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Ce Conseil qui devait notamment statuer sur deux points importants de la vie Municipale : l'examen des finances de la ville et l'approbation de la modification N°2 du Plan Local d'Urbanisme n'a pas échappé au climat tendu, résultat de l'âpre compétition des élections Municipales d'il y a tout juste un an. Pour des raisons qui ne nous ont pas été communiquées, Jean-François Dejean et Brigitte Gauvin ne participaient pas à ce Conseil. Le ton était donné lorsque le Maire faisait savoir que Didier Lermite avait demandé à bénéficier d'une protection fonctionnelle à la suite des propos véhéments de Loïc Peron à son encontre notamment au cours de la dernière séance du Conseil.
Au moment d'examiner les finances de la ville, l'assistance a parfois du se pincer pour s'assurer qu'elle assistait bien à un « spectacle » réel ou si elle n'avait pas été téléportée en pleine uchronie où l'on reconstitue les faits à partir d'une réécriture de l'histoire, en modifiant un élément du passé : Le résultat des élections Municipales. En effet pour certains membres de l'opposition de droite qui avaient toujours considéré que la première magistrature de la ville leur revenait de droit ; siéger sur les bancs de l'opposition est une frustration permanente qui semble être l'explication psychanalytique d'une agressivité latente mêlée d'une certaine condescendance sans doute héritée du temps de leur splendeur. Ainsi, Jean Noël Landais nous ressortait-il son discours lénifiant sur les emprunts « structurés » (sic) qui, selon lui, n'auraient pas contribué à renchérir le coût de l'endettement de la commune. A gauche, on devait passer de l'uchronie à l'utopie en invoquant la nécessité de réaliser de nouvelles dépenses (médiathèque, augmentation des aides aux associations ..) sans s'interroger sur le point de savoir si l'on pouvait extrapoler les éléments comptables passés pour en déduire la situation financière à venir et à partir de quel niveau de dépenses bascule-t-on d'une situation saine à une situation obérée ; dans une période difficile de désengagement de l'Etat et de crise financière Française et internationale.
Yvan Kervenka Conseiller Municipal délégué aux finances avait le rôle ingrat de devoir rétablir les dures vérités : Les emprunts « structurés » souscrits par les précédentes équipes Municipales étaient bel et bien « toxiques » certains figurant même parmi les « très toxiques » selon la charte Gissler avec des taux d'intérêts passant, par exemple, de 2,57% à 7% sous l'effet de la forte hausse du cours du Franc Suisse intervenue en janvier 2015. Il en résultera un accroissement du coût des intérêts de l'ordre de 350 000 euros pour l'exercice en cours voire plus si la crise de l'euro devait s'amplifier encore, malgré les efforts déployés pour « désensibiliser » ces emprunts avec l'aide de la SFIL. Sur les bancs du PS , Gérard Mercier n'a pas manqué de critiquer la libéralisation de la finance à l'origine de l'attitude critiquable des banques dans la commercialisation des emprunts toxiques sans se souvenir que cette libéralisation avait été mise en oeuvre en 1986 par ...Pierre Bérégovoy alors ministre de l'économie et des Finances de François Miterrand sous le gouvernement Fabius (loi Beregovoy sur la déréglementation financière).
Sur la modification du PLU, Geoffroy de Baynast devait faire un exposé très détaillé sur les modifications intervenues quartier par quartier, après concertation avec les propriétaires concernés. Dommage que Loïc Peron soit resté sur les vieux schémas de pensée aux termes desquels l'objectif cible d'une municipalité est d'accroître toujours plus le volume des constructions afin d'augmenter les ressources fiscales, avec l'alibi bien pratique de la prétendue construction de logements sociaux, sans se rendre compte des effets délétères d'une telle politique sur ce qui fait l'attrait d'une ville touristique : la beauté des sites. On remerciera Jean-Marie Belle pour sa mise au point pertinente et argumentée sur l'absence de corrélation entre le nombre d'immeubles construits et le nombre de résidents permanents aux Sables. En effet, beaucoup (trop) d'immeubles ne sont, en fait, que des produits financiers n'ayant pas vocation à être occupés régulièrement par leurs propriétaires. Par ailleurs, l'enquête effectuée sur les entreprises qui participent à ces constructions montre qu'elles ne concernent que peu d'entreprises du bâtiment locales.
