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Dans des brises encore faibles, le Team Maître CoQ poursuit son ascension vers le Nord. Les trains de dépressions qui se suivent sur l’Atlantique Nord, contraignent Jérémie et ses compagnons de route à opter pour une route à la fois sécuritaire et la plus rapprochante possible entre ces systèmes météo.
Entrainement en preparation du Vendée Globe 2012 de Jérémie Beyou sur l'IMOCA 60 pieds Maitre CoQ au large de l'archipel des Glenan. Photo : Yvan Zedda
La priorité de Jérémie et de son équipe étant de préserver le monocoque Maître CoQ, ils continuent de tracer une trajectoire presque plein Nord, entre les systèmes dépressionnaires qui balaient l'Atlantique Nord à cette saison.
Dès qu’ils toucheront les brises portantes générées à l'avant d'une grosse dépression actuellement située au large de Terre-Neuve, ils pourront « tourner à droite » et faire cap vers la Vendée.
Rien de tel que huit jours et huit nuits de mer pour faire le point et prendre du recul. Le skipper Maître CoQ, tout en continuant à travailler sur son bateau et à échanger avec ses équipiers sur les optimisations à y apporter, a déjà réussi à recharger ses batteries physiques et morales. Il est désormais prêt pour la suite, plus motivé que jamais à faire partager ses défis avec les salariés de Maître CoQ et les éleveurs partenaires du volailler vendéen.
Bagarre océanique
Dans l’hémisphère sud, la régate océanique bat son plein. Les options choisies par les solitaires de la tête de flotte pour contourner l’anticyclone de Sainte Hélène ont rendu leurs verdicts : match nul, ou presque !
Leader depuis quinze jours, Armel Le Cléac’h, en coupant au plus court dans des vents relativement faibles, a réussi à maintenir une bonne partie de son avance.
Ses poursuivants ont franchement accéléré la cadence depuis hier à la faveur de brises venues du grand sud, mais pas assez encore pour prendre les devants.
Mais, après vingt jours de course, les écarts se sont resserrés et la bagarre fait rage à l’approche de la porte de passage obligatoire qui marquera le franchissement du Cap de Bonne Espérance.
Les premiers solitaires devraient doubler ce premier cap de leur tour du monde en début de semaine prochaine, ils entreront alors dans une nouvelle phase de leur circumnavigation : la plus dure, la plus longue, mais aussi celle qui fait le plus rêver…
Plus d'informations ici
Dès qu’ils toucheront les brises portantes générées à l'avant d'une grosse dépression actuellement située au large de Terre-Neuve, ils pourront « tourner à droite » et faire cap vers la Vendée.
Rien de tel que huit jours et huit nuits de mer pour faire le point et prendre du recul. Le skipper Maître CoQ, tout en continuant à travailler sur son bateau et à échanger avec ses équipiers sur les optimisations à y apporter, a déjà réussi à recharger ses batteries physiques et morales. Il est désormais prêt pour la suite, plus motivé que jamais à faire partager ses défis avec les salariés de Maître CoQ et les éleveurs partenaires du volailler vendéen.
Bagarre océanique
Dans l’hémisphère sud, la régate océanique bat son plein. Les options choisies par les solitaires de la tête de flotte pour contourner l’anticyclone de Sainte Hélène ont rendu leurs verdicts : match nul, ou presque !
Leader depuis quinze jours, Armel Le Cléac’h, en coupant au plus court dans des vents relativement faibles, a réussi à maintenir une bonne partie de son avance.
Ses poursuivants ont franchement accéléré la cadence depuis hier à la faveur de brises venues du grand sud, mais pas assez encore pour prendre les devants.
Mais, après vingt jours de course, les écarts se sont resserrés et la bagarre fait rage à l’approche de la porte de passage obligatoire qui marquera le franchissement du Cap de Bonne Espérance.
Les premiers solitaires devraient doubler ce premier cap de leur tour du monde en début de semaine prochaine, ils entreront alors dans une nouvelle phase de leur circumnavigation : la plus dure, la plus longue, mais aussi celle qui fait le plus rêver…
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Les Sables Info
Lequel des solitaires engagés sur la route du sud va tirer les marrons du feu ? Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) et le peloton lancé à ses trousses réussiront-ils à faire fondre le matelas de milles qu’Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) a su engranger depuis le pot au noir ? Quoi qu’il en soit, les dés sont jetés et chacun va jouer crânement sa chance.
