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Peu de répit pour le monocoque Safran et son équipage après le Grand Prix Guyader : Marc Guillemot et son équipe tenteront jeudi de conserver leur titre sur l'ArMen Race. Quatre jours plus tard, ils seront en stand-by pour tenter d'améliorer leur propre record du Tour des Iles Britanniques.
Safran a un titre à défendre ce jeudi 17 mai : celui de vainqueur de l'Ingérop ArMen Race, une boucle de 300 milles en équipage au départ et à l'arrivée de la Trinité-sur-Mer. Après avoir salué le célèbre phare d'Ar-Men à la Pointe du Raz, les concurrents redescendront contourner Belle-Ile, prendront le passage de la Teignouse en baie de Quiberon, puis se dirigeront vers le sud pour faire le tour de l'île d'Yeu, avant de revenir vers la Trinité-sur-Mer pour l'arrivée. L'an dernier, Safran avait remporté cette course au terme d'un duel très serré avec le PRB de Vincent Riou. Cette année, les adversaires seront l'Akena Vérandas d'Arnaud Boissières et le Savéol de Samantha Davies.
L'équipage de Safran pour cette course qui devrait durer une trentaine d'heures sera composé de Marc Guillemot, Loïc Lingois, Alexandre Marmorat, César Dohy et Vincent Busnel. Pascal Bidégorry est quant à lui engagé avec le MOD 70 de Yann Guichard et Sébastien Audigane tente le record de l'Atlantique en monocoque avec Giovanni Soldini. L'objectif de cette ArMen Race sera bien sûr de gagner, mais surtout de préparer encore le bateau et l'équipage pour la suite.
"On peut gagner une journée"
Et la suite immédiate, c'est le record du Tour des Iles Britanniques. Cette fois, Pascal Bidégorry et Sébastien Audigane seront à bord. Le stand by est prévu à partir du 21 mai. Le départ dépendra d’une fenêtre météo favorable. Marc Guillemot souhaite améliorer largement, pourquoi pas d'une journée entière, son record établi l'an dernier en 6 jours 9 heures 48 minutes et 50 secondes.
Pascal Bidégorry : « A bord, je m'occuperai surtout de la météo et de la navigation avec Marc, et aussi de barrer le bateau. La difficulté, c'est de trouver une fenêtre météo où il n'y aura pas trop de phases de transition à gérer, pour diminuer au maximum la part d'aléatoire. Il ne faut pas que ce soit trop "tordu" comme on dit. Je connais un peu le coin, une des grandes difficultés ce sont les plates-formes de forage pétrolier à l’Est qui obligent à adapter la navigation. Sinon, il y aussi les conditions climatiques. Il fait plus frais aux Shetland qu'à La Trinité et le brouillard peut être intense ! C'est un parcours côtier où il faut, comme toujours, avoir un peu de réussite pour faire un bon chrono."
Marc Guillemot : "Le stand-by est prévu du 21 au 31 mai. On le prolongera peut-être si nécessaire. Le principe des records est que nous ne sommes jamais certains de partir. La situation optimale serait évidemment une dépression centrée et stable sur les Iles Britanniques, ce qui permettrait de partir vers l'Est et de faire tout le tour au portant... mais ça ce n'est pas simple à trouver ! L'objectif c'est avant tout de battre le record, mais avec l'idée de l'améliorer de beaucoup. Nous estimons qu'en théorie on peut presque gagner une journée par rapport à notre temps de 2011, en tous cas descendre sous les 6 jours. Le parcours permet de rencontrer tout un panel de conditions de vent et de mer, ce qui est évidemment très intéressant l'année du Vendée Globe ! Et comme le programme IMOCA n'est pas vraiment fourni cette année, il me semble bon de tenter ce record dans le cadre de notre préparation. Je me répète toujours, mais la meilleure des préparations, c'est de naviguer, à la fois en équipage et en solitaire. Cette fois, si nous parvenons à trouver une fenêtre météo, nous serons seuls et pas en duel avec un autre bateau comme c'était le cas l'an dernier avec PRB. Cela modifie forcément un peu la donne, mais n'enlève rien à cet objectif de préparation au Vendée Globe. En équipage, on apprend beaucoup de choses qui sont ensuite très utiles quand on se retrouve seul à bord."
L'équipage de Safran pour cette course qui devrait durer une trentaine d'heures sera composé de Marc Guillemot, Loïc Lingois, Alexandre Marmorat, César Dohy et Vincent Busnel. Pascal Bidégorry est quant à lui engagé avec le MOD 70 de Yann Guichard et Sébastien Audigane tente le record de l'Atlantique en monocoque avec Giovanni Soldini. L'objectif de cette ArMen Race sera bien sûr de gagner, mais surtout de préparer encore le bateau et l'équipage pour la suite.
"On peut gagner une journée"
Et la suite immédiate, c'est le record du Tour des Iles Britanniques. Cette fois, Pascal Bidégorry et Sébastien Audigane seront à bord. Le stand by est prévu à partir du 21 mai. Le départ dépendra d’une fenêtre météo favorable. Marc Guillemot souhaite améliorer largement, pourquoi pas d'une journée entière, son record établi l'an dernier en 6 jours 9 heures 48 minutes et 50 secondes.
Pascal Bidégorry : « A bord, je m'occuperai surtout de la météo et de la navigation avec Marc, et aussi de barrer le bateau. La difficulté, c'est de trouver une fenêtre météo où il n'y aura pas trop de phases de transition à gérer, pour diminuer au maximum la part d'aléatoire. Il ne faut pas que ce soit trop "tordu" comme on dit. Je connais un peu le coin, une des grandes difficultés ce sont les plates-formes de forage pétrolier à l’Est qui obligent à adapter la navigation. Sinon, il y aussi les conditions climatiques. Il fait plus frais aux Shetland qu'à La Trinité et le brouillard peut être intense ! C'est un parcours côtier où il faut, comme toujours, avoir un peu de réussite pour faire un bon chrono."
Marc Guillemot : "Le stand-by est prévu du 21 au 31 mai. On le prolongera peut-être si nécessaire. Le principe des records est que nous ne sommes jamais certains de partir. La situation optimale serait évidemment une dépression centrée et stable sur les Iles Britanniques, ce qui permettrait de partir vers l'Est et de faire tout le tour au portant... mais ça ce n'est pas simple à trouver ! L'objectif c'est avant tout de battre le record, mais avec l'idée de l'améliorer de beaucoup. Nous estimons qu'en théorie on peut presque gagner une journée par rapport à notre temps de 2011, en tous cas descendre sous les 6 jours. Le parcours permet de rencontrer tout un panel de conditions de vent et de mer, ce qui est évidemment très intéressant l'année du Vendée Globe ! Et comme le programme IMOCA n'est pas vraiment fourni cette année, il me semble bon de tenter ce record dans le cadre de notre préparation. Je me répète toujours, mais la meilleure des préparations, c'est de naviguer, à la fois en équipage et en solitaire. Cette fois, si nous parvenons à trouver une fenêtre météo, nous serons seuls et pas en duel avec un autre bateau comme c'était le cas l'an dernier avec PRB. Cela modifie forcément un peu la donne, mais n'enlève rien à cet objectif de préparation au Vendée Globe. En équipage, on apprend beaucoup de choses qui sont ensuite très utiles quand on se retrouve seul à bord."
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Grand Prix Guyader
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