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De nuit, oubilé par la présence de ces fichues glaces, le skipper de Virbac Paprec 3 a enfin doublé le cap de la délivrance à 5h40, heure française, ce matin. Pendant ce temps, les leaders progressent au sud des îles Malouines au près dans un vent de nord faiblard.
"Le cap Horn, c'est un moment magique et symbolique. Il se mérite après la longue traversée du pays des ombres. Tu as l'impression de revenir à la lumière. Tu mets le clignotant vers la ligne d'arrivée. Même s'il y a des glaces, du vent et de la mer, tu ressens quelque chose de fort intérieurement." Poussé par un vent de nord-ouest de 25 noeuds, Jean-Pierre Dick joue cependant la prudence. Sa vitesse le prouve : 14 nœuds au dernier classement et moins de 13 nœuds ces dernières 24 heures. Le Cap Horn tant attendu est désormais dans son tableau arrière mais devant, les icebergs barrent le passage. Le skipper de Virbac Paprec 3 se voit contraint de passer non loin des côtes, pour éviter les monstres blancs. Pour son cinquième passage du Horn (quatre fois en course, une fois en convoyage), Jean-Pierre est verni. D’autant que le vent va rapidement tourner au nord. Tirer des bords dans ces conditions, n’aura rien d’une sinécure. Mais le skipper niçois doit se consoler : il a réduit l’écart de plus de milles avec ses deux petits camarades du premier rang…
Les Malouines à bâbord
François Gabart (Macif) et Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) progressent tant bien que mal dans 12 noeuds de vent au près. François est désormais à 30 milles devant Armel sur une trajectoire plus nord. Les deux marins vont donc longer les îles Malouines par l’est et devraient dans quelques heures rencontrer des conditions de navigation un peu plus musclées, générées par une belle dépression. Au programme, 25-30 nœuds de vent de sud-ouest, de quoi cavaler ! Pour la petite histoire, nos deux navigateurs vont devoir éviter une zone délimitée par un navire scientifique positionné au sud-est des Malouines. Ce navire étudie les séismes en utilisant des câbles sous-marins de près 6 000 m de long. C’est bon à savoir, les navigateurs sont prévenus….
30 nœuds dans le derrière
Alex Thomson (Hugo Boss) est à 370 milles de cap Horn. Avec ce bon vent d’ouest de 30 nœuds, le skipper anglais devrait atteindre la longitude du cap dans 24 heures. Il va profiter de la bascule du vent au nord-ouest pour faire la cuillère. Derrière, Jean Le Cam (Synerciel) se trouve à 120 milles de la dernière porte du parcours qu’il devrait valider ce midi. Le club des cinq profite d’un vent soutenu (entre 26 et 30 nœuds) pour avaler les milles et en finir avec le Pacifique. Tous vont devoir empanner pour passer la porte Pacifique Est. En tête du groupe, Mike Golding (Gamesa) devance Dominique Wavre (Mirabaud) de 100 milles, lequel vient d’empanner pour se recaler vers l’objectif. Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) navigue à 100 milles lui-aussi de Dominique et doit se méfier de la véranda d’Arnaud Boissières (Akena Vérandas) qui depuis quelques jours se sent pousser des ailes. Leur écart n’est plus que de 80 milles…
Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) semble plus motivé que jamais : il est ce matin le plus rapide de la flotte, pointé à plus de 18 nœuds. Un battant ! Bertrand de Broc (Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy de Lamotte (Initiatives Cœur) sont sortis de l’anticyclone et vise avec envie la porte Pacifique Ouest. Mais la chance n’est décidément pas avec eux : une zone de vents mollassons devraient les freiner pile poil sur la porte !