L’heure n’est plus aux atermoiements. Chacun a choisi son camp et s’efforce de faire que son option trouve une issue positive. En flirtant avec les lisières de l’anticyclone de Sainte-Hélène, les hommes de l’est, Armel Le Cléac’h, Alex Thomson (Hugo Boss), fermement accroché à sa place de dauphin, et dans une moindre mesure Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) tentent de contenir les assauts des hommes de l’ouest emmenés par Jean-Pierre Dick et François Gabart (MACIF). Dans leur sillage, le trio revanchard, Jean Le Cam (SynerCiel), Mike Golding (Gamesa) et Dominique Wavre (Mirabaud), vient rappeler opportunément que la fracture générationnelle n’est pas une fatalité sur ce Vendée Globe de tous les rebondissements. Tout ce petit groupe flirte avec les excès de vitesse sur la route des Quarantièmes Rugissants, avalant les milles sans vergogne. Bien malin qui pourra donner le tiercé dans l’ordre à l’heure d’entrer dans l’océan Indien. Une chose est d’ores et déjà acquise, la course, au sud du cap de Bonne Espérance, pourrait réserver quelques rencontres insolites, de la nature de ce qu’on avait déjà vécu en 2008, quand les solitaires se battaient à coups d’empannages et de tribords à l’orée du grand Sud.
Eviter le piège
Derrière ce groupe de huit, on s’interroge. L’anticyclone de Sainte-Hélène pourrait se reconstituer à nouveau, avec la formation en cours d’une nouvelle cellule de hautes pressions au large de l’Argentine. Dans ce cas de figure, cela signifierait pour le groupe de chasse constitué de Javier Sanso (Acciona 100%EcoPowered), Arnaud Boissières (AKENA Vérandas), Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur) un nouveau détour par l’ouest et un net ralentissement. Aussi, chacun cravache sa monture, tentant d’échapper au piège. Si le skipper espagnol peut espérer se faufiler dans un trou de souris, on sentait plus d’inquiétude, lors de la liaison en direct avec le PC Course, de la part de Bertrand de Broc qui doit se dire que toutes les portes météorologiques de son Vendée Globe lui claquent systématiquement à la figure. Pour essayer de compenser, le navigateur de Sainte-Marine ne ménage pas sa peine et avouait ainsi, ce midi, enchaîner manœuvre sur manœuvre pour garder la toile du temps. Plus à l’arrière encore, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) ne se départit toujours pas de cette bonne humeur qui ferait fondre la plus revêche des belles-mères. Son accent italien et son plaisir de naviguer, si communicatif, rappellent opportunément que le Vendée Globe, c’est aussi des histoires d’hommes et de femmes qui viennent ici pour se coltiner avec une aventure d’exception. Le dicton dit : « Qui va en mer pour son plaisir, irait en enfer pour passer le temps… » S’il fallait l’en croire, Alessandro Di Benedetto serait partant pour aller tirer les moustaches de Satan.
Ils ont dit...
"Tout va bien à bord de MACIF. L’air rentre progressivement, ça fait du bien, ça fait quelques jours qu’on attendait ça. Ce n’est pas très fort, entre 18 et 20 nœuds, mais ça glisse facilement. Tant mieux. On a rattrapé en partie le retard accumulé ces derniers jours. Je n’ai pas parlé particulièrement à Tanguy, plutôt avec ceux qui connaissent déjà les mers du Sud. Je me sens prêt pour y aller ! J’ai envie, j’ai hâte. La mer est plutôt plate, le bateau va assez vite. On est à l’avant du front, la mer n’est pas encore formée. Il n’y a pas grand-chose à faire pour la journée qui arrive. Plus tard il y aura des changements de voile, un empannage à négocier... Mais pour l’instant c’est plutôt tranquille."
François Gabart (FRA, MACIF)
"J’étais dans les manœuvres, envoi de gennaker, empannage, envoi de génois... C’était un peu de sport, mais là je suis à 18-19 nœuds. Il faut gratter quelques milles devant et j’ai bien peur que la petite porte de Sainte-Hélène se referme sur moi et deux ou trois bateaux. On verra avec la météo mais ça va vite partout, il faut essayer d’avancer. Les conditions ne sont pas favorables, les huit ou neuf premiers sont passés. Cali et moi on risque de faire un bon petit passage à niveau, au près... en espérant que la météo change un petit peu. Ce n’est pas dramatique non plus. La vie commence à s’organiser, j’ai mis un peu de temps à tout mettre en place dans le bateau, à me sentir bien. Avant le départ c’était un peu sport, il a fallu que je me remette dans le rythme. Les autres étaient mieux préparés que moi mais maintenant on va essayer de faire la différence sur la distance."
