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Depuis le 3 décembre, cinq leaders différents se sont succédé en haut du classement. Après Bernard Stamm et François Gabart, Armel Le Cléac’h vient de reprendre les commandes au pointage de 16 heures. Au milieu de l’océan Indien, la course est haletante.
Armel Le Cléac’h est en passe de réussir son pari. La stratégie qu’il a été le seul à adopter, probablement en dépit des routages, peut se résumer ainsi : emprunter la route la plus courte pour franchir la porte Crozet. Une route qui ressemblait à une petite départementale pleine de chicanes. Armel s’y est aventuré pendant que ses camarades préféraient débouler sur l’autoroute du sud, une voie plus rapide, mais au final beaucoup plus longue.
Entre le début de la nuit et le petit matin, Macif, Virbac-Paprec 3, Cheminées Poujoulat et Hugo Boss ont franchi péniblement la porte Crozet, dans les petits airs anticycloniques. Les voici à la croisée des chemins avec un Armel Le Cléac’h en nouveau chef de file, déboulant à plus de 16 nœuds en direction de la porte d’Amsterdam. Les écarts se sont resserrés entre ce top 5 qui offre depuis plus d’une semaine une course passionnante, au contact, au milieu de l’océan indien.
Le retour des tontons flingueurs
La régate que se livre le trio de poursuivants baptisé « groupe des tontons flingueurs » par Jean Le Cam lui-même, est tout aussi excitante. Golding (Gamesa), Le Cam (SynerCiel) et Wavre (Mirabaud) se rapprochent de la porte Crozet dans les vents faiblissants, prodigués par le même anticyclone. Mais leur remontée vers cette « marque de parcours » est beaucoup moins poussive que pour leurs prédécesseurs. Résultat, les trois « quinquas » sont en train de refaire leur retard avec 200 milles de gagnés en l’espace de 24 heures.
Si ce n’est les mers croisées, permanentes, les conditions sont plutôt modérées et surtout très irrégulières par 40 degrés sud. Et c’est bien là ce qui unit les solitaires en ce 28e jour de course. Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) et Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) sont accueillis dans l’océan Indien par un anticyclone que devront tôt ou tard négocier Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur). Aujourd’hui, Tanguy profitait même de la clémence des éléments et du soleil pour prendre une douche en tenue d’Adam dans le cockpit de son 60 pieds…
Baston pour Team Plastique ?
Le Grand Sud n’a pas encore montré son plus mauvais visage. Le dernier concurrent, Alessandro Di Benedetto, pourrait cependant l’entrevoir dès cette nuit. Le skipper de Team Plastique s’apprête à subir le passage d’une grosse dépression. Des rafales à 50 nœuds sont annoncées et surtout des vagues de 5 à 7 mètres. En restant au nord de cette dépression, le franco-italien devrait éviter le pire. Il doit toutefois se préparer à vivre quelques heures très difficiles.
En bref :
Aujourd’hui, le Live du Vendée Globe, en duplex avec le Nautic, accueillait deux invités de marque : Loïck Peyron et Franck Cammas. Au programme pour le dimanche 9 décembre : Vincent Riou et la championne olympique (Athènes) de planche à voile Faustine Merret.
Samantha Davies et Jérémie Beyou arrivent au port des Sables d’Olonne demain dimanche à 14h30.
Entre le début de la nuit et le petit matin, Macif, Virbac-Paprec 3, Cheminées Poujoulat et Hugo Boss ont franchi péniblement la porte Crozet, dans les petits airs anticycloniques. Les voici à la croisée des chemins avec un Armel Le Cléac’h en nouveau chef de file, déboulant à plus de 16 nœuds en direction de la porte d’Amsterdam. Les écarts se sont resserrés entre ce top 5 qui offre depuis plus d’une semaine une course passionnante, au contact, au milieu de l’océan indien.
Le retour des tontons flingueurs
La régate que se livre le trio de poursuivants baptisé « groupe des tontons flingueurs » par Jean Le Cam lui-même, est tout aussi excitante. Golding (Gamesa), Le Cam (SynerCiel) et Wavre (Mirabaud) se rapprochent de la porte Crozet dans les vents faiblissants, prodigués par le même anticyclone. Mais leur remontée vers cette « marque de parcours » est beaucoup moins poussive que pour leurs prédécesseurs. Résultat, les trois « quinquas » sont en train de refaire leur retard avec 200 milles de gagnés en l’espace de 24 heures.
Si ce n’est les mers croisées, permanentes, les conditions sont plutôt modérées et surtout très irrégulières par 40 degrés sud. Et c’est bien là ce qui unit les solitaires en ce 28e jour de course. Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) et Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) sont accueillis dans l’océan Indien par un anticyclone que devront tôt ou tard négocier Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur). Aujourd’hui, Tanguy profitait même de la clémence des éléments et du soleil pour prendre une douche en tenue d’Adam dans le cockpit de son 60 pieds…
Baston pour Team Plastique ?
