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C’est fait ! A 17 h 43 minutes et 23 secondes ce dimanche, au terme de 17 jours 4 heures 43 minutes et 23 secondes de course, le monocoque Safran mené par Marc Guillemot et Pascal Bidégorry a franchi la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre, à Itajaí (Brésil). Au terme d’un final à haute vitesse, Safran devance Maître Coq et termine deuxième de l’épreuve remportée par PRB.
Vainqueur en 2009 et déjà deuxième en 2007, Safran vient de signer un nouvel exploit au Brésil. Conquérir trois fois le podium en quatre éditions, avec le même bateau, est une performance exceptionnelle ! Elle récompense tout le travail fourni pour d’abord concevoir le bateau puis l’optimiser sans cesse, notamment via l’apport technologique de nombreuses sociétés de Safran.
Marc Guillemot et Pascal Bidégorry peuvent lever les bras au ciel et se congratuler : cette magnifique deuxième place, ils ne l’ont pas volée ! Notamment la nuit dernière et dans les tous derniers milles encore aujourd’hui, quand il a fallu envoyer toute la toile et « naviguer à fond, comme des sauvages, à plus de 20 nœuds, le bateau sous l’eau en permanence. » Il fallait d’abord revenir sur le duo Jérémie Beyou/Christopher Pratt (Maître Coq) qui avait repris l’avantage hier soir… puis le tenir en respect jusqu’à la ligne d’arrivée à Itajaí.
Un tempo infernal
Du grand art, mené à bien à une vitesse moyenne très élevée : 13,08 nœuds sur les 5 450 milles de la route théorique depuis Le Havre et 13,93 nœuds sur les 5 748 milles réellement parcourus sur l’eau. A titre de comparaison, c’est quasiment quatre nœuds de plus qu’en 2007 ! Marc Guillemot et Pascal Bidégorry, mais aussi tous ceux qui ont œuvré pour développer le bateau et optimiser ses performances peuvent être légitimement fiers de ce nouvel exploit.
Une fois de plus, Safran a montré qu’il était le bateau-référence de ces huit dernières années. En outre, rappelons que le seul IMOCA à avoir fait mieux sur cette Transat Jacques Vabre est PRB (Vincent Riou/Jean Le Cam), lui aussi un plan VPLP-Verdier, construit dans les moules de Safran. Mais le plus bel hommage à ce sujet est venu de Jérémie Beyou quelques heures avant l’épilogue de cette Transat Jacques Vabre : le skipper de Maître Coq expliquait « Safran est très bien optimisé. C’est un bateau en perpétuelle évolution et surtout bien mené par Marco et Pascal qui sont très réactifs sur les réglages, très opportunistes sur la météo… ils naviguent bien, quoi ! »
Marc Guillemot :
« C’était une course tonique du départ à l’arrivée. J’ai rarement vu une course aussi intense. Avec Pascal, nous étions à l’attaque tout le temps. Le parcours était long, il ne fallait pas lâcher une seconde, sous peine de sanction immédiate. Nous sommes vraiment contents de cette deuxième place car nous pensions qu’un podium serait ambitieux, mais nous nous sommes battus avec détermination face à des concurrents puissants. C’est marrant car PRB, le vainqueur, est le petit frère de Safran (avec 3 ans de différence) : tous les deux sont sortis du même moule. Ce sont d’excellents bateaux. Nous avons découverts de nouvelles capacités à Safran que je pensais connaitre déjà parfaitement et je peux dire aujourd’hui que nous avons réussi à le faire monter d’un cran. A aucun moment nous n’avons eu peur de casser. Au cap Frio nous avons peut-être été un peu trop gourmands en voulant tenter un coup, cela nous a coûté cher. C’était aussi une belle lutte avec Maître Coq, depuis le début de la course. Nous nous sommes plusieurs fois retrouvés à vue, ce qui est particulièrement stimulant ».
Pascal Bidégorry :
« Heureux, évidemment ! De cette belle deuxième place et aussi d’arriver tout simplement, parce que nous avons beaucoup sollicité nos organismes et je ne suis pas contre un peu de repos ! Le rythme a été incroyablement intense pendant ces 17 jours de course. Nous nous sommes parfaitement entendus avec Marco, mais ça n’est pas une surprise. En revanche, je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi sollicitant, aussi intense. La nuit dernière était dingue : nous naviguions parfois à des vitesses de multicoques… à 25, 26 et même 27 nœuds ! Nous étions sous l’eau en permanence, avec le maximum de toile possible sur le bateau. Il a fallu se battre pour cette deuxième place. Mais c’est pendant toute la course que le tempo a été infernal. Nous n’avons quasiment jamais eu de répit ! »
Vainqueur en 2009 et déjà deuxième en 2007, Safran vient de signer un nouvel exploit au Brésil. Conquérir trois fois le podium en quatre éditions, avec le même bateau, est une performance exceptionnelle ! Elle récompense tout le travail fourni pour d’abord concevoir le bateau puis l’optimiser sans cesse, notamment via l’apport technologique de nombreuses sociétés de Safran.
