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« Irréel et pourtant si attendu »
Tanguy a célébré aujourd’hui son premier passage du Cap Horn. Le monocoque aux cœurs géants a croisé le mythique caillou à 6h07 (heure française), quittant ainsi le Pacifique pour l’Atlantique. Situé à l’extrême sud du continent américain, au sud de l’archipel chilien de la terre de Feu, le Cap Horn a provoqué une bonne grosse dose d’émotion à notre skipper au grand cœur. « Mentalement je sais que j’ai passé une grosse étape, j’avoue avoir été un peu frustré cette nuit de ne pas apercevoir le fameux rocher ». Son Initiatives Cœur est pourtant passé à moins de 5 milles de l’Ile Hermite. « Mais belle surprise au lever du jour, le vent a molli et j’ai pu voir la terre, un moment extraordinaire! » Il devrait à nouveau distinguer un morceau de terre cet après-midi lorsqu’il longera les Iles des Etats.
Tanguy est le 53ème navigateur en course dans le Vendée Globe à passer pour la première fois le Cap Horn.Il peut être fier de cette performance mais comme à son habitude il précise « je l’ai franchi en solitaire mais je n’y suis pas arrivé seul, j'aimerais y associer toutes les personnes impliquées dans le projet : les équipes d'Initiatives et d'Alex Olivier, le team technique du bateau, les personnes de l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque, les partenaires techniques, l'équipe de communication, les copains, ma famille et évidement les 84 000 internautes qui ont cliqué « J’aime » sur le site Initiatives-Coeur»
Cap de tous les dangers
Témoin des plus grandes épopées maritimes, ce lieu est bien connu pour ses vents virulents et sa mer indomptable. Quatre empannages ont rythmé la nuit blanche de Tanguy « il y avait un vent très variable avec un pic à 36 nœuds, mais les conditions auraient pu être plus difficiles. J’ai profité hier des derniers instants dans le Pacifique, j’étais accompagné de dauphins et d’albatros». On dit souvent que le Cap Horn sonne « la délivrance » des mers du Sud, qu’il ne reste plus qu’un quart de la route à parcourir mais la remontée de l’Atlantique Sud est loin d’être une partie de plaisir. Même si la cordillère des Andes stoppe la houle, elle laisse passer les dépressions australes. Il faudra encore attendre quelques jours avant de profiter en toute tranquillité des températures estivales en terrasse. Même si Tanguy prend conscience qu’il est sur le chemin retour de la maison, il n’en restera pas moins prudent et ménagera sa monture jusqu’aux Sables d’Olonne. « Je reste concentré sur la marche du bateau et je règle ma trajectoire pour éviter les icebergs, zéro risque ! J’aurai le temps de faire la fête ce soir. Je dois continuer à être prudent pour boucler cette aventure et que la chaine de solidarité mise en place autour du projet soit pleinement efficace »
Belle symbolique : un nouvel enfant sauvé
Le hasard fait bien les choses, à chaque étape importante du parcours on annonce l’opération d’un nouvel enfant. C’était le cas de Toukta au Cap Leeuwin et de Guibbs au réveillon du nouvel an… Ce matin Tanguy écrivait « nous sommes heureux d'annoncer qu'Eloi, petit garçon du Burundi de 3 ans et demi sera le prochain enfant opéré ». Il sera le 7ème enfant à obtenir un cœur tout neuf et une vie normale grâce à Initiatives Cœur. Déjà 84 000 clics sur le site http://initiatives-coeur.fr/, une belle mobilisation qui ne doit pas s’arrêter là.
Tanguy a célébré aujourd’hui son premier passage du Cap Horn. Le monocoque aux cœurs géants a croisé le mythique caillou à 6h07 (heure française), quittant ainsi le Pacifique pour l’Atlantique. Situé à l’extrême sud du continent américain, au sud de l’archipel chilien de la terre de Feu, le Cap Horn a provoqué une bonne grosse dose d’émotion à notre skipper au grand cœur. « Mentalement je sais que j’ai passé une grosse étape, j’avoue avoir été un peu frustré cette nuit de ne pas apercevoir le fameux rocher ». Son Initiatives Cœur est pourtant passé à moins de 5 milles de l’Ile Hermite. « Mais belle surprise au lever du jour, le vent a molli et j’ai pu voir la terre, un moment extraordinaire! » Il devrait à nouveau distinguer un morceau de terre cet après-midi lorsqu’il longera les Iles des Etats.