Le Grand Sud n’a pas encore montré son plus mauvais visage. Le dernier concurrent, Alessandro Di Benedetto, pourrait cependant l’entrevoir dès cette nuit. Le skipper de Team Plastique s’apprête à subir le passage d’une grosse dépression. Des rafales à 50 nœuds sont annoncées et surtout des vagues de 5 à 7 mètres. En restant au nord de cette dépression, le franco-italien devrait éviter le pire. Il doit toutefois se préparer à vivre quelques heures très difficiles.
En bref :
Aujourd’hui, le Live du Vendée Globe, en duplex avec le Nautic, accueillait deux invités de marque : Loïck Peyron et Franck Cammas. Au programme pour le dimanche 9 décembre : Vincent Riou et la championne olympique (Athènes) de planche à voile Faustine Merret.
Samantha Davies et Jérémie Beyou arrivent au port des Sables d’Olonne demain dimanche à 14h30.
"Je me sens plutôt bien après ces quelques jours relativement faciles. J’ai pu me reposer et prendre le temps de ranger un peu le bateau avant de me préparer à la prochaine étape du voyage, après cette porte, que nous devrions atteindre d’ici une vingtaine d’heures (…). Chaque course est différente, avec des caractéristiques et une philosophie qui lui sont propres. Les conditions météorologiques et la compétition peuvent aussi faire changer beaucoup les choses. En ce qui me concerne, je me sens bien, surtout après ces derniers jours. Je me sens reposé et tout va bien sur le bateau. Les voiles sont en ordre et en bon état, tout fonctionne et c’est très important. Habituellement, à ce moment-ci de la course, il peut y avoir des problèmes techniques sérieux qui pointent le bout de leur nez mais là, moi, je n‘ai rien de sérieux à signaler. Je touche du bois, mais je n’ai pas de problème majeur et j’espère que ça va durer !"
Mike Golding (GBR, Gamesa)
"Je me sens mieux aujourd’hui, on a enfin un peu de vent mais pour aller le chercher, il a fallu aller plus au sud que prévu. C’est très agréable de glisser à 15 ou 16 nœuds. Quand on sera tous alignés pour passer la prochaine porte, les positions seront plus claires, on pourra voir où en est chacun. Bien sûr, j’ai fait des simulations du routage des autres concurrents, ça fait partie du jeu. Mais le vent change tellement souvent que c’est dur d’en tirer des enseignements avant 5 ou 6 heures (…) Les portes des glaces sont un élément supplémentaire à prendre en compte dans le jeu. Mais on ne peut pas prendre la sécurité à la légère, surtout en solitaire. Au niveau de la stratégie, ce n’est pas toujours simple de les intégrer, il faut savoir anticiper et imaginer ce qui va se passer plusieurs jours plus tard."
Armel Le Cléac’h (FRA, Banque Populaire)
"Cet anticyclone est pénible, j’avais des vents de dix nœuds et maintenant c’est encore moins que ça, c’est difficile. Il y a quatre ans, nous n’avions pas passé autant de temps aussi proches les uns des autres, il y avait de gros écarts entre les bateaux dans l’océan Indien. Cette année, après une semaine dans l’océan Indien, il y a toujours des groupes soudés. On se croirait dans l’Atlantique (…). J’aime le grand sud, j’aime les vents soutenus et je me sens à l’aise dans cette zone. C’est là qu’on peut tirer un maximum de son bateau. Et puis c’est un territoire sauvage, je m’y sens bien. Ma situation actuelle est assez frustrante, justement parce que ces fameux vents forts ne sont pas là."
Jean-Pierre Dick (FRA, Virbac Paprec 3)
"On essaie d’attraper des vents plus forts dans le sud car ce qu’on a actuellement ne correspond pas à ce qu’on attendait. On en a un peu mais il est très changeant, c’est trop instable. J’ai vu que Banque Populaire et Virbac sont actuellement plus rapides. Je croise les doigts pour la suite !"
François Gabart (FRA, MACIF)
"J’ai disputé trois éditions du Vendée Globe mais je n’en ai terminé qu’une. Bien sûr on a toujours un œil sur les classements et les infos de la course. Je connais la plupart des concurrents, ainsi que leur parcours. J’ai trois favoris : Armel car il porte les couleurs de Banque Populaire, Jean-Pierre Dick avec qui j’ai gagné la Barcelona World Race et Jean Le Cam qui navigue sur mon ancien bateau."
