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C’est une des lois implacables de la course au large : dès que le vent monte d’un cran, les équipages les plus expérimentés reviennent aux avant-postes. Ce début d’étape est encore en train de le démontrer. Petit à petit GDF SUEZ et Mare prennent le pas sur leurs concurrents. Au large du cap Ortegal, le vent prend du souffle et la mer se creuse. Et les meilleurs font valoir leurs science de la conduite dans de la brise.
Ce n’est pas la tempête, mais les Class40 engagés dans cette première étape Les Sables – Horta naviguent sur le fil du rasoir. Comme prévu, le vent est monté à plus de vingt-cinq nœuds pouvant dépasser les trente nœuds dans les rafales. Surchargés de toile, les monocoques partent au planning régulièrement flirtant avec des vitesses de pointe proches des vingt nœuds. Dans ces conditions, le barreur est scotché à la barre, le plus souvent en combinaison sèche et chaque descente de vague est l’occasion pour lui de bénéficier d’une séance de thalassothérapie gratuite certes, mais légèrement brutale. Les vagues balaient le pont du bateau et la vie à l’intérieur ressemble à celle d’un rat de laboratoire balancé dans un shaker. Pas facile de faire sa navigation dans de telles conditions et pourtant… Du positionnement à la sortie du petit coup d’accélérateur du cap Finisterre, risque de dépendre une grande part de la stratégie gagnante pour relier les Açores.
La carte de la prudence
Dans un premier temps, une route relativement proche de la côte espagnole semble garantir vingt-quatre heures minimum de vents soutenus. Elle va aussi permettre de profiter de ces vents forts pour tenter de gagner dans le sud avant que le régime de nord-est ne faiblisse. Même si l’exercice de l’empannage est délicat, il est toujours plus facile de gagner sous le vent dans ces conditions que dans le petit temps où les spis asymétriques imposent de tirer des bords à plus de 30° du vent arrière. Ce qui signifie un allongement de route conséquent. Les partisans d’une route plus nord peuvent espérer à l’inverse une mer moins formée et tabler sur une rotation progressive des vents au secteur nord qui leur permettrait de descendre vers l’archipel des Açores, situé globalement à la latitude de Lisbonne. Le choix de la route nord peut aussi être dicté par d’autres considérations : à bord de Marie-Galante et de Deltacalor, Olivier Grassi et Lionel Régnier accompagnent des navigateurs débutants dans l’exercice de la course au large en équipage réduit. Choisir la voie de la prudence, en restant à l’écart des conditions les plus musclées, est plutôt le signe d‘une navigation en bon marin. C’est peut-être aussi ce même raisonnement qui a prévalu pour les équipages de Kogane, La Belle Equipe ou Croix du Sud ; on ne s’improvise pas gros bras du jour au lendemain et la première des règles qu’il faut s’imposer en course au large est de savoir franchir la ligne d’arrivée.
Ils ont dit :
Sébastien Rogues (GDF SUEZ)
« On lève un peu le pied pour ne pas endommager le bateau car la mer est un peu courte. On n’est pas passé loin de notre point idéal, on a entre 25 et 30 nœuds et on est en permanence entre 12 et 18 nœuds. Le bateau est très sain. Quand on regarde la suite du parcours, on se demande si ça vaut le coup de prendre des risques pour prendre de l’avance au cap Finisterre. On barre beaucoup et Armel se penche sur la stratégie et la météo, mais l’arrivée sur les Açores a l’air compliquée. »
Stéphane Le Diraison (Mr Bricolage)
« On a passé une belle nuit, on est revenu dans le coup. Avec Damien, on n’avait jamais navigué ensemble. Dire que les premières manœuvres ont été parfaites serait vous mentir, mais on trouve rapidement nos automatismes, on travaille sur la coordination et on commence à être pas mal. »
Sébastien Audigane (Mare)
« On a 23 nœuds moyens avec des rafales à trente. On est contents d’avoir empanné, il y a des grosses masses nuageuses sur la terre et je pense que là-dessous il y a sûrement plus de quarante nœuds. On n’aura encore un peu d’air pour les heures à venir et ça devrait mollir en s’éloignant de l’Espagne. Ça va bien entre nous, mais ce n’est pas une découverte. Cet hiver, on a navigué ensemble sur le 60 pieds et on allait chercher des fronts pour se tester dans le mauvais temps. C’est clair, on commence à bien se connaître avec Jörg.»