Tanguy est le 53ème navigateur en course dans le Vendée Globe à passer pour la première fois le Cap Horn.Il peut être fier de cette performance mais comme à son habitude il précise « je l’ai franchi en solitaire mais je n’y suis pas arrivé seul, j'aimerais y associer toutes les personnes impliquées dans le projet : les équipes d'Initiatives et d'Alex Olivier, le team technique du bateau, les personnes de l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque, les partenaires techniques, l'équipe de communication, les copains, ma famille et évidement les 84 000 internautes qui ont cliqué « J’aime » sur le site Initiatives-Coeur»
Cap de tous les dangers
Témoin des plus grandes épopées maritimes, ce lieu est bien connu pour ses vents virulents et sa mer indomptable. Quatre empannages ont rythmé la nuit blanche de Tanguy « il y avait un vent très variable avec un pic à 36 nœuds, mais les conditions auraient pu être plus difficiles. J’ai profité hier des derniers instants dans le Pacifique, j’étais accompagné de dauphins et d’albatros». On dit souvent que le Cap Horn sonne « la délivrance » des mers du Sud, qu’il ne reste plus qu’un quart de la route à parcourir mais la remontée de l’Atlantique Sud est loin d’être une partie de plaisir. Même si la cordillère des Andes stoppe la houle, elle laisse passer les dépressions australes. Il faudra encore attendre quelques jours avant de profiter en toute tranquillité des températures estivales en terrasse. Même si Tanguy prend conscience qu’il est sur le chemin retour de la maison, il n’en restera pas moins prudent et ménagera sa monture jusqu’aux Sables d’Olonne. « Je reste concentré sur la marche du bateau et je règle ma trajectoire pour éviter les icebergs, zéro risque ! J’aurai le temps de faire la fête ce soir. Je dois continuer à être prudent pour boucler cette aventure et que la chaine de solidarité mise en place autour du projet soit pleinement efficace »
Belle symbolique : un nouvel enfant sauvé
Le hasard fait bien les choses, à chaque étape importante du parcours on annonce l’opération d’un nouvel enfant. C’était le cas de Toukta au Cap Leeuwin et de Guibbs au réveillon du nouvel an… Ce matin Tanguy écrivait « nous sommes heureux d'annoncer qu'Eloi, petit garçon du Burundi de 3 ans et demi sera le prochain enfant opéré ». Il sera le 7ème enfant à obtenir un cœur tout neuf et une vie normale grâce à Initiatives Cœur. Déjà 84 000 clics sur le site http://initiatives-coeur.fr/, une belle mobilisation qui ne doit pas s’arrêter là.
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François Gabart améliore le temps de référence de Michel Desjoyeaux de plus de cinq jours (71 jours, 17 heures, 12 minutes).
A mesure que la tête de flotte approche du pot au noir, les poursuivants de François Gabart sont aux aguets pour déceler une éventuelle faille du skipper de MACIF. Dans des airs de plus en plus instables, avec une situation météo qui s’annonce complexe dans l’Atlantique Nord, les prétendants au podium révisent leurs ambitions à la hausse.
MACIF a franchi l’équateur géographique, mais le vrai juge de paix sera la frontière atmosphérique entre hémisphères nord et sud, le pot au noir. Dans son sillage, Armel le Cléac’h (Banque Populaire), après avoir subi légitimement un petit passage à vide, a recouvré du poil de la bête et entend bien rappeler qu’on ne vend pas la peau du chacal avant de l’avoir abattu. Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), fort d’une vitesse retrouvée, se prend aussi à rêver bousculer la hiérarchie, quand Alex Thomson (Hugo Boss) se dit que le podium est toujours à sa portée.
