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Avec le franchissement de la longitude du cap des aiguilles, Bertrand de Broc entrera de plain pied dans l’océan Indien. Mais les océans ne sont plus ce qu’ils étaient. Au lieu des grandes cavalcades à la limite de la rupture, les solitaires ont droit pour l’instant à des rafales de beau temps et une brise de demoiselle. Pas vraiment les conditions idéales pour refaire son retard.
En approche de la porte des Aiguilles, Bertrand de Broc ronge un peu son frein. Calé derrière Arnaud Boissières et Javier Sanso, le skipper de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets aimerait bien réduire la distance qui le sépare du duo qui le précède. 300 milles derrière, c’est difficile de ressentir l’aiguillon de la régate au contact. « Je sais bien qu’avec le retard que j’ai pris dès le départ, il est illusoire de se battre pour la gagne, mais j’aimerais bien arriver à recoller au petit groupe qui me précède… C’est quand même plus motivant que de naviguer seul dans son coin. »
La frustration est d’autant plus élevée que les contraintes du parcours ne laissent pas beaucoup d’alternatives avec le franchissement des portes de Crozet et d’Amsterdam. Par rapport aux premiers Vendée Globe de Bertrand en 1992 et 1996, la donne a radicalement changé. La part de l’aventure s’est réduite au profit d’une technicité de plus en plus importante et d’une composante sportive encore plus affirmée. Le skipper de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets s’adapte donc à cette nouvelle manière de naviguer. Le rythme est devenu plus nerveux, plus décousu.
Acclimatation nécessaire
Bertrand de Broc s’efforce donc de faire avec cette autre manière de naviguer. Sans pour autant que le navigateur en perde son sens de l’humour, comme en témoigne la photo envoyée du bord à l’occasion de l’ouverture du Nautic à Paris. Harnaché de pied en cap, Bertrand aurait pu faire un excellent top modèle pour les produits d’accastillage derniers cris. Pour le reste, la vie à bord s’organise au rythme des mers du Sud : navigation, repas, sommeil réparateur et bricolage constituent l’essentiel de la vie du navigateur qui la ponctue de nombreuses photographies. Cette routine est parfois brisée par un incident de mer, comme hier quand le navigateur a vu son grand gennaker passer à l’eau. Au final, plus de deux heures d’efforts ont été nécessaires pour ramener la voile à bord… A près une telle débauche d’énergie, une sieste de plusieurs heures s’est avérée nécessaire… Au programme du jour, le ferlage de la voile qui, pour l’heure, est encore en vrac dans la soute avant.
Verbatim :
« La navigation dans les portes impose une stratégie à courte échéance qui a tendance à protéger les hommes de tête. Je comprends bien les impératifs de sécurité, mais le Vendée Globe y a perdu une partie de son charme. On a le sentiment, d’être très encadré. C’est sûrement l’époque qui veut çà. J’espère qu’on aura un peu de latitude de mouvement dans l’océan Pacifique… »
La frustration est d’autant plus élevée que les contraintes du parcours ne laissent pas beaucoup d’alternatives avec le franchissement des portes de Crozet et d’Amsterdam. Par rapport aux premiers Vendée Globe de Bertrand en 1992 et 1996, la donne a radicalement changé. La part de l’aventure s’est réduite au profit d’une technicité de plus en plus importante et d’une composante sportive encore plus affirmée. Le skipper de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets s’adapte donc à cette nouvelle manière de naviguer. Le rythme est devenu plus nerveux, plus décousu.
Acclimatation nécessaire
Bertrand de Broc s’efforce donc de faire avec cette autre manière de naviguer. Sans pour autant que le navigateur en perde son sens de l’humour, comme en témoigne la photo envoyée du bord à l’occasion de l’ouverture du Nautic à Paris. Harnaché de pied en cap, Bertrand aurait pu faire un excellent top modèle pour les produits d’accastillage derniers cris. Pour le reste, la vie à bord s’organise au rythme des mers du Sud : navigation, repas, sommeil réparateur et bricolage constituent l’essentiel de la vie du navigateur qui la ponctue de nombreuses photographies. Cette routine est parfois brisée par un incident de mer, comme hier quand le navigateur a vu son grand gennaker passer à l’eau. Au final, plus de deux heures d’efforts ont été nécessaires pour ramener la voile à bord… A près une telle débauche d’énergie, une sieste de plusieurs heures s’est avérée nécessaire… Au programme du jour, le ferlage de la voile qui, pour l’heure, est encore en vrac dans la soute avant.
Verbatim :
« La navigation dans les portes impose une stratégie à courte échéance qui a tendance à protéger les hommes de tête. Je comprends bien les impératifs de sécurité, mais le Vendée Globe y a perdu une partie de son charme. On a le sentiment, d’être très encadré. C’est sûrement l’époque qui veut çà. J’espère qu’on aura un peu de latitude de mouvement dans l’océan Pacifique… »
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