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Arnaud Boissières était l'invité d'honneur du marché d'automne d'Art et de Saveurs ce dimanche 14 octobre à Moutiers les mauxfaits.
Arnaud est arrivé vers 15h00 et s'est installé pour manger l'un de ses plats favoris : les mogettes ; doté d'un appétit vorace il a ensuite avalé deux crêpes au jambon : "A ce qui paraît, il faut s'engraisser avant de prendre la course" ironise t-il. Connu pour sa convivialité et son humour, le skipper a confirmé qu'il était prêt pour faire ce tour du monde : "En réalité, je ne suis pas là, mentalement je suis déjà dans la course".
Devant le public, les artisans et les producteurs, Arnaud a expliqué comment se déroulerait ce Vendée Globe : "Des Sables d'Olonne, on se dirige vers le Cap de Bonne Espérance. L'entrée vers le sud est un moment un peu critique, proche de l'Antarctique, c'est là où il fait froid, il peut neiger, il y a des icebergs. On peut rencontrer aussi des baleines. Du Cap de Bonne Espérance, on part vers le Cap Leewin. L'ouest de l'Australie marque la fin de l'océan Indien et le début de l'océan Pacifique. Du Cap Leewin au Cap Horn, c'est un peu notre football à nous, les conditions sont assez extrêmes ; ça fait entonnoir entre l'Antarctique et l'Amérique du sud. Une fois passé le Cap Horn ce n'est toujours pas fini, il faut remonter toute l'Atlantique" explique t-il.
Il n'a pas oublié de rappeler que noël était un moment difficile à passer sans ses proches : "En partant le 10 novembre, on peut imaginer qu'on ne fêtera pas noël en famille ; on sera tout seul au bout du monde. Mais c'est une chance extraordinaire de pouvoir faire le Vendée Globe. Il y a quatre ans, j'ai tout de même fait la fête, j'avais une bouteille de vin, des cadeaux. Ma petite soeur m'avait donné un pot de Nutella".
Dans des conditions difficiles, les repas doivent être optimisés : "Comme il fait froid, on se dépense beaucoup, les nuits sont courtes. On a des plats lyophilisés, sauf le dimanche (moment privilégié pour moi), je mange un plat amélioré, par exemple de la paella sous-vide. Au niveau hygiène, ce jour-là, je fais également un petit peu de ménage et je me lave".
Que cherchez-vous dans cette course ?
"J'ai énormément navigué, quand j'étais enfant, j'imaginais faire le tour du monde. Ce que je vais chercher dans cette course c'est un dépassement de soi-même, c'est une vie de passionnée ! Parfois on se découvre tout seul autour du monde. Et aussi intellectuellement, le caractère que l'on n'avait pas imaginé au bout de trente ans" exprime le marin.
"Quand on est navigateur en solitaire, on est un peu les rois de "la démerde". Le Vendée Globe restera, quoi qu'il arrive une course extraordinaire : on part tout seul, on revient tout seul et on se débrouille tout seul. C'est un format tout simple que tout le monde peut comprendre".
Devant le public, les artisans et les producteurs, Arnaud a expliqué comment se déroulerait ce Vendée Globe : "Des Sables d'Olonne, on se dirige vers le Cap de Bonne Espérance. L'entrée vers le sud est un moment un peu critique, proche de l'Antarctique, c'est là où il fait froid, il peut neiger, il y a des icebergs. On peut rencontrer aussi des baleines. Du Cap de Bonne Espérance, on part vers le Cap Leewin. L'ouest de l'Australie marque la fin de l'océan Indien et le début de l'océan Pacifique. Du Cap Leewin au Cap Horn, c'est un peu notre football à nous, les conditions sont assez extrêmes ; ça fait entonnoir entre l'Antarctique et l'Amérique du sud. Une fois passé le Cap Horn ce n'est toujours pas fini, il faut remonter toute l'Atlantique" explique t-il.
Il n'a pas oublié de rappeler que noël était un moment difficile à passer sans ses proches : "En partant le 10 novembre, on peut imaginer qu'on ne fêtera pas noël en famille ; on sera tout seul au bout du monde. Mais c'est une chance extraordinaire de pouvoir faire le Vendée Globe. Il y a quatre ans, j'ai tout de même fait la fête, j'avais une bouteille de vin, des cadeaux. Ma petite soeur m'avait donné un pot de Nutella".
Dans des conditions difficiles, les repas doivent être optimisés : "Comme il fait froid, on se dépense beaucoup, les nuits sont courtes. On a des plats lyophilisés, sauf le dimanche (moment privilégié pour moi), je mange un plat amélioré, par exemple de la paella sous-vide. Au niveau hygiène, ce jour-là, je fais également un petit peu de ménage et je me lave".
Que cherchez-vous dans cette course ?
"J'ai énormément navigué, quand j'étais enfant, j'imaginais faire le tour du monde. Ce que je vais chercher dans cette course c'est un dépassement de soi-même, c'est une vie de passionnée ! Parfois on se découvre tout seul autour du monde. Et aussi intellectuellement, le caractère que l'on n'avait pas imaginé au bout de trente ans" exprime le marin.
"Quand on est navigateur en solitaire, on est un peu les rois de "la démerde". Le Vendée Globe restera, quoi qu'il arrive une course extraordinaire : on part tout seul, on revient tout seul et on se débrouille tout seul. C'est un format tout simple que tout le monde peut comprendre".
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