Bien sûr, le pot au noir peut toujours fournir son lot de rebondissements, même si, pour l’heure, sa traversée ne semble pas poser de gros problèmes. Les masses nuageuses plombées capables de bloquer la machine à vent plusieurs durant semblent peu actives, mais on sait à quelle vitesse la situation peut évoluer. Mais c’est surtout la situation en Atlantique Nord qui réveille les espoirs du petit groupe à la poursuite de Mr Gabart. L’anticyclone des Açores et celui des Bermudes semblent en effet devoir fusionner d’ici deux à trois jours, formant une barrière anticyclonique, barrant toute possibilité de route directe vers les Sables d’Olonne. Rallier le port vendéen ne pourrait alors se faire qu’au prix d’un gigantesque détour par l’ouest, dans des airs plutôt mous. Dans ces conditions, des ouvertures peuvent se profiler pour les hommes à la poursuite du leader. Aujourd’hui les dernières simulations de routage pourraient donner la tête de course à 1000 milles de l’arrivée dans la journée du 24 janvier. Mais, on est sur des schémas à neuf jours dont la fiabilité n’est pas garantie.
Duels ouest – est au bord de la crise de nerfs
Derrière la bande des quatre, le peloton subit aussi les affres d’une météo particulièrement capricieuse. En cause, un col entre deux masses anticycloniques particulièrement compliqué à franchir. Jean Le Cam (SynerCiel) à la lutte avec Mike Golding (Gamesa) protège la gauche du plan d’eau, espérant tirer profit d’une petite dépression orageuse en cours de formation dans le sud du Brésil. Son concurrent britannique préfère tenter sa chance dans l’est pour être le premier à bénéficier de la courbure de l’anticyclone de Sainte-Hélène. Cette bagarre n’est évidemment pas sans rappeler le match à trois que s’étaient livrés Jean, Mike et Vincent Riou en 2005. A l’époque, Jean avait privilégié l’est du plan d’eau et avait dû céder le pas à Vincent Riou et même à son concurrent britannique, avant que Mike Golding ne connaisse une avarie de drisse de grand-voile. Ce n’est pas forcément le meilleur souvenir du skipper de SynerCiel et il ne serait pas étonnant que les enseignements de son premier Vendée Globe fassent aussi partie des paramètres d’analyse de Jean Le Cam.
Derrière eux, la lutte est tout aussi chaude entre Javier Sanso (ACCIONA 100% EcoPowered), parti dans l’est, Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) et Dominique Wavre (Mirabaud), en position médiane. Comme le faisait remarquer le navigateur suisse, ce n’est pas par atavisme national qu’il a choisi une position neutre, mais plus parce que dans le doute, la route la plus directe apparaît souvent comme dictée au coin du bon sens. Reste que le premier à s’extraire des griffes de la dorsale qui les retient pourrait bien empocher la mise. Arnaud Boissières a fait le pari de la contourner par l’ouest en espérant compenser par sa vitesse le nombre de milles parcourus en plus. Dans ce genre de situation, les logiciels de routage n’en peuvent mais. Il faut accepter de faire confiance à son intuition pour choisir sa route. Mais c’est aussi le charme de la course océanique de montrer qu’elle laisse encore des zones d’ombre qui échappent à la stricte logique des programmes informatiques.
Pacifique solo
Alessandro Di Benedetto est maintenant le seul solitaire à naviguer dans le Pacifique. Le skipper de Team Plastique devrait rallier le cap Horn dans deux jours, malgré son avarie de drisse de gennaker qui le prive de cette voile d’avant si efficace au portant. Pour Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur), le Pacifique est derrière. L’un comme l’autre ont vécu avec intensité ce passage d’un monde à l’autre, même si l’on sentait chez Tanguy de Lamotte une émotion particulièrement forte de rentrer dans le cercle étroit des navigateurs solitaires cap-horniers. Savoir que l’on vient de rentrer dans une confrérie qui regroupe un peu plus d’une centaine de personnes, marcher sur les traces des matelots du temps des clippers et des trois-mâts barques, qui pouvaient parfois attendre des semaines avant de franchir le fameux cap, n’a rien d’anodin. La légende dit que tout cap-hornier acquiert le droit de pisser au vent. Peut-être est-ce une manière de signifier qu’accomplir ce périple, c’est aussi avoir su exorciser les peurs qu’inspirent les mers du sud.