Alessandro di Benedetto a connu des jours meilleurs, mais malgré ces soucis techniques (safrans et pilote automatique), le skipper de Team Plastique ne fait que positiver : « Aujourd'hui, le safran tribord s'est levé car le bout du circuit a cassé. Pendant quelques minutes, j'ai pensé m'abriter sous le vent des îles Auckland ou Campbell (comme elles sont sur ma route à quelques centaines de milles plus vers l'est) et ainsi pouvoir régler le problème avant l'entrée dans le Pacifique. Au final, j'ai décidé d'intervenir immédiatement et sous un grain de grêle, je suis arrivé à lever la lame du safran, changer le circuit et baisser à nouveau le safran dans l'eau. Au passage, j'ai pu récolter quelques poignées de grêle sur le pont et en faire un bon sorbet avec du jus de citron et du sucre ! ». La vie toujours en rose pour Alessandro…
"Le cap Horn, c'est un moment magique et symbolique. Il se mérite après la longue traversée du pays des ombres. Tu as l'impression de revenir à la lumière. Tu mets le clignotant vers la ligne d'arrivée. Même s'il y a des glaces, du vent et de la mer, tu ressens quelque chose de fort intérieurement." Poussé par un vent de nord-ouest de 25 noeuds, Jean-Pierre Dick joue cependant la prudence. Sa vitesse le prouve : 14 nœuds au dernier classement et moins de 13 nœuds ces dernières 24 heures. Le Cap Horn tant attendu est désormais dans son tableau arrière mais devant, les icebergs barrent le passage. Le skipper de Virbac Paprec 3 se voit contraint de passer non loin des côtes, pour éviter les monstres blancs. Pour son cinquième passage du Horn (quatre fois en course, une fois en convoyage), Jean-Pierre est verni. D’autant que le vent va rapidement tourner au nord. Tirer des bords dans ces conditions, n’aura rien d’une sinécure. Mais le skipper niçois doit se consoler : il a réduit l’écart de plus de milles avec ses deux petits camarades du premier rang…
Les Malouines à bâbord
François Gabart (Macif) et Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) progressent tant bien que mal dans 12 noeuds de vent au près. François est désormais à 30 milles devant Armel sur une trajectoire plus nord. Les deux marins vont donc longer les îles Malouines par l’est et devraient dans quelques heures rencontrer des conditions de navigation un peu plus musclées, générées par une belle dépression. Au programme, 25-30 nœuds de vent de sud-ouest, de quoi cavaler ! Pour la petite histoire, nos deux navigateurs vont devoir éviter une zone délimitée par un navire scientifique positionné au sud-est des Malouines. Ce navire étudie les séismes en utilisant des câbles sous-marins de près 6 000 m de long. C’est bon à savoir, les navigateurs sont prévenus….
30 nœuds dans le derrière
Alex Thomson (Hugo Boss) est à 370 milles de cap Horn. Avec ce bon vent d’ouest de 30 nœuds, le skipper anglais devrait atteindre la longitude du cap dans 24 heures. Il va profiter de la bascule du vent au nord-ouest pour faire la cuillère. Derrière, Jean Le Cam (Synerciel) se trouve à 120 milles de la dernière porte du parcours qu’il devrait valider ce midi. Le club des cinq profite d’un vent soutenu (entre 26 et 30 nœuds) pour avaler les milles et en finir avec le Pacifique. Tous vont devoir empanner pour passer la porte Pacifique Est. En tête du groupe, Mike Golding (Gamesa) devance Dominique Wavre (Mirabaud) de 100 milles, lequel vient d’empanner pour se recaler vers l’objectif. Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) navigue à 100 milles lui-aussi de Dominique et doit se méfier de la véranda d’Arnaud Boissières (Akena Vérandas) qui depuis quelques jours se sent pousser des ailes. Leur écart n’est plus que de 80 milles…
Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) semble plus motivé que jamais : il est ce matin le plus rapide de la flotte, pointé à plus de 18 nœuds. Un battant ! Bertrand de Broc (Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy de Lamotte (Initiatives Cœur) sont sortis de l’anticyclone et vise avec envie la porte Pacifique Ouest. Mais la chance n’est décidément pas avec eux : une zone de vents mollassons devraient les freiner pile poil sur la porte !
Alessandro di Benedetto a connu des jours meilleurs, mais malgré ces soucis techniques (safrans et pilote automatique), le skipper de Team Plastique ne fait que positiver : « Aujourd'hui, le safran tribord s'est levé car le bout du circuit a cassé. Pendant quelques minutes, j'ai pensé m'abriter sous le vent des îles Auckland ou Campbell (comme elles sont sur ma route à quelques centaines de milles plus vers l'est) et ainsi pouvoir régler le problème avant l'entrée dans le Pacifique. Au final, j'ai décidé d'intervenir immédiatement et sous un grain de grêle, je suis arrivé à lever la lame du safran, changer le circuit et baisser à nouveau le safran dans l'eau. Au passage, j'ai pu récolter quelques poignées de grêle sur le pont et en faire un bon sorbet avec du jus de citron et du sucre ! ». La vie toujours en rose pour Alessandro…
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L'actualité aux Sables d'Olonne
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Vendée Globe 2012
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Le jury international et indépendant de la direction de course, du comité de course et de l'organisation du Vendée Globe a pris la décision de disqualifier Bernard Stamm pour infraction à l'article 3.2 de l'avis de course. Suite à l'arrêt du skipper, le 23 décembre dernier, au sud de l'île d'Enderby (Auckland Islands) pour réparer ses hydrogénérateurs, le comité de course a réclamé contre Cheminées Poujoulat pour avoir reçu assistance.
