Selon le Canard Enchaîné, une discussion entre la maire du 7e et celui du 16e a tourné au vinaigre lors d'un déjeuner de l'UMP parisienne. Au point que Rachida Dati envisagerait de déposer une main courante pour "insulte et injure raciste".
Décidément, l'annonce de la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas adouci les mœurs de l'UMP à Paris. Bien au contraire. Le Canard Enchaîné rapporte mercredi un échange particulièrement violent entre la maire du 7e arrondissement, Rachida Dati, et le maire du 16e, Claude Goasguen. La scène se serait déroulée lors d'un déjeuner des élus UMP de la capitale au restaurant Le Lutèce, le 12 février.
La discussion portait précisément sur la candidature de NKM dans la capitale, que Claude Goasguen défend bec et ongle, alors que Rachida Dati envisage elle-même de se présenter aux primaires de la droite. Le maire du 16e aurait douché brutalement son interlocutrice.
"Ne ramène pas tes mœurs du 9-3"
"Tu ne vas pas te présenter à des primaires parce que tu n'es pas en mesure d'être maire de Paris." Avant de déraper : "Tu ne vas pas faire la loi ici, tu n'es pas en Seine-Saint-Denis. Ne ramène pas dans la capitale tes mœurs du 9-3."
Réponse sèche de Rachida Dati : "Tu te prends pour qui pour me parler sur ce ton ? Tu t'y crois autorisé parce que j'ai refusé de coucher avec toi ?" Ambiance…
Selon le Canard, Rachida Dati envisagerait maintenant de déposer une main courante contre le maire du 16e pour "insulte et injure raciste". A moins qu'une bonne âme à l'UMP ne joue les médiateurs entre les deux élus ?
Décidément, l'annonce de la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas adouci les mœurs de l'UMP à Paris. Bien au contraire. Le Canard Enchaîné rapporte mercredi un échange particulièrement violent entre la maire du 7e arrondissement, Rachida Dati, et le maire du 16e, Claude Goasguen. La scène se serait déroulée lors d'un déjeuner des élus UMP de la capitale au restaurant Le Lutèce, le 12 février.
La discussion portait précisément sur la candidature de NKM dans la capitale, que Claude Goasguen défend bec et ongle, alors que Rachida Dati envisage elle-même de se présenter aux primaires de la droite. Le maire du 16e aurait douché brutalement son interlocutrice.
"Ne ramène pas tes mœurs du 9-3"
"Tu ne vas pas te présenter à des primaires parce que tu n'es pas en mesure d'être maire de Paris." Avant de déraper : "Tu ne vas pas faire la loi ici, tu n'es pas en Seine-Saint-Denis. Ne ramène pas dans la capitale tes mœurs du 9-3."
Réponse sèche de Rachida Dati : "Tu te prends pour qui pour me parler sur ce ton ? Tu t'y crois autorisé parce que j'ai refusé de coucher avec toi ?" Ambiance…
Selon le Canard, Rachida Dati envisagerait maintenant de déposer une main courante contre le maire du 16e pour "insulte et injure raciste". A moins qu'une bonne âme à l'UMP ne joue les médiateurs entre les deux élus ?
Rédigé par Paris Info le 20/02/2013 à 08:54
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La Filière Forêt-Bois vous donne rendez-vous au Salon International de l’Agriculture
à Paris, Porte de Versailles du 23 février au 3 mars 2013 - Hall 4 - Stand A 046
En 2013, à l’occasion des 50 ans du Salon International de l’Agriculture, l’aval de la filière forêt-bois prend la parole. En partenariat avec l’Office National des Forêts et avec le soutien du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, venez découvrir sur plus de 100m², de multiples utilisations du bois dans la construction des Bâtiments Agricoles, l’Energie, l’Habitat, le Bois en Extérieur et l’Emballage. Autant de compétences auxquelles le bois se prête volontiers pour le bonheur de ses utilisateurs.
La présence de la filière Forêt-Bois Aval au SIA 2013 sera l’occasion de :
- Faire découvrir et valoriser auprès des visiteurs du Salon l’aval de la filière Forêt Bois française et la transformation de la ressource dont celle-ci dispose.
