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C'est parti pour la route des Princes, à peine le vendée Globe terminé, Jean-Pierre Dick et son équipage s'élanceront sur cette course autour de l'Europe. Une course à la voile réservée aux multicoques dès 50 pieds et sans limite de taille. Le départ sera donné en Méditerranée de Valence en Espagne le dimanche 9 juin. 3 grandes étapes attendent les participants : LISBONNE (Portugal), DUN LAOGHAIRE–DUBLIN (Irlande) et PLYMOUTH (Angleterre). L'arrivée sera organisée en juin 2013 en Baie de Morlaix. La remise des prix finale de la course aura lieu le dimanche 30 Juin au soir. Les remises de prix des courses Offshore auront lieu à l’issue de chaque épreuve dans les villes étapes.
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Les Sables d'Olonne Info
Pendant le traditionnel défilé du 1er mai à Paris, Marine Lepen répond aux questions d'une journaliste travaillant pour I-Télé. En ce jour, la présidente du Front Nationale porte un message d'espérance à tous ceux qui veulent bien l'entendre...
Abricadabroc, association interlocutrice privilégiée des créateurs et artisans de la région, a mis sur pied au fil des années des rendez-vous aux formes variées...
Depuis 2006, l'association organise « les Marchés Mobiles », petits marchés itinérants mensuels le temps d’un week-end chez des particuliers ou dans quelques lieux publics. Mais aussi depuis 2009, elle organise deux à trois fois par an « les Arrière-Boutiques », expositions éphémères dans des galeries. En 2009, elle a également mis sur pied « le Marché du Vendredi », marché hebdomadaire qui se déroule au printemps dans le centre-ville de Nantes. Enfin en 2011, elle a créé un nouveau rendez-vous avec « Hors Série », un marché réunissant une trentaine de créateurs et artisans sur une place publique, rendez-vous devenu biannuel à Nantes.
Cette année, "Un marché Mobile" prendra place dans le jardin de M. et Mme Gibouleau, rue du Petit Paris au Château d'Olonne les 11 et 12 mai.
Ce sont les Marchés Mobiles qui amènent Abricadabroc au Château d'Olonne pour la cinquième année consécutive et toujours dans le jardin d'un particulier.
"Le cadre verdoyant et fleuri du 112 rue du Petit Paris est un cadre idéal pour ces rendez-vous dont l'intérêt est de susciter des rencontres dans une ambiance conviviale avec des artisans et créateurs" confie Sandrine Gibouleau.
C'est aussi un retour au source pour Sandrine Gibouleau qui anime l'association Abricadabroc depuis sa création, en 2006, puisque ce sont ses parents qui se feront encore une joie cette année d'ouvrir leurs portes aux talents de dix créatrices dont la plupart viendront pour la première fois.
"Cette année le bijou sera à l'honneur puisque six exposantes en présenteront et chacune dans sa technique : céramique, papier, cuir, bois, matières recyclées, bronze, le tout pour hommes et femmes.
Il y aura également des créations d'objets en céramique, des peintures et de la photographie, des vêtements pour enfant, des sacs et petits accessoires et des objets déco tels que des lampes ou sculptures de jardin.
A noter que cette année Abricadabroc se fera un plaisir d'accueillir la peintre Julie Susset, originaire des Sables d'Olonne, elle est revenue y habiter il y a quelques mois après une dizaine d'années passées à Paris." précise Sandrine. "Après le Marché Mobile au Château d'Olonne, Abricadabroc donnera rendez-vous aux Nantais en juin pour une nouvelle édition de Hors Série et pour une journée spéciale en collaboration avec les commerçants d'une petite rue du centre-ville, puis se rendra à nouveau à la Roche Bernard pour la dernière édition des Marchés Mobiles avant la pause estivale."
Chez M. et Mme Gibouleau, 112, rue du Petit Paris, Le Château d'Olonne les 11 et 12 mai.
Samedi de 14h à 19h30 et dimanche : 11h à 19h.
Contact : Sandrine Gibouleau au 06 18 18 47 01 ou abricadabroc@numericable.fr
Les artistes et créateurs :
- Papi Lili bijoux en papier recyclé,
- Une fille à frange sacs et accessoires,
- Sardine bijoux, coussins, lampes,
- Georgina Moebs objets et bijoux en céramique,
- Macapi bijoux et accessoires recylés,
- Miki Madlen créations textiles enfant,
- Gwënolaha peintures, photo et dérivés,
- Sailor et Irma bijoux fantaisie,
- Atelier Peaux et Chic bijoux et accessoires en cuir,
- Julie Susset peintures.
