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"La crise qui traumatise la Bretagne, et plus largement l’élevage et l’agroalimentaire français, est-elle une catastrophe naturelle qui se serait abattue sur nous pas surprise, défiant tous les pronostics ? Non, loin de là ! Gad est une illustration cruelle de l’impéritie et du cynisme de ceux qui prétendent nous gouverner. La crise dans l’élevage porcin ? Les professionnels l’évoquaient déjà lors de la campagne présidentielle de 2012. Les menaces pesant sur l’emploi ? Lors du dernier salon de l’agriculture, tous les responsables professionnels chiffraient déjà à 1000 les emplois menacés chez Gad."
"Déplacement de terrain, conférence de presse, émission de télévision, je n’ai cessé d’évoquer durant toute l’année dernière la menace que faisait peser la crise de l’élevage et de l’agroalimentaire sur l’emploi dans nos départements ruraux et plus particulièrement dans le Grand Ouest. Quand l’industrie lourde et les mines ont fermé dans le nord et l’est, tous les responsables politiques promettaient de mirobolants plans de reclassement aux salariés privés d’emploi. On sait depuis ce qu’il est advenu de ces promesses… La même hypocrisie, le même cynisme sont aujourd’hui à l’œuvre en Bretagne. Et c’est au final la même catastrophe qui a commencé. Qui remplacera les emplois perdus dans le Finistère ? Comme en Lorraine, comme dans le Nord, la réponse est la même : personne !"
"La menace était connue de longue date, bien avant la pseudo réunion d’urgence de M. Ayrault. Les raisons de la crise depuis plus longtemps encore. Parmi celles-ci, il en est une qui est particulièrement odieuse, et c’est la plus grave. Profitant d’une directive européenne (…), des patrons allemands ont profité de l’entrée en 2007 de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’Union européenne pour déclencher une véritable guerre du porc. Leur arme : l’absence de salaire minimum qui permet, dans leurs porcheries comme dans leurs abattoirs, de payer la main d’œuvre environ trois euros de l’heure, soit près de quatre fois moins cher qu’en France."
"Quand les élus UMP et PS osent évoquer le sujet, ils parlent de « distorsion de concurrence ». Quelle sorte de politique faut-il être pour avoir recours à un tel euphémisme quand l’honnêteté commande d’utiliser les mots de dumping, de vol, d’abus et même d’esclavage ! Oui, il ne faut pas avoir peur des mots : payer sa main d’œuvre à un tarif aussi dérisoire dans un pays riche, l’entasser par dizaines dans des gourbis sordides, utiliser des marchands d’hommes, ce sont pratiques d’esclavagistes, pas de patrons responsables !"
"Relancer notre élevage et notre industrie agroalimentaire de transformation est encore possible. Pour cela, il faut, d’un côté, mettre en place une politique agricole nationale apte à assurer des prix décents aux éleveurs, et, de l’autre, un protectionnisme raisonnable qui permette de lutter de manière très réactive contre la concurrence déloyale des pays qui pratiquent le dumping."
"Déplacement de terrain, conférence de presse, émission de télévision, je n’ai cessé d’évoquer durant toute l’année dernière la menace que faisait peser la crise de l’élevage et de l’agroalimentaire sur l’emploi dans nos départements ruraux et plus particulièrement dans le Grand Ouest. Quand l’industrie lourde et les mines ont fermé dans le nord et l’est, tous les responsables politiques promettaient de mirobolants plans de reclassement aux salariés privés d’emploi. On sait depuis ce qu’il est advenu de ces promesses… La même hypocrisie, le même cynisme sont aujourd’hui à l’œuvre en Bretagne. Et c’est au final la même catastrophe qui a commencé. Qui remplacera les emplois perdus dans le Finistère ? Comme en Lorraine, comme dans le Nord, la réponse est la même : personne !"
"La menace était connue de longue date, bien avant la pseudo réunion d’urgence de M. Ayrault. Les raisons de la crise depuis plus longtemps encore. Parmi celles-ci, il en est une qui est particulièrement odieuse, et c’est la plus grave. Profitant d’une directive européenne (…), des patrons allemands ont profité de l’entrée en 2007 de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’Union européenne pour déclencher une véritable guerre du porc. Leur arme : l’absence de salaire minimum qui permet, dans leurs porcheries comme dans leurs abattoirs, de payer la main d’œuvre environ trois euros de l’heure, soit près de quatre fois moins cher qu’en France."
"Quand les élus UMP et PS osent évoquer le sujet, ils parlent de « distorsion de concurrence ». Quelle sorte de politique faut-il être pour avoir recours à un tel euphémisme quand l’honnêteté commande d’utiliser les mots de dumping, de vol, d’abus et même d’esclavage ! Oui, il ne faut pas avoir peur des mots : payer sa main d’œuvre à un tarif aussi dérisoire dans un pays riche, l’entasser par dizaines dans des gourbis sordides, utiliser des marchands d’hommes, ce sont pratiques d’esclavagistes, pas de patrons responsables !"
"Relancer notre élevage et notre industrie agroalimentaire de transformation est encore possible. Pour cela, il faut, d’un côté, mettre en place une politique agricole nationale apte à assurer des prix décents aux éleveurs, et, de l’autre, un protectionnisme raisonnable qui permette de lutter de manière très réactive contre la concurrence déloyale des pays qui pratiquent le dumping."
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