Fort heureusement, cette séance n'a pas été démunie de séquences humoristiques en particulier lorsque le Maire devait signaler que la femme de l'un des membres de l'assistance avait téléphoné à la Police pour signaler sa « disparition » ou lorsque Geoffroy de Baynast interrogé par Gérard Mercier sur la raison pour laquelle le chalet des Roses n'avait pas pu faire l'objet d'une protection dans le PLU modifié, devait déclarer qu'il s'agissait d'une ancienne maison close et qu'il n'avait pas eu le loisir d'y aller !
Gilles ROGER
Au moment d'examiner les finances de la ville, l'assistance a parfois du se pincer pour s'assurer qu'elle assistait bien à un « spectacle » réel ou si elle n'avait pas été téléportée en pleine uchronie où l'on reconstitue les faits à partir d'une réécriture de l'histoire, en modifiant un élément du passé : Le résultat des élections Municipales. En effet pour certains membres de l'opposition de droite qui avaient toujours considéré que la première magistrature de la ville leur revenait de droit ; siéger sur les bancs de l'opposition est une frustration permanente qui semble être l'explication psychanalytique d'une agressivité latente mêlée d'une certaine condescendance sans doute héritée du temps de leur splendeur. Ainsi, Jean Noël Landais nous ressortait-il son discours lénifiant sur les emprunts « structurés » (sic) qui, selon lui, n'auraient pas contribué à renchérir le coût de l'endettement de la commune. A gauche, on devait passer de l'uchronie à l'utopie en invoquant la nécessité de réaliser de nouvelles dépenses (médiathèque, augmentation des aides aux associations ..) sans s'interroger sur le point de savoir si l'on pouvait extrapoler les éléments comptables passés pour en déduire la situation financière à venir et à partir de quel niveau de dépenses bascule-t-on d'une situation saine à une situation obérée ; dans une période difficile de désengagement de l'Etat et de crise financière Française et internationale.
Yvan Kervenka Conseiller Municipal délégué aux finances avait le rôle ingrat de devoir rétablir les dures vérités : Les emprunts « structurés » souscrits par les précédentes équipes Municipales étaient bel et bien « toxiques » certains figurant même parmi les « très toxiques » selon la charte Gissler avec des taux d'intérêts passant, par exemple, de 2,57% à 7% sous l'effet de la forte hausse du cours du Franc Suisse intervenue en janvier 2015. Il en résultera un accroissement du coût des intérêts de l'ordre de 350 000 euros pour l'exercice en cours voire plus si la crise de l'euro devait s'amplifier encore, malgré les efforts déployés pour « désensibiliser » ces emprunts avec l'aide de la SFIL. Sur les bancs du PS , Gérard Mercier n'a pas manqué de critiquer la libéralisation de la finance à l'origine de l'attitude critiquable des banques dans la commercialisation des emprunts toxiques sans se souvenir que cette libéralisation avait été mise en oeuvre en 1986 par ...Pierre Bérégovoy alors ministre de l'économie et des Finances de François Miterrand sous le gouvernement Fabius (loi Beregovoy sur la déréglementation financière).
Sur la modification du PLU, Geoffroy de Baynast devait faire un exposé très détaillé sur les modifications intervenues quartier par quartier, après concertation avec les propriétaires concernés. Dommage que Loïc Peron soit resté sur les vieux schémas de pensée aux termes desquels l'objectif cible d'une municipalité est d'accroître toujours plus le volume des constructions afin d'augmenter les ressources fiscales, avec l'alibi bien pratique de la prétendue construction de logements sociaux, sans se rendre compte des effets délétères d'une telle politique sur ce qui fait l'attrait d'une ville touristique : la beauté des sites. On remerciera Jean-Marie Belle pour sa mise au point pertinente et argumentée sur l'absence de corrélation entre le nombre d'immeubles construits et le nombre de résidents permanents aux Sables. En effet, beaucoup (trop) d'immeubles ne sont, en fait, que des produits financiers n'ayant pas vocation à être occupés régulièrement par leurs propriétaires. Par ailleurs, l'enquête effectuée sur les entreprises qui participent à ces constructions montre qu'elles ne concernent que peu d'entreprises du bâtiment locales.
Fort heureusement, cette séance n'a pas été démunie de séquences humoristiques en particulier lorsque le Maire devait signaler que la femme de l'un des membres de l'assistance avait téléphoné à la Police pour signaler sa « disparition » ou lorsque Geoffroy de Baynast interrogé par Gérard Mercier sur la raison pour laquelle le chalet des Roses n'avait pas pu faire l'objet d'une protection dans le PLU modifié, devait déclarer qu'il s'agissait d'une ancienne maison close et qu'il n'avait pas eu le loisir d'y aller !
Gilles ROGER
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