Les rafales de vent ont dépassé les 100/110km/h sur les côtes et les 80/90km/h dans les terres. Localement, celles-ci ont atteint les 120 à 130km/h sur le littoral de la Vendée. Cette nuit je n’ai pas beaucoup dormi.
Ce système dépressionnaire semble toucher les Français
La dépression économique, en premier lieu, qui se résume à un état de l'activité économique inférieur à un niveau de référence. Le critère le plus souvent retenu est celui de plein-emploi des ressources disponibles ou du potentiel de production dans la période considérée. La dépression est un phénomène réel (apprécié par référence à des indices en volume – tels que la production intérieure brute ou bien la production industrielle –)
Difficile de compter sur une reprise spontanée. La fin de la dépression est bien souvent le fait de politiques économiques de relance menées par les gouvernements (politique budgétaire).
La dépression économique implique en général une déflation.
Il est judicieux derappeler que la prospérité économique des dernières années s’est basée sur un accès trop ouvert au crédit (cartes de crédit, prêts personnels trop faciles et taux d’emprunt relativement bas...) ont dopé la croissance, sans soucis de la répartition des revenus.
Fausse croissance, “appuyée par des fonds que les consommateurs ne possédaient pas en réalité. Aussi, des bénéfices faramineux de la part des groupes que l’on alimentaient par l’emprunt. Une croissance à crédit ! Devant la hausse du coût de la vie, nous nous sommes endettés. Les conséquences se font cruellement ressentir aujourd’hui.
Ces conditions économiques entraînent un mal de vivre, un mal être. La dépression touche une personne sur 20 - Symptôme d'une société individualiste aux liens sociaux fragilisés - On en arrive à regretter le système de nos grands parents fondé sur la famille, la hiérarchie des classes et les conventions. (Comme les russes en arrivent à regretter le communisme) Nous sommes dans des situations de “PIS-ALLER” comme si tout ce que nous avons conquis et acquis se retourne contre nous. Nous, nous voulions aller mieux, vivre mieux, mais le système a dévoyé nos aspirations pour ne les résumer qu’à une question d’économie de marché. Vous voulez être heureux, nous allons vous faire croire que vous l’êtes, vous “aider” à l’être, mais ça coûte tant... Je crains, qu’au départ, personne n’ait eu conscience du piège, même pas ceux qui en profitait, ça ne pouvait pas s’arrêter... Par contre, pour en arriver là, il fallait faire preuve de nouvelles “valeurs” et à chaque instant faire valoir “sa valeur personnelle”, “l'individu s'est de plus en plus centré sur lui-même (notamment sous la pression des discours visant à développer l'initiative personnelle, la consommation, la libre entreprise et le narcissisme des théories à la mode du “développement personnel”).
“La dépression est la part réservée à tous ceux qui, ayant cherché leur accomplissement personnel, n'ont pas rencontré le succès attendu : isolés, déçus et épuisés par les efforts consentis, ils subissent la violence d'une société sans compassion à laquelle ils ont l’impression d’être inutiles.”(Alain Ehrenberg)
Que pouvons- nous être ? - détachés, mais détaché de quoi quand il ne reste pas grand chose et qu’il faut surveiller son découvert ? - solidaires, mais solidaires de qui quand tombent la TVA, les taxes et impôts divers ? - Humain ? mais comment ? - Heureux ? le bonheur est-il dans le pré, à wall street, à la nouvelle star,... chacun sa merde... Le bonheur est-il dans ma tasse de café du matin, dans la tête de mon chat quand je lui donne son lait, dans les amours désespérant de ma fille ?, dans le gros lot du loto, dans l’amour de son boulot ou simplement, au jour le jour, voir venir et prendre le meilleur des minutes dont nous disposons réellement (sans être confronté au fric, à la politique, aux médias, à l’éducation des enfants, aux courses de Noël...)
C’est à dire ces rares instants de disponibilité ou nous sommes à la fois fermés sur le brouhaha extérieur et ouvert sur le murmure de ce qui nous habite.
“Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles. A certaines heures pâles de la nuit. Près d’une machine à sous, avec des problèmes d'homme simplement. Des problèmes de mélancolie. Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir. Et l’on se dit qu’il est bien tard...” (Léo Ferré)
Ce système dépressionnaire semble toucher les Français
La dépression économique, en premier lieu, qui se résume à un état de l'activité économique inférieur à un niveau de référence. Le critère le plus souvent retenu est celui de plein-emploi des ressources disponibles ou du potentiel de production dans la période considérée. La dépression est un phénomène réel (apprécié par référence à des indices en volume – tels que la production intérieure brute ou bien la production industrielle –)
Difficile de compter sur une reprise spontanée. La fin de la dépression est bien souvent le fait de politiques économiques de relance menées par les gouvernements (politique budgétaire).
La dépression économique implique en général une déflation.
Il est judicieux derappeler que la prospérité économique des dernières années s’est basée sur un accès trop ouvert au crédit (cartes de crédit, prêts personnels trop faciles et taux d’emprunt relativement bas...) ont dopé la croissance, sans soucis de la répartition des revenus.
Fausse croissance, “appuyée par des fonds que les consommateurs ne possédaient pas en réalité. Aussi, des bénéfices faramineux de la part des groupes que l’on alimentaient par l’emprunt. Une croissance à crédit ! Devant la hausse du coût de la vie, nous nous sommes endettés. Les conséquences se font cruellement ressentir aujourd’hui.
Ces conditions économiques entraînent un mal de vivre, un mal être. La dépression touche une personne sur 20 - Symptôme d'une société individualiste aux liens sociaux fragilisés - On en arrive à regretter le système de nos grands parents fondé sur la famille, la hiérarchie des classes et les conventions. (Comme les russes en arrivent à regretter le communisme) Nous sommes dans des situations de “PIS-ALLER” comme si tout ce que nous avons conquis et acquis se retourne contre nous. Nous, nous voulions aller mieux, vivre mieux, mais le système a dévoyé nos aspirations pour ne les résumer qu’à une question d’économie de marché. Vous voulez être heureux, nous allons vous faire croire que vous l’êtes, vous “aider” à l’être, mais ça coûte tant... Je crains, qu’au départ, personne n’ait eu conscience du piège, même pas ceux qui en profitait, ça ne pouvait pas s’arrêter... Par contre, pour en arriver là, il fallait faire preuve de nouvelles “valeurs” et à chaque instant faire valoir “sa valeur personnelle”, “l'individu s'est de plus en plus centré sur lui-même (notamment sous la pression des discours visant à développer l'initiative personnelle, la consommation, la libre entreprise et le narcissisme des théories à la mode du “développement personnel”).
“La dépression est la part réservée à tous ceux qui, ayant cherché leur accomplissement personnel, n'ont pas rencontré le succès attendu : isolés, déçus et épuisés par les efforts consentis, ils subissent la violence d'une société sans compassion à laquelle ils ont l’impression d’être inutiles.”(Alain Ehrenberg)
Que pouvons- nous être ? - détachés, mais détaché de quoi quand il ne reste pas grand chose et qu’il faut surveiller son découvert ? - solidaires, mais solidaires de qui quand tombent la TVA, les taxes et impôts divers ? - Humain ? mais comment ? - Heureux ? le bonheur est-il dans le pré, à wall street, à la nouvelle star,... chacun sa merde... Le bonheur est-il dans ma tasse de café du matin, dans la tête de mon chat quand je lui donne son lait, dans les amours désespérant de ma fille ?, dans le gros lot du loto, dans l’amour de son boulot ou simplement, au jour le jour, voir venir et prendre le meilleur des minutes dont nous disposons réellement (sans être confronté au fric, à la politique, aux médias, à l’éducation des enfants, aux courses de Noël...)
C’est à dire ces rares instants de disponibilité ou nous sommes à la fois fermés sur le brouhaha extérieur et ouvert sur le murmure de ce qui nous habite.
“Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles. A certaines heures pâles de la nuit. Près d’une machine à sous, avec des problèmes d'homme simplement. Des problèmes de mélancolie. Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir. Et l’on se dit qu’il est bien tard...” (Léo Ferré)