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François Gabart a franchi la ligne d’arrivée du Vendée Globe ce dimanche 27 janvier à 15 heures 18 minutes et 40 secondes, heure française. Le benjamin de la course établit un nouveau temps de référence sur le tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance en 78 jours 2 heures 16 minutes 40 secondes. Il améliore le chrono réalisé il y a quatre ans par Michel Desjoyeaux de 6 jours 00 heure et 53 minutes. Enorme !
Sa vitesse moyenne sur le parcours théorique de 24 393,41 milles : 13 nœuds. Mais il a parcouru en réalité 28 646,55 milles sur l’eau à la vitesse moyenne record de 15,3 nœuds.
Le Vendée Globe de François Gabart est l’histoire d’une mue. En un peu plus de 78 jours, le navigateur de 29 ans a troqué son costume d’outsider talentueux pour celui de boss de la course tenant en respect ses adversaires.
François Gabart s’est tout de suite employé à bousculer les convenances. Dès la première journée de course golfe de Gascogne, il s’empare de la tête (au classement de 19 heures le 10 novembre) en imprimant un rythme soutenu, plus proche des usages de la Solitaire du Figaro que d’un marathon au long cours. Les conditions météorologiques favorisent les hommes de tête qui creusent rapidement l’écart. En trois jours, les solitaires sont déjà à la latitude de Madère quand s’opèrent les premiers choix stratégiques. C’est Armel Le Cléac’h qui prend alors la tête de la course.
La descente de l’Atlantique Sud, après une traversée du pot au noir complexe confirme la tendance. A l’avant de la course, un quatuor majeur composé d’Armel Le Cléac’h, Vincent Riou, Jean-Pierre Dick, François Gabart entraine dans son sillage Bernard Stamm et Alex Thomson. Alors qu’ils abordent les quarantièmes, les leaders passent la surmultipliée et enchaînent les performances. Le 30 novembre François Gabart établit un premier record de distance sur 24h en 482,91 milles. A l’entrée de l’océan Indien, suite à l’abandon de Vincent Riou, ils sont trois bord à bord, Jean-Pierre Dick, Armel le Cléac’h et François Gabart. Bernard Stamm, quatrième reste en embuscade.
Le 10 décembre, le skipper de MACIF enfonce le clou : 545 milles en vingt-quatre heures, nouveau record absolu de distance en solitaire en monocoque. Seul Armel Le Cléac’h arrive à suivre le rythme. Positionné à l’avant d’un front, les deux hommes vont créer un écart phénoménal en quelques jours. Le 13 décembre, Jean-Pierre Dick pointe à 155 milles, le 14 il est relégué à plus de 300 milles et près de 500 milles le 15. Dès lors, la chevauchée des mers du Sud va se résumer à un mano a mano spectaculaire. Les deux solitaires seront rarement séparés de plus de vingt milles d’écart et naviguent à vue plusieurs fois. Le 1er janvier, François Gabart revient en Atlantique. Pour la première fois, dans l’histoire du Vendée Globe, un bizuth des mers du sud passe le cap Horn en tête.
A la sortie du détroit de Le Maire, les deux leaders traversent une zone de molles. François Gabart accentue légèrement son avance qui se porte à une quarantaine de milles. Le 5 janvier, Armel Le Cléac’h rompt l’engagement en virant de bord pour aller chercher un petit front dans son ouest. Pour la première fois depuis la porte d’Amsterdam, les routes des deux leaders divergent. François Gabart maintient sa route vers l’est pour aller chercher la bordure de l’anticyclone de Sainte-Hélène. Il creuse l’écart et vient se replacer, en maître tacticien, devant l’étrave de Banque Populaire. Quand il franchit l’équateur en améliorant de cinq jours le temps de référence de Michel Desjoyeaux, il possède plus de 200 milles d’avance. Malgré un passage du pot au noir compliqué, François continue de contenir les assauts de son dauphin tout au long de la remontée de l’Atlantique Nord. En coupant la ligne d’arrivée, il devient du même coup, à 29 ans, le plus jeune vainqueur du Vendée Globe détrônant Alain Gautier qui avait remporté l’épreuve en 1993 à 30 ans en 110 jours et 2 heures. Tout un monde.
Points de repères
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : le 10 décembre, 545 milles.
- Vitesse/ distance réellement parcourue. En 2009, le vainqueur Michel Desjoyeaux avait parcouru 28303 milles à 14,2 nœuds de moyenne. François Gabart a navigué 28 646,55 milles à la vitesse moyenne de 15,3 nœuds.