Marc Guillemot et Pascal Bidégorry peuvent lever les bras au ciel et se congratuler : cette magnifique deuxième place, ils ne l’ont pas volée ! Notamment la nuit dernière et dans les tous derniers milles encore aujourd’hui, quand il a fallu envoyer toute la toile et « naviguer à fond, comme des sauvages, à plus de 20 nœuds, le bateau sous l’eau en permanence. » Il fallait d’abord revenir sur le duo Jérémie Beyou/Christopher Pratt (Maître Coq) qui avait repris l’avantage hier soir… puis le tenir en respect jusqu’à la ligne d’arrivée à Itajaí.
Un tempo infernal
Du grand art, mené à bien à une vitesse moyenne très élevée : 13,08 nœuds sur les 5 450 milles de la route théorique depuis Le Havre et 13,93 nœuds sur les 5 748 milles réellement parcourus sur l’eau. A titre de comparaison, c’est quasiment quatre nœuds de plus qu’en 2007 ! Marc Guillemot et Pascal Bidégorry, mais aussi tous ceux qui ont œuvré pour développer le bateau et optimiser ses performances peuvent être légitimement fiers de ce nouvel exploit.
Une fois de plus, Safran a montré qu’il était le bateau-référence de ces huit dernières années. En outre, rappelons que le seul IMOCA à avoir fait mieux sur cette Transat Jacques Vabre est PRB (Vincent Riou/Jean Le Cam), lui aussi un plan VPLP-Verdier, construit dans les moules de Safran. Mais le plus bel hommage à ce sujet est venu de Jérémie Beyou quelques heures avant l’épilogue de cette Transat Jacques Vabre : le skipper de Maître Coq expliquait « Safran est très bien optimisé. C’est un bateau en perpétuelle évolution et surtout bien mené par Marco et Pascal qui sont très réactifs sur les réglages, très opportunistes sur la météo… ils naviguent bien, quoi ! »
Marc Guillemot :
« C’était une course tonique du départ à l’arrivée. J’ai rarement vu une course aussi intense. Avec Pascal, nous étions à l’attaque tout le temps. Le parcours était long, il ne fallait pas lâcher une seconde, sous peine de sanction immédiate. Nous sommes vraiment contents de cette deuxième place car nous pensions qu’un podium serait ambitieux, mais nous nous sommes battus avec détermination face à des concurrents puissants. C’est marrant car PRB, le vainqueur, est le petit frère de Safran (avec 3 ans de différence) : tous les deux sont sortis du même moule. Ce sont d’excellents bateaux. Nous avons découverts de nouvelles capacités à Safran que je pensais connaitre déjà parfaitement et je peux dire aujourd’hui que nous avons réussi à le faire monter d’un cran. A aucun moment nous n’avons eu peur de casser. Au cap Frio nous avons peut-être été un peu trop gourmands en voulant tenter un coup, cela nous a coûté cher. C’était aussi une belle lutte avec Maître Coq, depuis le début de la course. Nous nous sommes plusieurs fois retrouvés à vue, ce qui est particulièrement stimulant ».
Pascal Bidégorry :
« Heureux, évidemment ! De cette belle deuxième place et aussi d’arriver tout simplement, parce que nous avons beaucoup sollicité nos organismes et je ne suis pas contre un peu de repos ! Le rythme a été incroyablement intense pendant ces 17 jours de course. Nous nous sommes parfaitement entendus avec Marco, mais ça n’est pas une surprise. En revanche, je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi sollicitant, aussi intense. La nuit dernière était dingue : nous naviguions parfois à des vitesses de multicoques… à 25, 26 et même 27 nœuds ! Nous étions sous l’eau en permanence, avec le maximum de toile possible sur le bateau. Il a fallu se battre pour cette deuxième place. Mais c’est pendant toute la course que le tempo a été infernal. Nous n’avons quasiment jamais eu de répit ! »
Marc Guillemot et Pascal Bidégorry à bord de Safran ont franchi la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre à 17h 43min 23s (heure française) à Itajaí, au Brésil, soit 4h 01min 36s après le vainqueur PRB. Leur temps de course : 17j 04h 43min 23s. Leur vitesse moyenne sur le parcours théorique de 5 450 milles depuis Le Havre a été de 13,08 nœuds. Ils ont parcouru 5 748 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 13,93 nœuds.
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