MACIF a franchi l’équateur géographique, mais le vrai juge de paix sera la frontière atmosphérique entre hémisphères nord et sud, le pot au noir. Dans son sillage, Armel le Cléac’h (Banque Populaire), après avoir subi légitimement un petit passage à vide, a recouvré du poil de la bête et entend bien rappeler qu’on ne vend pas la peau du chacal avant de l’avoir abattu. Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), fort d’une vitesse retrouvée, se prend aussi à rêver bousculer la hiérarchie, quand Alex Thomson (Hugo Boss) se dit que le podium est toujours à sa portée.
Bien sûr, le pot au noir peut toujours fournir son lot de rebondissements, même si, pour l’heure, sa traversée ne semble pas poser de gros problèmes. Les masses nuageuses plombées capables de bloquer la machine à vent plusieurs durant semblent peu actives, mais on sait à quelle vitesse la situation peut évoluer. Mais c’est surtout la situation en Atlantique Nord qui réveille les espoirs du petit groupe à la poursuite de Mr Gabart. L’anticyclone des Açores et celui des Bermudes semblent en effet devoir fusionner d’ici deux à trois jours, formant une barrière anticyclonique, barrant toute possibilité de route directe vers les Sables d’Olonne. Rallier le port vendéen ne pourrait alors se faire qu’au prix d’un gigantesque détour par l’ouest, dans des airs plutôt mous. Dans ces conditions, des ouvertures peuvent se profiler pour les hommes à la poursuite du leader. Aujourd’hui les dernières simulations de routage pourraient donner la tête de course à 1000 milles de l’arrivée dans la journée du 24 janvier. Mais, on est sur des schémas à neuf jours dont la fiabilité n’est pas garantie.
Duels ouest – est au bord de la crise de nerfs
Derrière la bande des quatre, le peloton subit aussi les affres d’une météo particulièrement capricieuse. En cause, un col entre deux masses anticycloniques particulièrement compliqué à franchir. Jean Le Cam (SynerCiel) à la lutte avec Mike Golding (Gamesa) protège la gauche du plan d’eau, espérant tirer profit d’une petite dépression orageuse en cours de formation dans le sud du Brésil. Son concurrent britannique préfère tenter sa chance dans l’est pour être le premier à bénéficier de la courbure de l’anticyclone de Sainte-Hélène. Cette bagarre n’est évidemment pas sans rappeler le match à trois que s’étaient livrés Jean, Mike et Vincent Riou en 2005. A l’époque, Jean avait privilégié l’est du plan d’eau et avait dû céder le pas à Vincent Riou et même à son concurrent britannique, avant que Mike Golding ne connaisse une avarie de drisse de grand-voile. Ce n’est pas forcément le meilleur souvenir du skipper de SynerCiel et il ne serait pas étonnant que les enseignements de son premier Vendée Globe fassent aussi partie des paramètres d’analyse de Jean Le Cam.
Derrière eux, la lutte est tout aussi chaude entre Javier Sanso (ACCIONA 100% EcoPowered), parti dans l’est, Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) et Dominique Wavre (Mirabaud), en position médiane. Comme le faisait remarquer le navigateur suisse, ce n’est pas par atavisme national qu’il a choisi une position neutre, mais plus parce que dans le doute, la route la plus directe apparaît souvent comme dictée au coin du bon sens. Reste que le premier à s’extraire des griffes de la dorsale qui les retient pourrait bien empocher la mise. Arnaud Boissières a fait le pari de la contourner par l’ouest en espérant compenser par sa vitesse le nombre de milles parcourus en plus. Dans ce genre de situation, les logiciels de routage n’en peuvent mais. Il faut accepter de faire confiance à son intuition pour choisir sa route. Mais c’est aussi le charme de la course océanique de montrer qu’elle laisse encore des zones d’ombre qui échappent à la stricte logique des programmes informatiques.