Bernard Stamm dispose d'un délai de 24 heures (soit au plus tard jeudi matin) après réception de la décision pour demander à ce même jury la réouverture de l'instruction conformément à la règle de course 66 en précisant les motifs. Sans demande de réouverture à l'expiration de ce délai, la décision sera considérée définitive. Le comité de course dispose du même droit.
Les autres concurrents en course disposent également de ce droit mais dans un délai de 6 heures à partir de la réception de la décision pour demander réparation s'ils se considèrent lésés par la décision du jury.
Voici, dans le détail la réclamation du comité de course contre Cheminées Poujoulat, les faits établis, la conclusion et la décision du jury.
Faits établis
Le 22 12, Bernard Stamm décide de se dérouter vers Auckland Islands pour réparer ses hydrogénérateurs.
Jusqu'au 23 12 à 04h00, Bernard Stamm navigue par ses propres moyens aux abords de Sandy Bay, se préparant à mouiller.
A 04h53, Bernard Stamm se mouille dans la baie après avoir déplombé le moteur et le mouillage lourd.
A 20h00, Bernard Stamm remarque la présence d'un navire scientifique russe Professeur Khoromov mouillé près de sa position.
Puis, dans la demi-heure qui suit, Bernard Stamm remarque que son bateau dérive.
Voyant que son bateau dérive vers le navire scientifique, Bernard Stamm l'appelle par VHF. Au cours de la conversation avec l'équipage, ce dernier lui propose d'amarrer son bateau au navire. Considérant l'urgence de la situation, Bernard Stamm décide de se servir du navire comme ancre et informe l'équipage de sa décision par VHF.
Ensuite, Bernard Stamm prépare le bateau pour le relancer, prépare les voiles et remet tous ses appareils en route.
En ressortant dans le cockpit, Bernard Stamm s'aperçoit qu'une personne est montée à bord et qu'elle a commencé à remonter l'ancre.
Bernard Stamm lance le moteur et met le pilote automatique, puis va à l'étrave pour remonter l'ancre.
Bernard Stamm décide de ne pas demander à la personne de quitter le bord « Quand je l'ai vu à bord, je n'ai pas trouvé d'argument qui justifiait le fait de le renvoyer du bord. »
Bernard Stamm retourne aux commandes moteur et à la barre et la personne à l'étrave jette le câblot sur le bateau russe pour l'amarrer.
Immédiatement après, la personne quitte Cheminées Poujoulat et redescend sur son peumatique.
Quand le bateau a été correctement amarré derrière le Professeur Khoromov, Bernard Stamm va dire bonjour aux deux personnes dans le pneumatique, et ils lui proposent leur aide. A ce moment, Bernard Stamm explique clairement la situation, qu'il est en course, qu'il n'a pas droit à quoi que ce soit comme assistance.
Bernard Stamm considère que c'était un cas de force majeure pour lequel il fallait agir de sorte à mettre le bateau en sécurité et ne pas créer de problème au navire mouillé à côté.
Conclusion
S'amarrer sur un autre bateau constitue une infraction à la première phrase de l'Avis de Course 3.2.
En ne demandant pas à la personne sur son bateau de quitter le bord quand il l'a découverte, Bernard Stamm a enfreint la seconde phrase de l'Avis de Course 3.2.
L'amarrage de Cheminées Poujoulat au Professeur Khoromov a été effectué avec l'aide de la personne à bord et de l'équipage du Professeur Khomorov. Ceci constitue une infraction à la seconde phrase de l'Avis de Course 3.2.
