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Mais qui est Louis Burton ? A 27 ans, il est le benjamin du Vendée Globe 2012. Louis Burton a surgi dans l’univers de la course au large sans crier gare. C’est en dehors du sérail que ce jeune entrepreneur parisien a fait ses premières gammes de marin et, trois transatlantiques en course plus tard, le voici à la tête du projet de Bureau Vallée pour le prochain Vendée Globe.
Derrière cette nonchalance et cette élégance se cachent une pugnacité à tous crins. Pour preuve, sur la Route du Rhum en 2010 alors qu’il n’avait que 25 ans, après une collision avec un chalutier au beau milieu de l’Atlantique, Louis continue sa course à la barre de son Class40 blessé jusqu’à Pointe-à-Pitre. C’était sa première course transatlantique, ça l’était aussi pour Bureau Vallée, partenaire principal depuis trois ans aux côtés du jeune skipper.
L’expérience n’a manifestement pas guéri Louis Burton de son rêve d’océan et d’aventure. Il veut aller plus loin, plus vite, plus fort et intègre la Classe Imoca, la reine des monocoques, en naviguant sur l’ancien Delta Dore de Jérémie Beyou. Objectif, le Vendée Globe 2012. Il fait ses armes sur la Transat Jacques Vabre 2011 et c’est son frère, Nelson, qui sera son binôme. Même voix, même look et seulement quelques mois d’écart, ils sont les cadets de l’épreuve. La course est rude, tandis que des cadors de la série sont contraints à l’abandon, le duo Burton poursuit son petit bonhomme de chemin jusqu’au Costa Rica, figurant même dans le podium de la flotte plusieurs jours durant. C’est en solitaire, sur la transat BtoB que le skipper de Bureau Vallée rejoindra l’Europe. Arrivé à Lorient, Louis empoche son sésame pour le Vendée Globe.
Pas à pas commence alors la préparation de cet « Everest de la voile » , le tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance. De ces épreuves qui font dire à Michel Desjoyeaux, le double vainqueur du Vendée Globe et le plus titré des skippers, « qu’une course se gagne d’abord à terre ».
En dépit de sa jeunesse, Louis Burton sait s’organiser, gérer des plannings serrés, avaler des kilomètres de plus en plus attiré par la compétition et l’adrénaline. Il crée la première base de course au large à Saint Malo, BG Race, son ambition étant d’accueillir d’autres projets que le sien au sein d’une infrastructure toute neuve.
Une petite équipe soudée accompagne Louis sur son projet, le socle de celle-ci est familial et rapproché. Depuis le retour de la Transat Jacques Vabre, le 60 pieds Imoca Bureau Vallée est entré en chantier à Saint Malo. Après de profondes améliorations, il sera remis à l’eau fin juin. Outre une nouvelle décoration, le monocoque a beaucoup gagné en poids, plus léger, il est également plus ergonomique, sa quille et ses voiles sont neuves et son mât amélioré.
L’expérience n’a manifestement pas guéri Louis Burton de son rêve d’océan et d’aventure. Il veut aller plus loin, plus vite, plus fort et intègre la Classe Imoca, la reine des monocoques, en naviguant sur l’ancien Delta Dore de Jérémie Beyou. Objectif, le Vendée Globe 2012. Il fait ses armes sur la Transat Jacques Vabre 2011 et c’est son frère, Nelson, qui sera son binôme. Même voix, même look et seulement quelques mois d’écart, ils sont les cadets de l’épreuve. La course est rude, tandis que des cadors de la série sont contraints à l’abandon, le duo Burton poursuit son petit bonhomme de chemin jusqu’au Costa Rica, figurant même dans le podium de la flotte plusieurs jours durant. C’est en solitaire, sur la transat BtoB que le skipper de Bureau Vallée rejoindra l’Europe. Arrivé à Lorient, Louis empoche son sésame pour le Vendée Globe.
Pas à pas commence alors la préparation de cet « Everest de la voile » , le tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance. De ces épreuves qui font dire à Michel Desjoyeaux, le double vainqueur du Vendée Globe et le plus titré des skippers, « qu’une course se gagne d’abord à terre ».
En dépit de sa jeunesse, Louis Burton sait s’organiser, gérer des plannings serrés, avaler des kilomètres de plus en plus attiré par la compétition et l’adrénaline. Il crée la première base de course au large à Saint Malo, BG Race, son ambition étant d’accueillir d’autres projets que le sien au sein d’une infrastructure toute neuve.
Une petite équipe soudée accompagne Louis sur son projet, le socle de celle-ci est familial et rapproché. Depuis le retour de la Transat Jacques Vabre, le 60 pieds Imoca Bureau Vallée est entré en chantier à Saint Malo. Après de profondes améliorations, il sera remis à l’eau fin juin. Outre une nouvelle décoration, le monocoque a beaucoup gagné en poids, plus léger, il est également plus ergonomique, sa quille et ses voiles sont neuves et son mât amélioré.
De gauche à droite : Bruno Peyrolles, Président de Bureau Vallée et Louis Burton Crédit photo: Abdelilah Chaoui
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