- Informer et mettre en avant 5 pôles de compétence où le bois a déjà fait ses preuves : les bâtiments agricoles, l’habitat et l’aménagement, l’emballage, l’énergie et la gestion des espaces.
- Présenter la filière Forêt Bois à 180° : En créant une passerelle de l’amont (via le stand « La Forêt, Richesse Naturelle pour Tous » de l’ONF) à l’aval via l’espace « Le Bonheur est dans le Bois ».
Dans l’attente de recevoir d’ici quelques jours le programme complet des animations, nous vous proposons de découvrir en avant-première les temps forts du salon :
Tous les jours : En partenariat avec l’ONF, participez au parcours « de la Forêt au Bois »
Lundi 25 février : Répondez au quizz « Le Bonheur est dans le Bois » et repartez avec une surprise.
Mardi 26 février : La journée pour dire «Oui au bois» : Venez donner votre avis devant notre caméra.
Mercredi 27 février : A 17h, inauguration officielle des stands « Le Bonheur est dans le Bois » / « La Forêt, Richesse Naturelle pour Tous ».Sur présentation de l’invitation.
Jeudi 28 février : Ne manquez pas la journée dédiée à la construction et l’aménagement en bois (habitat, bâtiments agricoles et bois en extérieur).
Vendredi 1 mars : De l’emballage à l’énergie, le bois est un matériau présent dans notre quotidien.
Samedi 2 et Dimanche 3 mars : Répondez au quizz « Le Bonheur est dans le Bois » et repartez avec une surprise.
L’ensemble des partenaires de l’espace « Le Bonheur est dans le Bois » seront ravis de vous accueillir lors de ces neuf jours, pour vous faire découvrir les multiples possibilités offertes par le matériau bois.
Monsieur le Maire,
nous nous adressons à vous car comme vous le savez déjà, la situation des artistes programmés au Théâtre Paris‐Villette cette saison ainsi que celle de leurs compagnies et de
leurs salariés nous inquiète au plus haut point. Lorsque vous avez choisi de fermer le Théâtre Paris‐Villette en plein début de saison en retirant sans préavis votre subvention à la SARL Paris‐Villette, gestionnaire du lieu, vous avez annoncé publiquement que les spectacles qui y étaient prévus en 2012‐2013 seraient « relogés » dans d’autres théâtres de la ville. Aujourd’hui, le 14 janvier 2013, où en sommesnous ? À ce jour, seul un spectacle est assuré d’être accueilli, à la Maison de la Poésie : Portrait Anna Seghers, mis en scène par Françoise Lepoix. Les autres compagnies sont encore dans l’incertitude d’une faisabilité ou d’une annulation de leur spectacle :
Re : Walden, mis en scène par Jean‐François Peyret, n’a aucune possibilité de « relogement » au cours de cette saison et son report éventuel annulerait la prochaine production de la
compagnie tout en se heurtant aux indisponibilités de l'équipe. Au moins 12 salariés sont concernés. Le conventionnement même de cette compagnie est remis en question. On ne sait comment, mis en scène par Marie‐José Malis, devrait être présenté à la Maison de la Poésie à d’autres dates que celles prévues, pour un nombre inférieur de représentations, et nécessiterait une réduction importante de scénographie très préjudiciable au spectacle. 10 salariés sont concernés. Des lieux sont envisagés pour Phèdre le matin, mis en scène par Marie Piemontese, mais ils sont évidemment soumis à des questions de calendrier avec notamment une incertitude sur le « relogement » des répétitions. 5 salariés sont concernés. Les représentations de Montagne 42, mis en scène par Florent Trochel, devraient être décalées à l’automne 2013 dans un lieu et des conditions d’accueil qui restent entièrement à
définir. 11 salariés sont concernés. Cette incertitude fragilise la production du spectacle. Pour la résidence de trois ans du chorégraphe François Laroche‐Valière prévue au théâtre
Paris‐Villette, il n’y a pas encore de lieu, à ce jour, en mesure de l’accueillir. Le Studio Laroche‐Valière travaillant grâce à un maillage de résidences, de programmations et de
financements, son existence même est très fragilisée et ses projets remis en question par cette situation. Au moins 15 salariés sont concernés. Sur la proposition de François Laroche‐Valière, l’atelier de Clotilde Ramondou peut être accueilli par sa compagnie, mais la reprise du financement que devait assurer le théâtre Paris‐Villette doit encore être discutée. Les trois artistes, Satchie Noro, Éric Watt et Fabien Almakiewicz, qui devaient être en résidence à Dakar en décembre 2012 et janvier 2013, n’ont pu participer aux Scénographies
