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Erwan Le Roux et ses hommes de FenêtréA Cardinal 3, Yvon Cardinal, Mathieu Souben et Antoine Carpentier sont attendus, sauf surprise, dès ce soir entre 21 heures et minuit sur la ligne d’arrivée de la 8ème Transat Québec Saint-Malo. Ils inscriront leurs noms au prestigieux palmarès de l’épreuve à double titre, celui de vainqueur de la classe Open mais aussi, celui de recordmen. Le temps référence en Multi50 établi en 2008 par Franck-Yves Escoffier en 11 jours, 3 heures, et 19 minutes devrait être pulvérisé d’une vingtaine d’heures. Le Roux, chassé de l’Atlantique par une sévère dépression cravache pour échapper au plus fort du vent portant. Il est en passe de signer l’un des plus beaux succès de sa jeune carrière. En l’arrière de la dépression sus mentionnée, les Class40 livrent un combat qui ne cesse de monter en intensité au fur et à mesure que les leaders s’approchent de la Bretagne. Le Normand et tenant du titre Halvard Mabire (Campagne de France) résiste toujours et encore aux coups de boutoirs de plus en plus insistants de Sébastien Rogues (Generation Eole – GDF SUEZ) revenu à 9 milles sur une route désormais un peu plus nord. Ni Joerg Riechers (Mare), 3ème à 16,7 milles, pas plus que Fabrice Amedeo (Geodis), 4ème à 39,7 milles n’ont pour l’heure abdiqués et le final proposé après 9 jours de lutte au contact, est de toute beauté.
Vitesse, soin porté aux trajectoires, engagement total des marins scandent les derniers 900 et quelques milles de course et le record établi il y a 4 ans par Mabire en 13 jours, 13 heures et 50 minutes menace lui aussi d’exploser. Verdict pour les Class40, attendu vendredi 3 août en soirée selon les dernières estimations.
Des records à portés d’étraves
Si les deux records absolus, celui de Fujicolore II en 1996 en multicoque et celui de Merit en 1992 pour la catégorie des monocoques, ne sont désormais plus à la portée de FenêtréA Cardinal 3 et Vento di Sardegna, le record en Multi50 semble largement à la portée d’Erwan Le Roux.
À 17h20 hier soir, Erwan Le Roux aura franchi la barre des 9 jours de course alors que Crêpes Whaou avait, quant à lui, parcouru en 2008, la distance entre Québec et Saint-Malo en 11 jours 3 heures et 19 minutes.
Avec deux jours d’avance sur le précédent temps de référence dans cette catégorie des Multi50, cet équipage rentrera dans le club fermé des marins ayant parcouru la distance en moins de 10 jours.
Dans la catégorie des Class40, Halvard Mabire, détenteur du titre et du temps de référence sur Pogo Structures en 2008 est en bonne position pour faire encore mieux. Les premières ETA (heure estimée d’arrivée) annonce le premier Class40 à Saint-Malo dans la soirée de vendredi, soit 24 heures de moins qu’en 2008. Mais la route est encore longue pour cette catégorie et les conditions météorologiques sur l’Atlantique pourraient réserver quelques surprises si l’anticyclone se déplace plus vite que prévu.
De son côté, Vento di Sardegna le monocoque de 50 pieds d’Andrea Mura, est attendu à Saint-Malo vendredi vers 4h du matin. Si les prévisions se maintiennent, Andrea Mura devrait traverser l’Atlantique en 11 jours et 13 heures. Un temps inférieur à celui du maxi-monocoque La Poste de Daniel Mallé en 1992. Une très belle prestation pour cet équipage dont l’objectif principal sur cette Transat était d’arriver le premier monocoque. Réponse en fin de semaine pour des arrivées très groupées. Le week-end prochain sera chargé à Saint-Malo avec l’arrivée d’une vingtaine de bateaux.
