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Les conditions restent difficiles pour Mike Golding en tête d'un groupe de cinq 60 pieds Open, qu'il emmène en direction du cap Horn. Les vents ne sont pas seulement forts, les conditions sont très orageuses et instables, la mer est grosse et croisée, elle fait le gros dos pour les 940 derniers milles de Gamesa dans le Grand Sud.
Golding mène le groupe, bien accroché dans son sillage. La menace la plus insistante vient désormais de Bernard Stamm, à 20 milles derrière de Dominique Wavre, et qui progresse toujours 2 ou 3 noeuds plus vite que l'avant-garde du groupe à bord de son nouveau plan Juan Kouyoumdjian. L'instruction de la réclamation contre Stamm a par ailleurs été réouverte par le Jury International sur la base de l'acceptation de nouvelles preuves.
Pour Mike, le vent souffle à 20 noeuds de moyenne environ, chute à 15 noeuds parfois, le tout pimenté par des rafales soutenues jusqu'à 45 noeuds. Jean Le Cam, qui progresse 340 milles devant, décrit des conditions dignes de la 'guerre'. Golding a gagné 80 milles sur son concurrent français.
Golding mène le groupe, bien accroché dans son sillage. La menace la plus insistante vient désormais de Bernard Stamm, à 20 milles derrière de Dominique Wavre, et qui progresse toujours 2 ou 3 noeuds plus vite que l'avant-garde du groupe à bord de son nouveau plan Juan Kouyoumdjian. L'instruction de la réclamation contre Stamm a par ailleurs été réouverte par le Jury International sur la base de l'acceptation de nouvelles preuves.
Pour Mike, le vent souffle à 20 noeuds de moyenne environ, chute à 15 noeuds parfois, le tout pimenté par des rafales soutenues jusqu'à 45 noeuds. Jean Le Cam, qui progresse 340 milles devant, décrit des conditions dignes de la 'guerre'. Golding a gagné 80 milles sur son concurrent français.
Lundi 7 janvier 2013
Il reste 630 milles à parcourir devant l'étrave de Gamesa pour doubler le cap Horn ce lundi matin. Les conditions horribles de ces dernières 48 heures se sont finalement améliorées, et Mike Golding a retrouvé des vitesses de l'ordre de 16-17 noeuds. Il peut présent profiter d'une progression plus facile vers son 6è cap Horn.
"Je viens de prendre un ris, peut-être un ou trop tôt pour être honnête. Les conditions restent sauvages, mais les claques à 40 noeuds sont désormais derrière. Les conditions se sont un peu stabilisées, et il y a de moins en moins de rafales. Actuellement, on n'essuie plus des pluies diluviennes avec le renforcement du vent, et on peut mener de nouveau le bateau à 100% de son potentiel, la navigation vers le cap Horn est plus agréable", a confié Golding, ce lundi matin, au PC de son équipe, à Southampton, en Angleterre.
Tout va bien. J'ai pu me reposer une heure, et à présent que le bateau est réglé, je vais emmagasiner autant de sommeil que je peux afin d'être vraiment en alerte pour le cap Horn. Les prochaines 24 heures vont être longues et stressantes, et je veux être en mesure de maximiser la veille visuelle. Il n'y a pas beaucoup de lumière la nuit, juste un croissant de lune, et je n'ai pas de radar, je dois donc être le plus vigilant possible.
Les choses sont revenues un peu plus à la normale. La mer a été horrible. J'en ai déjà vu des pires, mais là, elle était vraiment très confuse. Parfois, les claques étaient vraiment redoutables, et j'ai passé beaucoup de temps à essayer de prévenir les plus mauvaises d'entre elles.
Cette nuit, j'ai eu une claque vraiment casse-bateau. J'étais au poste de navigation, et j'ai failli me mettre la tête à travers l'écran d'ordinateur ! Ce n'était pas particulièrement mauvais pour moi, j'étais assis en porte à faux, mais quand cette grande claque est arrivée, tu sens que c'est le bateau qui risque de se briser les os."
Dans le pire des ces conditions, Golding a perdu la girouette qui donne les informations sur la direction du vent au pilote automatique. Raison pour laquelle, il a eu toute une période de course où le pilote se calait sur le compas plutôt que sur l'angle de vent.
"J'ai pu remplacer cet instrument afin de pouvoir reprendre vraiment la course. Les choses et autres s'accumulant, j'ai eu 24 heures vraiment très occupées. Sur du long terme, toutes ces choses engendrent beaucoup de soucis, mais en même temps, il faut bien supposer que tout le monde rencontre son lot de problèmes. Je suis sûr qu'au bout du compte, ces dommages s'égalisent sur toute la flotte."
