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Philippe de Villiers a commencé un oral en rassurant son public sur son état de santé. C'est un Philippe en pleine forme qui a présenté son livre intitulé "Le roman de Charette". Plus d'une centaine de personnes sont venues l'écouter au Centre Leclerc d'Olonne-sur-Mer. Il a su attirer l'attention de toute la salle sur l'histoire de Charette.
L'auteur décrit : "En oubliant de dire ce qui s'est passé avant, on donne de ce Charette et de la Vendée, une image arriérée. Des gens derrière leur buisson, manipulés par des curés qui en fait, n'ont rien vu du monde extérieur. Des hirsutes qui mangent des glands dans la forêt de Grasla. J'ai déjà brisé cette image avec le Puy du Fou. Je n'ai jamais accepté l'injustice faite aux Vendéens qui est un peuple génocidé comme les Indiens par les Américains. C'est une vie, c'est ma vie. Quand j'avais six ans j'ai dit à mon père : je consacrerai ma vie à la réhabilitation de la Vendée...
Les intellectuels et les historiens me disent : Pourquoi connaît-on La Fayette et pas Charette ? Peut-être que certains trouvaient avantage à faire commencer Charette sous son lit. Mais Charette ce n'est pas du tout ça. Il fait partie de la Marine savante c'est-à-dire des gens qui ont fait avancer le progrès. Il a participé à l'émergence du monde Américain, aux convoitises des Russes en Méditerranée... Il voit le déroulement de la révolution de chez lui. C'est quelqu'un qui intellectuellement est extrêmement brillant. Ces lettres en témoignent ; il a une vision du monde. Il sait ce qu'est la guerre.
Quand il dit à sa soeur : un marin qui tombe à l'eau, il dure trois minutes. On me demande trois minutes, je les donne. C'est comme ça qu'il part au combat...
Ce que j'ai souhaité faire avec ce livre, c'est montrer que les Vendéens ne sont pas des arriérés. La porte d'entrée dans la Vendée historique doit changer. La Vendée, c'est l'honneur de la France. C'est sur la carte métaphysique des points précieux de la planète, un haut lieu spirituel.
Charette a été un grand combattant. C'est un homme de panache. Il avait le panache sur lui. Quand il est interrogé par le tribunal révolutionnaire dans la prison du Bouffay, le président du tribunal, le général Duthil lui dit : Mais pourquoi cette plume que vous exposez inutilement à vos adversaires ? Il répond : Une vieille tradition de la Marine Royale. Un officier de marine n'abdique jamais l'honneur d'être une cible. C'est le premier sur qui on tire depuis le bateau ennemi...
Il porte le panache dans son coeur. N'oublions pas que quelques heures avant de mourir, il explique à sa soeur : regarde-moi tomber. Un officier français ne s'effondre pas. Et il va tomber au ralenti. Il étudie jusqu'à la manière de fléchir son corps alors qu'il n'a que 33 ans.
Le luxe des luxes de l'officier qui sait la justesse de sa cause, c'est d'appeler le général Travot, qu'il respecte, et de lui demander une dernière faveur : de commander lui-même le peloton d'exécution. Qu'il meurt d'une manière magnifique."
Philippe de Villiers termine : "Je vais vous faire une confidence : j'ai une grand-mère qui s'appelle Elizabeth B. de M. qui habitait La Bralière à Boulogne, qui a fait un hopital blanc et qui était amazone de Charette et donc j'ai des documents de famille que vous retrouverez dans le livre. J'avais une petite avance par rapport aux historiens sur la question. J'ai une lettre dans laquelle Charette écrit, un mois avant sa mort, sans trembler : je verserais pour la cause jusqu'à la dernière goutte de mon sang. Alors je ne demande qu'une seule chose à tous ceux qui veulent porter sur la Vendée un regard objectif. C'est de regarder la grandeur. La grandeur d'un homme qui a trente-trois ans. Il ose écrire cela et le fait.
Napoléon dit de Charette : c'était un grand caractère, il laissait percer du génie.