Axel Strauss (Red)
« Grand soleil, vitesse, grand-voile haute, ciel bleu, mer tout aussi bleue, tout va bien à bord. On a regardé les prévisions météo, on a envie de descendre un peu plus sud avant d’empanner. On aurait aimé être un peu plus sud que ce qu’on est actuellement, mais bon… »
Positions à 16 heures samedi 6 juillet (TU +2)
1 Mare, Jörg Riechers – Sébastien Audigane à 895,3 milles de l’arrivée
2 GDF SUEZ, Sébastien Rogues – Armel Tripon à 1,8 milles
3 Marie-Galante, Dominique Rivard – Olivier Grassi à 15,1 milles
4 Eärwen, Catherine Pourre – Goulven Royer à 18,6 milles
5 RED, Mathias Blumencron - Axel Strauss à 23,7 milles
6 Campagne de France, Halvard Mabire – Miranda Merron à 28 milles
7 BET 1128, Gaetano Mura – Samuel Manuard à 29,2 milles
8 Mr Bricolage, Damien Rousseau – Stéphane Le Diraison à 31 milles
9 Phoenix Europ Carac, Louis Duc – Stéphanie Alran, à 32,1 milles
10 Groupe Picoty, Jean-Christophe Caso – Aymeric Chappellier à 41,9 milles
NB : Partouche, Christophe Coatnoan – François Coquerel est non localisé au pointage de 16h.
Retrouvez les positions tous les jours à 8h, 12h, 16h et 20h heure française
La carte de la prudence
Dans un premier temps, une route relativement proche de la côte espagnole semble garantir vingt-quatre heures minimum de vents soutenus. Elle va aussi permettre de profiter de ces vents forts pour tenter de gagner dans le sud avant que le régime de nord-est ne faiblisse. Même si l’exercice de l’empannage est délicat, il est toujours plus facile de gagner sous le vent dans ces conditions que dans le petit temps où les spis asymétriques imposent de tirer des bords à plus de 30° du vent arrière. Ce qui signifie un allongement de route conséquent. Les partisans d’une route plus nord peuvent espérer à l’inverse une mer moins formée et tabler sur une rotation progressive des vents au secteur nord qui leur permettrait de descendre vers l’archipel des Açores, situé globalement à la latitude de Lisbonne. Le choix de la route nord peut aussi être dicté par d’autres considérations : à bord de Marie-Galante et de Deltacalor, Olivier Grassi et Lionel Régnier accompagnent des navigateurs débutants dans l’exercice de la course au large en équipage réduit. Choisir la voie de la prudence, en restant à l’écart des conditions les plus musclées, est plutôt le signe d‘une navigation en bon marin. C’est peut-être aussi ce même raisonnement qui a prévalu pour les équipages de Kogane, La Belle Equipe ou Croix du Sud ; on ne s’improvise pas gros bras du jour au lendemain et la première des règles qu’il faut s’imposer en course au large est de savoir franchir la ligne d’arrivée.
