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Cette nuit au quatrième jour de course, Bureau Vallée a été heurté par un bateau de pêche au large du Portugal. Les dégâts, que Louis a pu constater au lever du jour et faire diagnostiquer par son équipe technique, ne sont pas réparables en mer. Le skipper fait route vers les Sables d’Olonne pour réparer et tenter de repasser la ligne de départ avant le 20 novembre à 13 heures 02, comme autorisé par les règles de course.
Un retour au stand sous haute surveillance
Louis va bien, physiquement d’abord et même s’il est très abattu par ce coup du sort, le jeune homme fait preuve d’une grande maturité et d’une exceptionnelle ténacité. Après analyse des dégâts sur Bureau Vallée et concertation avec ses partenaires, le plus jeune des concurrents de ce Vendée Globe a pris la décision de tout tenter pour réaliser ce tour du monde. Il lui reste moins de six jours pour revenir au stand, réparer et repasser la ligne de départ aux Sables d’Olonne.
Une fenêtre météo s’est ouverte pour ce retour vers la Vendée, elle est mince, mais Louis est bien décidé à forcer sa chance. Il était à 700 milles des Sables quand il a pris sa décision. Son équipe à terre travaille pour procéder au remplacement du hauban, sachant que là aussi, les délais de fabrication seront serrés… Et pour corser le tout, Bureau Vallée ne peut pas virer de bord, il doit absolument rester tribord amure pour ne prendre le mât sur le pont. «Je ressens un profond sentiment d’injustice, mais j’y crois encore, sinon, je ne remonterais pas». Chapeau Louis !
Les dégâts
C’est à 3 heures 10 (heure locale) cette nuit que la direction de course a reçu l’appel de Louis Burton qui signalait avoir été percuté sur le flanc bâbord par un chalutier. Bureau Vallée était alors à 400 milles à l’ouest de Lisbonne. Le bateau de pêche n’a pas répondu à ses appels et a disparu dans la nuit.
Louis a viré aussitôt après le choc et fait route au Nord-Est pour sécuriser le mât, le galhauban bâbord étant endommagé à trois endroits sur près de deux mètres au-dessus du pont. Il a pu réaliser des photos des impacts et les envoyer à son équipe technique, notamment à Eric Cochet, qui s’occupe des gréements. Celui-ci a pu diagnostiquer les dégâts et conclure que continuer la course dans ces conditions s’avère impossible, voire risqué. Ce sont les haubans qui maintiennent, en latéral et longitudinal, le mât du bateau et l’un d’entre eux est fortement fragilisé.
Même s’il est tout nouveau dans l’univers de la course au large, ce n’est pas la première fois qu’un accident comme celui-là arrive au benjamin du Vendée Globe. C’était il y a deux ans, en Class40 sur la Route du Rhum, dans le même secteur très fréquenté par les pêcheurs, au coeur de la nuit aussi. Il avait réussi à réparer les dégâts en mer et à poursuivre sa course.
Pour son premier Vendée Globe le jeune Parisien mesurait sa chance « d’en être’ tout en redoutant la ‘casse toute bête », de celle qu’on ne peut pas anticiper, ni comprendre. Cette nuit, quand le bateau de pêche est entré en collision avec Bureau Vallée, Louis était en veille, dans le cockpit, tous ses instruments de surveillance allumés (radar et AIS)… Les conditions étaient mauvaises. La mer formée, la visibilité mauvaise, le vent soufflait fort du Sud Ouest, à plus de 30 noeuds et Bureau Vallée marchait à 18 noeuds sous 2 ris ORC, confirmant ainsi que son option ‘gonflée’ au nord avait payé…
Rejoignez-nous sur Facebook : https://www.facebook.com/LouisBurtonautourdumonde
Site officiel :
http://www.louisburton.bureau-vallee.fr
Un retour au stand sous haute surveillance
Louis va bien, physiquement d’abord et même s’il est très abattu par ce coup du sort, le jeune homme fait preuve d’une grande maturité et d’une exceptionnelle ténacité. Après analyse des dégâts sur Bureau Vallée et concertation avec ses partenaires, le plus jeune des concurrents de ce Vendée Globe a pris la décision de tout tenter pour réaliser ce tour du monde. Il lui reste moins de six jours pour revenir au stand, réparer et repasser la ligne de départ aux Sables d’Olonne.
Une fenêtre météo s’est ouverte pour ce retour vers la Vendée, elle est mince, mais Louis est bien décidé à forcer sa chance. Il était à 700 milles des Sables quand il a pris sa décision. Son équipe à terre travaille pour procéder au remplacement du hauban, sachant que là aussi, les délais de fabrication seront serrés… Et pour corser le tout, Bureau Vallée ne peut pas virer de bord, il doit absolument rester tribord amure pour ne prendre le mât sur le pont. «Je ressens un profond sentiment d’injustice, mais j’y crois encore, sinon, je ne remonterais pas». Chapeau Louis !
Les dégâts
C’est à 3 heures 10 (heure locale) cette nuit que la direction de course a reçu l’appel de Louis Burton qui signalait avoir été percuté sur le flanc bâbord par un chalutier. Bureau Vallée était alors à 400 milles à l’ouest de Lisbonne. Le bateau de pêche n’a pas répondu à ses appels et a disparu dans la nuit.
Louis a viré aussitôt après le choc et fait route au Nord-Est pour sécuriser le mât, le galhauban bâbord étant endommagé à trois endroits sur près de deux mètres au-dessus du pont. Il a pu réaliser des photos des impacts et les envoyer à son équipe technique, notamment à Eric Cochet, qui s’occupe des gréements. Celui-ci a pu diagnostiquer les dégâts et conclure que continuer la course dans ces conditions s’avère impossible, voire risqué. Ce sont les haubans qui maintiennent, en latéral et longitudinal, le mât du bateau et l’un d’entre eux est fortement fragilisé.
Même s’il est tout nouveau dans l’univers de la course au large, ce n’est pas la première fois qu’un accident comme celui-là arrive au benjamin du Vendée Globe. C’était il y a deux ans, en Class40 sur la Route du Rhum, dans le même secteur très fréquenté par les pêcheurs, au coeur de la nuit aussi. Il avait réussi à réparer les dégâts en mer et à poursuivre sa course.
Pour son premier Vendée Globe le jeune Parisien mesurait sa chance « d’en être’ tout en redoutant la ‘casse toute bête », de celle qu’on ne peut pas anticiper, ni comprendre. Cette nuit, quand le bateau de pêche est entré en collision avec Bureau Vallée, Louis était en veille, dans le cockpit, tous ses instruments de surveillance allumés (radar et AIS)… Les conditions étaient mauvaises. La mer formée, la visibilité mauvaise, le vent soufflait fort du Sud Ouest, à plus de 30 noeuds et Bureau Vallée marchait à 18 noeuds sous 2 ris ORC, confirmant ainsi que son option ‘gonflée’ au nord avait payé…
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