Les Sables d'Olonne Info

Mercredi 6 novembre, Jean-François Copé, président de l'UMP (Union pour un Mouvement Populaire), a fait salle comble au Havre d'Olonne à Olonne-sur-Mer à l'occasion de la grande réunion publique. A ses côtés, Bruno Retailleau, président du Conseil Général et Sénateur de la Vendée et Yannick Moreau, député-maire d'Olonne-sur-Mer. Ils ont été fortement acclamés par une foule dense venue des quatre coins de la Vendée. Pour ce grand parti politique de droite, c'était le moment de faire le point sur l'actualité et de redonner de l'espoir aux Français.

"...Si nous voulons reconquérir la confiance des Français en 2017, nous devrons reconquérir les communes et les villes lors des élections municipales dans six mois... Nous devrons remporter les élections Européennes et changer l'Europe... Nous devrons faire basculer le Sénat en 2014. Nous devrons reconquérir les départements et les régions que les socialistes ont ensevelis sous l'impôt...", déclare Yannick Moreau, député-maire d'Olonne-sur-Mer.

Il y a 16 mois lors des élections législatives, les Olonnais m'ont accordé une large confiance (77%) et je veux être fidèle à mon engagement pris devant eux d'être député et maire d'Olonne. En dépit de très nombreuses et insistantes sollicitations, je ne serai donc pas candidat aux prochaines élections municipales aux Sables d'Olonne. Mon coeur est olonnais et mon ambition (désormais partagée et soutenue par une très large majorité de candidats de la droite et du centre) est de tourner notre agglomération vers l'avenir, de faire de cette ville de 45 000 habitants aujourd'hui divisée en 3 communes et 5 collectivités la ville la plus dynamique de Vendée. Le moment venu, j'annoncerai ma candidature aux Olonnais et mettrai toute mon énergie à leur service, au coeur d'une agglomération plus unie et plus forte pour préparer l'avenir.

Le Front National sera présent aux municipales de mars 2014 en Vendée avec Brigitte Neveux (secrétaire départementale de la Vendée) à La Roche-sur-Yon, Patricia Laroche (gérante d'un commerce à Olonne-sur-Mer) à Talmont-Saint-Hilaire et José Feray (retraité, ancien artisan) à Angles.
Louis Aliot, vice-président national du FN, en visite au repas du Front vendéen d’Aubigny ce samedi, a précisé qu’il s’agissait « d’un enjeu national ».

A la Roche-sur-Yon, la présence du Front National est une première. "L'objectif est d'être au 2ème tour et d'avoir des élus au Conseil Municipal" souligne Brigitte Neveux. "On a beaucoup progressé en Vendée. Aux dernières élections, notamment aux législatives, on a multiplié par 4, voir par 5 les résultats par rapport à 2007. A Talmont ainsi qu'à Angles, on fait de très bons scores."
Le Front National n'a pas encore monté de liste aux Sables d'Olonne. "Le fait de me présenter n'est pas exclut", annonce Danièle Vouzelleau, la déléguée sablaise. "Ce n’est pas l’envie qui nous manque mais il y a déjà trois listes de droite. Je suis d’ailleurs sollicitée par deux d’entre elles."

"Les Français vont pouvoir voir l'honnêteté de leurs élus locaux puisque manifestement ils rejettent, a priori, toute alliance possible avec nous", indique Louis Aliot. "Aujourd'hui, l'impact de Marine Le Pen dans l'opinion est suffisamment important pour voir les dégâts que ça provoque dans les forces politiques anciennes et traditionnelles que ce soit l'UMP ou le Parti Socialiste dans les élections partielles qui ont eu lieu. Puisqu'on se rend compte que quand il y a un second tour, les électeurs du 1er, même socialiste, se reportent sur un candidat assez facilement du Front National. C'est une nouveauté. Je pense que ça aura des conséquences pour ces élections municipales, une conséquence directe, parce que nous souhaitons devenir le 1er parti lors des élections européennes à venir. Cette région qui a toujours été très difficile pour nous sera regardée de très près. Pour les cantonales et les régionales je pense que ce sera le grand retour des élus du Front National dans le grand Ouest de la France."

Elles devraient faire l'objet d'une communication du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, en Conseil des ministres, à la fin septembre, a-t-on appris jeudi auprès du ministère.Il s'agira du premier scrutin intermédiaire depuis l'élection à l'Elysée de François Hollande, en mai 2012. Il constituera à cet égard un premier test national pour la majorité comme pour toutes les grandes forces politiques.