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Après le gros coup de frein qui a provoqué un impressionnant regroupement de la flotte hier, au niveau du Cap Breton, les concurrents de la Québec - Saint Malo ont retrouvé du vent et enroulent ce vendredi l'île de Saint Pierre et Miquelon avant de s'élancer pour de bon sur l'Atlantique. Le Team Groupe Picoty pointe en 14e position à 20 milles des premiers... Il reste un océan à traverser.
Crédit photo : Bertrand Duquenne
Après les vitesses moyennes de 1 à 3 nœuds enregistrées hier, les équipages de la Québec - Saint Malo évoluent à nouveau à 9 - 10 nœuds ce vendredi matin en contournant l'île de Saint Pierre et Miquelon. Le Team Groupe Picoty, flashé à 10 nœuds ce matin, devrait atteindre ce dernier point de passage obligatoire à la mi-journée.
Acharnement payant
Le Saint-Laurent n'a pas franchement réussi à Jacques Fournier, Jean-Christophe Caso et le skipper de l'Imoca Akéna Vérandas, Arnaud Boissières, mais l'équipage Limousin n'a pourtant eu de cesse de batailler et manœuvrer à chaque caprice du vent pour optimiser la route et la vitesse de leur bateau.
Cet acharnement leur a permis d'exploiter au mieux le passage de la flotte, hier, dans une véritable bulle sans vent, qui a stoppé net la progression des leaders, permettant ainsi au peloton de fondre sur eux... à 15 - 17 nœuds, sous spi !
« La nuit fut très combattive, ne lâchant rien et passant toutes les voiles en revu du Code 5, Code 0, Solent, retour à spinnaker, puis l'inverse, etc., etc., etc. Bilan, quelque 80 milles gagnés en moins de 24 heures sur les bateaux de tête et un regroupement dans un rayon de 20 milles de plus des 2 tiers de la flotte.
Pourquoi ? Et bien une zone de dévent sous Terre Neuve dû à un petit centre dépressionnaire. Le jeu est à nouveau ouvert. L'ensemble des bateaux est tombé dans cette zone et nul ne sait, je pense, comment il va en sortir », expliquait Jacques Fournier, hier soir.
Bye bye l'Amérique, bonjour l'Atlantique
Cette première partie de la Québec Saint Malo aura donc été fidèle à sa réputation : effets de sites et pièges météo à répétition, suspens et rebondissement permanent dans les classements... Après 5 jours de course, dont un passé au ralenti, à la recherche du moindre souffle d'air, la course va prendre une toute autre tournure. Plus de passages obligatoires, plus d'île ou de cap à contourner, plus de courants, plus de Beluga pour compagnons de route : place à la transat !
Les trois complices de la Picoline, jusqu'ici quasi en permanence sur le qui-vive pour enchaîner les manœuvres et décider de la bonne tactique à court terme à adopter, vont pouvoir mettre en place un rythme de quart digne de ce nom, réfléchir à d'éventuelles grandes options, adopter une gestion océanique de la vie à bord...
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Le Saint-Laurent n'a pas franchement réussi à Jacques Fournier, Jean-Christophe Caso et le skipper de l'Imoca Akéna Vérandas, Arnaud Boissières, mais l'équipage Limousin n'a pourtant eu de cesse de batailler et manœuvrer à chaque caprice du vent pour optimiser la route et la vitesse de leur bateau.
Cet acharnement leur a permis d'exploiter au mieux le passage de la flotte, hier, dans une véritable bulle sans vent, qui a stoppé net la progression des leaders, permettant ainsi au peloton de fondre sur eux... à 15 - 17 nœuds, sous spi !
« La nuit fut très combattive, ne lâchant rien et passant toutes les voiles en revu du Code 5, Code 0, Solent, retour à spinnaker, puis l'inverse, etc., etc., etc. Bilan, quelque 80 milles gagnés en moins de 24 heures sur les bateaux de tête et un regroupement dans un rayon de 20 milles de plus des 2 tiers de la flotte.
Pourquoi ? Et bien une zone de dévent sous Terre Neuve dû à un petit centre dépressionnaire. Le jeu est à nouveau ouvert. L'ensemble des bateaux est tombé dans cette zone et nul ne sait, je pense, comment il va en sortir », expliquait Jacques Fournier, hier soir.
Bye bye l'Amérique, bonjour l'Atlantique
Cette première partie de la Québec Saint Malo aura donc été fidèle à sa réputation : effets de sites et pièges météo à répétition, suspens et rebondissement permanent dans les classements... Après 5 jours de course, dont un passé au ralenti, à la recherche du moindre souffle d'air, la course va prendre une toute autre tournure. Plus de passages obligatoires, plus d'île ou de cap à contourner, plus de courants, plus de Beluga pour compagnons de route : place à la transat !
Les trois complices de la Picoline, jusqu'ici quasi en permanence sur le qui-vive pour enchaîner les manœuvres et décider de la bonne tactique à court terme à adopter, vont pouvoir mettre en place un rythme de quart digne de ce nom, réfléchir à d'éventuelles grandes options, adopter une gestion océanique de la vie à bord...
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