urbaines de François Duconseille et Jean‐Christophe Lanquetin, pour la quatrième fois en collaboration avec le Théâtre Paris‐Villette et x‐reseau, et donc prendre part à ces échanges
avec les artistes africains. À ce jour, six compagnies et leurs équipes n’ont pas de solutions concrètes ou satisfaisantes. Cette situation suscite la plus grande angoisse parmi les metteurs en scène, chorégraphes, interprètes, artistes et techniciens concernés. Elle menace leurs emplois et celles des salariés‐intermittents de leurs compagnies. Nous vous rappelons que déjà les équipes dirigées par Isabelle Lafon, Une Mouette, Benoît Lambert, Bienvenue dans l’espèce humaine, et Bruno Geslin, Dark Spring, ont joué en septembre, octobre et novembre derniers dans des conditions très difficiles. À ce jour, seule la solidarité financière organisée par le SYNDEAC leur a permis de faire face à défaut du soutien financier de la Ville de Paris que nous étions en droit d’attendre. Lors des rendez‐vous des 10, 13 et 14 décembre 2012 avec la Direction des Affaires culturelles, les metteurs en scènes, les chorégraphes et les organisations professionnelles présents ont demandé que la suite de la saison puisse se dérouler comme prévue dans les murs du Théâtre Paris‐Villette. Cette demande était celle de l’ensemble des salariés et de notre Comité de soutien depuis le 6 octobre, et la seule susceptible de garantir le minimum de préjudices artistiques et financiers pour les compagnies et les personnels. Malgré l’accord de la Direction Générale de la Grande Halle pour en être l’opérateur, vous avez refusé catégoriquement cette solution, laissant artistes et personnels dans le plus grand désarroi. Nous n’acceptons pas la perspective que ces spectacles et ces résidences soient annulés. Après des mois de travail de préparation, de montage de production et de répétitions, des dizaines de représentations et des dizaines d’emplois sont menacés de disparition. Le « relogement » que vous avez évoqué s’avère difficile voire impossible eu égard aux conditions de programmation des théâtres parisiens. C’est la situation objective à ce jour. Elle est loin d’être aussi aisée que celle que vous aviez laissé apparaître dans vos
déclarations publiques. Aujourd’hui, nous vous demandons que les spectacles et résidences cités soient
– assurés de toute urgence d’une véritable reprogrammation dans des conditions techniques et esthétiques équivalentes à celles procurées par le Paris‐Villette
– accompagnés financièrement dans toutes les conséquences et préjudices que ce changement de situation a générés
– accompagnés par un effort de communication auprès du public et des professionnels et pour cela, que les postes nécessaires à cette tâche soient envisagés et financés par vos services
– et dans le cas où aucune solution de « relogement » ne pourrait être trouvée, que ces compagnies, ces artistes, soient assurés d’une reprogrammation équivalente auprès du
nouveau Théâtre Paris‐Villette. Nous nous sommes constitués en comités de soutien aux côtés des organisations professionnelles pour que les engagements que vous avez pris auprès des artistes et salariés liés au Théâtre Paris‐Villette soient respectés. Nous n’abandonnerons cette tâche que lorsque les conditions d’une solution satisfaisante pour tous seront réunies. Aujourd’hui, le refus de prendre en compte ce qu’un « relogement » des oeuvres et des dispositifs nécessite réellement, l’approximation des solutions proposées, le peu de cas fait de ce qu’est un travail artistique, font peser beaucoup de doutes sur le devenir du Théâtre Paris‐Villette et sur l’engagement que vous avez pris à y maintenir un théâtre de création. Notre comité s’est engagé auprès des publics et des artistes à ce que cette dimension aussi du nouveau projet soit garantie. Nous attendons de vous des actes qui démontrent que les artistes, les oeuvres,et les conditions offertes au public pour la rencontre de l’art, sont un souci concret du présent et du nouveau projet Théâtre Paris‐Villette. Monsieur le Maire, vous ne pouvez pas vous exonérer de vos responsabilités vis‐à‐vis des artistes et compagnies programmés et des personnels dans un théâtre de la Ville de Paris, ni vis‐à‐vis des spectateurs qui participaient à sa vie, quel qu’ait pu être votre désaccord avec son directeur. Dans l’attente de vos réponses, nous vous prions de croire Monsieur le Maire, en notre attachement à la liberté d’expression et de création, à notre respect des métiers artistiques et techniques et des emplois qu’ils créent, ainsi qu’à notre fidélité et à notre exigence de spectateurs.