- Nombre de classements en tête de course (5 classements par jour) : 234
- Nombre de jours en tête de course : 45j 19h
- Les Sables – équateur : 11j 00h 20mn (record détenu par Jean Le Cam en 2004-2005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 03h 25mn (record JP Dick 12j02h40mn)
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 11j 06h 40mn (nouveau record)
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 17j 18h 35mn (nouveau record)
- Cap Horn – équateur : 13j 19h
- Equateur – Les Sables : 12j 01h 37 min
- Ecart maximum avec Banque Populaire :
Banque Populaire – MACIF : 263,14 milles le 28 novembre (descente Atlantique Sud)
MACIF – Banque Populaire : 273,99 milles le 14 janvier (remontée Atlantique Sud)
François Gabart s’est tout de suite employé à bousculer les convenances. Dès la première journée de course golfe de Gascogne, il s’empare de la tête (au classement de 19 heures le 10 novembre) en imprimant un rythme soutenu, plus proche des usages de la Solitaire du Figaro que d’un marathon au long cours. Les conditions météorologiques favorisent les hommes de tête qui creusent rapidement l’écart. En trois jours, les solitaires sont déjà à la latitude de Madère quand s’opèrent les premiers choix stratégiques. C’est Armel Le Cléac’h qui prend alors la tête de la course.
La descente de l’Atlantique Sud, après une traversée du pot au noir complexe confirme la tendance. A l’avant de la course, un quatuor majeur composé d’Armel Le Cléac’h, Vincent Riou, Jean-Pierre Dick, François Gabart entraine dans son sillage Bernard Stamm et Alex Thomson. Alors qu’ils abordent les quarantièmes, les leaders passent la surmultipliée et enchaînent les performances. Le 30 novembre François Gabart établit un premier record de distance sur 24h en 482,91 milles. A l’entrée de l’océan Indien, suite à l’abandon de Vincent Riou, ils sont trois bord à bord, Jean-Pierre Dick, Armel le Cléac’h et François Gabart. Bernard Stamm, quatrième reste en embuscade.
Le 10 décembre, le skipper de MACIF enfonce le clou : 545 milles en vingt-quatre heures, nouveau record absolu de distance en solitaire en monocoque. Seul Armel Le Cléac’h arrive à suivre le rythme. Positionné à l’avant d’un front, les deux hommes vont créer un écart phénoménal en quelques jours. Le 13 décembre, Jean-Pierre Dick pointe à 155 milles, le 14 il est relégué à plus de 300 milles et près de 500 milles le 15. Dès lors, la chevauchée des mers du Sud va se résumer à un mano a mano spectaculaire. Les deux solitaires seront rarement séparés de plus de vingt milles d’écart et naviguent à vue plusieurs fois. Le 1er janvier, François Gabart revient en Atlantique. Pour la première fois, dans l’histoire du Vendée Globe, un bizuth des mers du sud passe le cap Horn en tête.
A la sortie du détroit de Le Maire, les deux leaders traversent une zone de molles. François Gabart accentue légèrement son avance qui se porte à une quarantaine de milles. Le 5 janvier, Armel Le Cléac’h rompt l’engagement en virant de bord pour aller chercher un petit front dans son ouest. Pour la première fois depuis la porte d’Amsterdam, les routes des deux leaders divergent. François Gabart maintient sa route vers l’est pour aller chercher la bordure de l’anticyclone de Sainte-Hélène. Il creuse l’écart et vient se replacer, en maître tacticien, devant l’étrave de Banque Populaire. Quand il franchit l’équateur en améliorant de cinq jours le temps de référence de Michel Desjoyeaux, il possède plus de 200 milles d’avance. Malgré un passage du pot au noir compliqué, François continue de contenir les assauts de son dauphin tout au long de la remontée de l’Atlantique Nord. En coupant la ligne d’arrivée, il devient du même coup, à 29 ans, le plus jeune vainqueur du Vendée Globe détrônant Alain Gautier qui avait remporté l’épreuve en 1993 à 30 ans en 110 jours et 2 heures. Tout un monde.
Points de repères
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : le 10 décembre, 545 milles.
- Vitesse/ distance réellement parcourue. En 2009, le vainqueur Michel Desjoyeaux avait parcouru 28303 milles à 14,2 nœuds de moyenne. François Gabart a navigué 28 646,55 milles à la vitesse moyenne de 15,3 nœuds.
- Nombre de classements en tête de course (5 classements par jour) : 234
- Nombre de jours en tête de course : 45j 19h
- Les Sables – équateur : 11j 00h 20mn (record détenu par Jean Le Cam en 2004-2005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 03h 25mn (record JP Dick 12j02h40mn)
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 11j 06h 40mn (nouveau record)
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 17j 18h 35mn (nouveau record)
- Cap Horn – équateur : 13j 19h
- Equateur – Les Sables : 12j 01h 37 min
- Ecart maximum avec Banque Populaire :
Banque Populaire – MACIF : 263,14 milles le 28 novembre (descente Atlantique Sud)
MACIF – Banque Populaire : 273,99 milles le 14 janvier (remontée Atlantique Sud)
En tête du Vendée Globe le plus rapide de l'histoire, François Gabart (Macif) est attendu ce dimanche aux Sables-d'Olonne (Vendée) dans les prochaines minutes. A 12 heures, le Français n'était plus qu'à 30 milles de l'arrivée et devançait son compatriote Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) de 91 milles.