Ca vaut quand même le coup que les Français connaissent ce personnage. Et à travers ce personnage, c'est la grandeur de la Vendée. La Vendée d'hier et la Vendée d'aujourd'hui, celle qu'on aime et qui est un point précieux dans le coeur de tous les Français."
L'auteur décrit : "En oubliant de dire ce qui s'est passé avant, on donne de ce Charette et de la Vendée, une image arriérée. Des gens derrière leur buisson, manipulés par des curés qui en fait, n'ont rien vu du monde extérieur. Des hirsutes qui mangent des glands dans la forêt de Grasla. J'ai déjà brisé cette image avec le Puy du Fou. Je n'ai jamais accepté l'injustice faite aux Vendéens qui est un peuple génocidé comme les Indiens par les Américains. C'est une vie, c'est ma vie. Quand j'avais six ans j'ai dit à mon père : je consacrerai ma vie à la réhabilitation de la Vendée...
Les intellectuels et les historiens me disent : Pourquoi connaît-on La Fayette et pas Charette ? Peut-être que certains trouvaient avantage à faire commencer Charette sous son lit. Mais Charette ce n'est pas du tout ça. Il fait partie de la Marine savante c'est-à-dire des gens qui ont fait avancer le progrès. Il a participé à l'émergence du monde Américain, aux convoitises des Russes en Méditerranée... Il voit le déroulement de la révolution de chez lui. C'est quelqu'un qui intellectuellement est extrêmement brillant. Ces lettres en témoignent ; il a une vision du monde. Il sait ce qu'est la guerre.
Quand il dit à sa soeur : un marin qui tombe à l'eau, il dure trois minutes. On me demande trois minutes, je les donne. C'est comme ça qu'il part au combat...
Ce que j'ai souhaité faire avec ce livre, c'est montrer que les Vendéens ne sont pas des arriérés. La porte d'entrée dans la Vendée historique doit changer. La Vendée, c'est l'honneur de la France. C'est sur la carte métaphysique des points précieux de la planète, un haut lieu spirituel.
Charette a été un grand combattant. C'est un homme de panache. Il avait le panache sur lui. Quand il est interrogé par le tribunal révolutionnaire dans la prison du Bouffay, le président du tribunal, le général Duthil lui dit : Mais pourquoi cette plume que vous exposez inutilement à vos adversaires ? Il répond : Une vieille tradition de la Marine Royale. Un officier de marine n'abdique jamais l'honneur d'être une cible. C'est le premier sur qui on tire depuis le bateau ennemi...
Il porte le panache dans son coeur. N'oublions pas que quelques heures avant de mourir, il explique à sa soeur : regarde-moi tomber. Un officier français ne s'effondre pas. Et il va tomber au ralenti. Il étudie jusqu'à la manière de fléchir son corps alors qu'il n'a que 33 ans.
Le luxe des luxes de l'officier qui sait la justesse de sa cause, c'est d'appeler le général Travot, qu'il respecte, et de lui demander une dernière faveur : de commander lui-même le peloton d'exécution. Qu'il meurt d'une manière magnifique."
Philippe de Villiers termine : "Je vais vous faire une confidence : j'ai une grand-mère qui s'appelle Elizabeth B. de M. qui habitait La Bralière à Boulogne, qui a fait un hopital blanc et qui était amazone de Charette et donc j'ai des documents de famille que vous retrouverez dans le livre. J'avais une petite avance par rapport aux historiens sur la question. J'ai une lettre dans laquelle Charette écrit, un mois avant sa mort, sans trembler : je verserais pour la cause jusqu'à la dernière goutte de mon sang. Alors je ne demande qu'une seule chose à tous ceux qui veulent porter sur la Vendée un regard objectif. C'est de regarder la grandeur. La grandeur d'un homme qui a trente-trois ans. Il ose écrire cela et le fait.
Napoléon dit de Charette : c'était un grand caractère, il laissait percer du génie.
Ca vaut quand même le coup que les Français connaissent ce personnage. Et à travers ce personnage, c'est la grandeur de la Vendée. La Vendée d'hier et la Vendée d'aujourd'hui, celle qu'on aime et qui est un point précieux dans le coeur de tous les Français."
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