Bien que non demandée, l'assistance du membre d'équipage reçue par Cheminées Poujoulat pour sécuriser le bateau et pour éviter de créer des problèmes au Professeur Khoromov constitue une infraction à l'Avis de Course 3.2, et le contact matériel avec un autre bateau en s'y amarrant constitue une infraction à l'Avis de course 3.2 et au Principe de l'Avis de Course 3.
Décision
Cheminées Poujoulat est disqualifié du Vendée Globe en application de la quatrième phrase de l'Avis de Course 3.2 et de l'instruction de course 11.2.
Les autres concurrents en course disposent également de ce droit mais dans un délai de 6 heures à partir de la réception de la décision pour demander réparation s'ils se considèrent lésés par la décision du jury.
Voici, dans le détail la réclamation du comité de course contre Cheminées Poujoulat, les faits établis, la conclusion et la décision du jury.
Faits établis
Le 22 12, Bernard Stamm décide de se dérouter vers Auckland Islands pour réparer ses hydrogénérateurs.
Jusqu'au 23 12 à 04h00, Bernard Stamm navigue par ses propres moyens aux abords de Sandy Bay, se préparant à mouiller.
A 04h53, Bernard Stamm se mouille dans la baie après avoir déplombé le moteur et le mouillage lourd.
A 20h00, Bernard Stamm remarque la présence d'un navire scientifique russe Professeur Khoromov mouillé près de sa position.
Puis, dans la demi-heure qui suit, Bernard Stamm remarque que son bateau dérive.
Voyant que son bateau dérive vers le navire scientifique, Bernard Stamm l'appelle par VHF. Au cours de la conversation avec l'équipage, ce dernier lui propose d'amarrer son bateau au navire. Considérant l'urgence de la situation, Bernard Stamm décide de se servir du navire comme ancre et informe l'équipage de sa décision par VHF.
Ensuite, Bernard Stamm prépare le bateau pour le relancer, prépare les voiles et remet tous ses appareils en route.
En ressortant dans le cockpit, Bernard Stamm s'aperçoit qu'une personne est montée à bord et qu'elle a commencé à remonter l'ancre.
Bernard Stamm lance le moteur et met le pilote automatique, puis va à l'étrave pour remonter l'ancre.
Bernard Stamm décide de ne pas demander à la personne de quitter le bord « Quand je l'ai vu à bord, je n'ai pas trouvé d'argument qui justifiait le fait de le renvoyer du bord. »
Bernard Stamm retourne aux commandes moteur et à la barre et la personne à l'étrave jette le câblot sur le bateau russe pour l'amarrer.
Immédiatement après, la personne quitte Cheminées Poujoulat et redescend sur son peumatique.
Quand le bateau a été correctement amarré derrière le Professeur Khoromov, Bernard Stamm va dire bonjour aux deux personnes dans le pneumatique, et ils lui proposent leur aide. A ce moment, Bernard Stamm explique clairement la situation, qu'il est en course, qu'il n'a pas droit à quoi que ce soit comme assistance.
Bernard Stamm considère que c'était un cas de force majeure pour lequel il fallait agir de sorte à mettre le bateau en sécurité et ne pas créer de problème au navire mouillé à côté.
Conclusion
S'amarrer sur un autre bateau constitue une infraction à la première phrase de l'Avis de Course 3.2.
En ne demandant pas à la personne sur son bateau de quitter le bord quand il l'a découverte, Bernard Stamm a enfreint la seconde phrase de l'Avis de Course 3.2.
L'amarrage de Cheminées Poujoulat au Professeur Khoromov a été effectué avec l'aide de la personne à bord et de l'équipage du Professeur Khomorov. Ceci constitue une infraction à la seconde phrase de l'Avis de Course 3.2.
Bien que non demandée, l'assistance du membre d'équipage reçue par Cheminées Poujoulat pour sécuriser le bateau et pour éviter de créer des problèmes au Professeur Khoromov constitue une infraction à l'Avis de Course 3.2, et le contact matériel avec un autre bateau en s'y amarrant constitue une infraction à l'Avis de course 3.2 et au Principe de l'Avis de Course 3.
Décision
Cheminées Poujoulat est disqualifié du Vendée Globe en application de la quatrième phrase de l'Avis de Course 3.2 et de l'instruction de course 11.2.
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Découvrez les voeux de François Bayrou, président du Mouvement Démocrate, pour l'année 2013.