Sauf avarie, le skipper âgée de 29 ans ne peut plus être rattrapé. Il devrait devenir le plus jeune vainqueur de l'épreuve qu'il dispute pour la première fois ! Autre record : les deux navigateurs en solitaire, sans escale et sans assistance, s'apprêtent à boucler le tour du monde en moins de 80 jours. Selon les organisateurs, Armel Le Cléac'h devrait arriver «3 à 6 heures» après François Gabart, précisant que la marée montante permet aux bateaux d'emprunter le chenal de 14 heures à 19 heures. Chenal en revanche interdit aux plaisanciers par les organisateurs en raison du mauvais temps. Les fans attendront le vainqueur sur les quais. Vêtus de cirés, armés de parapluie, équipés de toiles imperméables pour s'asseoir, des milliers de personnes se sont massées sur le bord du chenal pour acclamer le vainqueur du Vendée Globe. Parmi eux de nombreux Charentais, le département de François Gabart.Au nord de l'archipel des Açores, qu'il a traversé cette nuit, Alex Thomson (Hugo Boss) n'en est pas encore là, même si la promesse d'un podium commence à se faire sentir à un peu moins de 1150 milles des Sables d'Olonne ce matin. A la mission qu'il s'était donné de finir, pour lui avant tout, s'ajoute maintenant celle d'assurer une belle troisième place, celle dont Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) lui a demandé de prendre soin. Dans un vent de nord-ouest de 15 noeuds qui devrait basculer au sud-ouest dans l'après-midi et fraîchir à 30 noeuds, l'Anglais se prépare à faire route directe vers sa destination finale, après s'être légèrement dérouté pour rester proche du skipper niçois dans le coup de vent d'hier. Sans quille depuis 5 jours, Jean-Pierre Dick, resté au sud des Açores, a empanné cette nuit et fait maintenant cap au nord-est dans un vent léger de 15 noeuds. Dans sa progression, il actualise sans cesse les étapes en fonction des conditions météorologiques. Il vise maintenant le Portugal et décidera très prochainement s'il tente de poursuivre jusqu'à l'arrivée.
Doux alizés
De retour dans l'hémisphère nord après une remontée de l'Atlantique Sud frustrante et compliquée, Jean Le Cam (SynerCiel), à 2680 milles des Sables d'Olonne, ouvre la voie dans de stables alizés de nord-est de 20 noeuds et prend encore un peu d'avance sur l'Anglais Mike Golding (Gamesa), distant ce matin de 80 milles. Le Suisse Dominique Wavre (Mirabaud) vient également de rentrer dans ce flux et commence à accélérer. La journée s'annonce en revanche beaucoup moins facile pour Arnaud Boissières (Akena Vérandas) qui vient de franchir l'équateur, à 3 h 13 cette nuit après 77 jours et 14 heures de course. Actuellement dans un vent d'est de 10-15 noeuds, il s'apprête à entrer dans le pot au noir. Encore à 150 milles de la ligne de démarcation entre les deux hémisphères, l'Espagnol Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) navigue quant à lui vent de travers, dans un flux d'est de 15 noeuds qui devrait tenir jusqu'en milieu d'après-midi.
Rythmes variés à l'arrière
Derrière, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets), dans un vent d'est de 15 noeuds, parvient à garder un bon rythme pendant que Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur) est toujours freiné dans un vent de nord-est de 10 noeuds seulement. Il affiche la plus faible progression de ces dernières 24 h avec 130 milles parcourus seulement. L'absence totale du moindre souffle lui a même permis pendant un cours laps de temps de se payer le luxe d'une baignade, visiblement très appréciée. Pour Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), c'est tout le contraire. Il avance pour l'instant péniblement contre un vent nord qui souffle à près de 30 noeuds, et fait route au nord-est. Bientôt, le ciel va s'éclaircir et le vent passer au sud. Si les conditions de navigation vont largement s'améliorer, la perte du gennaker, du petit et du grand spi vont cependant beaucoup freiner la progression du franco-italien au portant.
VIDEO. Suivez en direct l'arrivée de François Gabart
Doux alizés
De retour dans l'hémisphère nord après une remontée de l'Atlantique Sud frustrante et compliquée, Jean Le Cam (SynerCiel), à 2680 milles des Sables d'Olonne, ouvre la voie dans de stables alizés de nord-est de 20 noeuds et prend encore un peu d'avance sur l'Anglais Mike Golding (Gamesa), distant ce matin de 80 milles. Le Suisse Dominique Wavre (Mirabaud) vient également de rentrer dans ce flux et commence à accélérer. La journée s'annonce en revanche beaucoup moins facile pour Arnaud Boissières (Akena Vérandas) qui vient de franchir l'équateur, à 3 h 13 cette nuit après 77 jours et 14 heures de course. Actuellement dans un vent d'est de 10-15 noeuds, il s'apprête à entrer dans le pot au noir. Encore à 150 milles de la ligne de démarcation entre les deux hémisphères, l'Espagnol Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) navigue quant à lui vent de travers, dans un flux d'est de 15 noeuds qui devrait tenir jusqu'en milieu d'après-midi.
