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Ce jeudi 17 septembre au Palais Brongniart, à Paris, s’est tenue la conférence de presse officielle du Vendée Globe. Ce rendez-vous entre marins, partenaires, organisateurs et journalistes était un point d’étape important à 52 jours du départ d’un tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance qui s’annonce en tous points exceptionnel.
Un plateau sportif inégalé
Cette neuvième édition sera LE grand rendez-vous sportif hexagonal et international de l’hiver 2020-2021. Jamais depuis sa création en 1989 la course n’avait réuni un plateau aussi important et aussi varié. Le 8 novembre aux Sables d’Olonne, ils seront 33 marins au départ dont 10 étrangers et 6 filles. Le niveau sportif des concurrents sera extrêmement relevé. Sur le podium en 2017, deux marins incarnent cette excellence : le Britannique Alex Thomson, dont ce sera la 5e participation et le Français Jérémie Beyou, quatrième participation. Ces deux virtuoses expérimentés seront challengés par une horde de prétendants ambitieux, dont une majorité n’a jamais disputé la course auparavant.
Dix-huit bizuths
Ils sont 18 marins à se lancer pour la première fois en solitaire à l’assaut de la planète (encore un chiffre record). Mais tous ont fait leurs armes sur d’autres circuits ou d’autres supports, avec, pour certains, des succès remarquables. Parmi ces « bleus » du Vendée Globe, on trouve pêle-mêle un multiple champion paralympique (Damien Seguin), un recordman autour du monde et vainqueur de la Volvo Ocean Race (Kevin Escoffier), des vainqueurs de la Solitaire du Figaro (Nicolas Troussel, Sébastien Simon), un lauréat de la Transat Jacques Vabre (Charlie Dalin) ou de la Route du Rhum (Armel Tripon).
Les filles en force
Elles étaient les grandes absentes de l’opus 2016-2017. Les voilà qui reviennent en force cette année pour incarner un autre record, celui de la participation féminine. Six navigatrices s’aligneront le 8 novembre prochain. Jusque-là, aucune édition n’avait atteint ce ratio, la moyenne n’excédant pas les deux participantes. Il a d’ailleurs fallu attendre le 3e Vendée Globe, en 1996, pour voir arriver les pionnières : Catherine Chabaud, première femme à avoir bouclé la course et Isabelle Autissier. Sur les sept femmes à avoir pris le départ d’un Vendée Globe, deux ont marqué le tour du monde de leur sceau : les Britanniques Ellen MacArthur, 2e en 2001 et Samantha Davies, 4e en 2009. Sam est de retour cette année pour la 3e fois de sa carrière, avec de fortes ambitions et un très fort potentiel. La navigatrice anglaise fait partie d’un contingent de qualité, composé de filles qui ont prouvé leur excellence et leur ténacité : Isabelle Joschke, Clarisse Cremer, Alexia Barrier, Pip Hare et Miranda Merron.
Pour la gagne, le dépassement de soi et l’aventure
Pour remporter le Vendée Globe, il faut cocher de nombreux critères : un projet structuré, un bateau rapide et fiable, du talent et de la réussite. Certains athlètes ont toutes ces cordes à leur arc et affichent clairement leur désir de scorer. Mais le résultat sportif n’est pas l’ambition exclusive de tous les navigateurs. Il y a ceux, aussi, qui viennent chercher une première expérience ou qui s’embarquent pour le rêve d’une vie. Le Vendée Globe est une épreuve unique au monde, où la compétition pure côtoie l’aventure. Où, par-delà le sport, tous les marins, face aux éléments, seront unis par un destin commun : celui de la rencontre avec ses propres limites, du dépassement de soi, des émotions extrêmes. Ils seront aussi reliés par le même désir de finir, de boucler cette immense boucle de 21 638 milles (40 075 km), après 70 à 100 jours de mer, en solitaire.
10 étrangers, 2 binationaux, 9 nations
Le rayonnement international du Vendée Globe prend de l’ampleur au fil des éditions. Cette année, ils sont 10 marins venus d’ailleurs (soit presque 30 % de la flotte) représentant le Royaume Uni, la Suisse, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, la Finlande, l’Australie et le Japon. Et l’un d’eux a l’étoffe d’un grand favori. À égalité avec Jean Le Cam en termes de nombre de participations, l’Anglais Alex Thomson, deux fois sur le podium (2013 et 2017), est le plus expérimenté et le plus capé des navigateurs au départ.