En revenant sur les conditions récemment rencontrées, Golding rappelle : "C'était vraiment tendu. Dans l'océan austral, il y a du mauvais temps, mais là c'était du Très, Très Mauvais Temps. Le mauvais temps, on ne s'en inquiète pas quand il s'agit de prendre un ris, de courber un peu l'échine, de boire un café, et d'attendre que cela se finisse. Mais ce n'était pas comme ça : à un instant il y avait 23 noeuds, et l'instant d'après c'était 38 noeuds. Les rafales, c'était des claques à 50 degrés. Ca venait, et revenait. Heureusement, c'est à présent fini."
Mike a repris 200 milles sur Jean Le Cam, et ce matin, il progresse 230 milles derrière son concurrent de Port-La Forêt, en Bretagne.
"C'est bien d'être revenu sur Jean. Cela serait tellement bien de se refaire pour de bon. Nous progressons désormais sur la même amure, et heureusement certes de ces gains sont acquis. Il reste encore du temps pour revenir sur lui."
Il reste 630 milles à parcourir devant l'étrave de Gamesa pour doubler le cap Horn ce lundi matin. Les conditions horribles de ces dernières 48 heures se sont finalement améliorées, et Mike Golding a retrouvé des vitesses de l'ordre de 16-17 noeuds. Il peut présent profiter d'une progression plus facile vers son 6è cap Horn.
"Je viens de prendre un ris, peut-être un ou trop tôt pour être honnête. Les conditions restent sauvages, mais les claques à 40 noeuds sont désormais derrière. Les conditions se sont un peu stabilisées, et il y a de moins en moins de rafales. Actuellement, on n'essuie plus des pluies diluviennes avec le renforcement du vent, et on peut mener de nouveau le bateau à 100% de son potentiel, la navigation vers le cap Horn est plus agréable", a confié Golding, ce lundi matin, au PC de son équipe, à Southampton, en Angleterre.
Tout va bien. J'ai pu me reposer une heure, et à présent que le bateau est réglé, je vais emmagasiner autant de sommeil que je peux afin d'être vraiment en alerte pour le cap Horn. Les prochaines 24 heures vont être longues et stressantes, et je veux être en mesure de maximiser la veille visuelle. Il n'y a pas beaucoup de lumière la nuit, juste un croissant de lune, et je n'ai pas de radar, je dois donc être le plus vigilant possible.
Les choses sont revenues un peu plus à la normale. La mer a été horrible. J'en ai déjà vu des pires, mais là, elle était vraiment très confuse. Parfois, les claques étaient vraiment redoutables, et j'ai passé beaucoup de temps à essayer de prévenir les plus mauvaises d'entre elles.
Cette nuit, j'ai eu une claque vraiment casse-bateau. J'étais au poste de navigation, et j'ai failli me mettre la tête à travers l'écran d'ordinateur ! Ce n'était pas particulièrement mauvais pour moi, j'étais assis en porte à faux, mais quand cette grande claque est arrivée, tu sens que c'est le bateau qui risque de se briser les os."
Dans le pire des ces conditions, Golding a perdu la girouette qui donne les informations sur la direction du vent au pilote automatique. Raison pour laquelle, il a eu toute une période de course où le pilote se calait sur le compas plutôt que sur l'angle de vent.
"J'ai pu remplacer cet instrument afin de pouvoir reprendre vraiment la course. Les choses et autres s'accumulant, j'ai eu 24 heures vraiment très occupées. Sur du long terme, toutes ces choses engendrent beaucoup de soucis, mais en même temps, il faut bien supposer que tout le monde rencontre son lot de problèmes. Je suis sûr qu'au bout du compte, ces dommages s'égalisent sur toute la flotte."
En revenant sur les conditions récemment rencontrées, Golding rappelle : "C'était vraiment tendu. Dans l'océan austral, il y a du mauvais temps, mais là c'était du Très, Très Mauvais Temps. Le mauvais temps, on ne s'en inquiète pas quand il s'agit de prendre un ris, de courber un peu l'échine, de boire un café, et d'attendre que cela se finisse. Mais ce n'était pas comme ça : à un instant il y avait 23 noeuds, et l'instant d'après c'était 38 noeuds. Les rafales, c'était des claques à 50 degrés. Ca venait, et revenait. Heureusement, c'est à présent fini."
Mike a repris 200 milles sur Jean Le Cam, et ce matin, il progresse 230 milles derrière son concurrent de Port-La Forêt, en Bretagne.
"C'est bien d'être revenu sur Jean. Cela serait tellement bien de se refaire pour de bon. Nous progressons désormais sur la même amure, et heureusement certes de ces gains sont acquis. Il reste encore du temps pour revenir sur lui."
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