Rythmes variés à l'arrière
Derrière, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets), dans un vent d'est de 15 noeuds, parvient à garder un bon rythme pendant que Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur) est toujours freiné dans un vent de nord-est de 10 noeuds seulement. Il affiche la plus faible progression de ces dernières 24 h avec 130 milles parcourus seulement. L'absence totale du moindre souffle lui a même permis pendant un cours laps de temps de se payer le luxe d'une baignade, visiblement très appréciée. Pour Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), c'est tout le contraire. Il avance pour l'instant péniblement contre un vent nord qui souffle à près de 30 noeuds, et fait route au nord-est. Bientôt, le ciel va s'éclaircir et le vent passer au sud. Si les conditions de navigation vont largement s'améliorer, la perte du gennaker, du petit et du grand spi vont cependant beaucoup freiner la progression du franco-italien au portant.
VIDEO. Suivez en direct l'arrivée de François Gabart
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Les Sables d'Olonne Info
Plus que 20 heures de course. Dimanche matin, si tout va bien, François Gabart devrait en finir avec son premier tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance. Un final en apothéose, où le vainqueur devra d’abord triompher des derniers écueils météo qui s’élèvent sur sa route. Armel Le Cléac’h, attendu entre 3 et 6 heures plus tard, sera à la même enseigne.
Bientôt le pied à terre
Les marins ont-ils le pied terrien ? A l’arrivée, souvent, ils vacillent. Sur les pontons, dans l’émotion. Pendant deux mois et demi, leur pied-à-terre s’est limité à un réduit de moins de 9 m2 dont une partie n’était accessible qu’à quatre pattes. Une petite tanière en carbone, mal isolée, en perpétuel mouvement. La cuisine ? Un réchaud. Les toilettes ? Un seau. La chambre ? Un pouf à billes. Les relations humaines ? Dématérialisées. L’environnement ? Un désert liquide.
En l’espace de quelques minutes, au moment où MACIF s’amarrera au ponton de Port Olona, François Gabart, 29 ans, va basculer d’un monde à l’autre. Un électrochoc chargé de sensations fortes, positives. Et qui met d’un coup en lumière toute l’âpreté et la beauté du voyage accompli.
Cerise sur le bateau : c’est en vainqueur que le benjamin de la flotte sera accueilli.
Mais avant les bravos dans le chenal des Sables d’Olonne, il devra d’abord passer un ultime examen. Un dernier « run » un peu sauvage à 20 nœuds de moyenne, dans un golfe de Gascogne agité par une mer croisée, puis le rapide passage d’un front en milieu de matinée, décochant ses rafales à 40/45 nœuds. Armel Le Cléac’h, attendu entre 3 et 6 heures plus tard dans le port d’arrivée, sera soumis au même régime. Brillant dauphin et inséparable compagnon d’arme de François, le skipper de Banque Populaire a été l’autre grand patron de la course qu’il a animée par ses coups tactiques. Il sera ovationné avec autant de ferveur que le lauréat.
Alex au grand cœur
Dimanche soir, pendant que les deux premiers fêteront sur la terre ferme les retrouvailles avec leurs proches, il restera encore 10 solitaires en course.
Parmi eux, l’homme qui complètera le podium de ce 7e Vendée Globe. Depuis l’avarie de quille de Virbac-Paprec 3, cette 3e place est promise à Hugo Boss. Hier soir, Alex Thomson a pris une noble décision : escorter, un temps, Jean-Pierre Dick. Des Açores à la ligne d’arrivée, la météo se corse pour les deux hommes qui affrontent les mêmes vents que les leaders. Mais avec une mer encore plus difficile. Dans ce contexte, le marin britannique a estimé qu’il ne pouvait pas laisser son compagnon de route sans ange gardien, au moins le temps que ce dernier évalue sa situation. Cette décision, Alex l’a prise spontanément, sans qu’il y ait demande d’assistance de la part de Jean-Pierre ou de l’organisation du Vendée Globe. Une initiative pleine de panache. Aujourd’hui, Dick fait cap vers les côtes portugaises, une route qui lui permet d’éviter le plus fort du vent de sud-ouest et la grosse mer. En attendant de prendre une décision définitive d’ici deux ou trois jours, il a légué sa troisième position à Thomson. « Prends soin de cette 3e place » lui écrivait-il cet après-midi. Ce dernier a empanné pour gagner dans le nord, vers l’archipel des Açores. Sur le chemin des Sables d’Olonne, Hugo Boss naviguera dans des conditions très musclées. Alex pourrait passer la ligne d’arrivée dans la journée de mardi…
En bref
Arrêté préfectoral : sortie du port interdite
En raison des conditions musclées annoncées (mer forte et croisée, de plus de 3 mètres, vents de 20-25 nœuds avec des pointes à 35/40 nœuds), les autorités maritimes - via un arrêté préfectoral - ont décidé d’interdire aux bateaux de plaisance de sortir du port des Sables d’Olonne à compter de 7h dimanche. Seules exceptions : le bateau comité (pour juger l’arrivée) et deux vedettes de l’organisation pour la production d’images. « Il s’agit d’éviter que la fête soit gâchée, a indiqué lors d’un point-presse Hugues Vincent, délégué à la mer et au littoral. La navigation au large n’est pas interdite, mais elle est fortement déconseillée. »
Pas de Live du Vendée Globe. En raison des heures estimées d’arrivée de MACIF, les vacations avec les marins sont exceptionnellement annulées dimanche 27 janvier.