Pacifique solo
Alessandro Di Benedetto est maintenant le seul solitaire à naviguer dans le Pacifique. Le skipper de Team Plastique devrait rallier le cap Horn dans deux jours, malgré son avarie de drisse de gennaker qui le prive de cette voile d’avant si efficace au portant. Pour Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur), le Pacifique est derrière. L’un comme l’autre ont vécu avec intensité ce passage d’un monde à l’autre, même si l’on sentait chez Tanguy de Lamotte une émotion particulièrement forte de rentrer dans le cercle étroit des navigateurs solitaires cap-horniers. Savoir que l’on vient de rentrer dans une confrérie qui regroupe un peu plus d’une centaine de personnes, marcher sur les traces des matelots du temps des clippers et des trois-mâts barques, qui pouvaient parfois attendre des semaines avant de franchir le fameux cap, n’a rien d’anodin. La légende dit que tout cap-hornier acquiert le droit de pisser au vent. Peut-être est-ce une manière de signifier qu’accomplir ce périple, c’est aussi avoir su exorciser les peurs qu’inspirent les mers du sud.
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Les Sables d'Olonne Info
Depuis le passage du Cap Horn, l’Atlantique joue les gros bras avec Jean Le Cam et le skipper de SynerCiel a vu son avance sur Mike Golding fondre comme neige au soleil. Bien décidé à défendre sa cinquième place face au Britannique, le marin finistérien prépare son offensive depuis sa table à cartes. La remontée de l’Atlantique n’est pas un long fleuve tranquille …
Jean Le Cam le stratège
« La situation météo est des plus compliquée et des plus variables. Je ne rate pas un fichier météo et je passe beaucoup de temps à faire des routages et à surveiller l’évolution des systèmes. Dans ces contrées, la météo évolue très rapidement et il faut être à l’affût. »
Les pièges de la remontée
Sainte-Hélène, le Pot-au-Noir, les Açores, le Golfe de Gascogne … tous ces noms sont autant d’embûches semées sur la route des solitaires du Vendée Globe et avec lesquelles Jean Le Cam et ses compétiteurs devront composer. Le premier piège est l’anticyclone de Sainte Hélène. Séparé en deux parties, il ne permet pas à Jean Le Cam de suivre la même trajectoire que les premiers concurrents du Vendée Globe. En effet, en temps normal, les skippers peuvent profiter de la bordure de cette haute pression pour être propulsés vers le Nord. C’est ce qu’essaye de faire le skipper Britannique mais il lui faut attendre que l’anticyclone se reforme.
Préserver pour la dernière attaque
« SynerCiel est en pleine forme. J’ai fait un tour complet du bateau il y a quelques jours. Les bouts, les voiles, tout est en bon état après un Sud pourtant bien violent. La remontée de l’Atlantique, c’est là où tout se joue. Les bateaux et les marins sont éprouvés par le Sud et tout le monde sent l’appel de la maison. Pourtant, la remontée est longue et il ne faut pas faire d’erreur ni crier victoire trop vite... »
L’habitude des duels
« A croire que mon destin est de remonter l’Atlantique en duo. En 2004, j’étais à la bagarre avec Vincent Riou et là, c’est avec Mike Golding. En voile, il n’y a pas de science exacte. Il y a huit ans, le positionnement Ouest de Vincent lui avait été favorable, on verra bien si mon option paye ou non. Je ne me mets pas la pression : je m’applique à bien naviguer et à bien construire ma stratégie. »
« La situation météo est des plus compliquée et des plus variables. Je ne rate pas un fichier météo et je passe beaucoup de temps à faire des routages et à surveiller l’évolution des systèmes. Dans ces contrées, la météo évolue très rapidement et il faut être à l’affût. »
Les pièges de la remontée
Sainte-Hélène, le Pot-au-Noir, les Açores, le Golfe de Gascogne … tous ces noms sont autant d’embûches semées sur la route des solitaires du Vendée Globe et avec lesquelles Jean Le Cam et ses compétiteurs devront composer. Le premier piège est l’anticyclone de Sainte Hélène. Séparé en deux parties, il ne permet pas à Jean Le Cam de suivre la même trajectoire que les premiers concurrents du Vendée Globe. En effet, en temps normal, les skippers peuvent profiter de la bordure de cette haute pression pour être propulsés vers le Nord. C’est ce qu’essaye de faire le skipper Britannique mais il lui faut attendre que l’anticyclone se reforme.