Ils ont dit :
Sébastien Rogues (GDF SUEZ)
« On lève un peu le pied pour ne pas endommager le bateau car la mer est un peu courte. On n’est pas passé loin de notre point idéal, on a entre 25 et 30 nœuds et on est en permanence entre 12 et 18 nœuds. Le bateau est très sain. Quand on regarde la suite du parcours, on se demande si ça vaut le coup de prendre des risques pour prendre de l’avance au cap Finisterre. On barre beaucoup et Armel se penche sur la stratégie et la météo, mais l’arrivée sur les Açores a l’air compliquée. »
Stéphane Le Diraison (Mr Bricolage)
« On a passé une belle nuit, on est revenu dans le coup. Avec Damien, on n’avait jamais navigué ensemble. Dire que les premières manœuvres ont été parfaites serait vous mentir, mais on trouve rapidement nos automatismes, on travaille sur la coordination et on commence à être pas mal. »
Sébastien Audigane (Mare)
« On a 23 nœuds moyens avec des rafales à trente. On est contents d’avoir empanné, il y a des grosses masses nuageuses sur la terre et je pense que là-dessous il y a sûrement plus de quarante nœuds. On n’aura encore un peu d’air pour les heures à venir et ça devrait mollir en s’éloignant de l’Espagne. Ça va bien entre nous, mais ce n’est pas une découverte. Cet hiver, on a navigué ensemble sur le 60 pieds et on allait chercher des fronts pour se tester dans le mauvais temps. C’est clair, on commence à bien se connaître avec Jörg.»
Axel Strauss (Red)
« Grand soleil, vitesse, grand-voile haute, ciel bleu, mer tout aussi bleue, tout va bien à bord. On a regardé les prévisions météo, on a envie de descendre un peu plus sud avant d’empanner. On aurait aimé être un peu plus sud que ce qu’on est actuellement, mais bon… »
Positions à 16 heures samedi 6 juillet (TU +2)
1 Mare, Jörg Riechers – Sébastien Audigane à 895,3 milles de l’arrivée
2 GDF SUEZ, Sébastien Rogues – Armel Tripon à 1,8 milles
3 Marie-Galante, Dominique Rivard – Olivier Grassi à 15,1 milles
4 Eärwen, Catherine Pourre – Goulven Royer à 18,6 milles
5 RED, Mathias Blumencron - Axel Strauss à 23,7 milles
6 Campagne de France, Halvard Mabire – Miranda Merron à 28 milles
7 BET 1128, Gaetano Mura – Samuel Manuard à 29,2 milles
8 Mr Bricolage, Damien Rousseau – Stéphane Le Diraison à 31 milles
9 Phoenix Europ Carac, Louis Duc – Stéphanie Alran, à 32,1 milles
10 Groupe Picoty, Jean-Christophe Caso – Aymeric Chappellier à 41,9 milles
NB : Partouche, Christophe Coatnoan – François Coquerel est non localisé au pointage de 16h.
Retrouvez les positions tous les jours à 8h, 12h, 16h et 20h heure française
Les outsiders peuvent rêver. Ils ont réussi à s’introduire par effraction dans le grand bal des favoris et viennent, en ce début de course, perturber une hiérarchie supposée inébranlable au vu des résultats d’avant-saison. D’une part, la première nuit a perturbé la marche de tous avec la négociation de nombreux trous de vent, de l’autre, les tenants de la route du sud vers les côtes d’Espagne semblent tenir la bonne option.
Ça commence à surfer. Pour la première fois depuis le départ, les Class40 atteignent des vitesses à deux chiffres, tout au moins ceux qui mènent la danse. La stratégie de la nuit a consisté à tenter de descendre vers le sud, sans toutefois trop s’écarter de la route directe. A ce petit jeu, Gaetano Mura et Samuel Manuard (BET1128) ont été diablement inspirés puisqu’ils mènent actuellement la flotte et sont crédités de la meilleure vitesse avec GDF SUEZ, leurs poursuivants.
Golfe à dix-huit trous
Dix-huit, c’est le nombre de concurrents qui ont pris le départ de cette quatrième édition. C’est aussi, sans guère de doute, le nombre d’équipages qui ont dû subir des trous de vent pendant la nuit. Beaucoup d’équipages l’avaient prédit : cette première nuit serait difficile, il faudrait veiller et rester attentif aux réglages. Plusieurs candidats à la victoire en ont fait partiellement les frais durant ces premières heures de course. Derrière un quatuor composé de BET1128, GDF SUEZ, Phoenix Europ Carac et Eärwen, ils sont trois en embuscade, Mare, Campagne de France et Partouche à contenir les attaques des leaders. Derrière eux, un peloton de huit bateaux pointe déjà à une quinzaine de milles de la tête de flotte, une paille à l’échelle de l’étape, mais une distance déjà conséquente après un peu plus de vingt heures de course. Dans un premier temps, il ne serait pas surprenant de voir ces écarts s’accroitre encore légèrement, le vent rentrant visiblement par l’avant. En tout état de cause, ce début de course met en évidence le talent et la belle détermination de Louis Duc et Stéphanie Alran (Phoenix Europ Carac) de même que Catherine Pourre et Goulven Royer (Eärwen). Ces deux équipages naviguent sur des bateaux qui ne sont pas de dernière génération et tiennent bravement leur rang au sein du groupe de tête.