Bertrand de Broc (FRA, Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets)
"Ça va bien. Le vent a molli un peu, donc ça pourrait aller mieux mais je ne me plains pas parce que j’ai encore du soleil. Du moment qu’il y a du soleil tout va bien ! La météo ça varie beaucoup pendant la journée et pour le moment ça change toutes les deux ou trois minutes il faut faire un réglage de voile. Le vent est maintenant de 6 à 7 nœuds alors qu’avant, il était à 17. J’ai presque vidé tous les ballasts, jusqu’à quatre tonnes d’eau."
Alessandro Di Benedetto (FRA/ITA, Team Plastique)
"Ça va, on avance doucement, mais surement dans le Sud. On termine de contourner l’anticyclone de Sainte-Hélène et on avance vers la prochaine porte des glaces, la porte des aiguilles. Le vent n’est pas encore très établi mais il se stabilise dans la bonne direction. Je regarde un peu mes petits camarades, on risque de se retrouver dans les prochaines 48h, et pour attaquer l’océan Indien. On essaye de voir ce qu’on a sur l’eau, ce que les fichiers météo nous donnent. On a deux modèles : européen et américain. On réadapte le routage à la stratégie. On est dans des endroits où les modèles sont un peu moins fiables que dans l’Atlantique Nord où il y a plus de données, mais on essaye de s’adapter. Les autres sont tous dans mon ouest donc je me méfie. Les moyennes de vitesse vont être beaucoup plus importantes pour Alex que pour moi, je le garde à l’œil. Depuis une semaine c’est revenu par derrière, devant on était bloqués par l’anticyclone et par le peu de vent dans le Sud."
Armel Le Cléac’h (FRA, Banque Populaire)
"C’est mon anniversaire, c’est un jour particulier. Tous les messages sont super sympas, c’est touchant. Je me souviendrai de mes 49 ans ! Il n’y a pas beaucoup de vent, il tarde à rentrer, ça n’avance pas très vite. A l’ouest ils déboulent et nous on va avoir du mal à démarrer. On est obligé d’être un peu fatalistes, le vent rentre quand il veut. Il faut qu’on arrive à décoller. Il y a pas mal de réglages pour essayer de profiter du vent qui rentre et ne pas trop perdre de vitesse quand il s’en va. Mais j’ai pu aller me reposer, je suis en pleine forme."
Bernard Stamm (SUI, Cheminées Poujoulat)
Eviter le piège
Derrière ce groupe de huit, on s’interroge. L’anticyclone de Sainte-Hélène pourrait se reconstituer à nouveau, avec la formation en cours d’une nouvelle cellule de hautes pressions au large de l’Argentine. Dans ce cas de figure, cela signifierait pour le groupe de chasse constitué de Javier Sanso (Acciona 100%EcoPowered), Arnaud Boissières (AKENA Vérandas), Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur) un nouveau détour par l’ouest et un net ralentissement. Aussi, chacun cravache sa monture, tentant d’échapper au piège. Si le skipper espagnol peut espérer se faufiler dans un trou de souris, on sentait plus d’inquiétude, lors de la liaison en direct avec le PC Course, de la part de Bertrand de Broc qui doit se dire que toutes les portes météorologiques de son Vendée Globe lui claquent systématiquement à la figure. Pour essayer de compenser, le navigateur de Sainte-Marine ne ménage pas sa peine et avouait ainsi, ce midi, enchaîner manœuvre sur manœuvre pour garder la toile du temps. Plus à l’arrière encore, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) ne se départit toujours pas de cette bonne humeur qui ferait fondre la plus revêche des belles-mères. Son accent italien et son plaisir de naviguer, si communicatif, rappellent opportunément que le Vendée Globe, c’est aussi des histoires d’hommes et de femmes qui viennent ici pour se coltiner avec une aventure d’exception. Le dicton dit : « Qui va en mer pour son plaisir, irait en enfer pour passer le temps… » S’il fallait l’en croire, Alessandro Di Benedetto serait partant pour aller tirer les moustaches de Satan.
Ils ont dit...