De 27 à 61 ans
Entre le plus jeune compétiteur, le Suisse Alan Roura, 27 ans, qui participera à son deuxième Vendée Globe, et le vétéran Jean Le Cam, 61 ans qui s’aligne pour la 5e fois, l’âge des skippers reflète parfaitement les caractéristiques de ce sport à maturation lente. De nombreux quadras et quinquas s’engagent dans ce grand tour de l’antarctique. Au large, l’expérience peut faire la différence !
Technologies avancées : la folie des foils et des grandes vitesses
La classe IMOCA a embrassé l’ère des foils, ces « ailes sous-marines » qui permettent de sustenter les bateaux au-dessus de l’eau et qui offrent des vitesses folles aux grands monocoques de carbone. L’édition 2016 avait amorcé ce virage technologique. 2020 l’a allègrement emprunté, donnant naissance à des plans porteurs plus grands et plus sophistiqués. 19 des 33 monocoques sont dotés de ces appendices impressionnants, dont 8 bateaux de toute dernière génération. Les 60 pieds IMOCA sont devenus des machines plus complexes et surtout, beaucoup plus rapides. Il est probable que le temps de référence établi par le dernier vainqueur Armel Le Cléac’h (en 74 jours 3 heures et 35 minutes) soit battu. Les hautes vitesses vont toutefois ouvrir d’autres problématiques : celle de la vie à bord, de plus en plus difficile, et de la capacité des hommes à encaisser les soubresauts de leurs machines sur la durée.
Le Vendée Globe engagé dans une démarche responsable
Le Vendée Globe s’inscrit dès cette édition dans une démarche responsable de long terme. En dehors d’une organisation événementielle naturellement pensée pour limiter l’impact sur l’environnement, d’autres actions concrètes sont en cours, qui ont pour vocation la sensibilisation du public à la protection des Océans. À commencer par les plus jeunes, qui bénéficieront d’outils pédagogiques proposés par le programme Vendée Globe Junior. Cette thématique sera portée à la fois sur le village et sur l’ensemble des supports de communication de l’événement.
Pour protéger l’Océan, il faut d’abord le connaître ! Dans la lignée de la démarche initiée par les skippers de la classe IMOCA, le Vendée Globe et la Commission Océanographique Intergouvernementale (COI) de l’UNESCO sont sur le point de signer une convention, dont l’objet est la collecte de données relatives à l’océan et à l’atmosphère. Plus d’un tiers des skippers de la flotte seront engagés dans cette action et embarqueront des instruments pour effectuer des relevés et des mesures. Des détails seront donnés ultérieurement quant au contenu de cette opération.
Cette neuvième édition sera LE grand rendez-vous sportif hexagonal et international de l’hiver 2020-2021. Jamais depuis sa création en 1989 la course n’avait réuni un plateau aussi important et aussi varié. Le 8 novembre aux Sables d’Olonne, ils seront 33 marins au départ dont 10 étrangers et 6 filles. Le niveau sportif des concurrents sera extrêmement relevé. Sur le podium en 2017, deux marins incarnent cette excellence : le Britannique Alex Thomson, dont ce sera la 5e participation et le Français Jérémie Beyou, quatrième participation. Ces deux virtuoses expérimentés seront challengés par une horde de prétendants ambitieux, dont une majorité n’a jamais disputé la course auparavant.
Dix-huit bizuths
Ils sont 18 marins à se lancer pour la première fois en solitaire à l’assaut de la planète (encore un chiffre record). Mais tous ont fait leurs armes sur d’autres circuits ou d’autres supports, avec, pour certains, des succès remarquables. Parmi ces « bleus » du Vendée Globe, on trouve pêle-mêle un multiple champion paralympique (Damien Seguin), un recordman autour du monde et vainqueur de la Volvo Ocean Race (Kevin Escoffier), des vainqueurs de la Solitaire du Figaro (Nicolas Troussel, Sébastien Simon), un lauréat de la Transat Jacques Vabre (Charlie Dalin) ou de la Route du Rhum (Armel Tripon).