Les marins ont-ils le pied terrien ? A l’arrivée, souvent, ils vacillent. Sur les pontons, dans l’émotion. Pendant deux mois et demi, leur pied-à-terre s’est limité à un réduit de moins de 9 m2 dont une partie n’était accessible qu’à quatre pattes. Une petite tanière en carbone, mal isolée, en perpétuel mouvement. La cuisine ? Un réchaud. Les toilettes ? Un seau. La chambre ? Un pouf à billes. Les relations humaines ? Dématérialisées. L’environnement ? Un désert liquide.
En l’espace de quelques minutes, au moment où MACIF s’amarrera au ponton de Port Olona, François Gabart, 29 ans, va basculer d’un monde à l’autre. Un électrochoc chargé de sensations fortes, positives. Et qui met d’un coup en lumière toute l’âpreté et la beauté du voyage accompli.
Cerise sur le bateau : c’est en vainqueur que le benjamin de la flotte sera accueilli.
Mais avant les bravos dans le chenal des Sables d’Olonne, il devra d’abord passer un ultime examen. Un dernier « run » un peu sauvage à 20 nœuds de moyenne, dans un golfe de Gascogne agité par une mer croisée, puis le rapide passage d’un front en milieu de matinée, décochant ses rafales à 40/45 nœuds. Armel Le Cléac’h, attendu entre 3 et 6 heures plus tard dans le port d’arrivée, sera soumis au même régime. Brillant dauphin et inséparable compagnon d’arme de François, le skipper de Banque Populaire a été l’autre grand patron de la course qu’il a animée par ses coups tactiques. Il sera ovationné avec autant de ferveur que le lauréat.
Alex au grand cœur
Dimanche soir, pendant que les deux premiers fêteront sur la terre ferme les retrouvailles avec leurs proches, il restera encore 10 solitaires en course.
Parmi eux, l’homme qui complètera le podium de ce 7e Vendée Globe. Depuis l’avarie de quille de Virbac-Paprec 3, cette 3e place est promise à Hugo Boss. Hier soir, Alex Thomson a pris une noble décision : escorter, un temps, Jean-Pierre Dick. Des Açores à la ligne d’arrivée, la météo se corse pour les deux hommes qui affrontent les mêmes vents que les leaders. Mais avec une mer encore plus difficile. Dans ce contexte, le marin britannique a estimé qu’il ne pouvait pas laisser son compagnon de route sans ange gardien, au moins le temps que ce dernier évalue sa situation. Cette décision, Alex l’a prise spontanément, sans qu’il y ait demande d’assistance de la part de Jean-Pierre ou de l’organisation du Vendée Globe. Une initiative pleine de panache. Aujourd’hui, Dick fait cap vers les côtes portugaises, une route qui lui permet d’éviter le plus fort du vent de sud-ouest et la grosse mer. En attendant de prendre une décision définitive d’ici deux ou trois jours, il a légué sa troisième position à Thomson. « Prends soin de cette 3e place » lui écrivait-il cet après-midi. Ce dernier a empanné pour gagner dans le nord, vers l’archipel des Açores. Sur le chemin des Sables d’Olonne, Hugo Boss naviguera dans des conditions très musclées. Alex pourrait passer la ligne d’arrivée dans la journée de mardi…
En bref
Arrêté préfectoral : sortie du port interdite
En raison des conditions musclées annoncées (mer forte et croisée, de plus de 3 mètres, vents de 20-25 nœuds avec des pointes à 35/40 nœuds), les autorités maritimes - via un arrêté préfectoral - ont décidé d’interdire aux bateaux de plaisance de sortir du port des Sables d’Olonne à compter de 7h dimanche. Seules exceptions : le bateau comité (pour juger l’arrivée) et deux vedettes de l’organisation pour la production d’images. « Il s’agit d’éviter que la fête soit gâchée, a indiqué lors d’un point-presse Hugues Vincent, délégué à la mer et au littoral. La navigation au large n’est pas interdite, mais elle est fortement déconseillée. »
Pas de Live du Vendée Globe. En raison des heures estimées d’arrivée de MACIF, les vacations avec les marins sont exceptionnellement annulées dimanche 27 janvier.