Message du bord
Ryan Breymaier, Mare
« Nous avons enfin pu trouver le vent de nord-ouest et nous naviguons sous Code 0 et un ris dans le GV. Nous avons environ 20 nœuds de vent et nous marchons entre 15 et 17 nœuds à 110 degrés du vent. Les vagues qui arrivent sur le pont nous rappellent les vidéos de la Volvo Ocean Race et c'est certainement équivalent à ce que j'ai pu voir à bord de l'IMOCA. Notre mission maintenant est de rester avec ce vent pendant qu'il va vers l'est. Nous poussons très fort pour rattraper les milles perdus sur Halvard et Miranda. Nous restons conscient qu'il peut y avoir de la casse à n'importe quel moment, qui se rajoute au stress de la navigation à grande vitesse, mais bon, sans ce vent et les vitesses qu'il nous permet, nous n'arriverions jamais à Saint-Malo ! »
Michel Kleinjans, Roaring Forty
« Une journée à nouveau mouvementée ce matin un des équipiers me réveillait. La GV était descendue toute seule.... Après inspection, on se rendait compte que le point fixe d’attache de la drisse était parti. On a hissé temporairement la voile avec une drisse de spi et on m’a hissé dans le mât, avec je dois le dire un peu d'effort et quelques contacts moins agréables avec le mât. J’arrive en tête de mât pour constater que l'axe qui tient la drisse en haut est partie, donc pas facile à refaire en mer, surtout pas par 25 nœuds de vent et une mer un peu désordonnée.
On décide de continuer avec la drisse de spi que l'on va tout de même « mouffler » et espérons que cela tienne jusqu'à ce que ça se calme, mais le problème est que c’est pas pour demain ! Entre temps on voit apparaitre à l'horizon Comiris-Elior. Rassemblement sur le pont et grand temps de hisser le Code 5, pour le moment tout tient et Bouchard reste à côté de nous. On va essayer d'aller un peu plus vite que lui, tous ces fanatiques de vitesse dans le coin, ça force à pousser, espérons pas trop ! »
Louis Duc, Avis Immobilier
« 10 nœuds de moyenne depuis notre départ de Saint-Pierre ! Vu les vitesses de la flotte des Class40, sur la cartographie du site de la course, ça doit paraître normal ! En fait traverser l'Atlantique comme ça, c'est plutôt assez rare ! Devant nous, un système dépressionnaire dans l'ouest de l'Irlande va nous permettre de garder ces vitesses très proches de la route directe! Ca va vite, et ça va encore accélérer! On navigue Grand-Voile 1 ris Solent, dans 20 25 nœuds au travers, le bateau est sur un rail, rien de compliqué, mais un peu humide... Dehors, le quart de veille prend des seaux d'eau de mer sur la figure à peu près toute les 30 secondes, c'est la mer qui prend l'homme: c'est la plaisance ! C’est le pied ! Et ça va continuer en s'accélérant demain soir! Les routages météos avec les prévisions actuelles nous prévoient une arrivée vendredi soir, mais on s'est toujours quand on part, on ne sait jamais quand on arrive... »
Si les deux records absolus, celui de Fujicolore II en 1996 en multicoque et celui de Merit en 1992 pour la catégorie des monocoques, ne sont désormais plus à la portée de FenêtréA Cardinal 3 et Vento di Sardegna, le record en Multi50 semble largement à la portée d’Erwan Le Roux.
À 17h20 hier soir, Erwan Le Roux aura franchi la barre des 9 jours de course alors que Crêpes Whaou avait, quant à lui, parcouru en 2008, la distance entre Québec et Saint-Malo en 11 jours 3 heures et 19 minutes.
Avec deux jours d’avance sur le précédent temps de référence dans cette catégorie des Multi50, cet équipage rentrera dans le club fermé des marins ayant parcouru la distance en moins de 10 jours.
Dans la catégorie des Class40, Halvard Mabire, détenteur du titre et du temps de référence sur Pogo Structures en 2008 est en bonne position pour faire encore mieux. Les premières ETA (heure estimée d’arrivée) annonce le premier Class40 à Saint-Malo dans la soirée de vendredi, soit 24 heures de moins qu’en 2008. Mais la route est encore longue pour cette catégorie et les conditions météorologiques sur l’Atlantique pourraient réserver quelques surprises si l’anticyclone se déplace plus vite que prévu.