"Tout va bien à bord de MACIF. L’air rentre progressivement, ça fait du bien, ça fait quelques jours qu’on attendait ça. Ce n’est pas très fort, entre 18 et 20 nœuds, mais ça glisse facilement. Tant mieux. On a rattrapé en partie le retard accumulé ces derniers jours. Je n’ai pas parlé particulièrement à Tanguy, plutôt avec ceux qui connaissent déjà les mers du Sud. Je me sens prêt pour y aller ! J’ai envie, j’ai hâte. La mer est plutôt plate, le bateau va assez vite. On est à l’avant du front, la mer n’est pas encore formée. Il n’y a pas grand-chose à faire pour la journée qui arrive. Plus tard il y aura des changements de voile, un empannage à négocier... Mais pour l’instant c’est plutôt tranquille."
François Gabart (FRA, MACIF)
"J’étais dans les manœuvres, envoi de gennaker, empannage, envoi de génois... C’était un peu de sport, mais là je suis à 18-19 nœuds. Il faut gratter quelques milles devant et j’ai bien peur que la petite porte de Sainte-Hélène se referme sur moi et deux ou trois bateaux. On verra avec la météo mais ça va vite partout, il faut essayer d’avancer. Les conditions ne sont pas favorables, les huit ou neuf premiers sont passés. Cali et moi on risque de faire un bon petit passage à niveau, au près... en espérant que la météo change un petit peu. Ce n’est pas dramatique non plus. La vie commence à s’organiser, j’ai mis un peu de temps à tout mettre en place dans le bateau, à me sentir bien. Avant le départ c’était un peu sport, il a fallu que je me remette dans le rythme. Les autres étaient mieux préparés que moi mais maintenant on va essayer de faire la différence sur la distance."
Bertrand de Broc (FRA, Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets)
"Ça va bien. Le vent a molli un peu, donc ça pourrait aller mieux mais je ne me plains pas parce que j’ai encore du soleil. Du moment qu’il y a du soleil tout va bien ! La météo ça varie beaucoup pendant la journée et pour le moment ça change toutes les deux ou trois minutes il faut faire un réglage de voile. Le vent est maintenant de 6 à 7 nœuds alors qu’avant, il était à 17. J’ai presque vidé tous les ballasts, jusqu’à quatre tonnes d’eau."
Alessandro Di Benedetto (FRA/ITA, Team Plastique)
"Ça va, on avance doucement, mais surement dans le Sud. On termine de contourner l’anticyclone de Sainte-Hélène et on avance vers la prochaine porte des glaces, la porte des aiguilles. Le vent n’est pas encore très établi mais il se stabilise dans la bonne direction. Je regarde un peu mes petits camarades, on risque de se retrouver dans les prochaines 48h, et pour attaquer l’océan Indien. On essaye de voir ce qu’on a sur l’eau, ce que les fichiers météo nous donnent. On a deux modèles : européen et américain. On réadapte le routage à la stratégie. On est dans des endroits où les modèles sont un peu moins fiables que dans l’Atlantique Nord où il y a plus de données, mais on essaye de s’adapter. Les autres sont tous dans mon ouest donc je me méfie. Les moyennes de vitesse vont être beaucoup plus importantes pour Alex que pour moi, je le garde à l’œil. Depuis une semaine c’est revenu par derrière, devant on était bloqués par l’anticyclone et par le peu de vent dans le Sud."
Armel Le Cléac’h (FRA, Banque Populaire)
"C’est mon anniversaire, c’est un jour particulier. Tous les messages sont super sympas, c’est touchant. Je me souviendrai de mes 49 ans ! Il n’y a pas beaucoup de vent, il tarde à rentrer, ça n’avance pas très vite. A l’ouest ils déboulent et nous on va avoir du mal à démarrer. On est obligé d’être un peu fatalistes, le vent rentre quand il veut. Il faut qu’on arrive à décoller. Il y a pas mal de réglages pour essayer de profiter du vent qui rentre et ne pas trop perdre de vitesse quand il s’en va. Mais j’ai pu aller me reposer, je suis en pleine forme."
Bernard Stamm (SUI, Cheminées Poujoulat)
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Les Sables Info
Yanick Paternotte
"Chers Amis,
Je tiens à vous donner toutes les informations concernant la décision de la Commission Nationale des Recours (CNR), qui a procédé, dimanche 25 novembre et lundi 26 novembre, à la vérification et au contrôle des élections internes pour la présidence de l'UMP du 18 novembre 2012.
1º) La commission est la Cour suprême de l'UMP, elle est composée de membres qui ont été élus par les militants du Conseil National, en majorité sous le mandat de Xavier Bertrand. Cette commission était pluraliste et équilibrée : certains de ses membres ont soutenu Jean-François Copé, d'autres ont soutenu François Fillon, d'autres encore étaient neutres. Les membres de la CNR n'ont pas siégé en tant que partisan de l'un ou de l'autre des candidats, mais ont jugé en droit de la régularité de cette élection. Ils étaient assistés par le conseil d'un avocat, spécialiste du droit électoral, agréé par les deux candidats. Toutes les délibérations se sont déroulées en présence d'huissiers et ont été enregistrées.