"Depuis les Pyrénées ensoleillées, même si elles ont fortement tremblé il faut bien le dire cette dernière nuit, je souhaite à toutes et à tous une très bonne année 2013.
Ces vœux sont d’abord pour vous, vie personnelle, familiale, professionnelle. Je pense à ce que 2012 vous a apporté de joies et parfois aussi de chagrins et de peines. J’espère donc que l’année qui vient, l’année nouvelle, sera porteuse de paix, de force et de joie, pour qu’elle soit la meilleure année possible pour chacune et pour chacun.
Et je pense aussi à notre France et à notre Europe.
Nous avons tous les atouts pour réussir, tous les atouts pour être un grand pays et une grande organisation dans le monde, nous la France et l’Europe, et pourtant, tout le monde le voit bien, nous sommes si souvent enfoncés ou enfermés dans des impasses.
Alors, pour que 2013 soit une très bonne année, je me dis qu’il faut qu’elle porte avec elle trois vertus.
La première de ces vertus, c’est la lucidité. On ne peut pas avancer si l’on n’ouvre pas les yeux sur la réalité de la situation, si l’on ne voit pas à la fois les risques, les chances et les obstacles à lever.
La deuxième vertu, c’est la volonté. Quand on sait où on en est, il faut choisir un cap, et il faut que ce cap soit clair pour tout le monde, qu’il rassemble les énergies disponibles.
La troisième vertu, c’est l’unité. Un peuple, spécialement un peuple en crise, ne peut pas s’en sortir s’il ne rassemble pas ses forces, toutes les forces disponibles, les forces qui peuvent lui permettre d’avancer, les forces qu’il a en lui-même. Cette vertu d’unité elle est indispensable au moment où nous sommes, indispensable pour l’année qui vient, et elle est la seule qui pourra nous permettre de franchir les étapes nécessaires.
Lucidité, volonté, unité. Voilà les trois vertus que je voudrais voir s’imposer en 2013. Si elles sont au rendez-vous de l’année nouvelle, je ne doute pas que 2013 sera pour nous tous, pour notre France et pour l’Europe, une très bonne année !
Bonne année à vous, bonne année à tous !"
"Depuis les Pyrénées ensoleillées, même si elles ont fortement tremblé il faut bien le dire cette dernière nuit, je souhaite à toutes et à tous une très bonne année 2013.
Ces vœux sont d’abord pour vous, vie personnelle, familiale, professionnelle. Je pense à ce que 2012 vous a apporté de joies et parfois aussi de chagrins et de peines. J’espère donc que l’année qui vient, l’année nouvelle, sera porteuse de paix, de force et de joie, pour qu’elle soit la meilleure année possible pour chacune et pour chacun.
Et je pense aussi à notre France et à notre Europe.
Nous avons tous les atouts pour réussir, tous les atouts pour être un grand pays et une grande organisation dans le monde, nous la France et l’Europe, et pourtant, tout le monde le voit bien, nous sommes si souvent enfoncés ou enfermés dans des impasses.
Alors, pour que 2013 soit une très bonne année, je me dis qu’il faut qu’elle porte avec elle trois vertus.
La première de ces vertus, c’est la lucidité. On ne peut pas avancer si l’on n’ouvre pas les yeux sur la réalité de la situation, si l’on ne voit pas à la fois les risques, les chances et les obstacles à lever.
La deuxième vertu, c’est la volonté. Quand on sait où on en est, il faut choisir un cap, et il faut que ce cap soit clair pour tout le monde, qu’il rassemble les énergies disponibles.
La troisième vertu, c’est l’unité. Un peuple, spécialement un peuple en crise, ne peut pas s’en sortir s’il ne rassemble pas ses forces, toutes les forces disponibles, les forces qui peuvent lui permettre d’avancer, les forces qu’il a en lui-même. Cette vertu d’unité elle est indispensable au moment où nous sommes, indispensable pour l’année qui vient, et elle est la seule qui pourra nous permettre de franchir les étapes nécessaires.
Lucidité, volonté, unité. Voilà les trois vertus que je voudrais voir s’imposer en 2013. Si elles sont au rendez-vous de l’année nouvelle, je ne doute pas que 2013 sera pour nous tous, pour notre France et pour l’Europe, une très bonne année !
Bonne année à vous, bonne année à tous !"
