Les Sables d'Olonne Info

Consacrée à l’art contemporain, Les Batardises/La Biennale ouvrent pour la première fois leur domaine d’exposition à l’espace urbain en partenariat avec la station balnéaire des Sables-d'Olonne. Le public estival pourra ainsi découvrir, ou redécouvrir pour les fidèles, les artistes avec une tout autre écriture et dans un nouvel espace : le Prieuré Saint-Nicolas.
Elle réunira ainsi aux Sables d’Olonne six des huit plasticiens présents pour cette biennale avec des horizons divers tant artistiques (vidéo, dessin, peinture, happening, installation, photographie et musique…) que géographiques.

Aux Sables d’Olonne seront présentées les « Ritournelles/textiles sonores », alliance de technique, musique et art textile de la délicate bruxelloise Alice Pilastre ; les sculptures de fil de fer et sisal de Pierre-Augustin Marboeuf qui met en scène avec humour ou émotion : animal, bête ou homme ; les installations interactives, cérébrales, voire quasi mystiques, de la fidèle Gwen Gérard, qui nous vient du Sud ; les peintures de l’incroyable artiste local Jean-Claude Artaud qui crée comme il respire l’air de rien ; les gigantesques toiles du travailleur de peinture grenoblois Rémy Jammes qui nous offre un monde imaginaire foisonnant et enfin les peintures et photographies de Christine Poupeau qui révèle avec justesse la légèreté, la force, la contradiction, la quête et le désir des femmes.

Au-delà de cette présentation, les visiteurs pourront pousser leur cheminement jusqu’à Landeronde pour découvrir jusqu’au 29 juillet l’installation monumentale de Jean-Claude Artaud autour de la signalétique, l’époustouflant travail aux crayons de couleur de Dominique Bulteau, peintre et ancien résident du lieu Unique à Nantes ; ou encore l’incontournable Pierre-Augustin Marboeuf pour ces volumes ; Rémy Jammes et ses travaux abstraits ; les photographies de Christine Poupeau, peintre et photographe attitrée des femmes et enfin les dernières oeuvres de l’éclectique Frédéric Jammes.

Tous les 2 ans, l’association La Figure met à disposition la spatialité décalée de sa grange la Batardière à Landeronde afin de faire connaitre, d’ouvrir et de partager cette forme d’art actuel au plus grand nombre quel que soit son âge, son éducation ou son appartenance socioculturelle. Son objectif est double : non seulement, donner l’accès, initier et sensibiliser à l'art moderne et contemporain en milieu rural, mais aussi répondre à la pénurie des lieux d’exposition.

Fort de son savoir-faire et de son expérience, la totalité de la Biennale sera multiple et pluridisciplinaire et alliera encore la création plastique contemporaine à l’art vivant. Ce mix des techniques traditionnelles et contemporaines, qu’elles soient picturales ou audiovisuelles font des Batardises/La Biennale le rendez-vous tant attendu, aussi bien du grand public et des scolaires que des artistes.

Les Batardises/La Biennale :
- Du 16 juin au 29 juillet à La Batardière à Landeronde (Vendée).
- Du 1er juillet au 19 juillet au Prieuré St Nicolas aux Sables-d'Olonne.
Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 13h et de 15h à 19h. Nocturne au Prieuré Saint- Nicolas : visites guidées vendredi 13 et mercredi 18 juillet de 20h à 22h.
Renseignements Association La Figure Téléphone : 02 51 40 48 79 ou 06 77 36 17 00.
www.lesbatardises.com
Commissaire d’exposition : Frédéric Jammes.

DES ARTISTES ET DES MEDIUMS :

- Dominique Bulteau : Dessinateur, peintre, sculpteur, Dominique Bulteau a étudié aux Beaux-Arts d’Angers et a été résident au Lieu Unique de Nantes. Dominique Bulteau est avant tout un peintre comme en témoigne les travaux « Madones », « Gisants » ou « Cyclistes » mais il a eu aussi à faire avec la sculpture pendant cinq ans à travers des matériaux tels que la paraffine et l’acier. On le rencontre aujourd’hui dans un univers fantasmagorique fascinant.