De son côté, Vento di Sardegna le monocoque de 50 pieds d’Andrea Mura, est attendu à Saint-Malo vendredi vers 4h du matin. Si les prévisions se maintiennent, Andrea Mura devrait traverser l’Atlantique en 11 jours et 13 heures. Un temps inférieur à celui du maxi-monocoque La Poste de Daniel Mallé en 1992. Une très belle prestation pour cet équipage dont l’objectif principal sur cette Transat était d’arriver le premier monocoque. Réponse en fin de semaine pour des arrivées très groupées. Le week-end prochain sera chargé à Saint-Malo avec l’arrivée d’une vingtaine de bateaux.
Message du bord
Ryan Breymaier, Mare
« Nous avons enfin pu trouver le vent de nord-ouest et nous naviguons sous Code 0 et un ris dans le GV. Nous avons environ 20 nœuds de vent et nous marchons entre 15 et 17 nœuds à 110 degrés du vent. Les vagues qui arrivent sur le pont nous rappellent les vidéos de la Volvo Ocean Race et c'est certainement équivalent à ce que j'ai pu voir à bord de l'IMOCA. Notre mission maintenant est de rester avec ce vent pendant qu'il va vers l'est. Nous poussons très fort pour rattraper les milles perdus sur Halvard et Miranda. Nous restons conscient qu'il peut y avoir de la casse à n'importe quel moment, qui se rajoute au stress de la navigation à grande vitesse, mais bon, sans ce vent et les vitesses qu'il nous permet, nous n'arriverions jamais à Saint-Malo ! »
Michel Kleinjans, Roaring Forty
« Une journée à nouveau mouvementée ce matin un des équipiers me réveillait. La GV était descendue toute seule.... Après inspection, on se rendait compte que le point fixe d’attache de la drisse était parti. On a hissé temporairement la voile avec une drisse de spi et on m’a hissé dans le mât, avec je dois le dire un peu d'effort et quelques contacts moins agréables avec le mât. J’arrive en tête de mât pour constater que l'axe qui tient la drisse en haut est partie, donc pas facile à refaire en mer, surtout pas par 25 nœuds de vent et une mer un peu désordonnée.
On décide de continuer avec la drisse de spi que l'on va tout de même « mouffler » et espérons que cela tienne jusqu'à ce que ça se calme, mais le problème est que c’est pas pour demain ! Entre temps on voit apparaitre à l'horizon Comiris-Elior. Rassemblement sur le pont et grand temps de hisser le Code 5, pour le moment tout tient et Bouchard reste à côté de nous. On va essayer d'aller un peu plus vite que lui, tous ces fanatiques de vitesse dans le coin, ça force à pousser, espérons pas trop ! »
Louis Duc, Avis Immobilier
« 10 nœuds de moyenne depuis notre départ de Saint-Pierre ! Vu les vitesses de la flotte des Class40, sur la cartographie du site de la course, ça doit paraître normal ! En fait traverser l'Atlantique comme ça, c'est plutôt assez rare ! Devant nous, un système dépressionnaire dans l'ouest de l'Irlande va nous permettre de garder ces vitesses très proches de la route directe! Ca va vite, et ça va encore accélérer! On navigue Grand-Voile 1 ris Solent, dans 20 25 nœuds au travers, le bateau est sur un rail, rien de compliqué, mais un peu humide... Dehors, le quart de veille prend des seaux d'eau de mer sur la figure à peu près toute les 30 secondes, c'est la mer qui prend l'homme: c'est la plaisance ! C’est le pied ! Et ça va continuer en s'accélérant demain soir! Les routages météos avec les prévisions actuelles nous prévoient une arrivée vendredi soir, mais on s'est toujours quand on part, on ne sait jamais quand on arrive... »
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