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Suite à la tempête Xynthia, des périmètres d'acquisition amiable, dénommés « zones de solidarité », ont été délimités en avril 2010 à L'Aiguillon-sur-Mer et à La Faute-sur-Mer de façon à permettre aux personnes résidant dans des zones particulièrement exposées de se réinstaller, dans des conditions économiquement satisfaisantes, en dehors d'une zone à risque.
Cette démarche a conduit à l’acquisition amiable par l’État de 84% des biens situés dans les zones de solidarité.
En 2010, le Ministre de l’Écologie a décidé de mettre en oeuvre une procédure d'expropriation concernant les biens non acquis à l'amiable, et présentant un danger avéré pour leurs occupants. Il a confié au Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD), le soin d'établir la cartographie de ces biens soumis à expropriation, qui a été rendue publique par le ministre de l’Écologie le 18 octobre 2010.
Une enquête publique s'est déroulée dans chacune des communes de L'Aiguillon sur Mer et de La Faute sur Mer du 19 décembre 2011 au 27 janvier 2012.
Après analyse des rapports de la commission d'enquête et recueil de l'avis du Ministre de l’Écologie, le Préfet de la Vendée vient, par arrêtés du 25 janvier 2013, de déclarer d'utilité publique l'expropriation de biens exposés au risque de submersion marine à L'Aiguillon sur Mer et à La Faute sur Mer.
Sur la commune de L'Aiguillon sur Mer, l'expropriation concerne 156 parcelles situées sur les secteurs du Génie, de la prise du Bois et de la Pointe. Elle porte sur un périmètre quasiment identique à celui soumis à enquête publique, étendu à une parcelle identifiée dans le rapport de la commission d’enquête.
La décision repose sur l’analyse technique et économique réalisée par les experts du CGEDD et non remise en cause par la commission d'enquête.
Sur la commune de La Faute sur Mer, l'expropriation concerne 10 parcelles sur le secteur d'Arçay. Elle porte sur un périmètre plus réduit que celui soumis à enquête publique, prenant en compte la proposition de la commission d'enquête d'extraire certaines habitations situées au sud de la rue du Port des Yachts et ayant construit un étage pouvant servir de refuge. Ce critère avait déjà été retenu en octobre 2010 par la mission d'expertise du CGEDD pour réduire le périmètre de la DUP.
Les arrêtés préfectoraux du 25 janvier 2013 portant déclaration d'utilité publique pour l'expropriation de biens de biens à L'Aiguillon sur Mer et à La Faute sur Mer peuvent être consultés sur le site internet des services de l’État : www.vendee.gouv.fr
Cette démarche a conduit à l’acquisition amiable par l’État de 84% des biens situés dans les zones de solidarité.
En 2010, le Ministre de l’Écologie a décidé de mettre en oeuvre une procédure d'expropriation concernant les biens non acquis à l'amiable, et présentant un danger avéré pour leurs occupants. Il a confié au Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD), le soin d'établir la cartographie de ces biens soumis à expropriation, qui a été rendue publique par le ministre de l’Écologie le 18 octobre 2010.
Une enquête publique s'est déroulée dans chacune des communes de L'Aiguillon sur Mer et de La Faute sur Mer du 19 décembre 2011 au 27 janvier 2012.
Après analyse des rapports de la commission d'enquête et recueil de l'avis du Ministre de l’Écologie, le Préfet de la Vendée vient, par arrêtés du 25 janvier 2013, de déclarer d'utilité publique l'expropriation de biens exposés au risque de submersion marine à L'Aiguillon sur Mer et à La Faute sur Mer.
Sur la commune de L'Aiguillon sur Mer, l'expropriation concerne 156 parcelles situées sur les secteurs du Génie, de la prise du Bois et de la Pointe. Elle porte sur un périmètre quasiment identique à celui soumis à enquête publique, étendu à une parcelle identifiée dans le rapport de la commission d’enquête.
La décision repose sur l’analyse technique et économique réalisée par les experts du CGEDD et non remise en cause par la commission d'enquête.
Sur la commune de La Faute sur Mer, l'expropriation concerne 10 parcelles sur le secteur d'Arçay. Elle porte sur un périmètre plus réduit que celui soumis à enquête publique, prenant en compte la proposition de la commission d'enquête d'extraire certaines habitations situées au sud de la rue du Port des Yachts et ayant construit un étage pouvant servir de refuge. Ce critère avait déjà été retenu en octobre 2010 par la mission d'expertise du CGEDD pour réduire le périmètre de la DUP.
