François Hollande remporte la présidentielle avec 51,67 % des voix, contre 48,33 % à Nicolas Sarkozy « Je porte toute la responsabilité de cette défaite », a affirmé Nicolas Sarkozy à 20h30 lors d'une intervention à la Mutualité à Paris.
Le septième président de la Ve République est socialiste. Trente et un an après François Mitterrand, François Hollande a remporté ce dimanche 6 mai 2012 le second tour de l'élection présidentielle. Le score semble sans appel, même si légèrement inférieur à celui que lui présidaient les instituts de sondage en fin de semaine.François Hollande a obtenu 51,67 % des voix, soit un score très proche de celui de son modèle Mitterrand en 1981 (51,7 %), contre 48,33 % à Nicolas Sarkozy. La participation électorale à peu près égale à celle du premier tour, à environ 81 %. « Nous sommes conscients de l'énormité de la tâche »Depuis un an, tous les sondages sans exception le donnaient perdant. Il n'a pas réussi à les faire mentir, victime de la crise économique, de l'anti-sarkozysme puissant qui régnait dans le pays, et d'une campagne électorale qui avait suscité des tensions au sein de sa famille politique.Après s'être entretenu au téléphone avec François Hollande, il lui a souhaité « bonne chance au milieu des épreuves. Ce sera difficile mais je souhaite de tout coeur qu'il réussisse ». Nicolas Sarkozy a demandé aux Français « de respecter le nouveau président. J'ai beaucoup souffert que l'institution que je représentais ne le soit pas ».
Rédigé par Paris Info le 07/05/2012 à 07:29
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On n’apprendra pas grand-chose de nouveau du programme de François Hollande. Il est connu de tous depuis un moment déjà. Il l’a encore précisé ce matin à la radio. Celui du président sortant, on le connaît aussi, ce sera le même que depuis cinq (dix) ans Les deux programmes sont donc connus. Le débat de ce soir sera unique et il sera long. Deux heures trente. Et pour nous autres, le peuple, l'occasion de voir en vrai la différence entre les deux hommes qui se présentent à nous pour devenir président de la République.
Le débat : comment ça marche ?
C'est quand ? Rendez-vous à 21 heures ce mercredi soir sur TF1, France 2, La Chaîne Parlementaire, BFM TV et i> Télé.
C'est avec qui ? Le débat, arbitré par Laurence Ferrari et David Pujadas, oppose les deux candidats qualifiés au second tour : Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Le débat : comment ça marche ?
C'est quand ? Rendez-vous à 21 heures ce mercredi soir sur TF1, France 2, La Chaîne Parlementaire, BFM TV et i> Télé.
C'est avec qui ? Le débat, arbitré par Laurence Ferrari et David Pujadas, oppose les deux candidats qualifiés au second tour : Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Nicolas Sarkozy dévoile sa profession de foi pour le second tour de la présidentielle sur son site de campagne, lafranceforte.fr. Elle doit être envoyée par courrier à tous les électeurs, en même temps que celle du candidat socialiste.Si la «lettre au peuple français», dévoilée le 5 avril, comportait 34 pages, le nouveau document en compte quatre. En une, l'affiche du candidat UMP avec son slogan «la France forte», le nom de «Nicolas Sarkozy» au-dessus duquel figure une date, «dimanche 6 mai». Dans cette lettre, le président sortant emploie l'une des formules qui aura marqué sa campagne : «Dimanche 6 mai, vous avez un choix historique à faire, qui engage votre avenir et le destin de la France.» Un choix entre son projet et celui de François Hollande. «Aujourd'hui, vous devez comparer mon projet à celui du Parti socialiste. Vous devez vous demander ce que sera la France dans cinq ans, selon celui des deux candidats qui sera élu président de la République», écrit Nicolas Sarkozy. Son projet et celui de son rival socialiste sont «radicalement opposés», affirme-t-il, avant de décliner ses principales propositions et de comparer ses valeurs à celles qu'il attribue au PS. «Je fais le choix du travail, du mérite, de la responsabilité et de l'autorité, et non le choix de l'assistanat, de la dette, de l'égalitarisme et du multiculturalisme». «Contrairement au candidat socialiste, je suis opposé à une société de l'assistanat», «je diviserai l'immigration par deux», «je protégerai la famille», «l'école doit être un espace d'exigence et de respect», écrit-il.Il réaffirme que «la Turquie n'a pas vocation à entrer dans l'Union européenne». «Je serai inflexible sur le respect de l'identité de la France», déclare-t-il également. «Contrairement au candidat socialiste, je suis opposé au droit de vote des étrangers qui ne résoudrait aucun des problèmes de l'intégration et serait la porte ouverte au communautarisme», ajoute-t-il.
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