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Alors que Jean Le Cam s’apprête à passer l’équateur dans la soirée puis le pot-au-noir dans la nuit, il a eu une agréable surprise ce matin à la vacation avec son équipe. Un invité surprise : Philippe Monloubou directeur délégué chargé du commerce d’EDF et parrain du bateau SynerCiel. Les deux hommes très au fait des questions d’énergie ont échangé sur le sujet.


Jean Le Cam et Philippe Monloubou (cravate rouge) lors du baptème de SynerCiel
Jean Le Cam et Philippe Monloubou (cravate rouge) lors du baptème de SynerCiel
Entre spécialistes de la production d’énergie…
PM : «Bonjour Jean ! Merci pour cette belle course ! Comment ça se passe à bord de SynerCiel ?»
JLC : «Tout va bien. Beau temps, belle mer et la vitesse est là. Et vous à Paris ? Pas trop froid ? Il n’y a pas eu trop de pics de consommation ?»
PM : «On est sous la neige. Et non, pas de pic de consommation. Ne t’inquiète pas, on a toute l’énergie nécessaire pour t’accompagner jusqu’au bout de la course et t’accueillir à l’arrivée ! D’ailleurs, j’ai vu que les hydrogénérateurs fonctionnaient du tonnerre à bord ?»
JLC : «Oui ça marche super bien. C’est complètement autonome. Ce qu’il faut savoir c’est qu’on produit nous même notre eau grâce à l’énergie, donc pas d’électricité, pas d’eau potable. C’est vital. C’est un sacré problème de ne plus avoir d’énergie. Dans le monde actuel, quand tu as besoin de lumière, tu appuies sur l’interrupteur. En mer, si tu as une panne dans le genre, tu dois réparer. On est à la fois producteur et consommateur d’énergie. SynerCiel est un pays à lui tout seul. On est en face des vraies réalités de l’autonomie d’énergie.»
PM : «En tout cas, belle réussite, bravo. Au plaisir de t’accueillir aux Sables d’Olonne.»
JLC : «Je pense qu’on aura du beau temps !»
PM : «Alors ce sera parfait.»

Pot-au-Noir en approche
« Je vais d’abord passer l’équateur qui est à 140 milles environ et après je m’attaquerai au pot-au-noir. Je compte le passer cette nuit. J’ai étudié les images satellites, il n’est pas très large, donc pas très actif. Je n’ai pas grand-chose à craindre pour le moment. J’espère que ça va bien se passer. Réponse demain matin ! Après, je passerai dans les alizées du Nord avec un vent au près en tribord. »
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Jeudi 24 Janvier 2013 à 17:42 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Tout le monde y trouve son compte à l'Accueil de Loisirs de l'Armandèche !


Les Mercredis Sportifs à l'Accueil de Loisirs de l'Armandèche
L'accueil de loisirs de l'Armandèche propose différentes activités sportives tous les mercredis de 13h30 à 17h00 destinés aux jeunes de 10 à 14 ans. Grâce à ces activités sportives, les enfants ont la possibilité d'assouvir leur envie et leur besoin naturels d'exercice. L'encadrement des activités est confié à un animateur diplômé BAFA et un éducateur sportif. Découverte, initiation et perfectionnement sont au rendez-vous.

Programme des activités proposées pour les mois de janvier, février et mars :

- Mercredi 30 janvier 2013 : Bowling et billard.

Février :

- Le 6 février : Sport - co (basket),
- Le 13 février : Laser lander (places limitées sur inscription supplémentaire au secrétariat avant le 10 février),
- Le 20 février : Bowling et billard.

Mars :

- Le 13 mars : Karting à moteur,
- Le 20 mars : Bowling et billard.

Inscriptions et renseignements : Accueil de loisirs sans hébergement du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 18h00.
51 bis rue du Montauban Les Sables d'Olonne.
Téléphone : 02 51 32 09 73.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Jeudi 24 Janvier 2013 à 15:29 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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L'année 2013 s'annonce riche en animations avec la petite enfance !


Méli-mélo : histoires pour enfants le samedi 2 février
La bibliothèque des Sables d'Olonne vous ouvre ses portes chaque premier samedi du mois à partir de 10h00. Elle met à votre disposition une grande variété d'ouvrages parmi toutes les nouveautés du mois (albums, documentaires, romans, BD et mangas).
Du côté des animations, les bibliothécaires jeunesse proposent un méli-mélo d'histoires à partir de 11h00 pour les enfants dès 3 ans.
L'entrée est libre et gratuite.