Cette année, "Un marché Mobile" prendra place dans le jardin de M. et Mme Gibouleau, rue du Petit Paris au Château d'Olonne les 11 et 12 mai.
Ce sont les Marchés Mobiles qui amènent Abricadabroc au Château d'Olonne pour la cinquième année consécutive et toujours dans le jardin d'un particulier.
"Le cadre verdoyant et fleuri du 112 rue du Petit Paris est un cadre idéal pour ces rendez-vous dont l'intérêt est de susciter des rencontres dans une ambiance conviviale avec des artisans et créateurs" confie Sandrine Gibouleau.
C'est aussi un retour au source pour Sandrine Gibouleau qui anime l'association Abricadabroc depuis sa création, en 2006, puisque ce sont ses parents qui se feront encore une joie cette année d'ouvrir leurs portes aux talents de dix créatrices dont la plupart viendront pour la première fois.
"Cette année le bijou sera à l'honneur puisque six exposantes en présenteront et chacune dans sa technique : céramique, papier, cuir, bois, matières recyclées, bronze, le tout pour hommes et femmes.
Il y aura également des créations d'objets en céramique, des peintures et de la photographie, des vêtements pour enfant, des sacs et petits accessoires et des objets déco tels que des lampes ou sculptures de jardin.
A noter que cette année Abricadabroc se fera un plaisir d'accueillir la peintre Julie Susset, originaire des Sables d'Olonne, elle est revenue y habiter il y a quelques mois après une dizaine d'années passées à Paris." précise Sandrine. "Après le Marché Mobile au Château d'Olonne, Abricadabroc donnera rendez-vous aux Nantais en juin pour une nouvelle édition de Hors Série et pour une journée spéciale en collaboration avec les commerçants d'une petite rue du centre-ville, puis se rendra à nouveau à la Roche Bernard pour la dernière édition des Marchés Mobiles avant la pause estivale."
Chez M. et Mme Gibouleau, 112, rue du Petit Paris, Le Château d'Olonne les 11 et 12 mai.
Samedi de 14h à 19h30 et dimanche : 11h à 19h.
Contact : Sandrine Gibouleau au 06 18 18 47 01 ou abricadabroc@numericable.fr
Les artistes et créateurs :
- Papi Lili bijoux en papier recyclé,
- Une fille à frange sacs et accessoires,
- Sardine bijoux, coussins, lampes,
- Georgina Moebs objets et bijoux en céramique,
- Macapi bijoux et accessoires recylés,
- Miki Madlen créations textiles enfant,
- Gwënolaha peintures, photo et dérivés,
- Sailor et Irma bijoux fantaisie,
- Atelier Peaux et Chic bijoux et accessoires en cuir,
- Julie Susset peintures.
L’historien Paul Estrade, professeur émérite de l’université de Paris VIII à Saint-Denis, a sorti de l’oubli, le parcours d'un homme politique français de la IIIe République Française : Severiano de Heredia.
"Severiano de Heredia est né en novembre 1836 à La Havane (Cuba) dans une famille de "mulâtres libres". Il arrive à Paris en 1845, en compagnie de sa mère adoptive, Madeleine Godefroy, épouse française de son "parrain" Ignacio Heredia y Campuzano, dont tout semble indiquer qu’il est en fait son père biologique. Le jeune Severiano termine brillamment ses études de rhétorique dans l’institution qui s’appelle alors le Collège Louis-le-Grand. Nous sommes en 1855.
Rentier depuis le décès de son oncle, en 1848, qui l’a laissé à l’abri du besoin, Severiano de Heredia entame une carrière de poète et de critique littéraire, avec un certain dilettantisme, et investit ses revenus dans l’immobilier. Il se marie en novembre 1868. Deux ans plus tard, il obtient la nationalité française. L’homme est ambitieux. Il se déclare républicain, et partisan de "la décentralisation départementale et communale, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, et l’instruction universelle".
En avril 1873, il est élu au Conseil municipal de Paris pour le quartier des Ternes, dans le camp de la majorité républicaine radicale. C’est le seul "homme de couleur" au Conseil. En 1879, après six ans de mandat, c’est la consécration. Severiano de Heredia devient, à 42 ans, président du Conseil municipal de Paris. Soit l’équivalent du maire de Paris aujourd’hui. Il le demeurera pendant six mois, comme c’était l’usage à l’époque selon un système de rotation, sophistiqué.
