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Ce midi, les 41 marins de la Solitaire du Figaro sont à nouveau en course : cap sur 452 milles (837 km) le long des côtes portugaises puis espagnoles, jusqu’à Gijon. Cette deuxième étape s’annonce tout aussi piégeuse que la première : la brise sera faible et les prévisions incertaines, avec une arrivée sur Gijon délicate. Le skipper Maître CoQ appréhende ce nouveau parcours avec méthode et détermination : « je vais faire ma course, je n’ai pas de pression et tout à gagner. Mon objectif reste le classement général et une place dans le top ten. »
Deux jours d’escale entre deux étapes de la Solitaire du Figaro, c’est court. Solitaire expérimenté, Jérémie Beyou a donc optimisé son temps, en allant à l’essentiel : repos et travail technique hier, avec Gildas Mahé son préparateur ; repos et météo aujourd’hui.
Le skipper Maître CoQ n’avait rien cassé notamment pendant les 15 heures de coup de vent de la première étape, mais il tenait à optimiser quelques réglages avant de repartir en mer : c’est désormais chose faite grâce notamment à un échange constructif avec Gildas qui, plus qu’un préparateur, est avant tout un figariste de talent.
Jérémie étudie les premiers fichiers météo depuis ce matin, et cette deuxième étape ibérique s’annonce très compliquée, avec une météo plutôt incertaine. Le skipper Maître CoQ va s’appuyer sur sa solide expérience et son intuition pour définir sa stratégie. Pas question de se laisser aller à des prises de risque stériles. Maîtrise et confiance restent les moteurs de Jérémie.
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « L’escale est courte, il faut aller à l’essentiel côté technique et se reposer le plus possible. Heureusement, je n’avais rien cassé pendant le coup de vent de la première étape.
Pour cette deuxième manche, la météo s’annonce incertaine. Un système dépressionnaire situé sur l’ouest de l’Europe génère plusieurs petites dépressions secondaires qui vont perturber notre route. Globalement, il y aura très peu de vent. Il faudra jouer entre les effets de site, les brises de mer et les brises de terre*. Et, cette fois encore, il y a de gros risques de tomber dans des zones sans vent, comme sur la première étape. Bref, ce sera piégeux, et compliqué. Cette zone de navigation est toujours aléatoire…
Enfin, l’arrivée sur Gijon sera délicate avec de grosses différences de conditions météo en fonction d’une arrivée de jour ou de nuit *.
Mon objectif reste le classement général. Dans un premier temps, je vais tout faire pour revenir dans les dix premiers ; après, on verra. Mais pas question de prendre des risques dès maintenant. Je referai un point à Roscoff. Je vais repartir sur cette étape comme si je repartais à zéro et faire ma course. »
Classé 17e après jury**, à 2h06 du leader, sur la première étape de la Solitaire du Figaro entre Bordeaux et Porto, le skipper Maître CoQ aborde cette deuxième course vers Gijon avec détermination et professionnalisme. Le top ten est à 30 minutes de son étrave : c'est le prochain objectif de Jérémie. Les solitaires sont attendus le 11 juin en Espagne.
* Brises de terre et brises de mer
Au printemps, lorsque l’air se réchauffe rapidement alors que la mer est encore froide, le différentiel de température entre la mer et la terre génère des flux en bordure côtière.
La nuit, la terre se refroidit plus vite que la mer : l’air chaud au-dessus de la mer s’élève plus vite, créant une aspiration de la terre, vers la mer. Le jour, le phénomène s’inverse : à partir de la mi-journée, la terre commence à bien se réchauffer, de petits nuages de condensation se forment au-dessus du littoral, cet air chaud monte et crée une aspiration de la mer vers la terre. C’est le phénomène de brise thermique.
Les côtes portugaises et espagnoles, surtout au nord de la péninsule ibérique, sont, en plus, très escarpées avec de hautes falaises. Ces reliefs engendrent de phénomènes météo locaux très spécifiques qui s’associent aux phénomènes de brise.
Enfin, à cette saison, les orages sont assez fréquents près des côtes.
** Sept concurrents ont été pénalisés par le jury suite à différentes "infractions" aux règles de course : plombs de moteur qui sautent ou voiles déchirées (dans le coup de vent), permettant à Jérémie de gagner deux places au classement général.
Deux jours d’escale entre deux étapes de la Solitaire du Figaro, c’est court. Solitaire expérimenté, Jérémie Beyou a donc optimisé son temps, en allant à l’essentiel : repos et travail technique hier, avec Gildas Mahé son préparateur ; repos et météo aujourd’hui.