Exceptionnellement, le méli-mélo de février aura lieu l'après-midi au musée de l'abbaye Sainte-Croix. Les enfants pourront ainsi apprécier la littérature de jeunesse et les beaux-arts avec l'exposition « Les nuits et les jours d'Emanuel Proweller ». En effet, les tableaux abstraits, minimalistes et très colorés de l'artiste se prêtent tout à fait à l'imaginaire de l'enfant.
Les bibliothécaires ont donc sélectionné des histoires qui rappellent les thèmes abordés par Proweller et présentent des albums dont le graphisme fait écho à l'œuvre de l'artiste.

Profitez d'un instant unique et d'une occasion fantastique pour passer un bon moment avec vos enfants à écouter des histoires et découvrir l'œuvre d'un peintre du 20ème siècle.
Pour les enfants dès 5 ans.
Entrée libre et gratuite.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Jeudi 24 Janvier 2013 à 15:24 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Deux bateaux, deux circuits et un agenda sportif et technique bien rempli sur trois ans sont au programme de Jérémie Beyou et de son équipe. Hier, le skipper Maître CoQ a déjà repris l’entraînement en Figaro Bénéteau en vue de la Solitaire du Figaro, pendant que son équipe travaille sur l'Imoca 60 à la crête rouge.


Conférence de presse du 8 novembre - Jérémie Beyou, Skipper Maître CoQ © Yvan Zedda
Conférence de presse du 8 novembre - Jérémie Beyou, Skipper Maître CoQ © Yvan Zedda
Pendant les trois saisons à venir, Jérémie Beyou va travailler sur deux circuits sportifs à la fois : celui des Figaro Bénéteau et celui des Imoca 60. En 2013, le Team Maître CoQ prépare deux épreuves majeures : la Solitaire du Figaro en juin et la Transat Jacques Vabre en novembre.

Hier, Jérémie a eu le plaisir de retrouver la barre d’un bateau, celui de son nouveau Figaro Bénéteau Maître CoQ à l'occasion des premiers entraînements de la saison du Pôle Finistère Course au Large, à Port La Forêt.

Comment définis-tu ton programme 2013 ?

Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Réjouissant ! Nous avons vécu une année 2012 intense. Il y a eu des moments partagés inoubliables avec les salariés Maître CoQ et nos co-partenaires, mais ce fut aussi une année essentiellement focalisée sur la préparation technique de notre bateau. Préparer un Vendée Globe en huit mois, c’est très prenant… À part sur la Krys Ocean Race en MOD 70 (transat entre New York et Brest, en juillet dernier, avec Michel Desjoyeaux, ndlr) je n’ai pas pu régater.
Cette nouvelle saison sera pour moi complètement différente. Je me réjouis de pouvoir prendre beaucoup de départs de courses et d'avoir repris l’entraînement. Cette année, je vais me dégager du technique pour me concentrer sur le sportif, ce que je préfère !
»

Quels sont tes objectifs sur le circuit Figaro Bénéteau ?

Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Notre objectif, avec Maître CoQ, est de décrocher une nouvelle victoire sur la Solitaire du Figaro d’ici 2015. Mais j’aborde cette saison 2013 avec beaucoup d’humilité. J’ai quitté ce circuit il y a un an et demi. Depuis, les figaristes n’ont, comme toujours, cessé de s’entrainer et de progresser. Je ne suis plus un favori. Il va falloir reprendre mes marques et travailler pour me remettre à niveau : c’est un beau challenge ! »

Et en Imoca 60, comment vas-tu travailler ?

Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Là encore, je me focalise sur l’entraînement. Le bateau sera mis à l’eau début avril, avec des navigations techniques à suivre. Les mois de mai et juin seront réservés aux sorties en mer dédiées aux partenaires, avant un nouveau chantier cet été.
Septembre et octobre seront entièrement consacrés à l’entraînement, en lien avec les stages du Pôle Finistère Course au Large.
»

La saison 2013 du Team Maître CoQ s’annonce donc particulièrement intense avec deux circuits à appréhender, deux bateaux à préparer et optimiser pour un seul et même objectif : partager des défis humains et sportifs forts avec Maître CoQ et ses co-partenaires.


Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Jeudi 24 Janvier 2013 à 15:08 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Difficile de savoir ce qui se passe actuellement dans la tête des deux principaux leaders...une chose est sûre, la lutte sera âpre jusqu'à l'arrivée. Ce matin, c'est Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) qui reprend du terrain. Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), malgré la perte de sa quille, devance toujours Alex Thomson (Hugo Boss), beaucoup plus rapide pendant que Jean Le Cam (SynerCiel) et Mike Golding filent désormais sur l'autouroute vers l'équateur. Derrière, la progression est lente et plus compliquée.


Photo : Jean-Marie Liot
Photo : Jean-Marie Liot
A un peu plus de 1200 milles des Sables d'Olonne, le suspens reste total dans cette dernière ligne droite du 7ième Vendée Globe. L'on pouvait croire que François Gabart (MACIF), ce matin au coeur de l'archipel des Açores, entre l'île de Tercera et de San Miguel, aurait encore pris un peu d'avance en touchant le premier hier les bons vents de sud-ouest qui doivent le porter a vive allure vers le port vendéen mais c'est finalement Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) qui s'est montré le plus rapide cette nuit. Le skipper de Banque Populaire, avec un meilleur cap sur la route directe pour l'instant, est parvenu a reprendre les milles qu'il avait perdu hier. Un peu plus au sud, il est revenu à 88 milles du leader dans un vent de sud-ouest d'une vingtaine de noeuds qui devrait pousser les deux skippers au moins jusqu'à la Corogne. Situation forcément usante pour les deux marins après tant de milles parcourus. Jusqu'à la fin, il va falloir éviter toute erreur, se montrer irréprochable dans les manoeuvres, vigilant en permanence sur les réglages pour optimiser au maximum la bonne marche du bateau, saisir la moindre opportunité météorologique...chasseur ou chassé, les dernières heures de ce Vendée Globe promettent une incroyable intensité jusqu'au passage libérateur de la ligne d'arrivée, dans quelques dizaines d'heures seulement maintenant. Avec un skipper surdoué aux avant-postes et un poursuivant tout aussi talentueux réputé pour son incroyable ténacité, la dernière ligne droite se fera sous haute tension, surtout si l'on ajoute à cela le risque de casser...

Cruel dilemme

Car c'est bien la hantise des derniers milles, quand l'homme et la machine s'approchent de la fin de cet incroyable parcours, usés par l'accumulation de la fatigue et des milles. Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) en sait malheureusement quelque chose, lui qui navigue depuis deux jours sans quille. A 500 milles des Açores, il lui reste encore quelques jours pour faire le choix d'abandonner ou de tenter de rejoindre les Sables d'Olonne. Cruel dilemme car si pour l'instant le skipper niçois parvient à conserver sa troisième place, dans un vent portant d'une quinzaine de noeuds et une mer relativement maniable, son retour en Vendée est conditionné par une météo qui lui permette de continuer à naviguer sans risque fort de chavirer...Il lui sera de toute façon vraisemblablement très compliqué de conserver sa place sur le podium malgré cette magnifique résistance. Alex Thomson (Hugo Boss), le plus rapide de ces dernières 24 h avec 350 milles parcourus naviguait ce matin 7 noeuds plus vite que son adversaire direct et n'est désormais plus qu'à 90 milles du tableau arrière de Jean-Pierre Dick. En plus de viser une formidable troisième place, sur son plan Farr de 2007, il pourrait également boucler le parcours en moins de 80 jours...

