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Après presque trois semaines de mer alors que le rythme s'accélère franchement en tête de flotte, Bertrand de Broc connaît les premiers effets d'une bulle anticyclonique, qui le freine dans sa progression vers la première porte des glaces et le cap Bonne Espérance. Si les leaders menacent de profiter de ce passage très symbolique pour s'échapper, il s'efforce, avec l'humilité qui le caractérise, de sortir son sillage du jeu face à ses concurrents les plus proches. En approche des Quarantièmes, et à quelques jours de faire son entrée au pays des latitudes plus hostiles, le skipper de Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets peut compter sur son expérience pour tirer le meilleur de son monocoque dans la course de très longue haleine qui s’intensifie…
La course :
"Tout va bien, même si à présent je suis au près ! Il y a une bulle anticyclonique qui arrive par derrière, et qui nous rattrape. Même Bubi Sanso, qui a vraiment bien marché, et fait tourner sa machine à fond, risque d'être freiné. Compte tenu des écarts avec la tête de flotte, on ne navigue plus dans le même système météo, on ne dispute plus tout à fait la même course. Ce genre de situation est inévitable, même si ce n'est pas très plaisant, et qu'en ce moment on a forcément l'impression de subir un peu. Mais la régate bat son plein avec mes voisins les plus proches, et cela permet de rester dans le match. Chaque jour qui passe, j'apprends beaucoup sur la manière de faire marcher le bateau. Avant le départ, je n'avais navigué que trois semaines, tandis que Cali (Arnaud Boissières, ndlr) a le sien depuis trois ans, ça me motive dans ma chasse aux milles. Et surtout, il faut savoir apprécier la chance qu'on a, garder du plaisir et l'envie de faire la différence sur la distance."
Le bateau en approche des Quarantièmes :
"Par 28° Sud, il fait 12-14° environ. Mais la nuit prochaine, je vais plonger sud pour attraper le front qui arrive par l'ouest. Je pense que la transition vers les Quarantièmes va alors plus se ressentir… Le bateau est en configuration pour quatre semaines de navigation dans les mers australes. Il est en très bon état d'après le check up que j'ai pu faire ces derniers jours, même s'il y a toujours un peu de bricole quotidienne pour l'entretenir, comme des petits travaux sur des bouts, ou l'hydrogénérateur."
La vie à bord après 20 jours de mer :
"Cela fait presque trois semaines que nous sommes en mer, c'est grosso modo comme une transat en Figaro. Il faut juste se dire qu'on a quatre fois ça à faire, imaginer des étapes sans escale : dans trois semaines on sera en Nouvelle-Zélande, par exemple. La notion de temps est forcément bouleversée. Même si cela peut paraître long, il y a toujours quelque chose à faire. Depuis le départ, j'ai écouté un seul morceau de musique, et je n'ai pas bouquiné une ligne. Par rapport à mes anciens Vendée Globe (1992 et 1996, ndlr), on est beaucoup plus sollicité à bord des bateaux, qui sont plus rapides, mais beaucoup plus exigeants. On peut gagner un noeud et demi ou deux, soit une cinquantaine de milles en 24 heures, rien qu'en peaufinant les réglages. Bref, il faut être dessus. En revanche, je fais beaucoup de photos, j'en ai déjà emmagasinées plus de 700, cela devrait pouvoir faire plaisir à tous les souscripteurs qui me suivent, et ont cru en cette aventure."
L'environnement aux abords du Grand Sud :
"Les eaux de l'Atlantique entre le Brésil et le cap Bonne Espérance, ne sont vraiment pas très fréquentées. Je n'ai pas vu un seul dauphin, ni autre mammifère marin depuis le Cap Vert, juste quelques oiseaux. Hier j'ai vu un cargo sur l'AIS… J'attends les albatros qui m'indiqueront que je suis arrivé dans le Grand Sud, mais je sens déjà que je rentre plus en mode solitaire, et cela me va bien… "
La course :
"Tout va bien, même si à présent je suis au près ! Il y a une bulle anticyclonique qui arrive par derrière, et qui nous rattrape. Même Bubi Sanso, qui a vraiment bien marché, et fait tourner sa machine à fond, risque d'être freiné. Compte tenu des écarts avec la tête de flotte, on ne navigue plus dans le même système météo, on ne dispute plus tout à fait la même course. Ce genre de situation est inévitable, même si ce n'est pas très plaisant, et qu'en ce moment on a forcément l'impression de subir un peu. Mais la régate bat son plein avec mes voisins les plus proches, et cela permet de rester dans le match. Chaque jour qui passe, j'apprends beaucoup sur la manière de faire marcher le bateau. Avant le départ, je n'avais navigué que trois semaines, tandis que Cali (Arnaud Boissières, ndlr) a le sien depuis trois ans, ça me motive dans ma chasse aux milles. Et surtout, il faut savoir apprécier la chance qu'on a, garder du plaisir et l'envie de faire la différence sur la distance."
Le bateau en approche des Quarantièmes :
"Par 28° Sud, il fait 12-14° environ. Mais la nuit prochaine, je vais plonger sud pour attraper le front qui arrive par l'ouest. Je pense que la transition vers les Quarantièmes va alors plus se ressentir… Le bateau est en configuration pour quatre semaines de navigation dans les mers australes. Il est en très bon état d'après le check up que j'ai pu faire ces derniers jours, même s'il y a toujours un peu de bricole quotidienne pour l'entretenir, comme des petits travaux sur des bouts, ou l'hydrogénérateur."
La vie à bord après 20 jours de mer :
"Cela fait presque trois semaines que nous sommes en mer, c'est grosso modo comme une transat en Figaro. Il faut juste se dire qu'on a quatre fois ça à faire, imaginer des étapes sans escale : dans trois semaines on sera en Nouvelle-Zélande, par exemple. La notion de temps est forcément bouleversée. Même si cela peut paraître long, il y a toujours quelque chose à faire. Depuis le départ, j'ai écouté un seul morceau de musique, et je n'ai pas bouquiné une ligne. Par rapport à mes anciens Vendée Globe (1992 et 1996, ndlr), on est beaucoup plus sollicité à bord des bateaux, qui sont plus rapides, mais beaucoup plus exigeants. On peut gagner un noeud et demi ou deux, soit une cinquantaine de milles en 24 heures, rien qu'en peaufinant les réglages. Bref, il faut être dessus. En revanche, je fais beaucoup de photos, j'en ai déjà emmagasinées plus de 700, cela devrait pouvoir faire plaisir à tous les souscripteurs qui me suivent, et ont cru en cette aventure."
L'environnement aux abords du Grand Sud :
"Les eaux de l'Atlantique entre le Brésil et le cap Bonne Espérance, ne sont vraiment pas très fréquentées. Je n'ai pas vu un seul dauphin, ni autre mammifère marin depuis le Cap Vert, juste quelques oiseaux. Hier j'ai vu un cargo sur l'AIS… J'attends les albatros qui m'indiqueront que je suis arrivé dans le Grand Sud, mais je sens déjà que je rentre plus en mode solitaire, et cela me va bien… "
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