Loïck Peyron, invité au Live du Vendée Globe
"Je suis la course depuis le départ, c’est très serré. C’est dommage de voir Vincent Riou forcé d’abandonner, il se débrouillait bien, il était dans le bon groupe. Je sais aussi que Jean-Pierre Dick peut frapper un grand coup dans le Sud, il a beaucoup d’expérience. François Gabart est peut-être un bizuth mais il fait tout de même partie des favoris, et il est très bien placé. N’oublions pas qu’il y a plus de bizuths qui ont gagné le Vendée Globe que de récidivistes.
Franck Cammas, invité au Live du Vendée Globe.
Mike Golding (GBR, Gamesa)
"Je me sens mieux aujourd’hui, on a enfin un peu de vent mais pour aller le chercher, il a fallu aller plus au sud que prévu. C’est très agréable de glisser à 15 ou 16 nœuds. Quand on sera tous alignés pour passer la prochaine porte, les positions seront plus claires, on pourra voir où en est chacun. Bien sûr, j’ai fait des simulations du routage des autres concurrents, ça fait partie du jeu. Mais le vent change tellement souvent que c’est dur d’en tirer des enseignements avant 5 ou 6 heures (…) Les portes des glaces sont un élément supplémentaire à prendre en compte dans le jeu. Mais on ne peut pas prendre la sécurité à la légère, surtout en solitaire. Au niveau de la stratégie, ce n’est pas toujours simple de les intégrer, il faut savoir anticiper et imaginer ce qui va se passer plusieurs jours plus tard."
Armel Le Cléac’h (FRA, Banque Populaire)
"Cet anticyclone est pénible, j’avais des vents de dix nœuds et maintenant c’est encore moins que ça, c’est difficile. Il y a quatre ans, nous n’avions pas passé autant de temps aussi proches les uns des autres, il y avait de gros écarts entre les bateaux dans l’océan Indien. Cette année, après une semaine dans l’océan Indien, il y a toujours des groupes soudés. On se croirait dans l’Atlantique (…). J’aime le grand sud, j’aime les vents soutenus et je me sens à l’aise dans cette zone. C’est là qu’on peut tirer un maximum de son bateau. Et puis c’est un territoire sauvage, je m’y sens bien. Ma situation actuelle est assez frustrante, justement parce que ces fameux vents forts ne sont pas là."
Jean-Pierre Dick (FRA, Virbac Paprec 3)
"On essaie d’attraper des vents plus forts dans le sud car ce qu’on a actuellement ne correspond pas à ce qu’on attendait. On en a un peu mais il est très changeant, c’est trop instable. J’ai vu que Banque Populaire et Virbac sont actuellement plus rapides. Je croise les doigts pour la suite !"
François Gabart (FRA, MACIF)
"J’ai disputé trois éditions du Vendée Globe mais je n’en ai terminé qu’une. Bien sûr on a toujours un œil sur les classements et les infos de la course. Je connais la plupart des concurrents, ainsi que leur parcours. J’ai trois favoris : Armel car il porte les couleurs de Banque Populaire, Jean-Pierre Dick avec qui j’ai gagné la Barcelona World Race et Jean Le Cam qui navigue sur mon ancien bateau."
Loïck Peyron, invité au Live du Vendée Globe
"Je suis la course depuis le départ, c’est très serré. C’est dommage de voir Vincent Riou forcé d’abandonner, il se débrouillait bien, il était dans le bon groupe. Je sais aussi que Jean-Pierre Dick peut frapper un grand coup dans le Sud, il a beaucoup d’expérience. François Gabart est peut-être un bizuth mais il fait tout de même partie des favoris, et il est très bien placé. N’oublions pas qu’il y a plus de bizuths qui ont gagné le Vendée Globe que de récidivistes.
Franck Cammas, invité au Live du Vendée Globe.
Classement le 08/12 - 16h00
1 - Armel Le Cléac'h
[ Banque Populaire ]
à 16 357,8 milles de l'arrivée
2 - François Gabart
[ Macif ]
à 11,1 milles du leader
3 - Jean-Pierre Dick
[ Virbac Paprec 3 ]
à 47,1 milles du leader
4 - Bernard Stamm
[ Cheminées Poujoulat ]
à 56,7 milles du leader
5 - Alex Thomson
[ Hugo Boss ]
à 85,1 milles du leader.
1 - Armel Le Cléac'h
[ Banque Populaire ]
à 16 357,8 milles de l'arrivée
2 - François Gabart
[ Macif ]
à 11,1 milles du leader
3 - Jean-Pierre Dick
[ Virbac Paprec 3 ]
à 47,1 milles du leader
4 - Bernard Stamm
[ Cheminées Poujoulat ]
à 56,7 milles du leader
5 - Alex Thomson
[ Hugo Boss ]
à 85,1 milles du leader.
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