Les filles en force
Elles étaient les grandes absentes de l’opus 2016-2017. Les voilà qui reviennent en force cette année pour incarner un autre record, celui de la participation féminine. Six navigatrices s’aligneront le 8 novembre prochain. Jusque-là, aucune édition n’avait atteint ce ratio, la moyenne n’excédant pas les deux participantes. Il a d’ailleurs fallu attendre le 3e Vendée Globe, en 1996, pour voir arriver les pionnières : Catherine Chabaud, première femme à avoir bouclé la course et Isabelle Autissier. Sur les sept femmes à avoir pris le départ d’un Vendée Globe, deux ont marqué le tour du monde de leur sceau : les Britanniques Ellen MacArthur, 2e en 2001 et Samantha Davies, 4e en 2009. Sam est de retour cette année pour la 3e fois de sa carrière, avec de fortes ambitions et un très fort potentiel. La navigatrice anglaise fait partie d’un contingent de qualité, composé de filles qui ont prouvé leur excellence et leur ténacité : Isabelle Joschke, Clarisse Cremer, Alexia Barrier, Pip Hare et Miranda Merron.
Pour la gagne, le dépassement de soi et l’aventure
Pour remporter le Vendée Globe, il faut cocher de nombreux critères : un projet structuré, un bateau rapide et fiable, du talent et de la réussite. Certains athlètes ont toutes ces cordes à leur arc et affichent clairement leur désir de scorer. Mais le résultat sportif n’est pas l’ambition exclusive de tous les navigateurs. Il y a ceux, aussi, qui viennent chercher une première expérience ou qui s’embarquent pour le rêve d’une vie. Le Vendée Globe est une épreuve unique au monde, où la compétition pure côtoie l’aventure. Où, par-delà le sport, tous les marins, face aux éléments, seront unis par un destin commun : celui de la rencontre avec ses propres limites, du dépassement de soi, des émotions extrêmes. Ils seront aussi reliés par le même désir de finir, de boucler cette immense boucle de 21 638 milles (40 075 km), après 70 à 100 jours de mer, en solitaire.
10 étrangers, 2 binationaux, 9 nations
Le rayonnement international du Vendée Globe prend de l’ampleur au fil des éditions. Cette année, ils sont 10 marins venus d’ailleurs (soit presque 30 % de la flotte) représentant le Royaume Uni, la Suisse, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, la Finlande, l’Australie et le Japon. Et l’un d’eux a l’étoffe d’un grand favori. À égalité avec Jean Le Cam en termes de nombre de participations, l’Anglais Alex Thomson, deux fois sur le podium (2013 et 2017), est le plus expérimenté et le plus capé des navigateurs au départ.
De 27 à 61 ans
Entre le plus jeune compétiteur, le Suisse Alan Roura, 27 ans, qui participera à son deuxième Vendée Globe, et le vétéran Jean Le Cam, 61 ans qui s’aligne pour la 5e fois, l’âge des skippers reflète parfaitement les caractéristiques de ce sport à maturation lente. De nombreux quadras et quinquas s’engagent dans ce grand tour de l’antarctique. Au large, l’expérience peut faire la différence !
Technologies avancées : la folie des foils et des grandes vitesses
La classe IMOCA a embrassé l’ère des foils, ces « ailes sous-marines » qui permettent de sustenter les bateaux au-dessus de l’eau et qui offrent des vitesses folles aux grands monocoques de carbone. L’édition 2016 avait amorcé ce virage technologique. 2020 l’a allègrement emprunté, donnant naissance à des plans porteurs plus grands et plus sophistiqués. 19 des 33 monocoques sont dotés de ces appendices impressionnants, dont 8 bateaux de toute dernière génération. Les 60 pieds IMOCA sont devenus des machines plus complexes et surtout, beaucoup plus rapides. Il est probable que le temps de référence établi par le dernier vainqueur Armel Le Cléac’h (en 74 jours 3 heures et 35 minutes) soit battu. Les hautes vitesses vont toutefois ouvrir d’autres problématiques : celle de la vie à bord, de plus en plus difficile, et de la capacité des hommes à encaisser les soubresauts de leurs machines sur la durée.
