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Au terme d'un convoyage peu confortable mais sans encombre, Safran est arrivé jeudi à 20h30 aux Sables d'Olonne. Marc Guillemot et son équipe l'ont amarré au ponton du Vendée Globe, dans le bassin de Port Olona. Dans trois semaines, ce sera le grand départ autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance...
Les vingt navigateurs solitaires qui tenteront le tour du monde sans escale sont maintenant arrivés avec leurs bateaux dans le port des Sables d'Olonne, comme l'impose le règlement de l'épreuve. A l'instar de Safran, beaucoup ont d'ailleurs accompli cette formalité hier, entre le coup de chien de la veille et la marée. La météo imposait en effet d'emprunter le célèbre chenal avant 21h30, sous peine de devoir passer la nuit dehors en mer.
C'est donc chose faite pour Safran, qui a mis une dizaine d'heures à couvrir les 90 milles entre La Trinité-sur-Mer et le Port vendéen. Marc Guillemot était accompagné de Loïc Lingois et Alexandre Marmorat du Safran Sailing Team mais aussi de l'artiste-peintre et marin Gildas Flahaut et de Philippe Mouiller, Directeur scientifique du Pôle Nantais de Thérapie Génique, un des laboratoires partenaires de l'AFM-Téléthon aux côtés de qui Safran s'est engagé. Entre le marin et le scientifique, le courant passe : " C'est tout naturellement que j'ai invité Philippe pour ce convoyage, il fait partie des gens que j'apprécie et c'était sympa de l'avoir à bord" témoigne Marc Guillemot.
"De vérifications en vérifications en… vérifications"
La navigation a été relativement inconfortable jusqu'à l'île d'Yeu : "le vent était très maniable, environ 18 nœuds au près océanique, mais la mer était infecte", confirme Marc Guillemot. "Ensuite le vent est tombé et de l'île d'Yeu aux Sables d'Olonne nous avons fait la moitié du chemin au moteur, pour rentrer aux Sables avec une heure de marge sur la marée". L'équipage en a profité pour "aller de vérifications en vérifications… en vérifications" plaisante Marc, qui sait que son bateau est prêt. "L'équipe a très bien travaillé depuis quatre ans maintenant." A part l'avitaillement, qui sera embarqué dans les derniers jours avant le départ du 10 novembre, tout est ok.
"Un moment symbolique"
Aux Sables, l'équipage a retrouvé Thierry Brault et Erwan Conan, l’équipe quasiment au complet. « Il n'y a que Patricia (Brault) et Juju (Patrick Julien) qui arriveront plus tard. L'équipe prend le bateau en mains », explique Marc, "on fait de petites choses comme installer des tapis et tout nettoyer pour permettre les visites à bord et faciliter les contrôles de sécurité qui auront lieu lundi et prendront 2 à 3 heures."
L'essentiel du travail sablais, pour Marc Guillemot, est de répondre aux nombreuses sollicitations médiatiques – qui ont d’ailleurs débuté dès ce matin - et à celles de l'organisation (conférences de presse, briefings, etc.). Dès mardi, le skipper de Safran fermera les écoutilles "pour une semaine au vert", afin de faire le vide et se concentrer encore plus sur la course. "Je reviendrai ensuite 10 jours avant le départ" précise-t-il, pour participer aux derniers briefings et surtout commencer à étudier la météo du départ.
Son sentiment, face au compte à rebours enclenché ? Le skipper de Safran est clair : « C’est juste un moment symbolique d’être arrivé ici aux Sables d'Olonne. J'aime bien, car c'est aussi le moment où je retrouve les marins et les gars des autres équipes. Il y en a beaucoup que je connais et que j'apprécie. Mais je ne ressens pas de pression supplémentaire. Je sais que dans trois semaines ce sera le départ, qu'un mois plus tard je serai dans le Grand Sud, qu'un mois plus tard encore j'en sortirai… et que dans un peu plus d'un trimestre je serai de retour ici, aux Sables !" Simple comme un Vendée Globe, en somme…
C'est donc chose faite pour Safran, qui a mis une dizaine d'heures à couvrir les 90 milles entre La Trinité-sur-Mer et le Port vendéen. Marc Guillemot était accompagné de Loïc Lingois et Alexandre Marmorat du Safran Sailing Team mais aussi de l'artiste-peintre et marin Gildas Flahaut et de Philippe Mouiller, Directeur scientifique du Pôle Nantais de Thérapie Génique, un des laboratoires partenaires de l'AFM-Téléthon aux côtés de qui Safran s'est engagé. Entre le marin et le scientifique, le courant passe : " C'est tout naturellement que j'ai invité Philippe pour ce convoyage, il fait partie des gens que j'apprécie et c'était sympa de l'avoir à bord" témoigne Marc Guillemot.
"De vérifications en vérifications en… vérifications"
La navigation a été relativement inconfortable jusqu'à l'île d'Yeu : "le vent était très maniable, environ 18 nœuds au près océanique, mais la mer était infecte", confirme Marc Guillemot. "Ensuite le vent est tombé et de l'île d'Yeu aux Sables d'Olonne nous avons fait la moitié du chemin au moteur, pour rentrer aux Sables avec une heure de marge sur la marée". L'équipage en a profité pour "aller de vérifications en vérifications… en vérifications" plaisante Marc, qui sait que son bateau est prêt. "L'équipe a très bien travaillé depuis quatre ans maintenant." A part l'avitaillement, qui sera embarqué dans les derniers jours avant le départ du 10 novembre, tout est ok.
"Un moment symbolique"
Aux Sables, l'équipage a retrouvé Thierry Brault et Erwan Conan, l’équipe quasiment au complet. « Il n'y a que Patricia (Brault) et Juju (Patrick Julien) qui arriveront plus tard. L'équipe prend le bateau en mains », explique Marc, "on fait de petites choses comme installer des tapis et tout nettoyer pour permettre les visites à bord et faciliter les contrôles de sécurité qui auront lieu lundi et prendront 2 à 3 heures."
L'essentiel du travail sablais, pour Marc Guillemot, est de répondre aux nombreuses sollicitations médiatiques – qui ont d’ailleurs débuté dès ce matin - et à celles de l'organisation (conférences de presse, briefings, etc.). Dès mardi, le skipper de Safran fermera les écoutilles "pour une semaine au vert", afin de faire le vide et se concentrer encore plus sur la course. "Je reviendrai ensuite 10 jours avant le départ" précise-t-il, pour participer aux derniers briefings et surtout commencer à étudier la météo du départ.
Son sentiment, face au compte à rebours enclenché ? Le skipper de Safran est clair : « C’est juste un moment symbolique d’être arrivé ici aux Sables d'Olonne. J'aime bien, car c'est aussi le moment où je retrouve les marins et les gars des autres équipes. Il y en a beaucoup que je connais et que j'apprécie. Mais je ne ressens pas de pression supplémentaire. Je sais que dans trois semaines ce sera le départ, qu'un mois plus tard je serai dans le Grand Sud, qu'un mois plus tard encore j'en sortirai… et que dans un peu plus d'un trimestre je serai de retour ici, aux Sables !" Simple comme un Vendée Globe, en somme…
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