Dans sa biographie, Paul Estrade note que la participation du député aux travaux parlementaires "a été prolixe et sans éclipses", en particulier sur les questions économiques et sociales ainsi que sur les questions budgétaires et municipales. Pendant une courte période, de mai à décembre 1887, Severiano de Heredia sera également ministre des Travaux publics dans le cabinet de Maurice Rouvier. De retour sur les bancs de l’Assemblée, il terminera son mandat en novembre 1889.
Pour autant, cette brillante carrière ne fut pas de toute tranquilité. Les préjugés racistes se réveillèrent particulièrement lorsque Severiano de Heredia fut nommé ministre. On lui reprochait moins son action gouvernementale que sa couleur, et il fut affublé de qualificatifs tels que "le nègre du ministère", "nègre roublard aux grosses lippes", "ministre chocolat", et autres joyeusetés. Ce métis appelé aux plus hautes fonctions de l’administration, dérangeait et ce fut tout à son mérite d’avoir superbement ignoré ces quolibets, ouvrant la voie à d’autres grands serviteurs de l’Etat "de couleur", comme Félix Eboué ou Gaston Monnerville, entre autres. Décédé en février 1901, Severiano de Heredia repose au cimetière parisien des Batignolles."
Paul Estrade, « Severiano de Heredia. Ce mulâtre cubain que Paris fit « maire », et la République, ministre ».
Editions Les Indes savantes, juillet 2011, 162 pages, 21 euros.
"Severiano de Heredia est né en novembre 1836 à La Havane (Cuba) dans une famille de "mulâtres libres". Il arrive à Paris en 1845, en compagnie de sa mère adoptive, Madeleine Godefroy, épouse française de son "parrain" Ignacio Heredia y Campuzano, dont tout semble indiquer qu’il est en fait son père biologique. Le jeune Severiano termine brillamment ses études de rhétorique dans l’institution qui s’appelle alors le Collège Louis-le-Grand. Nous sommes en 1855.
Rentier depuis le décès de son oncle, en 1848, qui l’a laissé à l’abri du besoin, Severiano de Heredia entame une carrière de poète et de critique littéraire, avec un certain dilettantisme, et investit ses revenus dans l’immobilier. Il se marie en novembre 1868. Deux ans plus tard, il obtient la nationalité française. L’homme est ambitieux. Il se déclare républicain, et partisan de "la décentralisation départementale et communale, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, et l’instruction universelle".
En avril 1873, il est élu au Conseil municipal de Paris pour le quartier des Ternes, dans le camp de la majorité républicaine radicale. C’est le seul "homme de couleur" au Conseil. En 1879, après six ans de mandat, c’est la consécration. Severiano de Heredia devient, à 42 ans, président du Conseil municipal de Paris. Soit l’équivalent du maire de Paris aujourd’hui. Il le demeurera pendant six mois, comme c’était l’usage à l’époque selon un système de rotation, sophistiqué.
Dans sa biographie, Paul Estrade note que la participation du député aux travaux parlementaires "a été prolixe et sans éclipses", en particulier sur les questions économiques et sociales ainsi que sur les questions budgétaires et municipales. Pendant une courte période, de mai à décembre 1887, Severiano de Heredia sera également ministre des Travaux publics dans le cabinet de Maurice Rouvier. De retour sur les bancs de l’Assemblée, il terminera son mandat en novembre 1889.
Pour autant, cette brillante carrière ne fut pas de toute tranquilité. Les préjugés racistes se réveillèrent particulièrement lorsque Severiano de Heredia fut nommé ministre. On lui reprochait moins son action gouvernementale que sa couleur, et il fut affublé de qualificatifs tels que "le nègre du ministère", "nègre roublard aux grosses lippes", "ministre chocolat", et autres joyeusetés. Ce métis appelé aux plus hautes fonctions de l’administration, dérangeait et ce fut tout à son mérite d’avoir superbement ignoré ces quolibets, ouvrant la voie à d’autres grands serviteurs de l’Etat "de couleur", comme Félix Eboué ou Gaston Monnerville, entre autres. Décédé en février 1901, Severiano de Heredia repose au cimetière parisien des Batignolles."
Paul Estrade, « Severiano de Heredia. Ce mulâtre cubain que Paris fit « maire », et la République, ministre ».
Editions Les Indes savantes, juillet 2011, 162 pages, 21 euros.
