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La veille, ils étaient 500 prêts à partir, le jour même, la police a compté le double. 1000 tracteurs et environ 2000 manifestants dans les rues de La Roche Sur yon. C’est dire combien chaque agriculteur, éleveur comme céréalier, se sentait concerné par le sujet de l’eau. Arrivés après les heures d’embauche et partis avant la débauche, l’objectif n’était pas de gêner les
autres travailleurs ni de laisser une image déplorable de la ville après leur passage. Les agriculteurs, malgré leur exaspération, ont respecté les consignes : pas de fumier ni lisier. C’est de l’eau, et de l’eau de qualité, stockée dans une tonne, qui a éclaboussé la préfecture. Cette eau était aussi symbolisée par la goutte d’eau géante formée par une soixantaine de tracteurs avec le message « EAU secours de l’agriculture ». Pour les agriculteurs vendéens, il est devenu plus qu’intolérable qu’une partie du département ne puisse pas stocker l’eau qui coule l’hiver (alors que l’autre partie le peut) à cause d’une ligne mal écrite dans un texte règlementaire. Et pour les agriculteurs français, et plus particulièrement les éleveurs, il n’est
plus acceptable de complexifier encore les règles qui s’imposent sur la gestion de leur fumier, lisier. « fumier à l’abris mais toujours des sans-abris » avaient-ils écrit sur les grilles de la préfecture pour rappeler que la France compte obliger les agriculteurs à investir de nouveau pour stocker plus longtemps le fumier ou lisier avant de pouvoir l’épandre. C’est « la directive de trop » pour certains agriculteurs qui avaient écrit sur leur tracteur « Batho tu nous fais prendre l’eau ». Ces règles touchent en priorité l’élevage. Les troupeaux disparaissent
déjà et les prairies sont remplacées par des cultures. Accroître et complexifier les contraintes et les contrôles accélère cette érosion. Concernant les contrôles, Joël Limouzin, président de la FDSEA de Vendée, a prévenu les agents de la police de l’eau : les agriculteurs n’accepteront plus qu’ils arrivent armés dans les exploitations et visitent les bâtiments, les champs, sans avoir prévenu l’exploitant au préalable. Au final la délégation n’aura pas appris grand-chose auprès du Préfet. Si la manifestation a eu lieu cette semaine c’est parce que les négociations doivent se tenir avant la fin du mois pour une présentation du texte au conseil national de l’environnement mi-février. Le fait que les ministères soient disposés à rencontrer la profession agricole ne paraît pas être une avancée. De plus, le ministre Le Foll a décliné de répondre sur le sujet mardi soir aux 100 manifestants de la FDSEA de Maine et Loire qui l’attendaient sur le quai de la gare… Pour le stockage de l’eau en ZRE, pas plus de réponse même si le préfet dit appuyer le dossier au niveau national.
autres travailleurs ni de laisser une image déplorable de la ville après leur passage. Les agriculteurs, malgré leur exaspération, ont respecté les consignes : pas de fumier ni lisier. C’est de l’eau, et de l’eau de qualité, stockée dans une tonne, qui a éclaboussé la préfecture. Cette eau était aussi symbolisée par la goutte d’eau géante formée par une soixantaine de tracteurs avec le message « EAU secours de l’agriculture ». Pour les agriculteurs vendéens, il est devenu plus qu’intolérable qu’une partie du département ne puisse pas stocker l’eau qui coule l’hiver (alors que l’autre partie le peut) à cause d’une ligne mal écrite dans un texte règlementaire. Et pour les agriculteurs français, et plus particulièrement les éleveurs, il n’est
plus acceptable de complexifier encore les règles qui s’imposent sur la gestion de leur fumier, lisier. « fumier à l’abris mais toujours des sans-abris » avaient-ils écrit sur les grilles de la préfecture pour rappeler que la France compte obliger les agriculteurs à investir de nouveau pour stocker plus longtemps le fumier ou lisier avant de pouvoir l’épandre. C’est « la directive de trop » pour certains agriculteurs qui avaient écrit sur leur tracteur « Batho tu nous fais prendre l’eau ». Ces règles touchent en priorité l’élevage. Les troupeaux disparaissent
déjà et les prairies sont remplacées par des cultures. Accroître et complexifier les contraintes et les contrôles accélère cette érosion. Concernant les contrôles, Joël Limouzin, président de la FDSEA de Vendée, a prévenu les agents de la police de l’eau : les agriculteurs n’accepteront plus qu’ils arrivent armés dans les exploitations et visitent les bâtiments, les champs, sans avoir prévenu l’exploitant au préalable. Au final la délégation n’aura pas appris grand-chose auprès du Préfet. Si la manifestation a eu lieu cette semaine c’est parce que les négociations doivent se tenir avant la fin du mois pour une présentation du texte au conseil national de l’environnement mi-février. Le fait que les ministères soient disposés à rencontrer la profession agricole ne paraît pas être une avancée. De plus, le ministre Le Foll a décliné de répondre sur le sujet mardi soir aux 100 manifestants de la FDSEA de Maine et Loire qui l’attendaient sur le quai de la gare… Pour le stockage de l’eau en ZRE, pas plus de réponse même si le préfet dit appuyer le dossier au niveau national.
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