- Alice Pilastre : www.alicepilastre.com « Alice Pilastre fait chanter le textile et la mémoire, un voyage tout en sensibilité et en histoires intemporelles dans un monde sonore et textile » (Le Soir- Bruxelles).
Les pièces proposées sont issues de « RITURNELLES / TEXTILES SONORES » : « Anneau de Moebius » et « Bande Gymnopédique » réinterprètent la 1ere Gymnopédie d’Erik Satie avec des altérations propres aux matériaux utilisés, tandis qu’une partition aléa-toire est composée par «Dentelle sonore » ou « Papier peint sonore ». Le spectateur est invité à enclencher ces boîtes à musique ayant pour pistes de lectures : dentelle, tissu ajouré et papier peint.

- Pierre-Augustin Marboeuf : L'oeuvre de Pierre-Augustin Marboeuf est foisonnante. Par l’élan et le geste, le sculpteur façonne dans le fil de fer et le sisal des lignes et des courbes et révèle l’animal, bête ou homme, qui y habitait déjà. Son registre émotif est multiple : l'angoisse, la violence ou l'énergie, la sérénité, l'humour, le désir.

- Rémy Jammes : www.remyjammes.com Rémy Jammes, colporteur d’images, travailleur de la peinture, de la sculpture, de l’objet. Trafiquant de figurations, artisan industrieux qui oeuvre de tout bois, toute toile, toutes couleurs, tout métal, toute ferraille, Rémy offre un joyeux tohu-bohu. Monde imaginaire, imaginatif, bel et bien réel, frissonnant. Tout y est à profusion ; figures, bestiaires chimériques, détails fourmillants, tribu de personnages drolatiques, ribambelle d'impressions de voyages et de réflexions.

- Gwen Gérard : www.gwengerard.com Gwen Gérard a vécu pendant douze ans à Chicago USA. Son travail, alors axé sur la peinture en tant que matière va alors s'orienter vers le volume puis l'installation. Pendant cette période, elle participe à de multiples événements artistiques (Around the Coyote) et continue parallèlement à exposer dans des galeries comme Klein Artworks, Mindi- OH, Béret International, World Tatoo etc. Depuis Gwen Gérard s'est installée dans le sud de la France, où elle réalise de plus en plus des projets In Situ .

- Frédéric Jammes, dessin, peinture, volume et art numérique : Commissaire de l'exposition.

- Jean-Claude Artaud : www.jc-artaud.fr Ni peintre, ni sculpteur, ni photographe, ni performeur, ni installateur et pourtant un peu tout ça…
Paradoxal pour un artiste qui dit ne faire qu’une seule chose à la fois ! Jean-Claude Artaud crée comme il respire, l’art de rien…

- Christine Poupeau www.christinepoupeau.fr Depuis toujours, avec le dessin et à travers la focale de son objectif, Christine Poupeau sonde l’identité de la Femme dans son rapport à l’image (extraversion) mais aussi dans son architecture intime, sa quête intérieure (introspection).

Visiblement, la crise économique n’entame pas l’engouement des coureurs de Minis. Alors que le départ est dans un mois et que certains coureurs devraient encore terminer leur qualification pour participer, ils sont déjà 38 à s’être inscrits pour succéder à Bertrand Delesne et Xavier Macaire au palmarès de la course.

Les courses d’avant saison ont d’ores et déjà dégagé quelques favoris qui ont commencé de faire leur miel des premiers podiums du printemps. En prototypes, ils sont dix inscrits mais d’autres coureurs devraient les rejoindre d’ici peu comme Damien Cloarec, transfuge du Figaro, qui a décidé de se lancer dans le grand bain de la Mini-Transat. Même si le plateau n’est pas très fourni en nombre, la qualité est au rendez-vous puisque cette 4ème édition pourra compter sur la présence de concurrents sérieux comme Aymeric Chapellier (la Tortue de l’Aquarium de La Rochelle) ou bien Antoine Rioux (Festival des Pains). Nicolas Boidevezi (Nicolasboidevezi.com) aura quant à lui l’avantage de l’expérience puisqu’il avait placé son prototype aux places d’honneur lors de l’édition 2010. Enfin, tout le monde attend de savoir comment va se comporter le Prysmian de Giancarlo Pedote. Le navigateur italien, après s’être testé sur le circuit Figaro, a repris le prototype atypique de David Raison, brillant vainqueur de la dernière Transat 6,50 La Rochelle – Salvador de Bahia.