Retour vers le portant

A 900 milles de l'Anglais, à 30 milles dans l'est de l'archipel Fernando de Noronha, Jean Le Cam (SynerCiel) est toujours à la lutte avec l'un de ses plus éminents compatriotes. Après une progression lente et difficile au large de la côte brésilienne, Mike Golding (Gamesa) s'est recalé dans le sillage du breton, 35 milles derrière. Les deux marins d'expérience filent désormais à un peu plus de 15 noeuds sur la route directe vers l'équateur, distant de 250 milles. Dans un vent de sud-ouest de 15 noeuds, le skipper de SynerCiel devrait revenir dans l'Atlantique Nord en fin de soirée aujourd'hui...enfin ! Un peu plus de 300 derrière, le Suisse Dominique Wavre (Mirabaud) retrouve également le plaisir de la navigation, à la longitude exacte des deux forçats de l'Atlantique Sud. Le vent n'est pas très fort mais il est maintenant de travers et permet une progression pile vers le nord, à un peu plus de 11 noeuds de moyenne. 160 derrière dans l'ouest, à la latitude de Salvador De Bahia, la situation s'améliore progressivement également pour Arnaud Boissières (Akena Vérandas), même s'il progresse toujours lentement au près dans un vent de nord-est de 10 noeuds. Le skipper sablais a empanné cette nuit et semble vouloir rester proche des côtes brésiliennes. Plus à l'est, à 175 milles de Dominique Wavre, l'Espagnol Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered), en proie à d'importants soucis électroniques et de girouettes cassées qui lui interdisent de recevoir toute information concernant la force et la direction du vent, progresse toujours à faible vitesse dans un flux de nord-est de 8 noeuds qui devrait bientôt passer à l'est, lui permettant d'ouvrir un peu les voiles et de faire route directe vers le nord.

Ca freine à l'arrière

Après une impressionnante remontée, Bertrand De Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) se trouvait fortement ralenti ce matin et évoluait à 8 noeuds à moins de 3000 milles des leaders. Il glisse actuellement plein est pour traverser une zone sans vent avant de se recaler vers le nord prochainement, au près. Toujours dans un flux portant, au reaching, Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), qui vient de passer la latitude de Rio de Janeiro, devrait en revanche bénéficier du vent de sud-est qui le pousse actuellement à un peu plus de 13 noeuds toute la journée et bien revenir sur Bertrand De Broc. A près de 4200 milles de François Gabart, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) progresse péniblement au près, dans la bordure ouest d'une zone de haute pression, au large de Buenos Aires (Argentine). Le skipper franco-italien, privé de trois voiles de portant (gennaker, petit et grand spi) va maintenant devoir adapter son parcours aux configurations de voiles qui lui reste...

Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Jeudi 24 Janvier 2013 à 14:21 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Ce n’est plus qu’une question de jours. Pour François Gabart et Armel Le Cléac’h, les prévisions d’arrivée s’affinent. Et tout le dispositif se met en place dans le port vendéen qui, il y a un peu plus de 74 jours, voyaient 20 marins larguer les amarres sous la pluie. La météo est favorable pour progresser rapidement vers le but. Mais la prudence s’impose.


Sur le ring de l’Atlantique Nord, à 1400 milles de la ligne d’arrivée, le benjamin de la course semble hors de portée d’un Knock Down. Au 74e round, son challenger Banque Populaire est relégué à 89 milles, soit une dizaine d’heures de navigation. Le déroulé météo est limpide et va automatiquement profiter à MACIF. François Gabart a empanné ce matin dans la dorsale de l’anticyclone des Açores et se dirige tout droit vers le flux perturbé, dont les généreux vents d’ouest-sud-ouest constitueront bientôt un tapis roulant imparable jusqu’aux Sables d’Olonne. Les plus optimistes l’attendent samedi matin (26 janvier) sur la ligne d’arrivée, les plus pessimistes dans la soirée. Dans tous les cas, son tour du monde serait bouclé en 77 ou 78 jours. Un exploit ! Armel Le Cléac’h, devrait en finir une dizaine d’heures plus tard, au terme d’une circumnavigation qui aura duré 11 jours de moins qu’il y a 4 ans. A bord de Banque Populaire, Armel, qui avait tablé sur 90 jours de mer, a de la nourriture à revendre !

Chère prudence

Voilà pour les scénarii très lisses qui chaque jour animent les réunions de l’organisation à terre, désormais installée aux Sables d’Olonne. Pourtant, le skipper de MACIF n’est pas invulnérable. A l’approche des Açores puis sur la route du cap Finisterre, le trafic maritime va devenir plus dense. Aux cargos, viendront se mêler les bateaux de pêche. Les parages sont aussi fréquentés par les mammifères marins, ennemis jurés des appendices des grands monocoques. Les conditions météo, elles, vont se dégrader pour finir dans le golfe de Gascogne avec 30 à 35 noeuds de sud-ouest et 5 mètres de creux.