Paris, le 14 janvier 2013
Le Comité de soutien au théâtre Paris‐Villette
Le Comité des spectateurs du théâtre Paris‐Villette
Le SNLA‐FO, la FASAP‐FO, le SFA‐CGT, le SYNPTAC‐CGT, le SYNDEAC Île‐de‐France
nous nous adressons à vous car comme vous le savez déjà, la situation des artistes programmés au Théâtre Paris‐Villette cette saison ainsi que celle de leurs compagnies et de
leurs salariés nous inquiète au plus haut point. Lorsque vous avez choisi de fermer le Théâtre Paris‐Villette en plein début de saison en retirant sans préavis votre subvention à la SARL Paris‐Villette, gestionnaire du lieu, vous avez annoncé publiquement que les spectacles qui y étaient prévus en 2012‐2013 seraient « relogés » dans d’autres théâtres de la ville. Aujourd’hui, le 14 janvier 2013, où en sommesnous ? À ce jour, seul un spectacle est assuré d’être accueilli, à la Maison de la Poésie : Portrait Anna Seghers, mis en scène par Françoise Lepoix. Les autres compagnies sont encore dans l’incertitude d’une faisabilité ou d’une annulation de leur spectacle :
Re : Walden, mis en scène par Jean‐François Peyret, n’a aucune possibilité de « relogement » au cours de cette saison et son report éventuel annulerait la prochaine production de la
compagnie tout en se heurtant aux indisponibilités de l'équipe. Au moins 12 salariés sont concernés. Le conventionnement même de cette compagnie est remis en question. On ne sait comment, mis en scène par Marie‐José Malis, devrait être présenté à la Maison de la Poésie à d’autres dates que celles prévues, pour un nombre inférieur de représentations, et nécessiterait une réduction importante de scénographie très préjudiciable au spectacle. 10 salariés sont concernés. Des lieux sont envisagés pour Phèdre le matin, mis en scène par Marie Piemontese, mais ils sont évidemment soumis à des questions de calendrier avec notamment une incertitude sur le « relogement » des répétitions. 5 salariés sont concernés. Les représentations de Montagne 42, mis en scène par Florent Trochel, devraient être décalées à l’automne 2013 dans un lieu et des conditions d’accueil qui restent entièrement à
définir. 11 salariés sont concernés. Cette incertitude fragilise la production du spectacle. Pour la résidence de trois ans du chorégraphe François Laroche‐Valière prévue au théâtre
Paris‐Villette, il n’y a pas encore de lieu, à ce jour, en mesure de l’accueillir. Le Studio Laroche‐Valière travaillant grâce à un maillage de résidences, de programmations et de
financements, son existence même est très fragilisée et ses projets remis en question par cette situation. Au moins 15 salariés sont concernés. Sur la proposition de François Laroche‐Valière, l’atelier de Clotilde Ramondou peut être accueilli par sa compagnie, mais la reprise du financement que devait assurer le théâtre Paris‐Villette doit encore être discutée. Les trois artistes, Satchie Noro, Éric Watt et Fabien Almakiewicz, qui devaient être en résidence à Dakar en décembre 2012 et janvier 2013, n’ont pu participer aux Scénographies
urbaines de François Duconseille et Jean‐Christophe Lanquetin, pour la quatrième fois en collaboration avec le Théâtre Paris‐Villette et x‐reseau, et donc prendre part à ces échanges
avec les artistes africains. À ce jour, six compagnies et leurs équipes n’ont pas de solutions concrètes ou satisfaisantes. Cette situation suscite la plus grande angoisse parmi les metteurs en scène, chorégraphes, interprètes, artistes et techniciens concernés. Elle menace leurs emplois et celles des salariés‐intermittents de leurs compagnies. Nous vous rappelons que déjà les équipes dirigées par Isabelle Lafon, Une Mouette, Benoît Lambert, Bienvenue dans l’espèce humaine, et Bruno Geslin, Dark Spring, ont joué en septembre, octobre et novembre derniers dans des conditions très difficiles. À ce jour, seule la solidarité financière organisée par le SYNDEAC leur a permis de faire face à défaut du soutien financier de la