Femmes et étrangers au pouvoir ?
En série, la bataille promet d’être somptueuse entre les Pogo, Django et autres Nacira. Il ne s’agit plus de la seule domination d’un coureur, mais aussi du chantier qu’il représente. Autant dire que l’affaire est prise très au sérieux et que l’on retrouve un certain nombre de concurrents particulièrement affûtés, au sein desquels on trouve deux des protagonistes de l’édition 2010, Jean-Marie Oger (Coz I’m free) et Clément Bouyssou (Groupe Accueil Négoce). Mais ils devront compter avec quelques concurrents qui ont la ferme intention de bousculer la hiérarchie comme la Suissesse Justine Mettraux (Teamwork) ou la Britannique Pip Hare. En série, les deux demoiselles peuvent bousculer la donne… En proto Milan Kolacek, Giancarlo Pedote font partie des favoris. A noter également la participation du Hongrois Aron Meder, en série, qui a bouclé en trois ans un tour du monde en solitaire sur un dayboat de 19 mètres… Etre navigateur à la fois masculin et français n’est donc plus une garantie pour la gagne.

Dimanche 29 juillet 2012, pour la quatrième fois, une flotte de 6,50 prendra le départ des Sables d’Olonne à destination de l’île de Faial dans l’archipel des Açores pour un parcours en deux étapes de 1 270 milles. Cette édition 2012 devrait une fois de plus rassembler des concurrents des origines des plus diverses qui voient dans cette épreuve un remarquable tremplin en vue d’une préparation à la Transat 6.50.

Anaïs Pitalier, artiste copiste, a appris les techniques des Grands Maîtres de Léonard de Vinci en passant par Raphaël. Elle s'inspire des peintres Renaissance et travaille avec du vélin et des matériaux précieux ou des bois de pin de 150 ans d'âge tout en apportant sa touche personnelle. Elle s'est formée à la restauration d'oeuvres d'art au sein de la prestigieuse Ecole Spinelli de Florence. Elle vous fait découvrir son métier, un travail remarquable et minutieux, à la salle des Gardes au prieuré Saint-Nicolas jusqu'au dimanche 8 juillet.

Vous la retrouverez en juillet, elle organise deux stages de techniques de l'icône :
- du 9 au 13 juillet aux Sables d'Olonne,
- du 17 au 21 juillet à Mouilleron-le-Captif.

Renseignements et inscriptions au 06 58 19 03 49 ou anaïs-pitalier@hotmail.com

A Olonne-sur-Mer', de nombreuses animations gratuites et un grand concert de l'été seront proposés au public.

- Mercredi 4 juillet à partir de 19h00 : ouverture officielle de la fête des jumelages.

- Jeudi 5 juillet de 10h00 à 19h00 : Entrée libre au public sur le village animé des villes jumelles dans le Parc de la Jarrie. Une occasion de s'initier aux jeux traditionnels ((boules anglaises, shuffleboard (palets sur table), chave, jeux de cartes et de société..., de découvrir le patrimoine et les coutumes des villes jumelles ((salon de thé et mini-brocante anglaise, marché et artisanat Burkinabè, costumes et instruments de musique traditionnels Galiciens et Muratais..., de participer à un concours de bouquets fleuris British, de se restaurer avec des plats typiques....
A partir de 20h00 à la Jarrie, une grande soirée folklorique sera animée par les troupes de chaque délégation, avec repas à base de plats de chaque pays (réservation à compter du 26 juin, auprès de l'Office de Tourisme 02 51 90 75 45. Repas : 10 € par personne). L'ensemble des bénéfices est au profit des associations de jumelages.

Du côté des animations :

- Le groupe "The Worthing Singers" : répertoire de chants régionaux "Medley of Songs from Sussex and the South of England" et la troupe Zen Tuwa (Burkina Faso) animeront la soirée.
De même que vous rencontrerez l'Asociación Cultural Queiroga de Paiosaco (A Laracha) avec la danse et la musique traditionnelle de Galice. Muñeiras accompagnées par les Gaitas et les Panderetas.

