Cette année, Denis Horeau, 61 ans, est à nouveau directeur de course du Vendée Globe. Il a déjà tenu ce même poste aux Editions 1989, 2004 et 2008.
Pour Denis rien n'est fait au hasard, ce Vendée Globe 2012 se pose comme une édition équilibrée et harmonieuse. 20 est le chiffre idéal, pour gérer la flotte, pour la visibilité des sponsors, pour les coureurs, pour le public. Ce Vendée Globe arrive à l’âge de raison, il sera bien plus équilibrée que la précédente édition. Pour lui, le plateau est beaucoup plus homogène qu’il ne l’était en 2008 : il y a une quinzaine de coureurs de haut niveau et cinq autres peuvent prétendre réaliser un beau Vendée Globe.
Les vingt skippers inscrits devront faire le tour du monde en solitaire, sans assistance et sans escale et parcourir 24 048 milles nautiques en 76 jours. Bien évidemment, Denis rappelle que c'est de la théorie puisqu'en 2004, Vincent Riou avait bouclé le tour du monde en 87 jours et en 2008, 93 jours par Michel Desjoyeaux. Peu après le départ, Michel Desjoyeaux, alors en tête de la course, doit rebrousser chemin jusqu’au Sables-d’Olonne pour réparer son bateau victime de problèmes électriques et de fuite sur le ballast.
Le sport et l’aventure restent les deux socles pour la plus mythique des courses à la voile. C'est une course de très haut niveau et une aventure, intérieure et personnelle, d’une très grande qualité, d’une haute intensité.