Dans ce contexte, Gabart n’a pas l’intention de jouer les têtes brûlées. « Je ne vais pas spécialement lever le pied, mais je serai très vigilant, et je vais naviguer prudemment » promettait-il au Live de la mi-journée. Une casse pourrait tout remettre en question.
Jean-Pierre Dick en sait quelque chose. Depuis lundi soir, Virbac-Paprec 3 navigue sans quille. Pour l’instant, sur la bordure de l’anticyclone, les éléments lui sont favorables pour continuer à progresser en toute sécurité. Mais une fois attrapé le train des dépressions dans le nord des Açores, ce sera une toute autre histoire : forts vents portants et grosses vagues. Aujourd’hui, les architectes de Virbac-Paprec 3 (Guillaume Verdier et le cabinet VPLP) planchent sur les meilleures options pour assurer la stabilité du bateau (configurations des ballasts, seuils de gîte à ne pas dépasser). Quoi qu’il arrive, et quelle que soit sa décision, « Jipé », encore à 1900 milles de l’arrivée, devra redoubler de prudence. Ce qui permettra tôt ou tard à Alex Thomson de s’emparer de la troisième place. Au classement de 16h, le skipper d’Hugo Boss n’était plus qu’à 130 milles du bateau bleu.

Laborieux Atlantique Sud

Huit bateaux naviguent encore dans l’hémisphère sud. Or, leur route vers l’équateur est tout sauf un chemin pavé de roses. C’est long, laborieux, poussif. En pointe, au large de la corne du Brésil, l’intensité de la bagarre entre Jean Le Cam (SynerCiel) et Mike Golding (Gamesa), bord à bord à 30 milles l’un de l’autre, est inversement proportionnelle à la force des alizés qui les poussent mollement vers la « ligne ». Ils devraient toutefois passer en Atlantique Nord dans moins de 48 heures et traverser dans la foulée un pot au noir peu actif.
Derrière, Dominique Wavre (Mirabaud), Javier Sanso (ACCIONA 100% EcoPowered) et Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) sortent chacun à leur tour d’un marasme météo généré par un front orageux. La navigation est douce, bien que face au vent, sous le soleil et une mer plate. Mais leur ralentissement général de ces derniers jours a permis à Bertrand de Broc (VNAM avec EDM Projets), Tanguy De Lamotte (Initiatives-coeur) et plus loin à Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) de combler leur retard. Pour tous ceux-là, la ligne d’arrivée est encore un lointain fantasme.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Jeudi 24 Janvier 2013 à 14:10 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Comme d'autres avant lui (Marc Guillemot, Roland Jourdain, Mike Golding...), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) vient de subir un terrible et cruel coup du sort dans ce 7ième Vendée Globe.
A 0h45, alors qu’il naviguait en 3e position du Vendée Globe à environ 500 milles dans le nord-ouest des îles du Cap Vert, Jean-Pierre Dick a appelé son équipe. Virbac-Paprec 3 a perdu sa quille (bulbe et voile) vers 23h45 (heure française). Le skipper niçois a stabilisé la situation. Le bateau est à l’endroit, ballasts remplis, et navigue à 8 nœuds vers les Acores.


A 0h45, alors qu’il naviguait en 3e position du Vendée Globe à environ 550 milles dans le nord-ouest des îles du Cap Vert, Jean-Pierre Dick a appelé son équipe. Virbac-Paprec 3 a perdu sa quille* vers minuit (heure française). Le skipper niçois va bien et a stabilisé la situation. Le bateau est à l’endroit, ballasts remplis, et navigue à environ 8 nœuds vers le nord-ouest.

Joint au téléphone, Jean-Pierre Dick nous confiait : « Je naviguais tribord amure avec la grand-voile avec 1 ris et le solent dans 20 nœuds de vent. J’étais à l’intérieur quand un grain est arrivé. Je suis sorti pour régler les voiles. A ce moment-là, j’ai entendu un grand bang.Virbac-Paprec 3 est parti au lof et s’est couché violemment. J’ai choqué l’écoute de grand-voile et ensuite le solent. Je l’ai roulé. Je suis allé en bout de bôme pour décoincer la bastaque. J’ai abattu doucement et le bateau s’est relevé. J’ai rempli l’ensemble des ballasts pour stabiliser le bateau.Je fais route vers les Açores à 8 nœuds avec 2 ris dans la grand-voile et la trinquette. La situation est stabilisée et je pense qu’il n’y a aucun risque de chavirage. Mon rêve de podium sur le Vendée Globe vient de couler subitement. »




Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Mardi 22 Janvier 2013 à 08:51 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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