Ville de Paris que nous étions en droit d’attendre. Lors des rendez‐vous des 10, 13 et 14 décembre 2012 avec la Direction des Affaires culturelles, les metteurs en scènes, les chorégraphes et les organisations professionnelles présents ont demandé que la suite de la saison puisse se dérouler comme prévue dans les murs du Théâtre Paris‐Villette. Cette demande était celle de l’ensemble des salariés et de notre Comité de soutien depuis le 6 octobre, et la seule susceptible de garantir le minimum de préjudices artistiques et financiers pour les compagnies et les personnels. Malgré l’accord de la Direction Générale de la Grande Halle pour en être l’opérateur, vous avez refusé catégoriquement cette solution, laissant artistes et personnels dans le plus grand désarroi. Nous n’acceptons pas la perspective que ces spectacles et ces résidences soient annulés. Après des mois de travail de préparation, de montage de production et de répétitions, des dizaines de représentations et des dizaines d’emplois sont menacés de disparition. Le « relogement » que vous avez évoqué s’avère difficile voire impossible eu égard aux conditions de programmation des théâtres parisiens. C’est la situation objective à ce jour. Elle est loin d’être aussi aisée que celle que vous aviez laissé apparaître dans vos
déclarations publiques. Aujourd’hui, nous vous demandons que les spectacles et résidences cités soient
– assurés de toute urgence d’une véritable reprogrammation dans des conditions techniques et esthétiques équivalentes à celles procurées par le Paris‐Villette
– accompagnés financièrement dans toutes les conséquences et préjudices que ce changement de situation a générés
– accompagnés par un effort de communication auprès du public et des professionnels et pour cela, que les postes nécessaires à cette tâche soient envisagés et financés par vos services
– et dans le cas où aucune solution de « relogement » ne pourrait être trouvée, que ces compagnies, ces artistes, soient assurés d’une reprogrammation équivalente auprès du
nouveau Théâtre Paris‐Villette. Nous nous sommes constitués en comités de soutien aux côtés des organisations professionnelles pour que les engagements que vous avez pris auprès des artistes et salariés liés au Théâtre Paris‐Villette soient respectés. Nous n’abandonnerons cette tâche que lorsque les conditions d’une solution satisfaisante pour tous seront réunies. Aujourd’hui, le refus de prendre en compte ce qu’un « relogement » des oeuvres et des dispositifs nécessite réellement, l’approximation des solutions proposées, le peu de cas fait de ce qu’est un travail artistique, font peser beaucoup de doutes sur le devenir du Théâtre Paris‐Villette et sur l’engagement que vous avez pris à y maintenir un théâtre de création. Notre comité s’est engagé auprès des publics et des artistes à ce que cette dimension aussi du nouveau projet soit garantie. Nous attendons de vous des actes qui démontrent que les artistes, les oeuvres,et les conditions offertes au public pour la rencontre de l’art, sont un souci concret du présent et du nouveau projet Théâtre Paris‐Villette. Monsieur le Maire, vous ne pouvez pas vous exonérer de vos responsabilités vis‐à‐vis des artistes et compagnies programmés et des personnels dans un théâtre de la Ville de Paris, ni vis‐à‐vis des spectateurs qui participaient à sa vie, quel qu’ait pu être votre désaccord avec son directeur. Dans l’attente de vos réponses, nous vous prions de croire Monsieur le Maire, en notre attachement à la liberté d’expression et de création, à notre respect des métiers artistiques et techniques et des emplois qu’ils créent, ainsi qu’à notre fidélité et à notre exigence de spectateurs.
Paris, le 14 janvier 2013
Le Comité de soutien au théâtre Paris‐Villette
Le Comité des spectateurs du théâtre Paris‐Villette
Le SNLA‐FO, la FASAP‐FO, le SFA‐CGT, le SYNPTAC‐CGT, le SYNDEAC Île‐de‐France
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