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Le skipper de SynerCiel, actuel 5e du Vendée Globe qui navigue dans le Pacifique à environ 7 jours du Cap Horn vous envoie ses meilleurs voeux ! Une bonne année à tous et merci de votre soutien. Bloavez Mad !
Jean Le Cam et SynerCiel
Classement du 01 janvier à 09h
1er : Macif - François Gabart à 7 164,6 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 38,7 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 490,1 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 2 089,1 milles du premier
Jean Le Cam et SynerCiel
Classement du 01 janvier à 09h
1er : Macif - François Gabart à 7 164,6 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 38,7 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 490,1 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 2 089,1 milles du premier
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Quelque 140 baigneurs de tous les âges se sont retrouvés sur la grande plage ce mardi 1° janvier 2013 pour le traditionnel bain du premier jour de l'an. Bravo au public venu si nombreux !
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Au moment de ce passage clé qui marque la fin des mers du sud et le retour vers les Sables d'Olonne, une visioconférence sera organisée au PC Presse Montparnasse avec chaque skipper.
Ces deux visioconférences seront diffusées en direct puis en replay sur le site officiel du Vendée Globe et sur DailyMotion.
Pour les diffuseurs, les images et sons de ces deux visioconférences seront à disposition immédiatement au SERTE puis sur le serveur vidéo de la course (http://vendeeglobe.tv) +-60' après cette visioconférence.
Ces deux visioconférences seront diffusées en direct puis en replay sur le site officiel du Vendée Globe et sur DailyMotion.
Pour les diffuseurs, les images et sons de ces deux visioconférences seront à disposition immédiatement au SERTE puis sur le serveur vidéo de la course (http://vendeeglobe.tv) +-60' après cette visioconférence.
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Par 56 degrés sud, deux bateaux bleus galopent sur un bord en direction du cap Horn qu’ils devraient doubler le 1er janvier au soir. Prochaine difficulté : la présence de glaces sur leur route, au sud et à l’est de la Terre de Feu. Derrière les leaders, autant de couleurs que d’humeurs dans un Grand Sud toujours fascinant … et éreintant.
Nuits grises
« Les navigateurs disent souvent qu’on est ici dans le ‘Pays de l’Ombre’, mais dans chaque gris, il y a toujours des lumières qui ressortent. Et pendant ces nuits courtes, il ne fait jamais vraiment nuit » nous disait Arnaud Boissières aujourd’hui. C’est Titouan Lamazou, le premier vainqueur du Vendée Globe, qui avait surnommé ainsi le Grand Sud pour décrire l’absence de luminosité régnant dans les latitudes australes. Depuis un mois, dans ces contrées inamicales bordant l’antarctique, les solitaires ont droit à toutes les nuances de gris. Mais pas seulement. En ce 50e jour de course, par exemple, une palette de couleurs s’étalait comme un lavis sur les 5000 milles sillonnés par la flotte.
Du gris blanc, presque opaque, pour les skippers d’AKENA Vérandas et de Cheminées Poujoulat progressant dans une vraie purée de pois. Du bleu éclatant sur la carte postale aux airs de croisière dans les alizés envoyée par Dominique Wavre (Mirabaud). Du soleil et des crêtes blanches sur les vidéos étonnantes du croisement entre Banque Populaire et MACIF à 800 milles du cap Horn. Le rouge et le noir, enfin, d’un coucher de soleil flamboyant immortalisé dans le sillage d’Initiatives-cœur. Des couleurs contrastées comme autant d’humeurs chez des marins qui ne disent pas toujours tout de leurs déboires dans les mers du sud…
Le blues de Bernard
A bord de Cheminées Poujoulat qui fend un épais brouillard à 19 nœuds de moyenne, Bernard Stamm n’y voit qu’à 200 mètres à la ronde. Mais question énergie, avec ses deux hydrogénérateurs à nouveau en état de marche, sa visibilité est passé bien au delà des deux heures que lui laissaient ses batteries lorsqu’il était en escale technique. C’est ce qu’expliquait le marin suisse, plein d’émotion, à la vacation du jour. « Je n’avais plus qu’un demi-litre d’eau douce … après, tu peux toujours appeler au secours et jeter l’éponge ». Ce n’est pas ce qu’il a fait. Après 50 jours de mer, Bernard, en 10e position, n’aspire qu’à une chose : régater et arrêter le chantier.