2º) Les recours des deux parties, François Fillon et Jean-François Copé, ont été étudiés durant près de 22 heures dans la plus grande transparence et la plus grande indépendance. La décision de la Commission a été prise à l'unanimité. Cela veut dire que même les membres de la Commission qui ont soutenu François Fillon ont validé cette décision sans réserve. Ils avaient pourtant tout à fait la possibilité de la refuser. Aucun d'eux ne l'a fait. La décision de la Commission des recours est incontestable.
3º) À l'appui de preuves irréfutables et de constats d'huissiers, à l'unanimité des membres, la CNR a notamment décidé d'annuler le vote de Nouvelle-Calédonie, en raison du déroulé non conforme des opérations électorales, et les bureaux 1 et 3 des Alpes-Maritimes au motif d'irrégularités graves. Il en résulte que la victoire de Jean-François Copé a été confirmée par 952 voix d'avance. Conformément à nos statuts, Jean-François Copé a donc été déclaré Président de l'UMP.
4º) Je souhaitais par ce message que chacun d'entre vous puisse prendre connaissance de l'intégralité de notre décision que vous trouverez en cliquant sur ce lien.
Accédez à la délibération ici
Bien cordialement,"
Yanick Paternotte,
Président de la Commission Nationale des Recours
Ancien député
Maire de Sannois.
Je tiens à vous donner toutes les informations concernant la décision de la Commission Nationale des Recours (CNR), qui a procédé, dimanche 25 novembre et lundi 26 novembre, à la vérification et au contrôle des élections internes pour la présidence de l'UMP du 18 novembre 2012.
1º) La commission est la Cour suprême de l'UMP, elle est composée de membres qui ont été élus par les militants du Conseil National, en majorité sous le mandat de Xavier Bertrand. Cette commission était pluraliste et équilibrée : certains de ses membres ont soutenu Jean-François Copé, d'autres ont soutenu François Fillon, d'autres encore étaient neutres. Les membres de la CNR n'ont pas siégé en tant que partisan de l'un ou de l'autre des candidats, mais ont jugé en droit de la régularité de cette élection. Ils étaient assistés par le conseil d'un avocat, spécialiste du droit électoral, agréé par les deux candidats. Toutes les délibérations se sont déroulées en présence d'huissiers et ont été enregistrées.
2º) Les recours des deux parties, François Fillon et Jean-François Copé, ont été étudiés durant près de 22 heures dans la plus grande transparence et la plus grande indépendance. La décision de la Commission a été prise à l'unanimité. Cela veut dire que même les membres de la Commission qui ont soutenu François Fillon ont validé cette décision sans réserve. Ils avaient pourtant tout à fait la possibilité de la refuser. Aucun d'eux ne l'a fait. La décision de la Commission des recours est incontestable.
3º) À l'appui de preuves irréfutables et de constats d'huissiers, à l'unanimité des membres, la CNR a notamment décidé d'annuler le vote de Nouvelle-Calédonie, en raison du déroulé non conforme des opérations électorales, et les bureaux 1 et 3 des Alpes-Maritimes au motif d'irrégularités graves. Il en résulte que la victoire de Jean-François Copé a été confirmée par 952 voix d'avance. Conformément à nos statuts, Jean-François Copé a donc été déclaré Président de l'UMP.
4º) Je souhaitais par ce message que chacun d'entre vous puisse prendre connaissance de l'intégralité de notre décision que vous trouverez en cliquant sur ce lien.
Accédez à la délibération ici
Bien cordialement,"
Yanick Paternotte,
Président de la Commission Nationale des Recours
Ancien député
Maire de Sannois.
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Les Sables d'Olonne Info
Lancé sur une option sud depuis quelques jours pour parer l’anticyclone de Sainte Hélène, Virbac-Paprec 3 navigue actuellement à vive allure en direction de Gough Island. Le verdict de son option audacieuse devrait tomber d’ici 24 heures. Les prémisses des mers du sud commencent à se faire sentir à bord et ce n’est pas pour déplaire à Jean-Pierre Dick.