Les arrêtés préfectoraux du 25 janvier 2013 portant déclaration d'utilité publique pour l'expropriation de biens de biens à L'Aiguillon sur Mer et à La Faute sur Mer peuvent être consultés sur le site internet des services de l’État : www.vendee.gouv.fr
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Toujours bien calé en dixième position, Bertrand de Broc peut maintenant, à la faveur de sa remontée de l’Atlantique Sud, viser une place de 9e ou de 8e. Javier Sanso et Arnaud Boissières sont à sa portée, notamment le navigateur espagnol qui connaît quelques soucis d’électronique.
Plus de mille milles grignotés depuis le cap Horn, la performance de Bertrand de Broc est de taille. Bien aidé par une météo favorable, le skipper de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets a su mettre le curseur au bon endroit pour concilier vitesse et maintenance du matériel. D’ici trois jours, il aura franchi l’équateur et pourra commencer à anticiper sur la route à venir en Atlantique Nord et la négociation de l’anticyclone des Açores. Avec dans le viseur, ACCIONA 100% EcoPowered qui pointe à 180 milles de son étrave. Interview tropicale :
Les conditions rencontrées
« Pour l’heure, l’alizé est faiblard, il met un peu de temps à rentrer. Mais compte tenu des conditions que j’ai rencontrées jusqu’ici depuis le cap Horn, je ne vais pas me plaindre. Le bateau marche vraiment très bien, je continue de découvrir tous les jours des clés de fonctionnement. Du coup, je me dis que dans le Sud, j’aurais peut-être pu aller plus vite. »
La fin de la course
« Il reste tout l’Atlantique Nord, c’est beaucoup et c’est peu à la fois. Pour rattraper les deux de devant, il va falloir un peu de chance. Car à la régulière, cela signifierait que je doive aller 5% plus vite qu’eux jusqu’à la fin du parcours… Honnêtement, c’est difficile. »
Le duel des leaders
« Dès la descente du Portugal, j’ai vu qu’ils mettaient la barre très haut. On peut juste regretter que la casse ait empêché Vincent Riou et dans une certaine mesure, Jean-Pierre Dick de se mêler au débat. Les deux premiers n’ont pas fait d’erreurs de navigation, ils ont eu la réussite nécessaire pour rester en tête. Quand on parlait de 76 jours de course, je trouvais qu’on exagérait, mais ils sont en train de démontrer que c’était possible. Et puis, il y a un paradoxe : quand tu vas vite comme ça, tu passes aussi beaucoup de moins de temps en mer, donc, dans une certaine mesure, tu diminues statistiquement les risques de casse. Et puis, je n’oublie pas Jean. En naviguant à son rythme, si jamais Jean-Pierre est contraint d’abandonner, il va finir au pied du podium. Comme quoi, tout est encore possible dans ce Vendée Globe… »
Les conditions rencontrées
« Pour l’heure, l’alizé est faiblard, il met un peu de temps à rentrer. Mais compte tenu des conditions que j’ai rencontrées jusqu’ici depuis le cap Horn, je ne vais pas me plaindre. Le bateau marche vraiment très bien, je continue de découvrir tous les jours des clés de fonctionnement. Du coup, je me dis que dans le Sud, j’aurais peut-être pu aller plus vite. »
La fin de la course
« Il reste tout l’Atlantique Nord, c’est beaucoup et c’est peu à la fois. Pour rattraper les deux de devant, il va falloir un peu de chance. Car à la régulière, cela signifierait que je doive aller 5% plus vite qu’eux jusqu’à la fin du parcours… Honnêtement, c’est difficile. »
Le duel des leaders
« Dès la descente du Portugal, j’ai vu qu’ils mettaient la barre très haut. On peut juste regretter que la casse ait empêché Vincent Riou et dans une certaine mesure, Jean-Pierre Dick de se mêler au débat. Les deux premiers n’ont pas fait d’erreurs de navigation, ils ont eu la réussite nécessaire pour rester en tête. Quand on parlait de 76 jours de course, je trouvais qu’on exagérait, mais ils sont en train de démontrer que c’était possible. Et puis, il y a un paradoxe : quand tu vas vite comme ça, tu passes aussi beaucoup de moins de temps en mer, donc, dans une certaine mesure, tu diminues statistiquement les risques de casse. Et puis, je n’oublie pas Jean. En naviguant à son rythme, si jamais Jean-Pierre est contraint d’abandonner, il va finir au pied du podium. Comme quoi, tout est encore possible dans ce Vendée Globe… »
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Mike Golding progresse au près dans les conditions classiques d'alizés, sur une mer chaotique et bosselée, en chasse de Jean Le Cam, 5è à 52 milles devant. Le skipper français, toujours plus rapide, affiche un peu plus d'un noeud de mieux.