Une montagne blanche à Diégo Ramirez
Régater, à fond, c’est ce à quoi s’adonnent Armel Le Cléac’h et François Gabart qui se sont encore passé la main à plusieurs reprises aujourd’hui. Hier, les deux hommes se sont vus, filmés et appelés à la VHF pour discuter quelques minutes, étonnés eux-mêmes d’être toujours aussi proches après tant de jours de navigation. Dans les prochaines 48 heures, leur bras de fer va se transformer en serrage de coudes. Une poignée de gros icebergs a été repérée dans le sud et l’est du cap Horn. L’un d’eux (150 m de haut sur 200 mètres de large) s’est même échoué sur les hauts fonds des îles Diego Ramirez, petit archipel situé 50 milles dans le sud-ouest du cap Horn, et libère au compte goutte un lot de growlers. Armel et François n’auront d’autre choix que de rester en veille, radar et visuelle, pour éviter de percuter un de ces rocs de glace. Il y a fort à parier qu’ils s’avertiront en cas de danger…
Nuits grises
« Les navigateurs disent souvent qu’on est ici dans le ‘Pays de l’Ombre’, mais dans chaque gris, il y a toujours des lumières qui ressortent. Et pendant ces nuits courtes, il ne fait jamais vraiment nuit » nous disait Arnaud Boissières aujourd’hui. C’est Titouan Lamazou, le premier vainqueur du Vendée Globe, qui avait surnommé ainsi le Grand Sud pour décrire l’absence de luminosité régnant dans les latitudes australes. Depuis un mois, dans ces contrées inamicales bordant l’antarctique, les solitaires ont droit à toutes les nuances de gris. Mais pas seulement. En ce 50e jour de course, par exemple, une palette de couleurs s’étalait comme un lavis sur les 5000 milles sillonnés par la flotte.
Du gris blanc, presque opaque, pour les skippers d’AKENA Vérandas et de Cheminées Poujoulat progressant dans une vraie purée de pois. Du bleu éclatant sur la carte postale aux airs de croisière dans les alizés envoyée par Dominique Wavre (Mirabaud). Du soleil et des crêtes blanches sur les vidéos étonnantes du croisement entre Banque Populaire et MACIF à 800 milles du cap Horn. Le rouge et le noir, enfin, d’un coucher de soleil flamboyant immortalisé dans le sillage d’Initiatives-cœur. Des couleurs contrastées comme autant d’humeurs chez des marins qui ne disent pas toujours tout de leurs déboires dans les mers du sud…
Le blues de Bernard
A bord de Cheminées Poujoulat qui fend un épais brouillard à 19 nœuds de moyenne, Bernard Stamm n’y voit qu’à 200 mètres à la ronde. Mais question énergie, avec ses deux hydrogénérateurs à nouveau en état de marche, sa visibilité est passé bien au delà des deux heures que lui laissaient ses batteries lorsqu’il était en escale technique. C’est ce qu’expliquait le marin suisse, plein d’émotion, à la vacation du jour. « Je n’avais plus qu’un demi-litre d’eau douce … après, tu peux toujours appeler au secours et jeter l’éponge ». Ce n’est pas ce qu’il a fait. Après 50 jours de mer, Bernard, en 10e position, n’aspire qu’à une chose : régater et arrêter le chantier.
Une montagne blanche à Diégo Ramirez
Régater, à fond, c’est ce à quoi s’adonnent Armel Le Cléac’h et François Gabart qui se sont encore passé la main à plusieurs reprises aujourd’hui. Hier, les deux hommes se sont vus, filmés et appelés à la VHF pour discuter quelques minutes, étonnés eux-mêmes d’être toujours aussi proches après tant de jours de navigation. Dans les prochaines 48 heures, leur bras de fer va se transformer en serrage de coudes. Une poignée de gros icebergs a été repérée dans le sud et l’est du cap Horn. L’un d’eux (150 m de haut sur 200 mètres de large) s’est même échoué sur les hauts fonds des îles Diego Ramirez, petit archipel situé 50 milles dans le sud-ouest du cap Horn, et libère au compte goutte un lot de growlers. Armel et François n’auront d’autre choix que de rester en veille, radar et visuelle, pour éviter de percuter un de ces rocs de glace. Il y a fort à parier qu’ils s’avertiront en cas de danger…
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