rêve de tour du monde en solitaire collectif, Bertrand de Broc n'a pas disposé du même niveau de préparation que les bateaux de tête qui impriment un tempo d'enfer. Mais là réside sans nul doute la magie du Vendée Globe, une course hors norme où chaque jour suffit sa peine, où chaque jour apporte son lot de fortunes et d'infortunes. Remplacer une galette d'emmagasineur explosée, ou reprendre du poil de la bête, sont autant de petites réussites, qui mises bout à bout emmèneront Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets vers la plus belle des victoires : celle de boucler la boucle d'un tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance. Un exploit en soi.
*Le bout dehors : espar qui permet de porter les voiles d'avant de portant.
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Vendée
Vendée Globe 2012
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Suite à l’abandon de Marc Guillemot sur Safran peu après le départ du dernier Vendée Globe, un groupe constitué de trois spécialistes Safran en Mécanique, Qualité et Matériaux & Procédés a travaillé avec l’ensemble des acteurs du développement de la quille (architectes, concepteurs et fabricants) pour déterminer les causes de la rupture de la quille du voilier.
L’analyse
Les spécialistes ont analysé l’aspect de la cassure du voile de quille par observation binoculaire et microscopique afin de déterminer le mode de rupture. Des échantillons ont été prélevés dans le métal pour vérifier que ses caractéristiques étaient bien conformes à celles retenues pour les calculs de résistance. En parallèle, les experts ont reconstitué les charges subies par la quille à partir des observations de la cassure et les ont comparées à celles issues de l’état de l’art utilisées pour son dimensionnement.
Les résultats
L’enquête exclut une rupture suite à une collision avec un OFNI. Elle constate aussi qu’il n’y a aucun défaut métallurgique, que les soudures ne présentent pas d’anomalie susceptible d’expliquer la rupture. Elle montre que la rupture est due à un endommagement par fatigue du métal engendré par la répétition des chocs avec les vagues. Elle ne met pas en jeu de phénomène vibratoire à haute fréquence.
L’observation de la cassure met en évidence les fortes charges dues aux conditions de mer forte enregistrées au cours de la dernière année de navigation, lors de la Transat Jacques Vabre 2011, du Tour des Iles Britanniques 2012 et des entrainements pré-Vendée Globe. Cela confirme sans le moindre doute que les charges subies par la quille ont été très significativement supérieures aux références de l’état de l’art utilisées par les équipes de conception, ainsi qu’à celles déduites de l’enregistrement des chocs lors de la Transat Jacques Vabre 2009.
« Le monocoque Safran a beaucoup évolué techniquement depuis 2010 pour gagner en performance. Dans un contexte de compétition toujours plus élevé, le bateau est toujours plus sollicité, même dans des conditions très soutenues. Les chocs subis par le bateau et ses appendices ont été plus violents, et notablement supérieurs aux estimations des équipes de conception, » a déclaré Gérard Le Page, Président du Safran Sailing Team. « Et c’est par les échecs autant que les succès que l’on progresse. »
Safran tire tous les enseignements de cette expertise pour l’élaboration de sa nouvelle quille et se prépare avec Marc Guillemot à la Transat Jacques Vabre 2013. Le Groupe mettra à disposition du Comité Technique de la classe IMOCA l’ensemble des conclusions de l’enquête afin que les enseignements puissent être utiles à l’ensemble des armateurs et skippers.
La compétition ne se conçoit pas sans une prise de risque pour laquelle les skippers forcent l’admiration de tous.
L’analyse
Les spécialistes ont analysé l’aspect de la cassure du voile de quille par observation binoculaire et microscopique afin de déterminer le mode de rupture. Des échantillons ont été prélevés dans le métal pour vérifier que ses caractéristiques étaient bien conformes à celles retenues pour les calculs de résistance. En parallèle, les experts ont reconstitué les charges subies par la quille à partir des observations de la cassure et les ont comparées à celles issues de l’état de l’art utilisées pour son dimensionnement.
Les résultats
L’enquête exclut une rupture suite à une collision avec un OFNI. Elle constate aussi qu’il n’y a aucun défaut métallurgique, que les soudures ne présentent pas d’anomalie susceptible d’expliquer la rupture. Elle montre que la rupture est due à un endommagement par fatigue du métal engendré par la répétition des chocs avec les vagues. Elle ne met pas en jeu de phénomène vibratoire à haute fréquence.
L’observation de la cassure met en évidence les fortes charges dues aux conditions de mer forte enregistrées au cours de la dernière année de navigation, lors de la Transat Jacques Vabre 2011, du Tour des Iles Britanniques 2012 et des entrainements pré-Vendée Globe. Cela confirme sans le moindre doute que les charges subies par la quille ont été très significativement supérieures aux références de l’état de l’art utilisées par les équipes de conception, ainsi qu’à celles déduites de l’enregistrement des chocs lors de la Transat Jacques Vabre 2009.