Si le leader de la course est en passe d'en finir, demain dimanche, le skipper britannique confirme que le dénouement pour la victoire finale n'a pas beaucoup de répercussion sur sa course.
"Je suis en mode course de fond à présent, et le terrain est très bosselé. Je suis balloté dans tous les sens, mais autant que je m'y habitue parce que cela va durer un moment. Ce n'est pas facile de savoir comment je vais pouvoir rattraper Jean. Auparavant, j'y suis parvenu en faisant des choix stratégiques, et je dois donc patienter jusqu'à ce que j'ai une nouvelle opportunité. C'est vrai que c'est un peu frustrant, mais je reste pragmatique. Mon problème actuelle, c'est plus d'obtenir un fichier météo de taille correcte. Ca tape et ça remue tellement à bord qu'il y'a des coupures dans la liaison satellite, et je n'arrive à obtenir que des fichiers de petite taille. Tactiquement, il n'y a pas grand chose que je puisse faire."
"J'ai reçu un e-mail sympa d'Alex Thomson (Hugo Boss), qui, entre autres choses, reconnaît que s'ils n'avaient pas ajouté la porte de Crozet, il aurait été derrière avec nous. Il a bien navigué et je suis sûr qu'il va continuer à ce niveau. A présent, il s'agit pour nous de rentrer en toute sécurité à la maison. Je crois qu'ai encore mes chances de rattraper Jean, mais ce sera du bonus à ce stade de la course, il me faut des options."
Si le leader de la course est en passe d'en finir, demain dimanche, le skipper britannique confirme que le dénouement pour la victoire finale n'a pas beaucoup de répercussion sur sa course.
"Je suis en mode course de fond à présent, et le terrain est très bosselé. Je suis balloté dans tous les sens, mais autant que je m'y habitue parce que cela va durer un moment. Ce n'est pas facile de savoir comment je vais pouvoir rattraper Jean. Auparavant, j'y suis parvenu en faisant des choix stratégiques, et je dois donc patienter jusqu'à ce que j'ai une nouvelle opportunité. C'est vrai que c'est un peu frustrant, mais je reste pragmatique. Mon problème actuelle, c'est plus d'obtenir un fichier météo de taille correcte. Ca tape et ça remue tellement à bord qu'il y'a des coupures dans la liaison satellite, et je n'arrive à obtenir que des fichiers de petite taille. Tactiquement, il n'y a pas grand chose que je puisse faire."
"J'ai reçu un e-mail sympa d'Alex Thomson (Hugo Boss), qui, entre autres choses, reconnaît que s'ils n'avaient pas ajouté la porte de Crozet, il aurait été derrière avec nous. Il a bien navigué et je suis sûr qu'il va continuer à ce niveau. A présent, il s'agit pour nous de rentrer en toute sécurité à la maison. Je crois qu'ai encore mes chances de rattraper Jean, mais ce sera du bonus à ce stade de la course, il me faut des options."
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« Vision d’horreur » pour Jean Le Cam hier soir lorsqu’il sort sur le pont pour vérifier les réglages de SynerCiel : dans son sillage à moins d’1/2 mille, un bateau de pêche !
« J’ai eu la pire des visions d’horreur hier soir. Il faisait entre chien et loup et je sors dans le cockpit pour vérifier les réglages avant la tombée de la nuit. Et là, dans le sillage de SynerCiel à moins d’1 km : un bateau de pêche ! Le fait qu’il se trouve exactement dans mon sillage signifie que je l’ai doublé en passant à quelques mètres de lui. Combien je ne sais pas et je ne veux même pas le savoir ! »
Mer d’alizés
« A part ça, tout va bien à bord. Je suis dans le dur là ! L’alizé est bien établi à 20 – 25 nœuds. SynerCiel bute dans chaque vague. Ca tape, ca cogne, c’est bien viril ! »
Classement du 26 janvier 2013 à 12h
1er : Macif - François Gabart à 442,2 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 108,7 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 884 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 2 425,3 milles du premier
« J’ai eu la pire des visions d’horreur hier soir. Il faisait entre chien et loup et je sors dans le cockpit pour vérifier les réglages avant la tombée de la nuit. Et là, dans le sillage de SynerCiel à moins d’1 km : un bateau de pêche ! Le fait qu’il se trouve exactement dans mon sillage signifie que je l’ai doublé en passant à quelques mètres de lui. Combien je ne sais pas et je ne veux même pas le savoir ! »
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« A part ça, tout va bien à bord. Je suis dans le dur là ! L’alizé est bien établi à 20 – 25 nœuds. SynerCiel bute dans chaque vague. Ca tape, ca cogne, c’est bien viril ! »
Classement du 26 janvier 2013 à 12h
1er : Macif - François Gabart à 442,2 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 108,7 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 884 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 2 425,3 milles du premier
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