Photo : © JM Liot / DPPI / Virbac-Paprec Sailing Team
« C’est magnifique »
« C’est un peu comme un tapis de velour, ça surfe ! Il ne fait pas très beau, ce sont les prémisses du grand sud ! Le ciel est assez blanc avec des nuages (cirrus) comme des flammèches. Cette nuit il y avait une très belle lune qui formait un halot dans la brume. C’est magnifique ! Je rentre dans mon univers ! J’aime bien naviguer dans ces contrées australes, très sauvages, c’est très beau. J’ai commencé à mettre les sous-couches et je vais bientôt enfiler les bottes. »
« Ca va allumer à bord ! »
« Au classement de 9h, je suis passé en 4ème position devant François Gabart, héhé ! Cela fait plaisir. Bernard Stamm et Alex Thomson, j’aimerais les manger rapidos pour revenir dans le top 3. La grosse inconnue est de savoir comment va se recaler Armel Le Cleac’h. A priori nous devrions nous retrouver ensemble. Le vent va rentrer dans la journée, environ 30 – 35 nœuds. Ça va allumer à bord (rires) mais je ne ferai pas de folies. »
Et la suite ?
« Je ne fais pas de plan sur la comète pour le passage de la porte des Aiguilles, pour l’instant les modèles divergent, il y a plusieurs stratégies possibles, je vais étudier cela. »
« C’est un peu comme un tapis de velour, ça surfe ! Il ne fait pas très beau, ce sont les prémisses du grand sud ! Le ciel est assez blanc avec des nuages (cirrus) comme des flammèches. Cette nuit il y avait une très belle lune qui formait un halot dans la brume. C’est magnifique ! Je rentre dans mon univers ! J’aime bien naviguer dans ces contrées australes, très sauvages, c’est très beau. J’ai commencé à mettre les sous-couches et je vais bientôt enfiler les bottes. »
« Ca va allumer à bord ! »
« Au classement de 9h, je suis passé en 4ème position devant François Gabart, héhé ! Cela fait plaisir. Bernard Stamm et Alex Thomson, j’aimerais les manger rapidos pour revenir dans le top 3. La grosse inconnue est de savoir comment va se recaler Armel Le Cleac’h. A priori nous devrions nous retrouver ensemble. Le vent va rentrer dans la journée, environ 30 – 35 nœuds. Ça va allumer à bord (rires) mais je ne ferai pas de folies. »
Et la suite ?
« Je ne fais pas de plan sur la comète pour le passage de la porte des Aiguilles, pour l’instant les modèles divergent, il y a plusieurs stratégies possibles, je vais étudier cela. »
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Les Sables d'Olonne Info
Dominique Wavre et ses concurrents sont actuellement en train de contourner l’anticyclone de Sainte-Hélène par l’ouest, et confrontés au dilemme récurrent : couper au plus court afin de diminuer le nombre de milles à parcourir ou adopter une route plus longue et rapide.
« C’est une période de transition », précise Dominique. « Il fait encore chaud – 25 degrés – mais nous ne sommes plus dans un régime tropical ; c’est une zone tempérée, qui fait office de transition avant les mers du Sud. Ce passage est dur à négocier, et il réclame une attention de tous les instants. D’ici peu, nous allons même toucher des vents du sud, très froids, et nous serons dès lors dans le régime des mers du sud. On n’y est pas encore, mais ça va aller très vite ! »
Dominique est prêt à affronter cette nouvelle phase de course. Le Mirabaud est en bon état, et son skipper a effectué toutes les vérifications nécessaires. « En fait, précise-t-il, je me conforme à la lettre aux indications de Michèle, qui m’indique au quotidien quels éléments je dois contrôler, et quelles mises à jour je dois effectuer. Avant de m’envoyer ses recommandations, elle consulte lorsque c’est nécessaire nos fournisseurs afin d’être en mesure de me fournir des informations très précises. Je reçois ensuite une liste d’actions très précise, qui s’ajoute à ce que j’observe de visu sur le voilier. J’ai fait pas mal de bricolage ces derniers jours, mais là ça s’est un peu calmé, ce sont plutôt des vérifications de routine. »
Dominique navigue actuellement par vent de travers, avec grand-voile pleine et génois, à quelques encablures des îles de Martin Vaz. « Je profite encore de la chaleur. Mais malheureusement, on ne peut pas l’emmagasiner… »
A l’heure des premiers bilans
Le départ du Vendée Globe a eu lieu il y a seize jours. Depuis le 10 novembre, les concurrents ont traversé de nombreux passages déterminants : Golfe de Gascogne, descente de l’Atlantique nord, Pot au Noir, franchissement de l’Equateur, puis poursuite de la descente en direction des mers du sud en contournant l’anticyclone de Sainte Hélène. Quel périple !