« Le monocoque Safran a beaucoup évolué techniquement depuis 2010 pour gagner en performance. Dans un contexte de compétition toujours plus élevé, le bateau est toujours plus sollicité, même dans des conditions très soutenues. Les chocs subis par le bateau et ses appendices ont été plus violents, et notablement supérieurs aux estimations des équipes de conception, » a déclaré Gérard Le Page, Président du Safran Sailing Team. « Et c’est par les échecs autant que les succès que l’on progresse. »
Safran tire tous les enseignements de cette expertise pour l’élaboration de sa nouvelle quille et se prépare avec Marc Guillemot à la Transat Jacques Vabre 2013. Le Groupe mettra à disposition du Comité Technique de la classe IMOCA l’ensemble des conclusions de l’enquête afin que les enseignements puissent être utiles à l’ensemble des armateurs et skippers.
La compétition ne se conçoit pas sans une prise de risque pour laquelle les skippers forcent l’admiration de tous.
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Vendée
Vendée Globe 2012
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En octobre 2012, le nombre d’intérimaires en Pays de la Loire s’établit à 39 800 en valeur corrigée des variations saisonnières. L’emploi intérimaire a diminué sur la région en octobre 2012. 3 500 postes ont ainsi été supprimés par rapport à septembre 2012 (soit -8,1%). Sur un an, d’octobre 2011 à octobre 2012, le nombre d’intérimaires s’est réduit de -19,5%. Pour la treizième fois consécutive, l’évolution annuelle est négative.
Cette diminution mensuelle de l’emploi intérimaire en octobre 2012 résulte de la baisse conjuguée des trois grands secteurs utilisateurs.
L’industrie enregistre une forte réduction de ses effectifs intérimaires (-9%). 21 600 intérimaires sont ainsi recensés. Sur un an, l’industrie affiche la baisse la plus sensible : -23,7%.
Les effectifs intérimaires dans le tertiaire diminuent également, à hauteur de -9,7%. Le secteur comptabilise ainsi 9 100 unités. L’évolution annuelle du secteur reste négative (-17,8%).
Enfin, la construction connaît la situation la moins défavorable (-4,0%). Elle comptabilise ainsi 8 800 postes. Entre octobre 2011 et octobre 2012, le secteur connaît une baisse de -9,5%.
Sur un mois, tous les départements sont orientés à la baisse. La Loire-Atlantique affiche le résultat le moins déficitaire (-6,0%), suivie par le Maine-et-Loire (-7,0%) et la Vendée (-8,3%). La Mayenne et la Sarthe sont nettement plus touchées (respectivement -11,3% et -12,7%).
Sur un an, les évolutions départementales sont toutes orientées à la baisse. La Loire- Atlantique enregistre une diminution de -16,2% devant la Sarthe (-18,6%). Le Maine-et-Loire et la
Mayenne suivent avec des chutes supérieures à -21%. La Vendée connaît la situation la plus
critique et a perdu un quart de ses effectifs intérimaires en un an.
Cette diminution mensuelle de l’emploi intérimaire en octobre 2012 résulte de la baisse conjuguée des trois grands secteurs utilisateurs.
L’industrie enregistre une forte réduction de ses effectifs intérimaires (-9%). 21 600 intérimaires sont ainsi recensés. Sur un an, l’industrie affiche la baisse la plus sensible : -23,7%.
Les effectifs intérimaires dans le tertiaire diminuent également, à hauteur de -9,7%. Le secteur comptabilise ainsi 9 100 unités. L’évolution annuelle du secteur reste négative (-17,8%).
Enfin, la construction connaît la situation la moins défavorable (-4,0%). Elle comptabilise ainsi 8 800 postes. Entre octobre 2011 et octobre 2012, le secteur connaît une baisse de -9,5%.
Sur un mois, tous les départements sont orientés à la baisse. La Loire-Atlantique affiche le résultat le moins déficitaire (-6,0%), suivie par le Maine-et-Loire (-7,0%) et la Vendée (-8,3%). La Mayenne et la Sarthe sont nettement plus touchées (respectivement -11,3% et -12,7%).
Sur un an, les évolutions départementales sont toutes orientées à la baisse. La Loire- Atlantique enregistre une diminution de -16,2% devant la Sarthe (-18,6%). Le Maine-et-Loire et la
Mayenne suivent avec des chutes supérieures à -21%. La Vendée connaît la situation la plus
critique et a perdu un quart de ses effectifs intérimaires en un an.
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Les Sables Info
La mésaventure de Tanguy, qui avait heurté un OFNI dans la nuit de samedi à dimanche, ne semble pas l’avoir trop contrarié. Après avoir inspecté son safran tribord (intact malgré le blanchiment du bord d’attaque) il a décidé cet après-midi de chasser les mauvaises ondes à sa manière. Session de air guitar sur « Smoke on the water » de Deep Purple. Chanson qui se prêtait parfaitement aux conditions rock and roll rencontrées par le navigateur dans l’Océan Indien. Lumière et fumée naturelle pour ce concert improvisé.