Préserver pour la dernière attaque
« SynerCiel est en pleine forme. J’ai fait un tour complet du bateau il y a quelques jours. Les bouts, les voiles, tout est en bon état après un Sud pourtant bien violent. La remontée de l’Atlantique, c’est là où tout se joue. Les bateaux et les marins sont éprouvés par le Sud et tout le monde sent l’appel de la maison. Pourtant, la remontée est longue et il ne faut pas faire d’erreur ni crier victoire trop vite... »
L’habitude des duels
« A croire que mon destin est de remonter l’Atlantique en duo. En 2004, j’étais à la bagarre avec Vincent Riou et là, c’est avec Mike Golding. En voile, il n’y a pas de science exacte. Il y a huit ans, le positionnement Ouest de Vincent lui avait été favorable, on verra bien si mon option paye ou non. Je ne me mets pas la pression : je m’applique à bien naviguer et à bien construire ma stratégie. »
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Dominique Wavre navigue désormais dans des conditions de vent modéré, voire faible par moments, et sur une mer passablement aplanie, tandis que la température est remontée à une quinzaine de degrés ; une forme de soulagement après cinq semaines particulièrement intenses dans le grand sud.
« C’est vrai que c’est plus calme, et que je compte bien en profiter pour récupérer un peu », raconte Dominique. « Mais ce n’est pas pour tout de suite. La nuit passée, par exemple, je n’ai dormi que par tranches de dix minutes au maximum, car le vent changeait sans arrêt. Il faut donc tout le temps régler les voiles. Nous naviguons actuellement dans une situation particulièrement instable, et toutes les voiles y passent à tour de rôle. Alors bien sûr, il n’y a plus le stress du grand sud, mais ce n’est tout de même pas une période de repos. »
Ces dernières semaines, Dominique a vécu passablement de situations très intenses – la rupture de son grand gennaker à l’approche du Horn, puis l’avarie de pilote automatique, assortie d’un départ au lof spectaculaire, la semaine passée. Autant de situations qui ont généré beaucoup de travail, et d’efforts physiques intenses, et qui ont fatalement entamé les forces du skipper du Mirabaud.
« C’est vrai que je ressens une fatigue de fond, une certaine usure. Mais je n’ai pas eu de gros coup de barre après le passage du Horn comme ça avait été le cas lors de certaines expériences précédentes. Physiquement, je me sens costaud. Et je suis parfaitement prêt pour la phase finale de ce Vendée Globe. »
Une régate au contact, autour du monde
Depuis le départ du Vendée Globe, Dominique a constamment navigué en contact rapproché avec ses concurrents les plus directs. Jean Le Cam et Mike Golding durant l’essentiel de la traversée des mers du sud, puis désormais Javier Sanso et Arnaud Boissières. « C’est extrêmement motivant, et ça te pousse à tout donner en permanence », précise Dominique.
« En ce moment, je navigue à une quarantaine de milles d’Arnaud Boissières. Nous ne nous sommes pas vus, mais à l’échelle de notre tour du monde, cette distance est dérisoire. Je lui ai envoyé un email il y a deux jours, et nous allons peut-être nous parler. Mais si tel est le cas, nous nous contenterons de banalités car la situation stratégique est très complexe, et aucune de nous ne va dévoiler ses plans à l’autre.
Depuis le départ, l’esprit de compétition ne m’a pas quitté une seconde. Et il y a une chose de très claire : je déteste me faire dépasser. D’ailleurs le fait que Jean Le Cam et Mike Golding me soient passés devant me reste encore en travers de la gorge. Mais ils ne sont pas loin, et ils sont actuellement ralentis, et je compte bien les inquiéter. »
Ces dernières semaines, Dominique a vécu passablement de situations très intenses – la rupture de son grand gennaker à l’approche du Horn, puis l’avarie de pilote automatique, assortie d’un départ au lof spectaculaire, la semaine passée. Autant de situations qui ont généré beaucoup de travail, et d’efforts physiques intenses, et qui ont fatalement entamé les forces du skipper du Mirabaud.