Sept concurrents ont hélas fait les frais de ce début de course intense : Marc Guillemot et Jérémie Beyou (avaries de quille), Kito De Pavant, Louis Burton (collision avec un chalutier), Vincent Riou (collision avec une bouée dérivante), Sam Davies (démâtage) et Zbigniew Gutkowski (avarie de pilote automatique).
Ils sont donc treize rescapés, prêts à affronter la deuxième partie de ce Vendée Globe ; la plus exigeante, dans les mers du Sud. Parmi eux, Dominique Wavre, en pleine forme à bord du Mirabaud. « Je suis satisfait de mon début de course. Je fais tout mon possible pour tenir la cadence des voiliers de tête, mais je dois constater que les voiliers de la dernière génération, notamment les plans Verdier, avancent un peu plus vite que moi, particulièrement au reaching. Ce sont des voiliers très puissants ! La lutte est très belle avec Mike Golding et Jean Le Cam. Ces derniers jours, Le Cam a effectué la meilleure option en optant pour la route extérieure. Je suis vraiment étonné par sa vitesse, il a bien négocié ce coup-là. Mais la route est encore longue ! »
Dominique est prêt à affronter cette nouvelle phase de course. Le Mirabaud est en bon état, et son skipper a effectué toutes les vérifications nécessaires. « En fait, précise-t-il, je me conforme à la lettre aux indications de Michèle, qui m’indique au quotidien quels éléments je dois contrôler, et quelles mises à jour je dois effectuer. Avant de m’envoyer ses recommandations, elle consulte lorsque c’est nécessaire nos fournisseurs afin d’être en mesure de me fournir des informations très précises. Je reçois ensuite une liste d’actions très précise, qui s’ajoute à ce que j’observe de visu sur le voilier. J’ai fait pas mal de bricolage ces derniers jours, mais là ça s’est un peu calmé, ce sont plutôt des vérifications de routine. »
Dominique navigue actuellement par vent de travers, avec grand-voile pleine et génois, à quelques encablures des îles de Martin Vaz. « Je profite encore de la chaleur. Mais malheureusement, on ne peut pas l’emmagasiner… »
A l’heure des premiers bilans
Le départ du Vendée Globe a eu lieu il y a seize jours. Depuis le 10 novembre, les concurrents ont traversé de nombreux passages déterminants : Golfe de Gascogne, descente de l’Atlantique nord, Pot au Noir, franchissement de l’Equateur, puis poursuite de la descente en direction des mers du sud en contournant l’anticyclone de Sainte Hélène. Quel périple !
Sept concurrents ont hélas fait les frais de ce début de course intense : Marc Guillemot et Jérémie Beyou (avaries de quille), Kito De Pavant, Louis Burton (collision avec un chalutier), Vincent Riou (collision avec une bouée dérivante), Sam Davies (démâtage) et Zbigniew Gutkowski (avarie de pilote automatique).
Ils sont donc treize rescapés, prêts à affronter la deuxième partie de ce Vendée Globe ; la plus exigeante, dans les mers du Sud. Parmi eux, Dominique Wavre, en pleine forme à bord du Mirabaud. « Je suis satisfait de mon début de course. Je fais tout mon possible pour tenir la cadence des voiliers de tête, mais je dois constater que les voiliers de la dernière génération, notamment les plans Verdier, avancent un peu plus vite que moi, particulièrement au reaching. Ce sont des voiliers très puissants ! La lutte est très belle avec Mike Golding et Jean Le Cam. Ces derniers jours, Le Cam a effectué la meilleure option en optant pour la route extérieure. Je suis vraiment étonné par sa vitesse, il a bien négocié ce coup-là. Mais la route est encore longue ! »
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Les Sables Info
Beau temps, belle mer dans l'alizé du sud-est. Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets poursuit sa route sur les chemins de l'Atlantique Sud. Après avoir vu ses efforts et les milles repris sur la tête de flotte s'envoler en fumée dans une zone de convergence intertropicale dans tous ses états, Bertrand de Broc affiche sa satisfaction de retrouver des conditions de navigation plus favorables, et de progresser à 14 noeuds de moyenne environ. Pourtant en 12è position et avec 1 000 milles de retard sur le leader Armel Le Cléac'h, c'est bien l'impatience de retrouver le Grand Sud qui l'emporte en ce 17è de jour de course. Joint, ce mardi, à la vacation officielle avec le PC parisien du 7è Vendée Globe, il témoigne de sa hâte de goûter aux vents frais des dépressions australes. Extraits…
Les conditions de navigation actuelles
"Les conditions sont clémentes dans du vent d'est de 15-20 noeuds, un peu de mer et des vagues. Je navigue avec l'alizé qu'on connaît bien, même si on sait tous que c'est un peu longuet à la fin. Cet alizé du sud-est doit pouvoir nous conduire jusqu'à la première dépression pour rejoindre le cap Bonne Espérance. Mais c'est vrai que la situation météo est compliquée, voire un peu bloquée. Il s'agit donc de se sortir de ce guêpier en faisant marcher le bateau, ce qui n'est pas si simple non plus."