Il raconte sa nuit « très spéciale » : « le vent est monté régulièrement toute la journée, 38 nœuds dans les fichiers, je me suis donc préparé, j’ai sorti compotes et gâteaux puis suis resté en veille, le bateau était rapide mais pas surchargé. Alors que le vent commençait à se stabiliser autour de 40 nœuds, en quelques minutes, il a tourné de 80 degrés en mollissant. Pendant une heure j’ai fait route vers le nord, moins bien orienté le bateau tapait dur ! A bord j’écoute trois heures de musique tous les jours pour me booster, me détendre ou me tenir éveillé. J’écoute surtout du rock international et de la pop anglaise»
Rappel du projet « 1 clic = 1 cœur »: Pour chaque clic «J'aime» sur le site http://initiatives-coeur.fr/, 1€ sera reversé par Initiatives-Coeur jusqu’à la fin de la course à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. La somme totale permettra de financer des opérations d’enfants malades.
Rappel du projet « 1 clic = 1 cœur »: Pour chaque clic «J'aime» sur le site http://initiatives-coeur.fr/, 1€ sera reversé par Initiatives-Coeur jusqu’à la fin de la course à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. La somme totale permettra de financer des opérations d’enfants malades.
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Tangui de Lamotte
Vendée
Vendée Globe 2012
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Les Sables d'Olonne Info
Cette réunion publique aura pour thème : "mariage pour tous". Depuis sa présentation au Conseil des Ministres, le sujet du mariage pour tous fait débat....
En partenariat avec l'association Agir Ensemble, le sénateur Bruno Retailleau et le député Alain Leboeuf vous invitent à une réunion publique le lundi 7 janvier. Cette réunion abordera le mariage et l’adoption des couples de même sexe sous l’angle de l’intérêt de l’enfant, "le grand oublié de cette réforme", selon Bruno Retailleau
Elle permettra ainsi de confronter les points de vue de François Xavier Bellamy, agrégé de philosophie et maire-adjoint de Versailles, de Maître Guillaume Lemaignan, avocat au barreau de Paris et spécialiste de l'adoption, et du Dr Michel Juchereau, pédiatre.
Lundi 7 janvier à partir de 20h00 à l'ICAM, 28 Boulevard d'Angleterre, La Roche-sur-Yon.
Entrée Libre.
Participation souhaitée de 2 euros.
Elle permettra ainsi de confronter les points de vue de François Xavier Bellamy, agrégé de philosophie et maire-adjoint de Versailles, de Maître Guillaume Lemaignan, avocat au barreau de Paris et spécialiste de l'adoption, et du Dr Michel Juchereau, pédiatre.
Lundi 7 janvier à partir de 20h00 à l'ICAM, 28 Boulevard d'Angleterre, La Roche-sur-Yon.
Entrée Libre.
Participation souhaitée de 2 euros.
L'association Asphalte85 réunit le plus grand nombre de motards en Vendée et de ses alentours. A l'approche de Noël, elle décide de renouveler sa 5ème édition de la balade des Pères Noël le samedi 22 décembre. Un grand rassemblement unique qui devrait attirer plus de 500 motards. Les Pères Noël se mobilisent en faveur de l'association la Cabaude, pour le financement du futur canot de Sauvetage au profit de la Société de sauvetage en Mer.
Dans une ambiance festive, les bénévoles de la Cabaude prépareront un goûter avec la vente de viennoiseries et des boissons chaudes. La loterie est toujours d'actualité cette année : billets (2€).
Les bénéfices de ces ventes seront intégralement reversés à la SNSM.
Itinéraire : Départ le samedi 22 décembre à 12h00 de Dafy Moto, 69 rue de la Croisée, Zone de Beaupuy à Mouilleron-le-Captif. Passage à Mouilleron, Venansault, Landeronde, La Mothe-Achard, Saint-Mathurin. Arrivée vers 15h00 aux Sables d'Olonne, pause dans la joie et la bonne humeur sur le parking du Lac de Tanchet.
De 15h00 à 16h30, restauration et distribution de bonbons... organisée par l'association La Cabaude. 16h30 retour dans la zone de Beaupuy.
Pour information, la portion qui longe le Lac de Tanchet, Boulevard J.F. Kennedy aux Sables d'Olonne, sera fermée à la circulation.
Dans une ambiance festive, les bénévoles de la Cabaude prépareront un goûter avec la vente de viennoiseries et des boissons chaudes. La loterie est toujours d'actualité cette année : billets (2€).
Les bénéfices de ces ventes seront intégralement reversés à la SNSM.
Itinéraire : Départ le samedi 22 décembre à 12h00 de Dafy Moto, 69 rue de la Croisée, Zone de Beaupuy à Mouilleron-le-Captif. Passage à Mouilleron, Venansault, Landeronde, La Mothe-Achard, Saint-Mathurin. Arrivée vers 15h00 aux Sables d'Olonne, pause dans la joie et la bonne humeur sur le parking du Lac de Tanchet.
De 15h00 à 16h30, restauration et distribution de bonbons... organisée par l'association La Cabaude. 16h30 retour dans la zone de Beaupuy.
Pour information, la portion qui longe le Lac de Tanchet, Boulevard J.F. Kennedy aux Sables d'Olonne, sera fermée à la circulation.
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