La signalisation de la rue Barré et la déviation de circulation est à la charge de l'entreprise Balineau Batiment. Cette dernière prévient les commerces pour qu'ils puissent organiser leurs livraisons.
Selon ARRETE, ARTICLE 1 : Le Mardi 7 Mai 2013, de 8hOO à 15hOO, l'entreprise BALINEAU BATIMENT sera autorisée à interdire la circulation des véhicules ainsi que la piste cyclable, Promenade Amiral Lafargue pour la partie comprise entre la rue du Boulet Rouge et la rue Travot, afin d'effectuer le démontage de la grue.
Une signalisation appropriée indiquera l'emprise des travaux et l'interdiction de circulation. Elle sera mise en place 7 jours avant la date de début des travaux par le pétitionnaire qui en aura la responsabilité et la surveillance constante.
L'entreprise doit fermer la promenade dès la rue du Boulet Rouge. Les livraisons des commerces ne pourront pas s'effectuer entre 8h et 15h le mardi 7 mai. Les commerçants sont invités à anticiper et effectuer leurs livraisons en dehors de cette période.
Une signalisation appropriée indiquera l'emprise des travaux et l'interdiction de circulation. Elle sera mise en place 7 jours avant la date de début des travaux par le pétitionnaire qui en aura la responsabilité et la surveillance constante.
L'entreprise doit fermer la promenade dès la rue du Boulet Rouge. Les livraisons des commerces ne pourront pas s'effectuer entre 8h et 15h le mardi 7 mai. Les commerçants sont invités à anticiper et effectuer leurs livraisons en dehors de cette période.
En 2013, l'Office français de la Fondation pour l'Education à l'Environnement en Europe attribue à 92 Ports de Plaisance le label Pavillon Bleu, symbole de la qualité environnementale des territoires, dont : le PORT DE PLAISANCE DE BOURGENAY à Talmont Saint Hilaire (85), seul Port de Plaisance labellisé en Pays de la Loire.
Ce label récompense les efforts réalisés par les collectivités locales ou les gestionnaires de port de plaisance en matière de protection de l'environnement. Il est attribué en partenariat avec Eco-Emballages, partenaire historique qui se mobilise pour sensibiliser au geste de tri dans les sites touristiques. La présence d'un dispositif de collecte efficace fait parti des critères impératifs d'obtention du label, de même que la sensibilisation au tri.
"Il s'agit de rendre possible le tri pour le consommateur sur son lieu de vacances, sur les plages et sur les ports en installant un dispositif de tri accessible", explique Catherine Le Pober, responsable régionale ouest Eco-Emballages.
Ce label récompense les efforts réalisés par les collectivités locales ou les gestionnaires de port de plaisance en matière de protection de l'environnement. Il est attribué en partenariat avec Eco-Emballages, partenaire historique qui se mobilise pour sensibiliser au geste de tri dans les sites touristiques. La présence d'un dispositif de collecte efficace fait parti des critères impératifs d'obtention du label, de même que la sensibilisation au tri.
"Il s'agit de rendre possible le tri pour le consommateur sur son lieu de vacances, sur les plages et sur les ports en installant un dispositif de tri accessible", explique Catherine Le Pober, responsable régionale ouest Eco-Emballages.
Après de longues semaines de mobilisation, la Fédération Nationale des Producteurs de Lait (FNPL) voit enfin ses revendications écoutées...
Après avoir rencontré tous les acteurs de la filière du lait, le médiateur vient de formuler ses propositions concernant le prix du lait payé aux producteurs :
Stéphane LE FOLL, Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, a confié au Médiateur des relations commerciales une mission de bons offices concernant le prix d’achat du lait de vache aux producteurs, qui est depuis le début de l’année 2013 inférieur au prix du lait constaté sur le marché et ne permet plus aux producteurs de couvrir leurs charges.
Celui-ci lors d’un point d’étape le 18 avril a estimé possible et souhaitable d’augmenter d’au moins 25 euros les milles litres le prix du lait payé aux producteurs pour la totalité du lait livré en 2013 et préconisé que cette hausse soit effective dès le mois d’avril.
A cette occasion, le Premier ministre et le Ministre ont soutenu cette proposition et demandé au Médiateur de finaliser avec l’ensemble des entreprises concernées ses propositions avant la fin de cette semaine.
Le Médiateur a depuis rencontré l’ensemble des acteurs de la filière laitière : l’organisation professionnelle des producteurs, les principaux industriels transformateurs et les enseignes de la grande distribution, qui se sont accordés sur la nécessité de prendre des mesures d’urgence exceptionnelles pour assurer la pérennité de la filière.