« C’est vrai que je ressens une fatigue de fond, une certaine usure. Mais je n’ai pas eu de gros coup de barre après le passage du Horn comme ça avait été le cas lors de certaines expériences précédentes. Physiquement, je me sens costaud. Et je suis parfaitement prêt pour la phase finale de ce Vendée Globe. »
Une régate au contact, autour du monde
Depuis le départ du Vendée Globe, Dominique a constamment navigué en contact rapproché avec ses concurrents les plus directs. Jean Le Cam et Mike Golding durant l’essentiel de la traversée des mers du sud, puis désormais Javier Sanso et Arnaud Boissières. « C’est extrêmement motivant, et ça te pousse à tout donner en permanence », précise Dominique.
« En ce moment, je navigue à une quarantaine de milles d’Arnaud Boissières. Nous ne nous sommes pas vus, mais à l’échelle de notre tour du monde, cette distance est dérisoire. Je lui ai envoyé un email il y a deux jours, et nous allons peut-être nous parler. Mais si tel est le cas, nous nous contenterons de banalités car la situation stratégique est très complexe, et aucune de nous ne va dévoiler ses plans à l’autre.
Depuis le départ, l’esprit de compétition ne m’a pas quitté une seconde. Et il y a une chose de très claire : je déteste me faire dépasser. D’ailleurs le fait que Jean Le Cam et Mike Golding me soient passés devant me reste encore en travers de la gorge. Mais ils ne sont pas loin, et ils sont actuellement ralentis, et je compte bien les inquiéter. »
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Vous avez l’art et la manière de croiser les mots, vous êtes un cruciverbiste chevronné, Et qui sait peut-être un vrai champion ! Alors, lancez-vous...
L'association CRUCIAL DEFI organise le 1er championnat de France "amateurs" de mots croisés du 1er avril au 15 juin 2013. Pour y participer, vous devez posséder une connexion "Internet" et le programme : "EXCEL" ou "Open Office" .
Cette compétition se déroulera en 3 étapes :
1) Championnat départemental du 01/04 au 11/04/2013,
2) Championnat régional du 01/05 au 11/05/2013,
3) Et nationale.
Pour l’heure, une liste de 70 inscrits est disponible sur demande.
Si vous êtes intéressés, envoyer vos coordonnées à : alainbrunet@crucialdefi.com
Coût de participation : 10€ (par chèque) à : « Crucial Défi » 8, rue de Neubourg 67580 MERTZWILLER
Toutes les infos sont sur le site : www.crucialdefi.com
Cette compétition se déroulera en 3 étapes :
1) Championnat départemental du 01/04 au 11/04/2013,
2) Championnat régional du 01/05 au 11/05/2013,
3) Et nationale.
Pour l’heure, une liste de 70 inscrits est disponible sur demande.
Si vous êtes intéressés, envoyer vos coordonnées à : alainbrunet@crucialdefi.com
Coût de participation : 10€ (par chèque) à : « Crucial Défi » 8, rue de Neubourg 67580 MERTZWILLER
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Malgré de faibles vents et des courants contraires, Jean Le Cam reste confiant dans sa course. Le climat agréable permet au skipper de SynerCiel de profiter des joies de la mer : paysages magnifiques, coucher de soleil, souffles de baleines, le marin en prend plein la vue. Il devrait rentrer dans le flux de l’alizé du sud-est jeudi matin.
Une zone instable
« L’anticyclone est séparé en deux. Quand tu arrives au milieu, c’est une situation un peu compliquée. Je vais être dans la pétole et quelques minutes après j’aurai du vent. Cela s’inverse rapidement. Cette nuit, je n’avais pas de vent et en plus le courant me venait en pleine face, c’est sûr que ça n’avançait pas très vite. »
Un conflit Nord-Sud
« Tu as le courant montant qui vient du sud et qui te pousses vers le Nord. Arrive le moment où il va y avoir un conflit entre le courant du Sud et le courant du Nord. Mais la mer est agréable, ça repose la tête après les mers du Sud.»
Baleine ou cachalot ?