- Une comédie musicale anglaise est présentée par une troupe théâtrale anglaise des Deux-Sèvres

- La Piatoune (Murat) ne manquera pas le rendez-vous avec les danses traditionnelles d'Auvergne (gigue, bourrée, polka piquée, rondes) accompagnées par les musiciens au son de la cabrette et de l'accordéon.

- Vendredi 6 juillet à partir de 18h00 : rencontres sportives (hand) au Parc des Sports d'Olonne,

- Samedi 7 juillet de 10h00 à 12h00 : conférences sur les associations de jumelages à l'auditorium du Lycée Sainte Marie du Port.
A partir de 19h00 : soirée de clôture avec une restauration sur place proposée par les associations olonnaises.
20h00 : l 'orchestre Tacinelli, deuxième ensemble musical de France se produira sur le site du Havre d'Olonne avec un "Tour du monde en chansons". Il montera d'un ton l'ambiance jusqu'à 22h00 avant l'entrée sur scène de la troupe ABBA SPIRIT FOR EVER.
A la tombée de la nuit, vous pourrez admirer le feu d'artifice musical concocté par Jacques Couturier et sera suivi d'une soirée dansante.

L'Inauguration s'est déroulée le mercredi 27 juin aux Sables d'Olonne. En présence d'Yves Roucher, 1er adjoint au maire, de Brigitte Tesson, adjointe à la jeunesse, Jean-Charles Guilbaud, président du Conseil d’administration de la CAF de Vendée, Alain Le Rohellec, inspecteur de la jeunesse et des sports, Patricia Pinçon, directrice du centre de loisirs, les animateurs : Eric Zovko et Amélie Doussin, les jeunes et le public.

Construit dans l'ancien gymnase de l'école, le nouveau lieu peut accueillir jusqu'à 25 jeunes, il répond aux normes d'encadrement (1 animateur pour 12 jeunes) et aux normes d'accessibilité. Il a vu le jour grâce au projet éducatif et pédagogique du centre de loisirs.
"On espère que cet outil là va pouvoir fidéliser le groupe d'âge des 10/14 ans, se sera un lieu ou ils pourront exprimer leur projet, on est là dans notre rôle éducatif" indique Brigitte Tesson. Puis elle commente : "Suite à une enquête faîte dans les écoles de troisième et de seconde de toute la ville des Sables ; il en résulte que les jeunes de cette classe d'âge ne veulent rien faire dans un lieu à eux et aimeraient se rencontrer, parler... A nous de les intéresser à faire des choses qui viennent d'eux et pas de nous ; commencer ainsi à leurs donner une certaine autonomie dans ce qu'ils ont envie de faire".

Le rôle de l'équipe d'animation est d'accueillir les jeunes, d'être disponible, à l'écoute, assurer la sécurité, favoriser l'autonomie, d'être garant des relations au sein du groupe... Elle est active dans l'organisation des activités.

Cet espace moderne et chaleureux animé par un référent propose un panel d'activités s'adressant aussi bien aux filles qu'aux garçons (activités sportives et physiques, activités d'expression manuelle ou artistique, activités de découverte, cuisine et multimédias).

L'aménagement en cinq pôles permettra à chacun de trouver sa place :
- un espace jeux : baby foot, jeux de société,
- un espace détente confortable pour favoriser la discussion, les relations entre animateurs et jeunes afin de cibler leurs besoins et leurs envies,
- un pôle Internet pour favoriser leurs recherches, réaliser des projets (journal, CD rom, roman photos, site Internet, jouer...),
- un espace cuisine,
- un espace extérieur à aménager (table de ping pong...)

Le projet éducatif et pédagogique comprend 3 objectifs principaux :
- permettre aux jeunes de devenir acteurs de leurs loisirs,
- de s'épanouir dans un lieu spécifique pendant leur temps de loisirs,
- de découvrir et de pratiquer des activités sportives, culturelles et sociales.

L'espace jeune sera ouvert le mercredi et pendant les vacances scolaires de 9h30 à 18h30 avec un accueil possible dès 7h45 le matin.

Malika a présenté une invitation au voyage à travers la poésie et la musique. Elle remercie vivement la ville des Sables d'Olonne qui a permise cette rencontre. "Je remercie également Monsieur Roucher, adjoint au Maire venu nous honorer de sa présence" ajoute t-elle.

