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Cette fois, ils partent ! Le départ de la Transat Jacques Vabre sera finalement donné demain à 13h. Marc Guillemot et Pascal Bidégorry quitteront le ponton à 10h38. Ils étaient cet après-midi au dernier briefing de l’organisation et ont réactualisé leur analyse météo et leur stratégie…
Quatre jours après le départ initial, toute la flotte de la Transat Jacques Vabre prend enfin la mer ce jeudi 7 novembre à 13h. Les deux gros coups de vent qui ont balayé la Manche sont passés. C’est dans des conditions certes toujours sportives mais beaucoup plus maniables que les marins vont pouvoir en découdre, aux abords des falaises du cap de La Hève. Marc Guillemot estime même que le départ devrait être un peu « mou ». Le skipper de Safran explique : « En baie de Seine nous devrions progresser sur un bord vers Barfleur puis dans un flux de sud-ouest un peu faible vers Cherbourg ». La suite devrait être plus stratégique : « Le vent se renforcera au passage du Cotentin et sera dans l’axe de la route, au 250° environ (sud-ouest). Nous devrons donc probablement tirer des bords pour atteindre la pointe de la Bretagne et Ouessant », reprend Marc. Premières escarmouches possibles à cette occasion entre les IMOCA…
30 à 35 nœuds dans le golfe de Gascogne
A Ouessant, il faudra bien optimiser sa trajectoire en prenant en compte à la fois le vent, la mer, la flotte mais aussi le DST : dispositif de séparation du trafic, le fameux « rail » d’Ouessant qui régit le trafic commercial. Il faudra négocier le golfe de Gascogne dans des conditions musclées : « 30 à 35 nœuds de vent de secteur ouest, avec de la mer, ce sera sportif et humide, » prévient Marc. « Il y aura forcément des coups à jouer, des décalages et des anticipations sur des changements de voile… la course au large, ce n’est jamais tout droit ! ». L’objectif sera évidemment de ne rien casser, de se reposer pour garder de la lucidité et d’aller vite sur ce long bord à travers le golfe de Gascogne. « Plus nous irons vers le cap Finisterre et plus le vent viendra de l’ouest voire du nord-ouest. A la frontière portugaise, nous devrions profiter des effets de l’anticyclone ». Ces pronostics seront à confirmer sur l’eau, en réactualisant sans cesse la météo que Pascal Bidégorry et Marc Guillemot travailleront chaque jour ensemble. En IMOCA, le routage est interdit. Sur une distance de 5 400 milles théoriques à couvrir jusqu’à Itajaí – soit environ 19 jours de mer – c’est tout sauf un détail.
30 à 35 nœuds dans le golfe de Gascogne
A Ouessant, il faudra bien optimiser sa trajectoire en prenant en compte à la fois le vent, la mer, la flotte mais aussi le DST : dispositif de séparation du trafic, le fameux « rail » d’Ouessant qui régit le trafic commercial. Il faudra négocier le golfe de Gascogne dans des conditions musclées : « 30 à 35 nœuds de vent de secteur ouest, avec de la mer, ce sera sportif et humide, » prévient Marc. « Il y aura forcément des coups à jouer, des décalages et des anticipations sur des changements de voile… la course au large, ce n’est jamais tout droit ! ». L’objectif sera évidemment de ne rien casser, de se reposer pour garder de la lucidité et d’aller vite sur ce long bord à travers le golfe de Gascogne. « Plus nous irons vers le cap Finisterre et plus le vent viendra de l’ouest voire du nord-ouest. A la frontière portugaise, nous devrions profiter des effets de l’anticyclone ». Ces pronostics seront à confirmer sur l’eau, en réactualisant sans cesse la météo que Pascal Bidégorry et Marc Guillemot travailleront chaque jour ensemble. En IMOCA, le routage est interdit. Sur une distance de 5 400 milles théoriques à couvrir jusqu’à Itajaí – soit environ 19 jours de mer – c’est tout sauf un détail.
A 13h ce jeudi 7 novembre au Havre, le Comité de course a enfin donné le top départ de la 11e Transat Jacques Vabre. C’est parti pour Itajaí, au Brésil ! Après 30 minutes de course, Safran évolue dans le trio de tête.
Distance théorique à couvrir : 5 400 milles. Selon les derniers routages, les 60 pieds IMOCA devraient mettre 17 à 19 jours pour boucler cette course. Une transatlantique qui ressemble fort à un début de Vendée Globe, entre autres parce qu’il faudra « descendre » dans l’hémisphère sud et donc négocier la traversée de la zone de convergence intertropicale, le fameux Pot au noir.
Pour l’heure, sous les falaises du célèbre cap de la Hève, c’est sous la bruine, dans un vent de nord-ouest faible (environ 8 nœuds) et avec une visibilité réduite que Marc Guillemot et Pascal Bidégorry composent pour tirer le meilleur de Safran. Au total, dix IMOCA sont en lice et on estime que la moitié d’entre eux peut espérer un podium.
Safran s’élance en 3e position
Avec Marc Guillemot, Safran a déjà connu deux fois cet honneur : 2e en 2007 et grand vainqueur en 2009. Cette fois, le Macif de François Gabart et Michel Desjoyeaux, dernier né de la flotte IMOCA, est logiquement cité comme le grand favori. Mais une course au large n’est jamais jouée d’avance !
Premiers objectifs : s’extirper de la Manche en étant le mieux placé possible, bien négocier le renforcement du vent et le courant à la pointe du Cotentin, gagner la pointe de Bretagne, puis s’attaquer à la traversée du golfe de Gascogne.
Trente minutes après le départ, Safran était bien dans le match et avait parfaitement réussi son entame de course : à la bouée de dégagement France Info, Marc Guilllemot et Pascal Bidégorry étaient en troisième position, juste derrière Macif et le Maître Coq de Jérémie Beyou et Christopher Pratt.
Distance théorique à couvrir : 5 400 milles. Selon les derniers routages, les 60 pieds IMOCA devraient mettre 17 à 19 jours pour boucler cette course. Une transatlantique qui ressemble fort à un début de Vendée Globe, entre autres parce qu’il faudra « descendre » dans l’hémisphère sud et donc négocier la traversée de la zone de convergence intertropicale, le fameux Pot au noir.
Pour l’heure, sous les falaises du célèbre cap de la Hève, c’est sous la bruine, dans un vent de nord-ouest faible (environ 8 nœuds) et avec une visibilité réduite que Marc Guillemot et Pascal Bidégorry composent pour tirer le meilleur de Safran. Au total, dix IMOCA sont en lice et on estime que la moitié d’entre eux peut espérer un podium.
Safran s’élance en 3e position
Avec Marc Guillemot, Safran a déjà connu deux fois cet honneur : 2e en 2007 et grand vainqueur en 2009. Cette fois, le Macif de François Gabart et Michel Desjoyeaux, dernier né de la flotte IMOCA, est logiquement cité comme le grand favori. Mais une course au large n’est jamais jouée d’avance !
Premiers objectifs : s’extirper de la Manche en étant le mieux placé possible, bien négocier le renforcement du vent et le courant à la pointe du Cotentin, gagner la pointe de Bretagne, puis s’attaquer à la traversée du golfe de Gascogne.
Trente minutes après le départ, Safran était bien dans le match et avait parfaitement réussi son entame de course : à la bouée de dégagement France Info, Marc Guilllemot et Pascal Bidégorry étaient en troisième position, juste derrière Macif et le Maître Coq de Jérémie Beyou et Christopher Pratt.
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