La vie à bord
"Tout va bien, même si je suis assez pressé de retrouver des conditions de navigation plus perturbées. Même si les situations ne sont jamais les mêmes et si les choses changent tout le temps sur l'eau, j'ai hâte de changer de rythme, de découvrir, ou plutôt redécouvrir le Grand Sud, d'avoir le plaisir d'aller vite avec ce type de bateau…"
Les conditions de navigation actuelles
"Les conditions sont clémentes dans du vent d'est de 15-20 noeuds, un peu de mer et des vagues. Je navigue avec l'alizé qu'on connaît bien, même si on sait tous que c'est un peu longuet à la fin. Cet alizé du sud-est doit pouvoir nous conduire jusqu'à la première dépression pour rejoindre le cap Bonne Espérance. Mais c'est vrai que la situation météo est compliquée, voire un peu bloquée. Il s'agit donc de se sortir de ce guêpier en faisant marcher le bateau, ce qui n'est pas si simple non plus."
La vie à bord
"Tout va bien, même si je suis assez pressé de retrouver des conditions de navigation plus perturbées. Même si les situations ne sont jamais les mêmes et si les choses changent tout le temps sur l'eau, j'ai hâte de changer de rythme, de découvrir, ou plutôt redécouvrir le Grand Sud, d'avoir le plaisir d'aller vite avec ce type de bateau…"
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Les Sables Info
Mr Demperat-Delile, Président du Conseil des Sages, Mme Brigitte Tesson, Mme Martine Pathé et Mr Le Maire des Sables d'Olonne, Louis Guédon ont présenté hier la nouvelle édition des illuminations. Photo : mairie des Sables d'Olonne.
Le Conseil des Sages en partenariat avec le Conseil municipal des Jeunes et la ville des Sables d’Olonne réitère pour la 11ème fois son animation autour des illuminations et décorations de Noël pour les particuliers et les commerçants de la ville.
Pour la première fois cette année, la notion de concours est remplacée par l’idée d’animation conviviale et festive de notre ville. Comme les années précédentes, l’inscription est gratuite et donnera lieu à une remise de récompense pour tous les commerçants et particuliers qui animent leur quartier.
Le Conseil Municipal des Jeunes accompagné du Conseil des Sages iront admirer les façades et les vitrines le jeudi 20 décembre dans la soirée pour déterminer le choix « coup de cœur » dans les trois catégories : vitrines, appartements, maisons.
Le Conseil des Sages rappelle que les ampoules LED sont des « économiseurs » d’énergie.
Les flyers avec « bulletin d’inscription » sont à votre disposition en mairie, à l’Office de Tourisme, dans les écoles, à la bibliothèque, au musée et certains commerces des Sables d’Olonne.
La partie « bulletin d’inscription » dûment remplie devra être déposée à l’accueil de la mairie au plus tard à 17heures le jeudi 13 décembre 2012.
Pour la première fois cette année, la notion de concours est remplacée par l’idée d’animation conviviale et festive de notre ville. Comme les années précédentes, l’inscription est gratuite et donnera lieu à une remise de récompense pour tous les commerçants et particuliers qui animent leur quartier.
Le Conseil Municipal des Jeunes accompagné du Conseil des Sages iront admirer les façades et les vitrines le jeudi 20 décembre dans la soirée pour déterminer le choix « coup de cœur » dans les trois catégories : vitrines, appartements, maisons.
Le Conseil des Sages rappelle que les ampoules LED sont des « économiseurs » d’énergie.
Les flyers avec « bulletin d’inscription » sont à votre disposition en mairie, à l’Office de Tourisme, dans les écoles, à la bibliothèque, au musée et certains commerces des Sables d’Olonne.
La partie « bulletin d’inscription » dûment remplie devra être déposée à l’accueil de la mairie au plus tard à 17heures le jeudi 13 décembre 2012.
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