Le Vendée Globe engagé dans une démarche responsable
Le Vendée Globe s’inscrit dès cette édition dans une démarche responsable de long terme. En dehors d’une organisation événementielle naturellement pensée pour limiter l’impact sur l’environnement, d’autres actions concrètes sont en cours, qui ont pour vocation la sensibilisation du public à la protection des Océans. À commencer par les plus jeunes, qui bénéficieront d’outils pédagogiques proposés par le programme Vendée Globe Junior. Cette thématique sera portée à la fois sur le village et sur l’ensemble des supports de communication de l’événement.
Pour protéger l’Océan, il faut d’abord le connaître ! Dans la lignée de la démarche initiée par les skippers de la classe IMOCA, le Vendée Globe et la Commission Océanographique Intergouvernementale (COI) de l’UNESCO sont sur le point de signer une convention, dont l’objet est la collecte de données relatives à l’océan et à l’atmosphère. Plus d’un tiers des skippers de la flotte seront engagés dans cette action et embarqueront des instruments pour effectuer des relevés et des mesures. Des détails seront donnés ultérieurement quant au contenu de cette opération.
Une fête populaire dans un contexte inédit
La course au large en solitaire est l’un des sports les plus adaptés au respect des gestes barrière. À terre, l’accueil du public aux Sables d’Olonne n’en reste pas moins un challenge à la hauteur de l’Everest des mers.
Le Vendée Globe est un événement populaire, son public est une composante essentielle et historique de la course. Depuis des mois, l’organisation de l’événement travaille de concert avec l’ensemble des parties prenantes de l’événement et les autorités compétentes afin de rendre possible la présence de celui-ci dans ce contexte.
Le Village ouvrira bien ses portes le 17 octobre prochain, mais son accès sera soumis à un dispositif adapté aux mesures sanitaires en vigueur :
La capacité d’accueil du Village sera limitée à 5 000 personnes en même temps, avec une gestion des flux en temps réel et un sens de circulation imposé dans les espaces clos. L’accès au village est gratuit, mais le public devra effectuer une réservation obligatoire en amont de celui-ci. Les modalités d’inscription seront communiquées prochainement. Le port du masque sera obligatoire tout comme le respect de l'ensemble des gestes barrière dès l’entrée du village. Un protocole sanitaire spécifique est mis en place pour les skippers et leur entourage proche, avec notamment un confinement strict 7 jours avant le départ. Un protocole sanitaire pour l’organisation, les teams ainsi que les médias, avec l’obligation de présenter un test PCR négatif daté de moins de 72H pour accéder au village. L’ensemble des dispositions sera communiqué prochainement. Une Organisation agile, en lien étroit avec les autorités compétentes, afin de s’adapter en permanence à l’évolution de la situation.
La course au large en solitaire est l’un des sports les plus adaptés au respect des gestes barrière. À terre, l’accueil du public aux Sables d’Olonne n’en reste pas moins un challenge à la hauteur de l’Everest des mers.
Le Vendée Globe est un événement populaire, son public est une composante essentielle et historique de la course. Depuis des mois, l’organisation de l’événement travaille de concert avec l’ensemble des parties prenantes de l’événement et les autorités compétentes afin de rendre possible la présence de celui-ci dans ce contexte.
Le Village ouvrira bien ses portes le 17 octobre prochain, mais son accès sera soumis à un dispositif adapté aux mesures sanitaires en vigueur :
La capacité d’accueil du Village sera limitée à 5 000 personnes en même temps, avec une gestion des flux en temps réel et un sens de circulation imposé dans les espaces clos. L’accès au village est gratuit, mais le public devra effectuer une réservation obligatoire en amont de celui-ci. Les modalités d’inscription seront communiquées prochainement. Le port du masque sera obligatoire tout comme le respect de l'ensemble des gestes barrière dès l’entrée du village. Un protocole sanitaire spécifique est mis en place pour les skippers et leur entourage proche, avec notamment un confinement strict 7 jours avant le départ. Un protocole sanitaire pour l’organisation, les teams ainsi que les médias, avec l’obligation de présenter un test PCR négatif daté de moins de 72H pour accéder au village. L’ensemble des dispositions sera communiqué prochainement. Une Organisation agile, en lien étroit avec les autorités compétentes, afin de s’adapter en permanence à l’évolution de la situation.
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