Le skipper Maître CoQ n’avait rien cassé notamment pendant les 15 heures de coup de vent de la première étape, mais il tenait à optimiser quelques réglages avant de repartir en mer : c’est désormais chose faite grâce notamment à un échange constructif avec Gildas qui, plus qu’un préparateur, est avant tout un figariste de talent.
Jérémie étudie les premiers fichiers météo depuis ce matin, et cette deuxième étape ibérique s’annonce très compliquée, avec une météo plutôt incertaine. Le skipper Maître CoQ va s’appuyer sur sa solide expérience et son intuition pour définir sa stratégie. Pas question de se laisser aller à des prises de risque stériles. Maîtrise et confiance restent les moteurs de Jérémie.
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « L’escale est courte, il faut aller à l’essentiel côté technique et se reposer le plus possible. Heureusement, je n’avais rien cassé pendant le coup de vent de la première étape.
Pour cette deuxième manche, la météo s’annonce incertaine. Un système dépressionnaire situé sur l’ouest de l’Europe génère plusieurs petites dépressions secondaires qui vont perturber notre route. Globalement, il y aura très peu de vent. Il faudra jouer entre les effets de site, les brises de mer et les brises de terre*. Et, cette fois encore, il y a de gros risques de tomber dans des zones sans vent, comme sur la première étape. Bref, ce sera piégeux, et compliqué. Cette zone de navigation est toujours aléatoire…
Enfin, l’arrivée sur Gijon sera délicate avec de grosses différences de conditions météo en fonction d’une arrivée de jour ou de nuit *.
Mon objectif reste le classement général. Dans un premier temps, je vais tout faire pour revenir dans les dix premiers ; après, on verra. Mais pas question de prendre des risques dès maintenant. Je referai un point à Roscoff. Je vais repartir sur cette étape comme si je repartais à zéro et faire ma course. »
Classé 17e après jury**, à 2h06 du leader, sur la première étape de la Solitaire du Figaro entre Bordeaux et Porto, le skipper Maître CoQ aborde cette deuxième course vers Gijon avec détermination et professionnalisme. Le top ten est à 30 minutes de son étrave : c'est le prochain objectif de Jérémie. Les solitaires sont attendus le 11 juin en Espagne.
* Brises de terre et brises de mer
Au printemps, lorsque l’air se réchauffe rapidement alors que la mer est encore froide, le différentiel de température entre la mer et la terre génère des flux en bordure côtière.
La nuit, la terre se refroidit plus vite que la mer : l’air chaud au-dessus de la mer s’élève plus vite, créant une aspiration de la terre, vers la mer. Le jour, le phénomène s’inverse : à partir de la mi-journée, la terre commence à bien se réchauffer, de petits nuages de condensation se forment au-dessus du littoral, cet air chaud monte et crée une aspiration de la mer vers la terre. C’est le phénomène de brise thermique.
Les côtes portugaises et espagnoles, surtout au nord de la péninsule ibérique, sont, en plus, très escarpées avec de hautes falaises. Ces reliefs engendrent de phénomènes météo locaux très spécifiques qui s’associent aux phénomènes de brise.
Enfin, à cette saison, les orages sont assez fréquents près des côtes.
** Sept concurrents ont été pénalisés par le jury suite à différentes "infractions" aux règles de course : plombs de moteur qui sautent ou voiles déchirées (dans le coup de vent), permettant à Jérémie de gagner deux places au classement général.
La 44è édition de la Solitaire du Figaro
41 skippers au départ dont 6 ex vainqueurs : Jérémie Beyou - Michel Desjoyeaux - Yann Eliès - Gilles le Baut - Armel le Cléac'h - Nicolas Lunven
1 . 2/5 juin : Bordeaux - Porto (Port) / 536 milles
2 . 8/11 juin : Porto - Gijon (Esp) / 452 milles
3 . 13/16 juin : Gijon - Roscoff / 436 milles
4 . 20/23 juin : Roscoff - Dieppe / 514 milles.
41 skippers au départ dont 6 ex vainqueurs : Jérémie Beyou - Michel Desjoyeaux - Yann Eliès - Gilles le Baut - Armel le Cléac'h - Nicolas Lunven
1 . 2/5 juin : Bordeaux - Porto (Port) / 536 milles
2 . 8/11 juin : Porto - Gijon (Esp) / 452 milles
3 . 13/16 juin : Gijon - Roscoff / 436 milles
4 . 20/23 juin : Roscoff - Dieppe / 514 milles.
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