Il a conduit sa mission autour des deux principes d’une revalorisation rapide du prix payé au producteur et d’un partage équitable de l’effort financier correspondant entre les transformateurs et la distribution. Il considère qu’un consensus peut être obtenu sans délai sur le dispositif qu’il retient.
Ce dispositif se fonde sur une hausse technique au 1er juin 2013 acceptée par la grande distribution, qui vise à prendre en compte la hausse du prix de la matière première lait.
Cette hausse est indépendante des négociations commerciales entre chaque enseigne et ses fournisseurs, qui ne sont pas remises en cause par les parties.
La hausse technique porte sur 3 centimes par litre de lait pour le lait de consommation et sur 2 centimes par litre de lait incorporé dans les produits transformés. Un expert technique indépendant est chargé de déterminer pour cette hausse technique les coefficients de transformation du lait pour chaque grande catégorie de produits laitiers transformés.
Cette hausse technique s’appliquera jusqu’au 31 décembre 2013 et figurera sur les factures sous forme d’une mention en pied de facture.
En contrepartie, les industriels transformateurs, entreprises privées ou coopératives, se sont engagés à payer aux producteurs de lait des prix d’achat leur garantissant une hausse de 25 euros par 1000 litres en moyenne annuelle sur la totalité de l’année 2013, avec un relèvement immédiat de même ampleur pour le lait collecté à compter d’avril.
Le Médiateur invite l’ensemble des acteurs de la filière à confirmer leur adhésion au dispositif dans les plus brefs délais, afin que la revalorisation du prix du lait payé aux producteurs soit effective dans les premiers jours de mai.
Stéphane LE FOLL, Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, a confié au Médiateur des relations commerciales une mission de bons offices concernant le prix d’achat du lait de vache aux producteurs, qui est depuis le début de l’année 2013 inférieur au prix du lait constaté sur le marché et ne permet plus aux producteurs de couvrir leurs charges.
Celui-ci lors d’un point d’étape le 18 avril a estimé possible et souhaitable d’augmenter d’au moins 25 euros les milles litres le prix du lait payé aux producteurs pour la totalité du lait livré en 2013 et préconisé que cette hausse soit effective dès le mois d’avril.
A cette occasion, le Premier ministre et le Ministre ont soutenu cette proposition et demandé au Médiateur de finaliser avec l’ensemble des entreprises concernées ses propositions avant la fin de cette semaine.
Le Médiateur a depuis rencontré l’ensemble des acteurs de la filière laitière : l’organisation professionnelle des producteurs, les principaux industriels transformateurs et les enseignes de la grande distribution, qui se sont accordés sur la nécessité de prendre des mesures d’urgence exceptionnelles pour assurer la pérennité de la filière.
Il a conduit sa mission autour des deux principes d’une revalorisation rapide du prix payé au producteur et d’un partage équitable de l’effort financier correspondant entre les transformateurs et la distribution. Il considère qu’un consensus peut être obtenu sans délai sur le dispositif qu’il retient.
Ce dispositif se fonde sur une hausse technique au 1er juin 2013 acceptée par la grande distribution, qui vise à prendre en compte la hausse du prix de la matière première lait.
Cette hausse est indépendante des négociations commerciales entre chaque enseigne et ses fournisseurs, qui ne sont pas remises en cause par les parties.
La hausse technique porte sur 3 centimes par litre de lait pour le lait de consommation et sur 2 centimes par litre de lait incorporé dans les produits transformés. Un expert technique indépendant est chargé de déterminer pour cette hausse technique les coefficients de transformation du lait pour chaque grande catégorie de produits laitiers transformés.
Cette hausse technique s’appliquera jusqu’au 31 décembre 2013 et figurera sur les factures sous forme d’une mention en pied de facture.
En contrepartie, les industriels transformateurs, entreprises privées ou coopératives, se sont engagés à payer aux producteurs de lait des prix d’achat leur garantissant une hausse de 25 euros par 1000 litres en moyenne annuelle sur la totalité de l’année 2013, avec un relèvement immédiat de même ampleur pour le lait collecté à compter d’avril.
Le Médiateur invite l’ensemble des acteurs de la filière à confirmer leur adhésion au dispositif dans les plus brefs délais, afin que la revalorisation du prix du lait payé aux producteurs soit effective dans les premiers jours de mai.
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