Avant de pénétrer dans le jardin des mots de Charles d'Estève, les personnes ont pu écouter, en prélude, un morceau de musique arabo-andalouse du 12ème siècle de l'Atrium musicae de Madrid sous la direction d'Eduardo Paliaga.
Malika rappelle que cette musique occupe une grande part des arts de cette andalousie musulmane : "Elle a été codifiée dès le 9ème siècle avec la venue d'un savant réputé provenant de Bagdag du nom de Ziryab. Un bon nombre d'instruments de musique de l'époque tels que le luth ou le rebec passeront par la suite en Europe. De même que de nombreux traités musicaux inspirés des grecs". Puis elle ajoute :" Rien de telle que la musique, me semble t-il, pour pénétrer au coeur d'une civilisation et imaginer tout un art de vivre et d'aimer une civilisation riche de confluences, de métissages multiples entre les trois cultures : juive, chrétienne et musulmane. Une civilisation ou les arts, les sciences tout comme la poésie ou la philosophie ont brillé d'un vif éclat."
Elle cite Maïmonide, le très grand penseur juif d'expression arabe qui a vécu au 12ème et 13ème siècle et d'autres philosophes qui marqueront d'une empreinte profonde la pensée européenne.

Sera suivi d'un extrait de musique des Cantigas de Santa Maria, les chants à la vierge Marie réunissent sous le règne d'Alphonse Lesage au 13ème siècle. Dans la salle, chacun a pu s'imprégner de cette fabuleuse culture.

Charles Estève, poète vendéen, partage et lit son ouvrage intitulé "Eclats d'Orient" en apportant du rêve et un sens à tous ces mots. Le public, lui, est subjugué, attentif, séduit et passionné.

Extraits du livre : "Le mystère, ce n'est pas tant notre origine que de tenir à la vie, à célébrer, à survivre. Nous nous sommes faits au désert, nous aimons la rencontre, la chaleur des retrouvailles, la splendeur des lumières et les chemins de sable. Notre richesse, se sont des nuits étoilées, ce silence qui attise nos interrogations. Nous approchons l'infini par l'habitude de l'éphémère... les fleurs miment l'éternité et nous ne leurs accordons que de décorer. Saurions nous mieux peindre l'âme ?... Ecoute la terre, elle vibre, l'homme gronde... Nous allons, nous le comprenons dans un souffle, enrichir l'âme. Nous aimons les belles matières, les couleurs, tout ce qui révèle ; il y a comme une impatience à entrer en l'éternité..."

La présentation fut suivie d'un échange avec le public et d'une dédicace de l'ouvrage par l'auteur.

Yann Eliès remporte cette première étape au terme d'un parcours de 451 milles technique et très varié où il a fallu réviser quelques-unes des gammes du parfait figariste : un côtier dans les cailloux, la pétole et le courant, une traversée de dorsale dans le golfe de Gascogne, puis du spi dans la brise.

« P… il fallait aller la chercher celle-là ! » s'est-il écrié au moment de franchir la ligne d'arrivée. Et pour cause : Yann Eliès n'était pas bien parti dimanche dernier dans la baie de Paimpol. Pendant le parcours côtier, il commet une infraction, doit réaliser un 720° de pénalité et enroule la bouée Radio France dans le dernier quart de la flotte.
Mais dès les premiers milles en Manche, alors que les calmes obligent les solitaires à aller flirter avec les cailloux pour s'abriter du courant, Yann revient dans le match. Le dimanche soir, dans les rochers de granit rose de Perros Guirec, il prend les commandes de la course, suivi de Morgan Lagravière (Vendée) et Fabien Delahaye (Skipper Macif 2012) qui seront ses indéfectibles compagnons de voyage et ses plus sérieux adversaires pendant toute l'étape. Le skipper de Groupe Queguiner-Le Journal des Entreprises va ensuite passer toutes les marques en tête : la Grande Basse de Portsall, au moment d'amorcer le virage de la pointe de la Bretagne, puis le phare des Birvideaux avant d'attaquer la traversée du golfe de Gascogne jusqu'à la ligne d'arrivée en Espagne. C'est une superbe victoire pour Yann qui, pour sa 13e Solitaire, partait cette année le couteau entre les dents.

A suivre les déclarations d'arrivée...