« J’ai vu quelque chose sortir de l’eau et il y avait plein de souffles. Je ne sais pas si c’était une baleine ou un cachalot. Elle n’a pas sauté en l’air non plus, mais c’était sympa à voir. »
« L’anticyclone est séparé en deux. Quand tu arrives au milieu, c’est une situation un peu compliquée. Je vais être dans la pétole et quelques minutes après j’aurai du vent. Cela s’inverse rapidement. Cette nuit, je n’avais pas de vent et en plus le courant me venait en pleine face, c’est sûr que ça n’avançait pas très vite. »
Un conflit Nord-Sud
« Tu as le courant montant qui vient du sud et qui te pousses vers le Nord. Arrive le moment où il va y avoir un conflit entre le courant du Sud et le courant du Nord. Mais la mer est agréable, ça repose la tête après les mers du Sud.»
Baleine ou cachalot ?
« J’ai vu quelque chose sortir de l’eau et il y avait plein de souffles. Je ne sais pas si c’était une baleine ou un cachalot. Elle n’a pas sauté en l’air non plus, mais c’était sympa à voir. »
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Toujours un peu plus rapides que Jean Le Cam sur Synerciel, Mike Golding a encore repris 47 milles sur ce concurrent de longue date.
En approche du cap Horn, il y a une semaine, l'écart entre le skipper britannique et ce fidèle adversaire se mesurait à 289 milles. Dans l'Est du Pacifique, Mike Golding accusait 420 milles de retard sur Jean Le Cam, 2è du Vendée Globe 2004-05 qu'il termina lui-même en 3è position. Mais désormais, tous les deux sont confrontés dans l'ouest à une importante, et très confuse, masse anticyclonique. A bord de Gamesa, Mike Goding s'interroge actuellement alors que les modèles météo ne montrent pas de route précise pour traverser cette zone incertaine. Aucune porte de sortie évidente, même si Gamesa continue de bien avancer, à 11 noeuds contre 9 pour Synerciel.
"Cela ne va pas vite, et ça a l'air assez bouché devant. Les fichiers météo divergent tous, et c'est agaçant. Je continue d'avancer un peu. Nous sommes un peu en balade, d'accord ! Mais vraiment, ça ne va pas vite. J'ai 14-15 noeuds, mais quand le vent va-t-il s'établir, c'est quelque chose que personne ne sait. Je devine que cela peut durer comme ça quelques jours. La situation n'est plus aussi claire qu'il y a quelques jours, je dois donc prendre mon mal en patience dans l'attente que les fichiers concordent un peu. Là, c'est le fait de ne pas savoir, qui est le plus agaçant."
"Sinon, tout va bien à bord. Cela se réchauffe un peu. Je vais d'ailleurs bientôt faire un grand ménage."
En approche du cap Horn, il y a une semaine, l'écart entre le skipper britannique et ce fidèle adversaire se mesurait à 289 milles. Dans l'Est du Pacifique, Mike Golding accusait 420 milles de retard sur Jean Le Cam, 2è du Vendée Globe 2004-05 qu'il termina lui-même en 3è position. Mais désormais, tous les deux sont confrontés dans l'ouest à une importante, et très confuse, masse anticyclonique. A bord de Gamesa, Mike Goding s'interroge actuellement alors que les modèles météo ne montrent pas de route précise pour traverser cette zone incertaine. Aucune porte de sortie évidente, même si Gamesa continue de bien avancer, à 11 noeuds contre 9 pour Synerciel.
"Cela ne va pas vite, et ça a l'air assez bouché devant. Les fichiers météo divergent tous, et c'est agaçant. Je continue d'avancer un peu. Nous sommes un peu en balade, d'accord ! Mais vraiment, ça ne va pas vite. J'ai 14-15 noeuds, mais quand le vent va-t-il s'établir, c'est quelque chose que personne ne sait. Je devine que cela peut durer comme ça quelques jours. La situation n'est plus aussi claire qu'il y a quelques jours, je dois donc prendre mon mal en patience dans l'attente que les fichiers concordent un peu. Là, c'est le fait de ne pas savoir, qui est le plus agaçant."
"Sinon, tout va bien à bord. Cela se réchauffe un peu. Je vais d'ailleurs bientôt faire un grand ménage."
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