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Le 24 octobre 2013, Marine Le Pen s'adresse par courrier au journal Le Canard Enchainé suite à l’article publié le 23 octobre 2013.
"Monsieur le Directeur de la publication,
Dans votre numéro du 23 octobre 2013, vous avez publié en page 3 un article intitulé "Quand Marine faisait la bombe avec l'argent de la campagne présidentielle" où je suis mise en cause. Je désire répondre.
Dans ces conditions, je vous prie et au besoin vous requiers de bien vouloir faire paraître en même place et dans les mêmes caractères que l’article incriminé, et ce en vertu de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881, le droit de réponse suivant :
« Vous indiquez tout d’abord que c’est le Conseil constitutionnel qui a refusé de rembourser des factures incluses dans mon compte de campagne de l’élection présidentielle de 2012. Ceci est inexact, c’est la commission de contrôle des comptes de campagne elle-même, le Conseil constitutionnel n’a pas eu à statuer.
Vous indiquez ensuite que j'aurais "tenté de faire figurer dans (mon) bilan pour un bon demi-million de dépenses qui n'avaient pas grand-chose à y faire". La réalité est tout autre et la seule chose que l'on puisse me reprocher est un excès de transparence et de prudence. En effet le péché mortel en matière de compte de campagne est la dissimulation à la commission d'une dépense électorale. J'ai donc fait le choix, lorsqu'un doute existait sur la qualification électorale ou non d'une dépense, de la faire figurer à mon compte. A charge pour la commission de l'intégrer ou de la refuser.
Ainsi et par exemple, l’université d’été de Nice était entièrement axée sur la campagne présidentielle, nous avons considéré que nous devions intégrer au compte de campagne les dépenses afférentes. Nous avons donc laissé le soin à la commission de trancher. En effet si la commission avait considéré qu'il s'agissait d'une dépense de campagne et que nous ne l'avions pas déclarée, mon compte de campagne aurait été rejeté pour dissimulation de dépenses.
Vous indiquez encore : "l'objectif inavoué de ces tentatives d'embrouilles comptables : obtenir aux frais du contribuable un remboursement supplémentaire". Cette imputation n'a aucun fondement puisque j'ai déposé pour 9 millions d’euros de dépenses, or le plafond des dépenses remboursables est pour tous les candidats de 8 millions d'euros, donc présenter plus de dépenses n'entraîne pas plus de remboursements. La commission m'a d'ailleurs accordé le remboursement maximum prévu par la loi.
Concernant la facture de l’hôtel Méridien, vous saurez qu’en réalité, outre la chambre, il y avait un salon qui a été mon bureau pendant trois jours.
En ce qui concerne le bal de la marine, vous écrivez vous-même que le but de cet événement festif était de constituer un comité de soutien et de récolter de l’argent. Nous avons donc, à nouveau, décidé d’intégrer au compte de campagne le coût de cet événement. En l’espèce, la commission a considéré que ce n’était pas une dépense électorale.
Quelques lignes encore pour indiquer à vos lecteurs que ma sœur Yann Maréchal a commencé à travailler au Front National en 1987 et qu'elle est responsable des grandes manifestations depuis 15 ans y faisant preuve d'un talent reconnu unanimement par les observateurs politiques et que, contrairement à vos affirmations, Louis Aliot n'était pas salarié de la campagne présidentielle pour laquelle il fut un porte-parole bénévole.
Enfin vous apprendrez avec intérêt que la "République bonne fille" n'accorde de protection policière aux différents candidats que durant trois mois et que victime régulièrement de manifestations violentes de la part d'extrémistes politiques, le FN est contraint de s'assurer de la sécurité de ses candidats. »
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur de la publication, l’expression de ma considération distinguée.
Marine LE PEN.
Dans votre numéro du 23 octobre 2013, vous avez publié en page 3 un article intitulé "Quand Marine faisait la bombe avec l'argent de la campagne présidentielle" où je suis mise en cause. Je désire répondre.
Dans ces conditions, je vous prie et au besoin vous requiers de bien vouloir faire paraître en même place et dans les mêmes caractères que l’article incriminé, et ce en vertu de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881, le droit de réponse suivant :
« Vous indiquez tout d’abord que c’est le Conseil constitutionnel qui a refusé de rembourser des factures incluses dans mon compte de campagne de l’élection présidentielle de 2012. Ceci est inexact, c’est la commission de contrôle des comptes de campagne elle-même, le Conseil constitutionnel n’a pas eu à statuer.
Vous indiquez ensuite que j'aurais "tenté de faire figurer dans (mon) bilan pour un bon demi-million de dépenses qui n'avaient pas grand-chose à y faire". La réalité est tout autre et la seule chose que l'on puisse me reprocher est un excès de transparence et de prudence. En effet le péché mortel en matière de compte de campagne est la dissimulation à la commission d'une dépense électorale. J'ai donc fait le choix, lorsqu'un doute existait sur la qualification électorale ou non d'une dépense, de la faire figurer à mon compte. A charge pour la commission de l'intégrer ou de la refuser.
Ainsi et par exemple, l’université d’été de Nice était entièrement axée sur la campagne présidentielle, nous avons considéré que nous devions intégrer au compte de campagne les dépenses afférentes. Nous avons donc laissé le soin à la commission de trancher. En effet si la commission avait considéré qu'il s'agissait d'une dépense de campagne et que nous ne l'avions pas déclarée, mon compte de campagne aurait été rejeté pour dissimulation de dépenses.
Vous indiquez encore : "l'objectif inavoué de ces tentatives d'embrouilles comptables : obtenir aux frais du contribuable un remboursement supplémentaire". Cette imputation n'a aucun fondement puisque j'ai déposé pour 9 millions d’euros de dépenses, or le plafond des dépenses remboursables est pour tous les candidats de 8 millions d'euros, donc présenter plus de dépenses n'entraîne pas plus de remboursements. La commission m'a d'ailleurs accordé le remboursement maximum prévu par la loi.
Concernant la facture de l’hôtel Méridien, vous saurez qu’en réalité, outre la chambre, il y avait un salon qui a été mon bureau pendant trois jours.
En ce qui concerne le bal de la marine, vous écrivez vous-même que le but de cet événement festif était de constituer un comité de soutien et de récolter de l’argent. Nous avons donc, à nouveau, décidé d’intégrer au compte de campagne le coût de cet événement. En l’espèce, la commission a considéré que ce n’était pas une dépense électorale.
Quelques lignes encore pour indiquer à vos lecteurs que ma sœur Yann Maréchal a commencé à travailler au Front National en 1987 et qu'elle est responsable des grandes manifestations depuis 15 ans y faisant preuve d'un talent reconnu unanimement par les observateurs politiques et que, contrairement à vos affirmations, Louis Aliot n'était pas salarié de la campagne présidentielle pour laquelle il fut un porte-parole bénévole.
Enfin vous apprendrez avec intérêt que la "République bonne fille" n'accorde de protection policière aux différents candidats que durant trois mois et que victime régulièrement de manifestations violentes de la part d'extrémistes politiques, le FN est contraint de s'assurer de la sécurité de ses candidats. »
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur de la publication, l’expression de ma considération distinguée.
Marine LE PEN.
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