Une mise en route presqu’idéale
A en croire les nombreux messages reçus ce matin au PC Course, les conditions météo, si elles n’ont pas facilité la tâche des navigateurs ont, a contrario, permis une entrée en douceur dans la course. Peu de vent, une mer visiblement apaisée, les équipages ont pu s’amariner, certains s’offrant même le luxe d’un repas chaud comme à bord de Mare. Seul regret pour tous les équipages engagés, le soleil annoncé n’avait pas encore daigné poindre le bout du nez.
Les prochaines heures devraient voir la course prendre un autre tempo avec une montée en puissance progressive du vent qui pourrait atteindre les 40 nœuds, au portant, aux abords du cap Ortegal, à la pointe nord-ouest de la Galice. Dans ces conditions, c’est avant tout la qualité de la conduite qui prime : aller vite, tout en veillant à préserver le matériel, sachant que la moindre erreur se traduit fatalement par un « vrac ». Dans le meilleur des cas, ce sont de précieuses minutes perdues qui peuvent aller jusqu’à une heure pour remettre le bateau en configuration de course, dans le pire, ce peut être une avarie qui entravera le potentiel de la machine jusqu’à Horta. Autant dire que les écarts de la première nuit ne constituent qu’un maigre capital que les premiers devront encore faire fructifier s’ils ne veulent pas sentir le souffle chaud de leurs poursuivants dans leur tableau arrière.
Ils ont dit :
Louis Duc et Stéphanie Alran (Phoenix Europ Carac)
« On s’est pas trop mal débrouillé sur le parcours côtier. Et cette nuit, on était vraiment sur les réglages pour essayer de rester dans le bon paquet. C’est vraiment très bien, parce qu’il ne fallait pas rater cette première nuit. On devrait toucher de l’air avant les autres, on est là où on voulait. On a pu dormir chacun deux heures cette nuit. On essaye maintenant de se reposer chacun notre tour. »
Catherine Pourre et Goulven Royer (Eärwen)
« La nuit a été occupée à régler en permanence l'angle de descente sous spi pour s'extirper des zones de calme, la vitesse chutant parfois à moins d'un nœud avec de fréquentes oscillations en force de vent (entre rien et 8-10 nœuds). L’objectif était de rester au contact de la tête de course au gré des accélérations et ralentissements successifs. »
Jean-Christophe Caso (Groupe Picoty)
« La nuit était un peu dure. On est resté collés sur le plateau de Rochebonne, on a vu passer les autres à droite et à gauche et nous on restait scotché. On a un vent de nord-est de 10 nœuds. Mais c’est très instable, il faut vraiment être vigilant sur les réglages. C’est dur de prévoir l’avenir, on essaye d’aviser au coup par coup. On regarde le ciel qui est très chargé, on fait notre route un peu à la petite semaine, parce que c’est vraiment très instable. »
Ça commence à surfer. Pour la première fois depuis le départ, les Class40 atteignent des vitesses à deux chiffres, tout au moins ceux qui mènent la danse. La stratégie de la nuit a consisté à tenter de descendre vers le sud, sans toutefois trop s’écarter de la route directe. A ce petit jeu, Gaetano Mura et Samuel Manuard (BET1128) ont été diablement inspirés puisqu’ils mènent actuellement la flotte et sont crédités de la meilleure vitesse avec GDF SUEZ, leurs poursuivants.
Golfe à dix-huit trous
Dix-huit, c’est le nombre de concurrents qui ont pris le départ de cette quatrième édition. C’est aussi, sans guère de doute, le nombre d’équipages qui ont dû subir des trous de vent pendant la nuit. Beaucoup d’équipages l’avaient prédit : cette première nuit serait difficile, il faudrait veiller et rester attentif aux réglages. Plusieurs candidats à la victoire en ont fait partiellement les frais durant ces premières heures de course. Derrière un quatuor composé de BET1128, GDF SUEZ, Phoenix Europ Carac et Eärwen, ils sont trois en embuscade, Mare, Campagne de France et Partouche à contenir les attaques des leaders. Derrière eux, un peloton de huit bateaux pointe déjà à une quinzaine de milles de la tête de flotte, une paille à l’échelle de l’étape, mais une distance déjà conséquente après un peu plus de vingt heures de course. Dans un premier temps, il ne serait pas surprenant de voir ces écarts s’accroitre encore légèrement, le vent rentrant visiblement par l’avant. En tout état de cause, ce début de course met en évidence le talent et la belle détermination de Louis Duc et Stéphanie Alran (Phoenix Europ Carac) de même que Catherine Pourre et Goulven Royer (Eärwen). Ces deux équipages naviguent sur des bateaux qui ne sont pas de dernière génération et tiennent bravement leur rang au sein du groupe de tête.
Une mise en route presqu’idéale
A en croire les nombreux messages reçus ce matin au PC Course, les conditions météo, si elles n’ont pas facilité la tâche des navigateurs ont, a contrario, permis une entrée en douceur dans la course. Peu de vent, une mer visiblement apaisée, les équipages ont pu s’amariner, certains s’offrant même le luxe d’un repas chaud comme à bord de Mare. Seul regret pour tous les équipages engagés, le soleil annoncé n’avait pas encore daigné poindre le bout du nez.
Les prochaines heures devraient voir la course prendre un autre tempo avec une montée en puissance progressive du vent qui pourrait atteindre les 40 nœuds, au portant, aux abords du cap Ortegal, à la pointe nord-ouest de la Galice. Dans ces conditions, c’est avant tout la qualité de la conduite qui prime : aller vite, tout en veillant à préserver le matériel, sachant que la moindre erreur se traduit fatalement par un « vrac ». Dans le meilleur des cas, ce sont de précieuses minutes perdues qui peuvent aller jusqu’à une heure pour remettre le bateau en configuration de course, dans le pire, ce peut être une avarie qui entravera le potentiel de la machine jusqu’à Horta. Autant dire que les écarts de la première nuit ne constituent qu’un maigre capital que les premiers devront encore faire fructifier s’ils ne veulent pas sentir le souffle chaud de leurs poursuivants dans leur tableau arrière.
Ils ont dit :
Louis Duc et Stéphanie Alran (Phoenix Europ Carac)
« On s’est pas trop mal débrouillé sur le parcours côtier. Et cette nuit, on était vraiment sur les réglages pour essayer de rester dans le bon paquet. C’est vraiment très bien, parce qu’il ne fallait pas rater cette première nuit. On devrait toucher de l’air avant les autres, on est là où on voulait. On a pu dormir chacun deux heures cette nuit. On essaye maintenant de se reposer chacun notre tour. »
Catherine Pourre et Goulven Royer (Eärwen)
« La nuit a été occupée à régler en permanence l'angle de descente sous spi pour s'extirper des zones de calme, la vitesse chutant parfois à moins d'un nœud avec de fréquentes oscillations en force de vent (entre rien et 8-10 nœuds). L’objectif était de rester au contact de la tête de course au gré des accélérations et ralentissements successifs. »
Jean-Christophe Caso (Groupe Picoty)
« La nuit était un peu dure. On est resté collés sur le plateau de Rochebonne, on a vu passer les autres à droite et à gauche et nous on restait scotché. On a un vent de nord-est de 10 nœuds. Mais c’est très instable, il faut vraiment être vigilant sur les réglages. C’est dur de prévoir l’avenir, on essaye d’aviser au coup par coup. On regarde le ciel qui est très chargé, on fait notre route un peu à la petite semaine, parce que c’est vraiment très instable. »
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